27 février 2020

FAITS SAILLANTS

En tenant compte d’ajustements à la hausse pour le blé, le maïs et l’orge, les estimations de production mondiale toutes céréales confondues (blé et céréales secondaires) en 2019/20 font 2 millions de tonnes de plus que le mois dernier, pour s’établir à 2.172 millions. Principalement du fait d’une réduction de l’affouragement en blé, les prévisions de consommation sont étêtées et, du fait d’une offre plus volumineuse mais d’une utilisation moindre, les perspectives de stocks mondiaux de céréales sont relevées de 4 millions de tonnes, à 604 millions, un repli de 21 millions d’une année sur l’autre. Les échanges (juillet-juin) sont relevés de 2 millions de tonnes, à 379 millions, essentiellement pour traduire une hausse des expéditions de blé.

Comme le chiffre avancé pour l’Inde est révisé à la hausse par rapport au dernier GMR, la projection de superficies moissonnées mondiales de blé en 2020/21 fait presque 1 million d’hectares de plus que le mois dernier, à 221 millions, une hausse de 2 % d’une année sur l’autre. Principalement pour traduire le changement affectant l’Inde, quelque 4 millions de tonnes sont ajoutées aux perspectives de production mondiale de blé en 2020/21, qui se hissent à un nouveau pic de 769 millions.

Du fait des majorations formulées pour les producteurs sud-américains, la production mondiale de soja en 2019/20 est estimée faire 3 millions de tonnes de plus que le mois dernier, à 345 millions, ce qui fait tout de même 5 % de moins que l’an dernier en raison d’une moisson américaine en forte baisse. Comme la consommation est jugée inchangée par rapport au mois dernier, les stocks sont relevés de 3 millions de tonnes, à 39 millions (-28 % d’une année sur l’autre) ; l’essentiel de la hausse intervient chez les principaux exportateurs car une hausse formulée pour le Brésil absorbe une réduction pour les Etats-Unis en raison des perspectives à l’exportation légèrement plus optimistes. Les échanges sont placés en hausse de 1 million de tonnes d’un mois sur l’autre, à 153 millions (+1 % sur l’an dernier).

De meilleures perspectives pour l’Inde absorbent des réductions formulées pour d’autres producteurs asiatiques, y compris la Thaïlande, ce qui donne une production mondiale de riz en 2019/20 stable d’un mois sur l’autre, à 499 millions de tonnes, chiffre tout juste inférieur au pic de l’an dernier. L’utilisation mondiale n’est guère jugée changée d’une année sur l’autre, à 495 millions de tonnes. Si l’on tient compte d’une légère réduction des stocks d’ouverture, les prévisions de stocks cumulés avancées par le Conseil sont maintenues à 177 millions de tonnes (173 millions). Le chiffre des échanges est plus ou moins stable d’un mois sur l’autre, à 44,2 millions de tonnes (42,5 millions), bien en dessous des pics passés.

Compte tenu des replis pour tous ses composants sauf le riz, l’Indice des céréales et des oléagineux du CIC (GOI) a faibli de 3 % d’un mois sur l’autre.

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