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Hebdo N°30 - Vendredi 01 septembre 2017

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Actualités de la filière

Rubriques

États généraux de l'Alimentation


  

Les coopératives agricoles et agroalimentaires mobilisées dans tous les ateliers


Alors que les Etats généraux de l’alimentation viennent de débuter, la coopération agricole et agroalimentaire (3/4 des agriculteurs français rassemblés dans 2600 entreprises) va contribuer aux travaux des 14 ateliers thématiques en formulant des propositions concrètes.

Créées et gouvernées par les agriculteurs, les coopératives maitrisent de façon unique et durable les filières agricoles et alimentaires souvent jusqu’au produit fini (une marque sur 3 est coopérative).

Le revenu des agriculteurs-coopérateurs et la création de valeur associée représentent la finalité économique des coopératives agricoles. Leurs investissements croissants dans des outils de transformation constituent aussi un enjeu permanent de développement des régions et terroirs français.

Grace à leur lien avec les producteurs, en contact direct avec les marchés et les consommateurs, les coopératives apporteront, dans les débats, des contributions pragmatiques sur :

  • les attentes consommateurs : transparence sur la production et la qualité de leur alimentation (étiquetage d’origine, information nutritionnelle, impact environnemental…) ;
  • les leviers de création et de répartition de valeur au service d’une alimentation sécurisée, durable et rémunératrice des producteurs (process de qualité et sécurité sanitaire, respect des ressources naturelles, maitrise de l’énergie et RSE, développement du bio et des circuits courts, valorisation des productions à l’international…) ;
  • La loyauté des relations commerciales entre fournisseurs et distributeurs (simplification du code de commerce, responsabilisation des acheteurs, évolution du droit de la concurrence au niveau national et européen…).

Pour Michel Prugue, Président de Coop de France :
« Notre mobilisation, pour ces Etats généraux, est maximale ! Nos entreprises sont d’ores et déjà engagées dans des processus de transition : écologique, énergétique, sociétale, numérique,… Elles sont prêtes à aller plus loin à condition
que les défis économiques, dont le revenu des agriculteurs, soient correctement appréhendés dans ces débats
».

 

Code du travail


Une réforme porteuse de solutions pour
les 2 600 entreprises coopératives agricoles
et agroalimentaires
 

Coop de France accueille favorablement la réforme du code du travail présenté le 31 août 2017 par le Gouvernement.

En effet, cette réforme conduit à clarifier les domaines respectifs de la négociation de branche et de celle de l’entreprise en confiant aux branches professionnelles de nouvelles compétences. Forte de ses 11 branches dans lesquelles Coop de France et ses fédérations adhérentes ont été reconnues représentatives, la coopération agricole peut ainsi poursuivre son action en faveur d’un dialogue social constructif au service des entreprises coopératives et de leurs salariés.

La simplification du compte pénibilité conduit à alléger significativement les contraintes imposées aux entreprises coopératives par la mise en oeuvre de ce dispositif, leur permettant ainsi de se concentrer sur la prévention des risques professionnels.

Enfin, en favorisant le développement d’un dialogue social dans les TPE-PME et en actant la création du Comité social et économique, la réforme favorise la création d’une norme sociale adaptée dans toutes les entreprises, source d’équité pour les salariés, et pose les conditions d’un dialogue professionnel efficace et serein au sein des entreprises. Il convient en effet de rappeler que 90% de nos 2 600 entreprises sont des TPE/PME et que 76% des 160 000 salariés de la coopération agricole travaillent dans des entreprises de moins de 250 salariés, essentiellement en milieu rural.

La compétitivité de notre secteur agricole et agroalimentaire est un enjeu central, tant pour l’emploi, que pour nos territoires ruraux. Coop de France reste, à ce titre, profondément attachée à la décision du Chef de l’Etat de transformer le CICE en baisse définitive des cotisations sociales.

Glyphosate


 

Coop de France favorable à la ré-homologation
 

En juin 2016, Coop de France appelait le gouvernement français à voter en faveur de l’autorisation du glyphosate, en cohérence avec ses orientations en faveur des stratégies de production durable comme l’agriculture de conservation. En l’absence d’alternative, l’interdiction de cette solution remettrait en cause des pratiques en plein développement faisant partie intégrante de l’agroécologie : non-labour, couvert permanent des sols, cultures intermédiaires...

L’an dernier, la Commission européenne avait voté in extremis un prolongement d’autorisation pour dix-huit mois dans l’attente d’un nouvel avis de l’agence européenne chargée des produits chimiques (ECHA). Depuis, l’ECHA a estimé qu’il n’y avait pas de raison d’interdire la molécule, ralliant ainsi les avis déjà rendus par les autorités sanitaires allemandes (BfR) – pays chargé de l’évaluation de la molécule – et françaises (ANSES), ainsi que par l’Agence européenne chargée de la sécurité des aliments (EFSA), l’OMS et la FAO.

