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Hebdo N°40 - Vendredi 09 novembre 2018

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Actualités de la filière

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France Export Céréales



En direct du séminaire du Caire

Le vingt-troisième « séminaire du Proche et Moyen-Orient » a eu lieu au Caire les 29 et 30 octobre 2018.
Cette manifestation s’est déroulée en deux temps :
Une réception/dîner le 29 octobre au soir qui a rassemblé près de 120 personnes VIP représentants des opérateurs égyptiens de la filière céréalière ainsi que la délégation française. Il faut noter la présence à cet évènement de SE Mr Ali MOSSELHI, ministre égyptien de l’Approvisionnement et du Commerce Intérieur ainsi que de l’Ambassadeur de France en Egypte, SE Mr Stéphane ROMATET.

Une conférence le 30 octobre avec la participation de plus de 300 personnes représentants différents secteurs de la filière céréalière égyptienne (GASC, FHIC, Ministère de l’Approvisionnement, moulins publics et privés) ainsi qu’une délégation française de 15 personnes (opérateurs, intervenants, membres des services économiques et organisateurs). L’Ambassadeur de France en Egypte, S.E. Mr. Stéphane ROMATET, a introduit les travaux du séminaire et M. Philippe HEUSELE, président de France Export Céréales, a ensuite présidé la séance. Comme de coutume, ce séminaire a été l’occasion de développer plusieurs thèmes qui ont suscité l’intérêt des participants. Le premier sujet abordé par Mr Benoit MELEARD, d’Arvalis, a concerné les résultats de la production française avec une présentation de la qualité de la récolte française 2018.  Mr Ismail FAHMY, du Groupe Soufflet mais qui représentait le Synacomex, a ensuite pris le relais pour faire le point sur les tendances et perspectives des marchés céréaliers internationaux dans un contexte de baisse de la production mondiale et d’une volatilité retrouvée. Comment l’innovation et les nouvelles technologies peuvent répondre aux défis de l’agriculture ? Tel était le thème abordé dans une 3ème présentation par Mr Jean-Paul BORDES, d’Arvalis. Enfin, dans une dernière présentation réalisée par Mr Bernard VALLUIS, président délégué de l’ANMF et président des « European Millers » a apporté un éclairage sur le marché mondial de la farine.

Les diaporamas présentés sont accessibles sur le site de France Export Céréales www.franceexportcereales.org
Les nombreuses questions et sujets abordés par les participants ont porté sur divers thèmes : l’accessibilité du blé français au marché égyptien au regard de la concurrence, notamment en provenance de la Mer Noire, l’amélioration des caractéristiques techniques des blés français, les taux d’extraction, la transformation des blés en énergie, l’extension des surfaces de blé dur en Egypte en remplacement de la culture de riz.

Le groupe Avril lance Oleo100



La 1ère énergie 100 % végétale, renouvelable et tracée, issue de l’agriculture française

Le groupe Avril dévoile Oleo100, nouvelle énergie issue du colza français et destinée dans un premier temps aux professionnels du transport (entreprises et collectivités). Avec des performances analogues au gazole pour un niveau de coût compétitif, l’adoption d’Oleo100 est particulièrement simple et n’engage aucun surcoût pour les opérateurs de flottes captives. Réponse immédiate, dimensionnée et pragmatique aux défis environnementaux liés au transport, cette co-construction entre agriculteurs et industriels mobilise la filière et crée de la valeur au cœur des territoires français. Oleo100 est aujourd’hui soutenue par plusieurs grands constructeurs européens.

Oleo100 : la seule alternative renouvelable, entièrement substituable au gazole

Destinée aux flottes captives, et dans un premier temps à celles exploitées par les transporteurs et collectivités territoriales, Oleo100 est une solution immédiatement disponible pour accompagner les professionnels dans leur transition vers les énergies renouvelables.

Compatible avec tous les véhicules diesel homologués B100 et unique alternative aux carburants fossiles capable d’offrir une autonomie équivalente à celle du gazole, Oleo100 peut être déployée très rapidement et sans contraintes sur l’ensemble des flottes existantes, sans nécessiter de changement de motorisation et sans investissement significatif.

Energie compétitive par rapport au gazole, Oleo100 présente un net avantage compétitif par rapport à la plupart des énergies renouvelables également disponibles sur le marché des flottes captives.

Oleo100 : le B100 de la filière agricole française

Dans le paysage des carburants, le B100 a fait l’objet d’une définition et d’une normalisation au niveau européen depuis plus de 15 ans.

En France, il est autorisé depuis le 29 mars 2018. Ses caractéristiques sont définies par arrêté.

Oleo100, seule déclinaison 100 % française du B100, respecte des standards de qualité qui vont au-delà de la législation nationale et répond ainsi aux attentes des constructeurs les plus exigeants.

Un tournant en faveur de la transition énergétique du transport en France

Intégralement produite à partir de biomasse locale et tracée, l’énergie Oleo100 participe à la préservation de l’environnement à plus d’un titre. Elle constitue une garantie de valorisation des productions de proximité et un moyen de lutter contre la déforestation importée.

