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Hebdo N°9 - Vendredi 02 mars 2018

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Actualités de la filière

Rubriques

Agriculture biologique



          

L’agriculture bio pourrait représenter 15%
des surfaces en 2022

Un environnement mieux protégé, plus de nutriments, le respect de la nature, les nombreux bénéfices de l’agriculture biologique font de plus en plus recette en France comme presque partout dans le monde. Les coopératives en sont de fervents et très anciens soutiens.

Penser dés aujourd'hui aux générations futures

550 c’est le nombre de coopératives agricoles impliquées dans le développement de l’agriculture biologique française. Elles sont en effet soucieuses de participer au développement d’une agriculture qui s’inscrit dans une démarche durable et qui pense dès aujourd’hui aux générations futures. L’agriculture biologique s’inscrit complémentent dans cette démarche. C’est en effet un mode de production qui recourt à des pratiques culturales et d’élevage soucieuses du respect des équilibres naturels. Elle exclut notamment l’usage des produits chimiques de synthèse, des OGM et limite l’emploi d’intrants. Elle est une des manières de répondre aux grands enjeux de demain : lutte contre le changement climatique, préservation de la biodiversité, protection des sols, qualité de l’eau, économie des ressources naturelles.

Un secteur en forte croissance

L’agriculture biologique poursuit son développement et reste un secteur extrêmement dynamique avec des croissances annuelles à 2 chiffres : + 21 % pour le marché bio, + 17% de surfaces bio et + 12% de producteurs engagés en bio en 2016 par rapport à 2015. La part de la surface agricole française engagée en bio est de 6,5% à mi-2017, au même niveau que la moyenne européenne (6,3% en 2015). Mais, certains de nos voisins européens font mieux comme le Danemark avec 10% des exploitations agricoles converties ou l'Autriche avec près de 22% des surfaces en bio ou l'Espagne avec 2 millions d'hectares. D’ailleurs, au sortir des Etats Généraux de l’Alimentation fin décembre 2017, le premier Ministre français a fixé le cap des 15 % de surfaces en bio à l’horizon 2022.

L’agriculture biologique concerne la grande majorité des productions agricoles base de l’alimentation des français : céréales, lait et produits laitiers, fruits et légumes, viandes et volailles, vins. La part du bio progresse régulièrement dans chacune de ces catégories et les coopératives agricoles y sont pour beaucoup. Elles représentent par exemple, 90% des porcs bio ou 65 % des volailles bio élevés en France. Depuis plus de 20 ans les coopératives agricoles participent en effet à la structuration des filières bio en accompagnant les 7 500 agriculteurs coopérateurs engagés dans cette démarche. De par leur capacité à mutualiser le conseil, elles les sécurisent le temps de leur conversion, une période toujours très délicate. En construisant des équipements collectifs de collecte, de stockage et de tri elles les aident à répondre en quantité, en qualité et en traçabilité aux besoins des industries agroalimentaires. En regroupant l’offre elles rendent les produits bio disponibles dans tous les circuits de distribution : supermarchés, magasins spécialisés, cantines et collectivités, marchés de gros.

Autre défi à relever celui des importations. Près de 30 % en effet des produits bio consommés en France sont importés dont la moitié de l’union européenne et l’autre moitié de pays tiers. Il faut donc augmenter la production pour pouvoir offrir au consommateur un produit de proximité parfaitement tracé et sécurisé. Les coopératives prendront toute leur part de ce chantier.
 


Témoignage de Christophe Lecuyer
président de la commission filières biologiques
de Coop de France

Des solutions collectives pour développer le bio
Chacune à leur rythme, les filières biologiques ont pu se développer grâce à la coopération agricole qui est devenue leader dans beaucoup de secteurs. Les défis à relever que sont la progression des surfaces et l’amélioration continue de la traçabilité et de la qualité des produits passe souvent par des solutions collectives.


