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Hebdo N°14 - Vendredi 12 avril 2019

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Vie des entreprises

Rubriques

11 partenaires

autour de Limagrain avec le soutien de VEGEPOLY




Développer des solutions de protection naturelle
. Boosté par l’accompagnement de VEGEPOLYS, le projet Aseeds innove pour renforcer les semences de demain


Porté par un consortium de 11 partenaires réunis autour de Limagrain, le projet Aseeds vise à développer des solutions de protection naturelle pour donner une plus grande valeur aux semences de demain. De 2012 à 2018, ce programme de recherches a bénéficié du soutien de VEGEPOLYS. Cette labellisation, matérialisée par un accompagnement à la R&D, la mise en réseau et la gestion de projets, s’inscrit dans la politique engagée par le Pôle de compétitivité. Au cœur de la filière végétale, VEGEPOLYS joue un rôle prépondérant en stimulant les innovations visant à faciliter la transition de la production française vers des cultures toujours plus respectueuses de l’environnement, de la santé et de la biodiversité.

 

3 objectifs : assurer la protection des semences et plants face aux agents pathogènes fongiques, aux corvidés et stimuler leur croissance en conditions contraignantes

Coordonné par Limagrain Europe, le projet Aseeds fédère 12 partenaires - Bayer CropScience France, Agrauxine - Groupe Lesaffre, Lallemand Plant Care, Sofrapar, Terrena Innovation, Arvalis, la Fnams, le Geves, l’Inra, le CNRS et la Sorbonne Université. Ensemble, ils ont mutualisé leurs compétences et engagé des travaux de R&D visant à développer des solutions alternatives issues de produits naturels pour le traitement des semences sur blé et maïs. Une attente majeure pour les agriculteurs français et européens puisque les cultures céréalières représentent la première production agricole de l’Union Européenne.

L’objectif est d’apporter une protection contre les principaux agents pathogènes fongiques, les déprédations sur semis par les oiseaux, et une tolérance au stress abiotique (ou conditions contraignantes de culture). En parallèle, ils ont également recherché des solutions biostimulantes agissant sur la stimulation de la germination des semences et l’émergence des plantules en conditions contraignantes.

L’idée d’exploiter des produits naturels - extraits de plantes, champignons ou autres microorganismes - afin d’assurer la protection des cultures a germé dans la tête de Jacques Foucault courant des années 1990. En charge du portfolio maïs grain chez Limagrain - une entreprise qu’il a intégré en 1981 - il se passionne pour le traitement des semences et repère une tendance parmi les évolutions du marché.

La protection des cultures, un enjeu majeur pour la filière des semences et plants

La filière des semences et plants emploie directement 15 000 personnes (GNIS, 2012) et près de 18 000 agriculteurs contribuent à la multiplication des semences. La France est le premier exportateur mondial de semences de grandes cultures. Elles sont exposées à différents bio-agresseurs et à des conditions climatiques contraignantes qui engendrent des pertes à la levée. Malgré l’impulsion du plan Ecophyto, les filières agricoles disposent encore aujourd’hui d’un très faible nombre de produits de protection d’origine naturelle et sont confrontées au retrait de produits phytosanitaires, tels le Sonido (non utilisable en 2019) et le thirame (non utilisable en 2020). Le développement de solutions alternatives représente donc un enjeu majeur.

En 2008, Jacques Foucault présente son projet de recherche à la direction de Limagrain Europe, qui décide de l’accompagner. La coopérative spécialisée dans la commercialisation de semences de grandes cultures, de semences potagères et de produits céréaliers adhère alors à VEGEPOLYS. Jacques Foucault se souvient : « Pour mener à bien le programme Aseeds, nous avions besoin de rassembler de multiples compétences : des soutiens financiers, des apporteurs de solutions et des équipes scientifiques. En intégrant VEGEPOLYS, nous avons bénéficié d’un accompagnement dans la structuration de notre projet et de la méthodologie de nos recherches. Grâce à sa connaissance de l’écosystème et de ses acteurs, le Pôle nous a également ouvert son réseau, ce qui nous a permis d’étoffer notre consortium. En 2012, grâce à l’apport et l’engagement de 12 partenaires, nous avons obtenu le soutien du FUI, le Fonds unique interministériel, un programme destiné à soutenir la recherche appliquée, pour aider au développement de nouveaux produits et services susceptibles d’être mis sur le marché à court ou moyen terme. »