Oleo100 bénéficie d’un bilan énergétique positif : du champ de l’agriculteur à la cuve de l’opérateur de flottes captives, elle restitue 3,7 fois plus d’énergie qu’elle n’en nécessite pour être produite*. Par ailleurs, Oleo100 permet de réduire d’au moins 60 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport au gazole fossile auquel elle se substitue. Avec un bilan carbone plus de 2,5 fois meilleur que celui du gazole et près de 2 fois meilleur que celui du GNV, Oleo100 est une réponse immédiate, simple et concrète pour accompagner et accélérer la transition énergétique dans le secteur des transports.

Oleo100 est également une solution efficace pour réduire les effets du transport sur la qualité de l’air, notamment dans les zones urbaines : du fait de sa teneur en oxygène, Oleo100 permet de réduire significativement – jusqu’à 80 %** – les émissions de particules fines et ultra fines.

Une mobilisation collective au service de l’indépendance énergétique et protéique de la France

L’énergie Oleo100 réaffirme les valeurs et les enjeux qui ont présidé au début des années 1980 à la structuration de la filière française des huiles et des protéines végétales ainsi qu’à la création, à l’initiative des agriculteurs de la filière, du Groupe Avril. 

Oleo100 porte ainsi une nouvelle réponse agricole à l’enjeu de la souveraineté et de la transition énergétique en France. Alors que 20 % des énergies renouvelables produites dans l’Hexagone sont issues de l’agriculture, celles-ci tiennent une place grandissante dans le revenu agricole, permettant aux agriculteurs d’investir en retour dans le développement de nouveaux modes de production, dans une logique d’agriculture raisonnée et durable. 

Oleo100 illustre en outre l’intérêt du développement de la culture du Colza en France, qui a permis de reconquérir une part importante de l’autonomie française en protéines végétales, portée en l’espace de vingt ans de 23 % à 55 % alors que l’Union européenne connaît un déficit moyen de 70 %. Cela, grâce à l’équilibre unique de la graine de Colza en huile et en protéine : 1 hectare de Colza cultivé en France permet la coproduction de 1 000 litres d’huile, de 2 000 kilogrammes de tourteaux riches en protéines et non OGM à destination de l’alimentation des animaux des élevages de la ferme France, et de 100 kilogrammes de glycérine végétale à destination de nombreuses applications dans la chimie renouvelable.

Pour Arnaud ROUSSEAU, Président d’Avril Gestion : « Avec Oleo100, la filière agricole et industrielle se mobilise pour apporter une contribution forte et immédiate aux engagements environnementaux pris par la France dans le cadre de son Plan Climat. Cette nouvelle énergie issue du colza cultivé en France est une illustration du rôle que jouent les agriculteurs dans nombre d’enjeux phares de notre société. »

Pour Jean-Philippe PUIG, Gérant de la SCA Avril : « Oleo100 est une formidable opportunité d’accompagner des milliers de collectivités et d’opérateurs experts du transport dans leur transition vers un monde post-gazole. C’est aussi une solution qui illustre parfaitement la raison d’être du Groupe Avril, dont la mission porte notamment sur la création de valeur dans les territoires et la diversification des débouchés de près de 75 000 agriculteurs producteurs de colza. »

Pour Kristell GUIZOUARN, Directrice Energies Nouvelles et Affaires Européennes du Groupe Avril : « Pour un transporteur, une entreprise ou une collectivité territoriale roulant aujourd’hui au gazole, l’utilisation d’Oleo100 n’implique aucun changement, tout en offrant une autonomie équivalente à celle du gazole et bien supérieure à celle de la plupart des alternatives disponibles sur le marché des flottes captives. Oleo100 est la solution concrète et immédiate pour s’inscrire dès aujourd’hui et sans investissement dans la transition énergétique. »

Pour en savoir plus : Oleo100.com

*source ADEME      **source SAE International, valeur Euro 3

Calcul des émissions

de CO2 des véhicules





Les acteurs demandent la prise en compte des spécifités des biocarburants liquides et gazeux

Alors que les institutions européennes travaillent à la révision des règlements européens relatifs aux émissions de CO2 des véhicules légers et à la création d’un règlement européen relatif aux émissions de CO2 des poids lourds, ESTERIFRANCE, la FNSEA, les JA, le SER et le SNPAA rappellent que les biocarburants liquides et gazeux (Biodiésel, Bioéthanol, BioGNV…) joueront un rôle de plus en plus important dans la décarbonation du secteur des transports. Plus largement, le secteur agricole a besoin de soutien pour assoir son rôle essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique et dans la transition énergétique à travers le développement de la bioéconomie. Il est donc important de prendre en compte les biocarburants dans le calcul des émissions des véhicules.

L’Union Européenne et la France se sont engagées, dans le cadre de l’Accord de Paris, en faveur d’une réduction de 40% de leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) en 2030. Le secteur des transports, qui représente l’un des plus gros émetteurs de GES, est stratégique dans la lutte contre le changement climatique. Dans ce contexte, l’Union Européenne s’est fixée, dans la Directive RED II, un objectif de 14% d’énergie renouvelable dans les transports d’ici 2030.

Les biocarburants, liquides comme gazeux, seront nécessaires à l’atteinte de ces objectifs de décarbonation et d’incorporation d’énergies renouvelables. