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Hebdo N°18 - Vendredi 04 mai 2018

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Actualités de la filière

Rubriques

4e Semaine

de la coopération agricole



Êtes-vous prêts ?
Pas encore ? Alors, découvre
z
notre guide pratique ci-joint

et mobilisez-vous !

LA SEMAINE DE LA COOPERATION AGRICOLE, C'EST  QUOI ?

C’est ouvrir les portes des coopératives agricoles pour partager avec les Français, les décideurs publics, nos partenaires économiques ce que les coopératives apportent au quotidien dans les territoires ruraux. Production agricole, transformation, alimentation durable, emplois de proximité, démarches environnementales, vie locale, modèle coopératif … : toutes ces valeurs économiques, sociales, sociétales méritent d’être expliquées et partagées concrètement… pour être reconnues !

« La semaine de la coopération agricole » constitue ainsi une opération pédagogique pour dialoguer, en proximité, avec la société !

Mobilisez-vous en faisant découvrir une action, une démarche ou un métier de votre coopérative, qu’il s’agisse d’un évènement ouvert, d’une rencontre institutionnelle ou d’une prise de parole médiatique !

QUELs EVENEMENTs ORGANISER ?

Le format est libre ! Le guide pratique est aussi une boite à idées en fonction du type d'évènement que vous souhaitez organiser.

FOCUS 2018

LES JEUNES : La coopération agricole, coopérer pour l'avenir !

Depuis sa création en 2015, la Semaine de la coopération agricole fait la promotion de notre modèle d’entreprise auprès du grand-public.

Pour 2018, nous vous proposons de privilégier le dialogue et les rencontres avec les jeunes Paroles de jeunes : « la coopération agricole : coopérer pour l’avenir ! »

Qu’ils soient agriculteurs-coopérateurs, salariés, étudiants, citoyens-consommateurs, les jeunes sont une cible stratégique pour notre mouvement. Cette semaine évènementielle est l’occasion d’aller à leur rencontre, de leur adresser nos messages autour des thèmes de l’agriculture et l’alimentation durables, de la dynamique des territoires, de l’emploi local … et de capitaliser sur l’attractivité de notre modèle inspiré par la solidarité, l’engagement, la responsabilité.

Ces thématiques seront particulièrement visibles sur nos réseaux sociaux où une série de publications sera déclinée à destination des jeunes. Organisez vos évènements dans le cadre de cette démarche et inscrivez votre opération dans le calendrier officiel de la Semaine (voir ci-dessous).

Nous relaierons toutes vos initiatives !

Comment la semaine est-elle médiatisée ?

A la radio du 1er au 10 juin
De nombreux spots vont annoncer la 4ème Semaine de la coopération agricole sur les ondes nationales et régionales .

Sur le web dès le 1er mai
Nous allons nous déployer largement le web en diffusant de nombreuses informations sur les réseaux sociaux pour inviter le grand public à venir à notre rencontre.

Pendant la Semaine, les journalistes nationaux, régionaux, locaux seront aussi largement mobilisés.

Comment FAIRE CONNAITRE CHAQUE EVENEMENT ?

En les inscrivant sur l'agenda officiel (cliquez pour y accéder). Toutes les coopératives inscrites au calendrier officiel bénéficieront d'une visibilité.

Les évènements seront automatiquement enregistrés et localisés sur une carte de France qui sera rendue publique et très largement diffusée.

L'implication de chaque coopérative participera
à la réussite collective de la
«4ème semaine de la coopération agricole».

Du 1er au 10 juin : Mobilisez-vous !
 

Pour tout complément d’information : contactez Chloé Chiarotto
Responsable vie coopérative Coop de France 
chloe.chiarotto@coopdefrance.coop 
Tél. : 01 44 17 57 79

Budget européen


 

Nous appelons le Président de la République au sursaut !

La Commission européenne vient de faire connaître ses propositions pour le prochain Cadre Financier Pluriannuel (2021-2028). La baisse drastique annoncée est inacceptable. C’est une immense déception pour les européens et pour les agriculteurs.
Le projet de budget 2021-2028 traduit un manque d’ambition pour l’Europe avec un plafonnement de ses dépenses à 1,1% du PIB, loin des 1,2% envisagés par M Juncker en septembre dernier.