 

Pour plus d'information

 

Ecophyto




Les formations labellisées Ecophyto
par VIVEA, une opportunité
pour renouveler son Certiphyto

Réduire l'utilisation, les risques et les impacts des produits phytosanitaires est un enjeu de société. Le plan Ecophyto et les formations préparatoires au Certiphyto ont permis à de nombreux agriculteurs de prendre conscience de la nécessité économique, sociale et environnementale, de limiter leur usage de produits phytosanitaires. Soucieux de protéger leurs plantes tout en préservant leur santé et en sécurisant les autres, ils trouvent notamment en se formant, des solutions afin de modifier progressivement leurs pratiques. Alors que les premiers Certiphyto vont devoir être renouvelés en 2020, Philippe VINÇON Directeur Général de l'Enseignement et de la Recherche du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation et Marianne DUTOIT, Présidente de VIVEA, ont présenté le 26 février 2018 au Salon de l'agriculture, la nouvelle disposition qui permettra aux agricultrices et aux agriculteurs de faire valoir leur participation à des actions de formation répondant aux objectifs du plan Ecophyto.
 
Le premier bilan est positif, depuis 2010, plus de 350 000 agriculteurs ont obtenu leur Certiphyto. Pour concourir à la réussite de ce dispositif, des moyens importants ont été mobilisés : 49 millions d'euros par VIVEA et 17 millions d'euros par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses et du FEADER.
Depuis le 1er octobre 2016, le dispositif rénové est déployé. La rénovation a porté sur sa simplification pour l'usager.
 
Dès 2020, 50 000 chefs d'exploitation agricole vont devoir renouveler leur Certiphyto. Néanmoins, depuis 2010, nombreux sont celles et ceux à avoir poursuivi la dynamique en suivant d'autres formations qui concourent à réduire l'utilisation, les risques et les impacts des produits phytosanitaires. En effet, depuis 3 ans, plus d'un stagiaire sur trois, financé par VIVEA, a suivi une formation sur la multiperformance ou l'agroécologie. La profession agricole s'est donc mobilisée pour que leur investissement en formation puisse être valorisé et pris en compte.
 
Ainsi, une disposition spécifique aux exploitants en entreprise non soumise à agrément, a été inscrite dans le plan Ecophyto, ce qui a permis à VIVEA de concevoir, en collaboration avec le Ministère de l'agriculture, un cahier des charges intitulé « Formations labellisées Ecophyto ». Le suivi de ces formations par les agriculteurs dans les 3 années précédant le renouvellement de leur certificat, complémenté d'un module court à distance, permettra le renouvellement du Certiphyto.
 
Marianne Dutoit, présidente de VIVEA : « À côté du mode de renouvellement classique qui consiste à participer à une formation d'une journée, la Profession agricole a souhaité que les agriculteurs qui ont suivi des formations labellisées Ecophyto par VIVEA, puissent faire valoir les compétences qu'ils ont acquises pour réduire l'utilisation, les risques et les impacts des produits phytosanitaires. Toujours volontaires pour avancer dans des trajectoires de progrès et ainsi tenir compte des attentes de plus en plus fortes de la société, les chefs d'exploitation agricole sauront, j'en suis convaincue, se saisir de cette opportunité, telle qu'inscrite dans le "Contrat de solutions" dans lequel VIVEA s'est engagé aux côtés d'une trentaine d'organisations agricoles et de recherche ».
 
Pour en savoir plus découvrez notre fiche memo « Formations labellisées Ecophyto par VIVEA »

Construire et diffuser

des produits de formation numérique


 

         

Signature d’un accord de partenariat
entre Services Coop de France et Agreenium

A l’occasion du lancement de la 3ème session du Mooc Coopération agricole, Services Coop de France, union de coopératives agricoles, et Agreenium, l’Institut agronomique vétérinaire et forestier de France, formalisent leur collaboration et annoncent le lancement de deux autres Moocs d’ici la fin de l’année 2018.