Au-delà d’un accompagnement stratégique (montage et pilotage), VEGEPOLYS a également été impliqué dans le projet Aseeds au travers de son centre de R&D, notamment en réalisant des essais d’évaluation des solutions candidates sur blé en conditions contrôlées. En parallèle, ces recherches ont été soutenues par le Fonds Unique Interministériel de l’Etat géré par Bpifrance, la région Pays de la Loire et labélisées par les Pôles de compétitivité Céréales Vallée et Axelera.

Assemblée générale

de Coop de France Auvergne-Rhône-Alpes




Nouvelles exigences de la société et des agriculteurs : les coopératives agricoles doivent-elles se réinventer ?

Coop de France Auvergne-Rhône-Alpes a tenu son assemblée générale vendredi 5 avril 2019 à Champagne au Mont d’Or au Village by CA Centre-Est.

En présence de Dominique Chargé, nouveau président national et de plus de 150 adhérents et partenaires, Patrice Dumas, président de la fédération régionale et Jean de Balathier, directeur ont dressé le bilan de l’année 2018.

Le nouveau capitalisme agricole : de la ferme à la firme. Quel impact pour les coopératives agricoles ?

François Purseigle, professeur en sociologie, a apporté son regard sur les mutations qui touchent le monde agricole : éclatement des formes d’organisation de la production « de la ferme à la firme », plateformisation de l’agriculture avec le digital, apparition de nouveaux modèles économiques liés à l’environnement.

« Face à l’évolution du « faire-ensemble » au « faire faire » et à l’arrivée des nouvelles générations qui n’ont plus le même rapport à l’organisation collective, les coopératives sont interpellées à trois niveaux d’actions, a expliqué François Purseigle , celui des relations à leurs adhérents, celui des nouveaux métiers que pourraient intégrer les groupes coopératifs, et celui de la gouvernance et de l’ancrage territorial »

Un guide de gouvernance pour accompagner les coopératives ?

Dominique Chargé, président de Coop de France a rappelé les résultats du Grand débat coopératif lancé en 2018 auprès des adhérents et salariés des coopératives agricoles. Si 70% des agriculteurs déclarent leur attachement au modèle coopératif, 32% affirment que leur voix n’est pas assez entendue, ce qui met en exergue l’importance du dialogue de proximité et le partage concret du projet de la coopérative.

« Le contexte exigeant dans lequel nous évoluons et l’expression des attentes de nos agriculteurs coopérateurs nous obligent à être en mouvement et à adapter notre fonctionnement, notamment nos pratiques de gouvernance, a expliqué Dominique Chargé. Avec le guide de gouvernance, nous mettons en place des actions concrètes, des outils d’accompagnement et d’évaluation pour accompagner les coopératives dans ces évolutions. Une bonne gouvernance est à la fois le garant de la réponse aux attentes des agriculteurs coopérateurs et un des leviers au service de la création de valeur ».

Une année de mobilisation autour du projet de loi EGAlim

Dans son rapport d’orientation, Patrice Dumas est revenu sur une année de mobilisation dans le cadre du projet de loi EGAlim. « Notre raison d'être n'est pas d'exister en tant qu'entreprises mais bien de construire de la valeur pour nos associés coopérateurs, a-t-il rappelé. Nous sommes passés du débat des Etats généraux de l’agriculture à un lobbying auprès des parlementaires pour expliquer ce que nous sommes et notre modèle économique. Nous avons démontré que notre posture est positive, prospective et volontaire pour aller dans le sens du bien commun et des attentes sociétales mais nous avons dû malgré tout nous replacer dans une posture défensive face au projet de l’ordonnance du gouvernement sur la coopération agricole, qui banalise les coopératives comme de simples opérateurs commerciaux ».