Coop de France appelle donc une nouvelle fois le gouvernement français à soutenir la ré-homologation du glyphosate lors du prochain vote européen, en cohérence avec les avis des agences indépendantes d’évaluation du risque, ainsi que les stratégies nationales en matière d’agroécologie et de lutte contre le réchauffement climatique.

Plateforme Syppre vandalisée


  

Plateforme Syppre vandalisée
à Montesquieu-Lauragais (31)
 

ARVALIS - Institut du végétal, l’Institut Technique de la Betterave et Terres Inovia portent plainte

Le 17 août dernier, 5 parcelles expérimentales de tournesol de la plateforme Syppre de Montesquieu-Lauragais, implantée chez un agriculteur, ont été détruites de nuit par des « faucheurs volontaires ».
Les instituts techniques maîtres d’oeuvre du dispositif expérimental concerné (ARVALIS – Institut du végétal, l’Institut Technique de la Betterave et Terres Inovia) portent plainte. Ils condamnent avec force cet acte de violence incompréhensible, coûteux et violent pour la collectivité.

Incompréhensible : Les essais de la Ferme d’En Crambade à Montesquieu-Lauragais constituent une des 5 plateformes prospectives Syppre sur le territoire qui bénéficient à toutes les agricultures (biologique, raisonnée…). Ils visent à mettre au point des systèmes de production agroécologiques en tenant compte des spécificités locales. Dans les sols argilo-calcaires en coteaux de Montesquieu-Lauragais, ils s’intéressent aux situations où l’irrigation n’est pas possible, typique des conditions de culture difficiles du secteur. Le système étudié, co-construit avec les agriculteurs et techniciens locaux, vise de nombreux bénéfices : un accroissement de la fertilité du sol dans un milieu en coteaux soumis à l’érosion, une réduction des intrants, notamment phytosanitaires de 10 à 40 %, une rentabilité améliorée pour le producteur, une diversité accrue des cultures. Les variétés de tournesol saccagées sont classiques. Il n’y a aucun OGM cultivé ou à l’essai en France du fait de la législation en vigueur.

Coûteux : Le résultat de cette destruction est d’avoir gaspillé l’argent des agriculteurs qui financent ces essais, de détruire le travail d’un an d’une équipe de techniciens très affectée par cet acte de vandalisme comme l’agriculteur qui héberge ce dispositif, de compromettre les rotations à venir d’un dispositif censé produire des résultats pendant plus de 10 ans, et d’empêcher toute valorisation et interprétation des résultats techniques et économiques de la plateforme qui représentent un investissement important.

Violent : Parce que, quelles que soient les opinions, le respect du droit et des personnes s’impose à tous dans nos démocraties, et la destruction volontaire du bien d’autrui ne peut être tolérée. Nous refusons que, dans notre profession, au nom de simples « convictions » ou « sentiment », chacun s’arroge le droit de violer les propriétés privées, de détruire des dispositifs ou installations, de mépriser le travail des agriculteurs et des techniciens.

Les essais sont conduits en toute transparence. Ils ont fait l’objet d’une inauguration le 31 mai dernier qui a été largement reprise dans la presse locale. Ils sont régulièrement présentés aux techniciens et aux agriculteurs.

 

Enquête qualité collecteurs


 


 

Qualité de la récolte 2017 de blé tendre

Résultats partiels sur la base des données disponibles au 28 août 2017

FranceAgriMer, en partenariat avec ARVALIS – Institut du végétal publie un bulletin hebdomadaire sur la qualité de la récolte de blé tendre 2017, au fil des analyses effectuées par les laboratoires de FranceAgriMer et d’ARVALIS - Institut du végétal, jusqu’aux résultats définitifs qui seront communiqués à l’occasion du prochain Conseil spécialisé de septembre 2017.

Rappelons que ces résultats sont partiels et que les échantillons sont prélevés à l’entrée des silos de collecte, avant le travail des organismes stockeurs.
Les résultats sont présentés sur les critères suivants :

  • le taux de protéines,
  • le poids spécifique,
  • l’indice de chute de Hagberg,
  • la force boulangère,
  • et, en synthèse, les résultats selon la classification des blés adoptée par Intercéréales.

Pour chaque critère et pour chaque date, une carte est présentée avec la délimitation des 13 régions. L’état d’avancement des analyses est représenté par une jauge figurant dans chaque région. Il permet d’appréhender la robustesse des résultats partiels.

En savoir plus

Récolte 2017


Une bonne récolte 2017 qui cache des résultats très hétérogènes
 

Malgré une récolte 2017 satisfaisante, en qualité et en quantité, les céréaliers français sont toujours dans une situation financière difficile après une récolte 2016 catastrophique.