A la suite du succès des deux premières sessions du Mooc Coopération agricole qui a rassemblé plus de 6 000 participants, Services Coop de France et Agreenium ont décidé d’amplifier leur partenariat pour la production et la diffusion de produits de formation numérique dans des thématiques d’intérêt commun. Un accord de partenariat sera signé sur le stand de La Coopération agricole lors du Salon international de l’agriculture de Paris, le jeudi 1er mars 2018, à 16h00.

Des ressources pédagogiques pour tout public

Cette nouvelle collaboration concerne l’ensemble des champs de compétences communs des membres d’Agreenium et des entreprises de la coopération agricole. Trois axes de collaboration ont été identifiés pour développer des actions communes auprès des publics de la formation initiale et continue, en France et à l’international :

  • la co-production des Moocs sur des thèmes d’intérêt commun
  • la valorisation des ressources numériques des Moocs dans d’autres formats de formation
  • la co-construction des parcours de formation numérique certifiants

Deux nouveaux Moocs en 2018

A l’occasion de la signature de ce partenariat, Services Coop de France et Agreenium présenteront deux autres Moocs, issus de leur collaboration, qui seront joués avant la fin de l’année 2018 :

  • Le Mooc Responsabilité Sociétale des Entreprises : inscriptions ouvertes le 5 mars 2018, début des cours, le 4 juin 2018
  • Le Mooc Energie : inscriptions ouvertes le 11 juin 2018, début des cours, le 17 septembre 2018

Deux institutions engagées dans la pédagogie numérique

Services Coop de France, est une union de coopératives agricoles, engagé dans une démarche de digitalisation de son offre de formation à travers la réalisation du MOOC de la coopération agricole visant à sensibiliser le plus grand nombre (étudiants compris) à l’histoire, au fonctionnement et aux enjeux de la coopération agricole et de la Coop Academy, plateforme de Social Learning destiné aux coopératives agricoles. L’objectif étant de répondre aux nouvelles attentes de formations des publics concernés.

Agreenium, l’Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France est un établissement public qui rassemble 15 grandes écoles de l’enseignement supérieur public et 4 organismes de recherche et d’expertise dans le domaine agricole. Agreenium développe le lien entre formation, recherche, innovation et développement, et favorise des coopérations entre ses membres. La mise en place de l’université numérique en agrobiosciences, agreen U, est une de ses actions majeures en faveur de la transition numérique et de l’accompagnement pédagogique.

La RSE coopérative

pour le bien commun




Pourquoi et comment s’y engager ?

Mercredi matin, à l’occasion du Salon International de l’Agriculture, Coop de France a présenté, lors d’une conférence de presse, sa stratégie collective de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) visant à accompagner ses adhérents. Les témoignages de La Prospérité Fermière et de Carrefour ont permis d’illustrer, aussi bien du côté des coopératives que de leurs clients, la montée en puissance des attentes et engagements RSE chez les différents acteurs de l’agroalimentaire.

En effet, le secteur agroalimentaire connaît, depuis plusieurs années, de profonds bouleversements en raison d’attentes sociétales de plus en plus fortes : les consommateurs sont en quête de transparence sur les processus de production, les impacts environnementaux mais aussi la répartition de la valeur tout au long de la chaîne alimentaire. Ils évoluent donc dans leurs actes d’achat et sont en quête de produits durables et responsables répondant à leurs aspirations.

Afin de mieux reconnaître les intérêts des parties prenantes, Coop de France lance ainsi sa démarche fédératrice « COOPERER POUR LE BIEN COMMUN » autour d’une stratégie RSE collective articulée autour de 3 axes concrets :

1. Le soutien d’un cadre normatif international dédié à l’agroalimentaire avec la participation active aux travaux internationaux aux côtés de l’AFNOR, pour disposer d’une norme début 2019 : l’ISO 26030.

2. L’accompagnement des coopératives et de leurs filiales en leur mettant à disposition des outils performants et cohérents allant de la sensibilisation comme prochainement un MOOC RSE de la Coopération Agricole, à des guides méthodiques comme sur les achats responsables ou le reporting RSE, en passant par des outils d’accompagnement personnalisés comme le diagnostic Destination Développement Durable (3D).