#TOUCHEPASAMACOOP

Une organisation renforcée par deux recrutements

« Sur le plan interne, la fédération a mis en place une nouvelle organisation par pôles thématiques avec des administrateurs impliqués, a expliqué Jean de Balathier. L’équipe a été élargie avec deux recrutements pour répondre à nos nombreux défis et projets en particulier sur la thématique de l’attractivité et des jeunes, et sur la thématique de la segmentation et la création de valeur ».

Création de la section régionale Vignerons coopérateurs

Coop de France Auvergne-Rhône-Alpes, à l’instar du rapprochement de la CCVF avec Coop de France au niveau national, a poursuivi sa structuration par sections métiers avec la création de la section Vignerons coopérateurs Auvergne-Rhône-Alpes, réunissant les fédérations départementales de caves coopératives du Beaujolais, de l’Ardèche et de la Drôme ainsi que les caves isolées de Savoie et d’Auvergne.

Jérémy Thien, conseiller régional en charge de la viticulture et Michel Sinoir, directeur régional de l’agriculture et de l’agroalimentaire ont conclu l’assemblée générale.

Coop de France Grand Est

voit le jour




La FCVC, Coop de France Lorraine, Coop de France Alsace, la FRCA et l’URGPAL fusionnent sous la bannière Coop de France Grand Est afin de porter ensemble une politique forte et unitaire de la coopération agricole et viticole.

Aujourd’hui, cinq fédérations historiques de coopératives agricoles et viticoles du Grand Est - La FCVC, Coop de France Lorraine, Coop de France Alsace, la FRCA et l’URGPAL - fusionnent afin de créer Coop de France Grand Est. Cette fusion doit permettre de défendre au mieux les intérêts des coopératives - et ainsi accroître l’influence de la coopération Grand Est tant à l’échelle régionale que nationale - mais également de développer et mutualiser les services rendus aux coopératives.

Le rôle de la coopération agricole et viticole

La région Grand Est est une région agricole importante au sein laquelle la coopération occupe une place prépondérante. Au sein de ce territoire, la création de coopératives a permis de structurer des filières performantes dans les différents secteurs (animal, végétal et viticole). La coopération répond aujourd’hui efficacement à une préoccupation permanente des agriculteurs : maîtriser les filières agro-alimentaires, de la production à la mise en marché en passant par la transformation, dans l’objectif de s’assurer de manière durable une juste rémunération.

Gouvernance

Présidée par Sylvain Hinschberger (précédemment Président de la FRCA) et dirigée par Alexandrine Legras-Populus (précédemment directrice de la FCVC), Coop de France Grand Est compte trois pôles (animal, viticole et végétal), eux-mêmes subdivisés en diverses sections en vue de répondre aux besoins spécifiques des filières coopératives qu’elle réunit. La nouvelle entité représente aujourd’hui 260 entreprises coopératives regroupant plus de 56 000 adhérents, comptant plus de 11 250 salariés et représentant un chiffre d’affaires de 14,4 milliards d’euros.

Réunir les filières

Coop de France Grand Est a pour objectifs de fédérer l’ensemble des coopératives du Grand Est autour des grands objectifs communs à toutes les filières et d’accroître la capacité d’influence de la coopération tout en animant les sujets propres à chaque filière.

Un enjeu régional et national

L’existence d’une structure juridique unique sur un périmètre d’intervention calqué sur celui du nouveau découpage territorial des Régions permet une meilleure représentation des intérêts des coopératives auprès des administrations et des collectivités territoriales de la région et favorisera la lisibilité de l’action des coopératives.

Coop de France Grand Est se positionne aussi aujourd’hui pour peser dans le débat national, notamment sur les décisions et lois impactant les coopératives. L’objectif est que la coopération de la région Grand Est bénéficie d’une représentativité effective au niveau national proportionnée au poids qu’elle représente au sein de la coopération française.

Coordonner les services

Les cinq fédérations historiques ont sur leurs territoires et leurs filières respectifs développé des services au bénéfice de leurs membres. La mutualisation des moyens, notamment humains, permet de pérenniser les services existants (service juridique, fiscal, social, service productions et agroalimentaires) et d’en développer de nouveaux.

Treize collaborateurs seront aux services des coopératives et de leurs élus, chacun dans leur domaine de compétence.