De surcroit dans ce budget, l’agriculture est sacrifiée puisque la PAC connaît un réel coup de rabot de 10% en tenant compte de l’inflation ! Ce sera même 15% de moins pour le 1er pilier en 2027. Au-delà de la compensation du Brexit, la PAC est mise à contribution pour financer les nouvelles politiques de l’Union Européenne (sécurité, défense) à hauteur de plus de 8 milliards d’euros.

Un tel budget est inacceptable : il ne permettra pas à l’agriculture de relever les nouveaux défis auxquels elle est confrontée, en particulier la volatilité des prix et le changement climatique ; il risque aussi d’accélérer le déclin de la compétitivité d’un secteur pourtant stratégique au titre de notre souveraineté alimentaire ; il menace directement le revenu des agriculteurs.

La FNSEA en appelle solennellement au chef de l’état pour provoquer un véritable sursaut de l’Union européenne. L’accord historique entre M Chirac et M Schroeder, a sauvé une PAC ambitieuse en 2008. La France a de nouveau rendez-vous avec l’histoire. Nous demandons au Président de la République de trouver un accord avec Mme Merkel pour conforter la première politique européenne intégrée et redonner confiance aux agriculteurs.

Biocarburants


 

Les Français condamnent
les importations de palme

L’institut de sondage Odoxa a réalisé les 12 et 13 avril derniers un sondage relatif à la position des Français vis-à-vis de l’huile de palme dans les biocarburants. C’est avec une réelle satisfaction que la FOP (Fédération des producteurs d’oléagineux et de protéagineux) a pris connaissance de trois de ses enseignements principaux.

Tout d’abord, ce sondage relève que 71% des Français est fermement opposé à l’utilisation d’huile de palme dans les carburants. La FOP estime donc plus que jamais légitime le combat qu’elle conduit sans relâche depuis de très nombreux mois pour dénoncer avec vigueur le projet du groupe Total à La Mède (Bouches­du-Rhône) qui s’orienterait vers la production de biocarburants à base d’huile de palme sans prise en compte de la production nationale. Une production dont chacun connait les effets dévastateurs sur l’environnement dans les pays producteurs et pour notre planète.

Ensuite, ce sondage souligne que 43 % des Français affirme savoir qu’il est possible de remplacer l’huile de palme par de l’huile de colza produite en France. La FOP considère que près d’un Français sur deux aujourd’hui a bel et bien conscience tant de l’absence de concurrence entre les productions d’huile alimentaire et d’huile non alimentaire que de la capacité qu’ont les producteurs français de satisfaire tous les marchés au travers de pratiques respectueuses et durables.

Enfin, ce sondage met en avant que 83 % des Français attend du Gouvernement qu’il soutienne sans équivoque la position du Parlement européen contre l’utilisation d’huile de palme dans les carburants. Là encore, la FOP estime que la position unanimement exprimée par les Français conforte sa détermination pleine et entière à maintenir une production européenne et française de biocarburants basée sur un taux d’incorporation de 7%.

Forts du soutien unanime des Français et des atouts que représente leur filière pour l’agriculture et les territoires français, la FOP en appelle à la responsabilité des décideurs et à l’urgente nécessité de cohérence entre les paroles et les actes, alors que les conditions réglementaires et de marché dans lesquelles les productions oléoprotéagineuses nationales évoluent n’ont de cesse de se dégrader. Elle demande donc aux Pouvoirs publics français de s’opposer au projet de la Mède qui est un projet fonctionnant sur de la déforestation importée.

Le Président de la FOP, Arnaud Rousseau, commentant ce sondage, a notamment déclaré : « les Français sont engagés à nos côtés pour lutter contre les importations massives de pays tiers qui vont à l’encontre de leurs attentes environnementales, sociales et sociétales. La production de biocarburants est intimement liée à la production de tourteaux d’origine France c’est-à-dire de protéines végétales traçées, non OGM et de qualité, à destination de l’alimentation animale. Les Pouvoirs publics ne peuvent rester sourds à nos aspirations».

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Budget de l’Union européenne



Des propositions inacceptables de la Commission européenne sur la PAC

La Commission vient de publier ses propositions relatives au Cadre Financier Pluriannuel 2021-2028. Pour compenser le Brexit, et financer les nouvelles priorités, la Commission met sur la table une proposition de réduction de 5% du budget de la Politique Agricole Commune (PAC), en euros courants. La France ne peut accepter cette proposition, la PAC étant non seulement la politique la plus ancienne et la plus intégrée de la construction européenne, mais surtout une politique porteuse d’enjeux stratégiques de sécurité et de souveraineté pour l’Union européenne.