3. La valorisation des actions des coopératives auprès de leurs clients et des parties prenantes en utilisant plusieurs leviers complémentaires :

  • Le site internet La Coopération Agricole qui expose au travers des « combats coopératifs », les engagements RSE des coopératives agricoles et agroalimentaires, relayés largement sur les réseaux sociaux.
  • La mise en place de la plateforme d’auto-évaluation RSE Valorise, entre distributeurs et fournisseurs. Ce questionnaire unique permet de simplifier la transmission des informations RSE et de valoriser les actions RSE entreprises par les coopératives.
  • L’organisation d’évènements dédiés à la valorisation des bonnes pratiques coopératives : ateliers en région, colloques annuels au CESE, participation au salon Produrable qui se tiendra les 4 et 5 avril prochains …

« À la suite des États Généraux de l’Alimentation, la RSE est une des réponses aux différentes attentes exprimées par l’ensemble des parties prenantes de l’agroalimentaire. Les coopératives s’y sont engagées depuis une dizaine d’années, mais cela doit être mieux connu pour être valorisé auprès des clients et consommateurs » précise Michel PRUGUE, Président de Coop de France.

Site internet : www.lacooperationagricole.coop

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Collecte et recyclage

Des déchets d’agro fourniture




1er accord-cadre entre A.D.I.VALOR
et le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation

Stéphane Travert, Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, et Rémi Haquin, Président d’A.D.I.VALOR1, ont signé aujourd’hui le premier accord-cadre pour la période 2018-2021. Cet accord vise à approfondir la collaboration entre A.D.I.VALOR et les services du Ministère.

Pour Rémi HAQUIN, Président d’A.D.I.VALOR, « Ce premier accord-cadre avec le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation acte l’exemplarité de l’agriculture française dans la gestion de ses déchets. Les partenaires d’A.D.I.VALOR, agriculteurs, distributeurs - coopératives et négociants - et industriels, restent mobilisés pour consolider cette réussite ».

Des engagements partagés

L’accord-cadre entre le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et A.D.I.VALOR a pour but d’améliorer encore les pratiques et résultats de la filière agricole en termes de gestion des déchets, en mettant oeuvre des actions communes pour :

  • Renforcer la formation des nouvelles générations, et la sensibilisation et l’information des agriculteurs ;
  • Instaurer un dialogue sur les évolutions réglementaires ;
  • Améliorer les taux de collecte dans les territoires les moins performants et faciliter la gestion des déchets sans solution de collecte ou de valorisation;
  • Encourager les innovations et les actions de développement pour réduire les impacts liés à la gestion des déchets ;
  • Echanger sur les données statistiques.

Des défis à relever

Les résultats de collecte et de recyclage2 font de la filière française une référence reconnue au niveau mondial. Les agriculteurs français sont les champions du monde du recyclage, oeuvrant à une production de qualité à haute valeur environnementale. Il est donc primordial de voir reconnues cette exemplarité et cette performance environnementale: des fermes plus propres au bénéfice de l’attractivité de nos campagnes et de nos terroirs.

Il est par ailleurs essentiel de consolider cette réussite par une plus-value économique, en cohérence avec les orientations données par les Etats Généraux de l’Alimentation, auxquels A.D.I.VALOR a activement participé : aides agro-environnementales, volets déchets dans les démarches de qualité en particulier.

1. Agriculteurs, Distributeurs, Industriels, pour la VALORisation des déchets agricoles
2. En 2017, plus de 76.000 tonnes d’emballages et plastiques usagés ont été collectées via la filière A.D.I.VALOR, recyclées à plus de 90%.

Photo  - de gauche à droite : Paul Camal (CPA) - Vincent Magdelaine (Coop de France-Métiers du Grain) - Philippe Mothes (Seph) - Stéphane Travert et Rémi Haquin - François Deltour (Soveea) - Laurent Paquin (Fnsea) - Jacques Esquerre (Covada)

La filière vin

rejoint A.D.I.VALOR


 


Avec A.D.I.VALOR, la filière Vin
s’engage pour la collecte et la valorisation des emballages vides de
produits œnologiques et d’hygiène.