Avec une récolte de 36,8 millions de tonnes de blé tendre, le rendement 2017 est légèrement au-dessus de la moyenne quinquennale. En termes de qualité, les taux de protéines sont très bons, en moyenne au-dessus du seuil des 12 %. Le secteur céréalier français dispose donc de véritables atouts pour regagner les parts de marché perdues en 2016 et pour conquérir de nouvelles destinations très exigeantes sur la qualité, comme l’Egypte et l’Afrique Subsaharienne. « Nous sommes satisfaits de ces opportunités de commercialisation que nous offre la qualité de la récolte 2017, et la filière est mobilisée pour les saisir », déclare Philippe Pinta.

Mais après une année 2016 catastrophique, la récolte 2017 ne suffira pas à redonner de la compétitivité aux céréaliers. Dans un contexte de prix très bas et avec des impacts climatiques, sécheresse et gel, très forts dans certaines régions, de nombreuses exploitations sont en grande difficulté et notamment dans les zones intermédiaires. « Le prix du blé est descendu à 130 € la tonne départ ferme ces derniers jours, ce qui ne permettra pas de rémunérer les producteurs dont les trésoreries sont déjà très fortement affectées par 2016 », explique Philippe Pinta. Sur la base des derniers chiffres, le revenu annuel des céréaliers spécialisés pourrait descendre à 2000€ après déduction des charges sociales.

Dans ce contexte, encore une fois, les céréaliers demandent au gouvernement de mettre en place des actions de soutien pour les exploitations les plus impactées. Par ailleurs, il est impératif que les exploitations agricoles retrouvent de la compétitivité. « La France, qui était encore le 3ème exportateur mondial en 2015, continue de perdre des places dans ce classement des grandes puissances agricoles. Nos pouvoirs publics doivent prendre conscience que pour conserver notre rang, les céréaliers français doivent pouvoir jouer dans la même cour que leurs concurrents. Les céréaliers attendent donc une véritable politique ambitieuse pour produire plus, produire mieux. », demande Philippe Pinta.

Le 1er août dernier, M. Stéphane Travert a pourtant arbitré en faveur d’un transfert des aides de la Politique Agricole Commune du 1er vers le 2nd pilier à hauteur de 4,2 % supplémentaire. Cette décision aura un impact considérable sur la situation économique des agriculteurs : 160 millions d’euros supplémentaires seront prélevés, pour le seul secteur des grandes cultures. Cette nouvelle redistribution accentue les distorsions de concurrence avec les autres Etats membres européens. L’AGPB demande au Gouvernement d’agir en faveur de la compétitivité des producteurs, en mettant en place une politique efficace de gestion des risques climatiques et économiques, une harmonisation des règles communautaires et en accompagnant les investissements à l’innovation. Les Etats Généraux de l’Alimentation, dont les premiers ateliers débutent en ce moment, doivent traduire cet engagement de l’Etat.

Brasseurs de France


  

Les bières françaises primées au WORLD BEER AWARDS 2017,
concours international de référence

 

À l’occasion de la remise des prix des World Beer Awards 2017, qui s’est tenue le 10 août dernier à Londres, parmi des centaines de brasseries et des milliers de marques sélectionnées à travers le monde, 17 brasseries françaises, membres de l’Association des Brasseurs de France, se sont vues primées pour l’originalité et la qualité de leurs bières.

Cette compétition internationale de référence, organisée autour de trois pôles géographiques, Amérique, Asie et Europe, réunit des jurys par continent composés de brasseurs, de distributeurs, de journalistes gastronomiques lesquels sélectionnent à l’aveugle des styles de bières, dans un premier temps, caractéristiques de leur zone géographique. Une fois retenus les styles de bière, les bières sont dégustées en région
toujours à l’aveugle pour une pré-sélection, puis acheminées pour la compétition finale.

Cette année, Brasseurs de France se félicite de compter parmi les bières récompensées celles des 17 brasseurs suivants, répartis dans toutes nos régions :

  • Brasserie de la Rivière d’Ain (01)
  • La brasserie Ardwen (08)
  • Britt Brasserie de Bretagne (29)
  • Brasserie Rouget de Lisle (39)
  • Brasserie des Sources (59)
  • Brasserie Castelain (62)
  • Brasserie Goudale (62)
  • Brasserie Météor (67)
  • La Brasserie des Cimes (73)
  • Brasserie Galibier (73)
  • Brasserie du Mont Blanc (73)
  • Les Brasseurs Savoyards (74)
  • Duyck (59) FrogBeer (75)
  • Crazy Hops (77)
  • Brasserie de Vezelay (89)
  • Brasserie du Vexin (95)


En effet, avec de plus en plus de brasseries implantées dans toutes les régions françaises, le nombre de marques et de types de bières se multiplie. Evolution qui souligne le dynamisme et l’originalité du secteur. Brasseurs de France, l’association qui représente 95% de la production française de bière, accompagne ce renouveau de l’image et de la diversité de l’offre française. L’association a d’ailleurs été l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics dans l’élaboration du nouveau décret bière, entré en application le 1er janvier 2017, dont l’objectif est dans un cadre légal d’élargir les possibilités de créations de nouvelles recettes de bières, en phase avec les attentes des consommateurs.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.