Pour Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, une telle  baisse, drastique, massive et aveugle, est simplement inenvisageable. Elle comporte un risque sans précédent sur la viabilité des exploitations en impactant dangereusement les revenus des agriculteurs pour qui les aides directes constituent un filet de sécurité essentiel. La France ne pourra  accepter aucune baisse de revenu direct pour les agriculteurs.

Le gouvernement défend une modernisation et une simplification de la PAC pour protéger les agriculteurs face aux aléas climatiques et à la volatilité des marchés mondiaux, libérer le développement des entreprises agricoles et agroalimentaires et accompagner la transition environnementale.

Dès maintenant, le gouvernement va analyser de manière approfondie ces propositions qui ne constituent que le point de départ des négociations qui vont s'engager au niveau européen.

La France a indiqué qu’elle était prête à un budget européen à vingt-sept en expansion, sous plusieurs conditions : une modernisation des politiques, de nouvelles ressources propres, des conditionnalités dans l’emploi des fonds de solidarité européens et une suppression des rabais sous toutes leurs formes.


Stéphane Travert  déclare : « Je vais défendre fermement et sans relâche un budget à la hauteur des défis que l’agriculture européenne doit relever. Si nous voulons accompagner la transition de notre agriculture vers des systèmes plus durables, plus résilients et plus performants, si nous voulons répondre aux attentes des consommateurs et plus largement des citoyens, il nous faut préserver le revenu des agriculteurs et donc maintenir un budget de la PAC à la hauteur de cette ambition. »

« Je serai donc, avec le Gouvernement et le Président de la République, pleinement engagé dans les semaines et les mois qui viennent dans la défense d’un budget responsable. Dès aujourd’hui je vais m’entretenir avec mes homologues européens  afin d’obtenir la prise en compte dans les équilibres budgétaires européens des enjeux agricoles et alimentaires, qui sont cruciaux. »


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Recherche et innovation



La filière orge brassicole / malt / bière met en place un comité de R&D pour favoriser la recherche et l’innovation

ARVALIS – Institut du végétal, Malteurs de France et Brasseurs de France ont annoncé le 26 avril 2018, lors du colloque orges brassicoles à Strasbourg, leur volonté de créer un comité réunissant les parties prenantes afin de définir des axes de recherches en terme de production d’orge de brasserie. Dans un contexte en pleine mutation la notion de filière est un atout majeur et une force à valoriser. L’objectif de ce comité sera de mieux coordonner les programmes de recherche pour trouver plus rapidement de nouveaux moyens d’améliorer la compétitivité et la durabilité de la filière en misant sur la qualité.
Cultivée sur près de 1 000 000 d’hectares en France, l’orge brassicole représente une filière structurée et performante : 50 000 producteurs alimentent les 14 malteries françaises (détenues par 4 groupes), leaders pour l’export de malt dans le monde et également fournisseurs des 1 200 brasseries françaises dont le nombre ne cesse de croître.

Compétitivité, qualité, durabilité

Producteurs, malteurs et brasseurs analysent les enjeux auxquels la filière française doit faire face. Ils souhaitent conserver le rang de leader de la France en orge de brasserie et en malt en travaillant ensemble à maintenir une compétitivité de l’orge française dans le monde, tant d’un point de vue financier que technique. Tous les acteurs de la filière, soutenus par Intercéréales, réaffirment leur volonté de s’unir, de l’amont à l’aval, pour innover et rester un grand pays producteur d’orges brassicoles. Dans un contexte en pleine mutation, ils font aujourd’hui le pari qu’une meilleure coordination des moyens de recherche peut apporter plus rapidement des solutions concrètes pour maintenir, voire accroitre, les avantages concurrentiels de la filière française.

Tous les maillons de la filière ont déjà démontré par le passé leur capacité à se fédérer pour développer le succès que l’on connait aujourd’hui à travers notamment le développement de la spécificité de l’orge d’hiver, par le développement d’une filière orge de brasserie reconnue dans le monde entier. Jean-François Loiseau, Président d’Intercéréales, encourage cette initiative et souligne son urgence. "Il faut trouver des solutions pour relever des défis à très court terme car le contexte est difficile : maîtrise de la teneur en protéine face aux aléas climatiques, attente vis à vis de la sélection face à la JNO, disparition de solutions de protection des cultures, ..".