Le monde agricole est un acteur incontournable de la transition écologique et fait partie, dès 2001, des premiers secteurs de l’économie à avoir mis en place avec l’éco-organisme A.D.I.VALOR1, un dispositif de collecte et de valorisation des déchets issus de l’agrofourniture. La viticulture n’était pas en reste et était déjà engagée à travers la récupération dans les vignobles des emballages de produits de protection de la vigne.

76.000 Tonnes d’emballages et de plastiques issus de l’activité agricole (bidons plastiques, films, ficelles,…) sont collectés chaque année par A.D.I.VALOR pour un taux global de recyclage supérieur à 90%.

Les activités de vinification, impliquant l’utilisation de produits oenologiques (bidons de dioxyde de soufre, de produits de collage et de stabilisation,…) et des produits d’hygiène de la cave, ne bénéficient pas à ce jour de ces dispositifs de traitement de l’agrofourniture… des volumes plus modestes, estimés à 700 tonnes, ne trouvant pas d’autres débouchés que les ordures ménagères. Pour remédier à cette lacune, les acteurs de la filière viticole française (syndicats, interprofessions, organismes de recherche,…) ont répondu positivement à l’appel des metteurs en marché de produits oenologiques2 et de produits d’hygiène3 de la cave pour la création d’une filière spécifique de collecte et de valorisation des emballages usagés issus de l’activité des caves, en complément des dispositifs existant à la vigne. Cette décision complète également l’engagement de la filière viticole française dans la récupération du verre d’emballage dès 1993 au sein d’ADELPHE (les bouteilles sont recyclées à 86%).

Une démarche volontaire pour une production
de haute qualité environnementale

Sur le plan réglementaire, les utilisateurs sont responsables de la gestion de leurs déchets d’activité, du tri à la valorisation finale. Pour la majorité des 40.000 entreprises de vinification, il serait complexe et couteux de gérer individuellement ses emballages usagés.

L’initiative volontaire prise par les metteurs en marché de produits oenologiques et d’hygiène de la cave vise à mettre à disposition des utilisateurs une solution de collecte simple, à proximité des exploitations. Elle apporte aux producteurs de vin tous les moyens de leur politique à haute qualité environnementale. Elle est financée via une éco-contribution fixée à 0.025 € HT par Kg ou Litre de produits4 vendus.

Le dispositif sera mis en place à partir de la prochaine campagne de vinification et les collectes dans les vignobles débuteront en 2019.

Elle s’appuie sur les retours d’expérience concluant des opérations pilotes de collecte mise en place en Champagne et dans le Bordelais par les Interprofessions, ainsi que sur l’organisation nationale de collecte des Emballages Vides de Produits d’Hygiène de l’Elevage Laitier, opérationnelle depuis 2010 sous l’égide d’A.D.I.VALOR et de SEPH5, représentant les metteurs en marché de produits d’hygiène.

Elle veut également contribuer à l’atteinte des grands objectifs nationaux d’économie circulaire, confirmés notamment lors des Etats Généraux de l’Alimentation en 2017.

Les signataires de la lettre d’intention :

  • Le Comité National des Interprofessions des Vins d’appellation d’origine (CNIV)
  • La Confédération de producteurs de vins et d’eaux de vie à Appellations d’Origines Contrôlées (CNAOC) Les Interprofessions
  • La Confédération des Vins IGP de France (VINIGP)
  • Les Vignerons indépendants de France (VIF)
  • La Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricoles (FNSEA)
  • La Confédération des coopératives vinicoles de France (CCVF)
  • France Vin Bio -L’Union des Maisons et des Marques de Vin (UMVIN)
  • L’Association Française des Embouteilleurs Distributeurs (AFED)
  • L’Union des OEnologues de France.
  • L’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV)
  • A.D.I.VALOR, éco-organisme de la profession agricole en charge de la gestion de la filière française de gestion des déchets d’agrofourniture.
  • Les metteurs en marché, de produits oenologiques conditionnés et destinés au marché français : AEB France, Institut Coopératif du Vin (ICV), Institut OEnologique de Champagne (IOC), Laffort, Lamothe-Abiet, Sofralab (Martin Vialatte, Station Oenotechnique de Champagne, Oenofrance), Soufflet Vigne.
  • Les fabricants de produits d’hygiène pour l’agriculture, représentées par SEPH (Solution pour les Emballages de Produits d’Hygiène),
     

1. A.D.I.VALOR, Agriculteurs Distributeurs Industriels pour la Valorisation des déchets agricoles, est l’éco-organisme en charge de la gestion des déchets d’agro fourniture. Son action s’appuie sur l’engagement volontaire de 330 industriels ou importateurs contributeurs, 1 300 opérateurs de collecte (à 90% des distributeurs)et 300 000 exploitants agricoles « trieurs ».
2. Les metteurs en marché français de produits oenologiques : AEB France, Institut Coopératif du Vin (ICV), Institut OEnologique de Champagne (IOC), Laffort, Lamothe-Abiet, groupe Sofralab (Martin Vialatte, Station Oenotechnique de Champagne, Oenofrance), Soufflet Vigne.
3. Les metteurs en marché français de produits d’hygiène représentés par SEPH (Solutions Emballages Produits d’hygiène).
4. Sont concernées les produits suivants : produits oenologiques (SO2, gélatine, CMC, gomme arabique, colle de poisson, enzymes liquides,…) et produits d’hygiène de la cave (désinfection, détartrage).
5. La société SEPH « Solution Emballages Produits d’Hygiène » a été créé en 2010 avec pour objet principal la gestion de la collecte et du recyclage des emballages vides de produits d’hygiène pour l’élevage laitier, en contractualisant notamment avec les metteurs en marché le versement d’une contribution pour le financement.

Économie circulaire

des coopératives agricoles et agroalimentaires




Un nouveau recueil de bonnes pratiques concrètes

À l’occasion du Salon International de l’Agriculture, Coop de France présente la nouvelle édition de son « Théma » consacré aux contributions concrètes des coopératives à l’économie circulaire.

Réduire les consommations, limiter le gaspillage des matières premières, de l’eau et des sources d’énergies : ces enjeux sont de taille pour les coopératives qui s’appuient sur leurs savoir-faire de la fourchette à la fourche. Des exploitations agricoles, à la transformation agroalimentaire en n’omettant pas la sensibilisation des consommateurs... Autant d’étapes qui sont à examiner pour optimiser l’utilisation des ressources, en gardant à l’esprit que les connaissances et les technologies évoluent en permanence et permettent de transformer de mieux en mieux nos déchets en nouvelles matières premières valorisables.

Lors de la première édition en 2015, un recensement des initiatives mises en oeuvre par nos entreprises coopératives avait démontré leur forte implication dans les territoires. Pour enrichir cette première version, Coop de France propose une nouvelle publication articulée autour de 5 piliers identifiés par l’ADEME pour définir l’économie circulaire :

  • L’approvisionnement durable,
  • L’écoconception,
  • La consommation responsable,
  • L’écologie industrielle et territoriale,
  • Le recyclage.

Plusieurs entreprises, présentes dans la 1ère édition, ont fourni des éléments actualisés sur leur expérience, prouvant qu’elles inscrivaient leur démarche dans la durée. De nouvelles entreprises ont aussi permis d’enrichir le panel des exemples qui démontrent le déploiement de l’engagement de nos coopératives en zone rurale, pour la pérennité des filières agricoles et agroalimentaires.

Le Théma sera distribué, dans la limite des stocks disponibles, aux visiteurs du salon. Il est également disponible en format numérique sur le site de la coopération agricole : https://www.lacooperationagricole.coop/themas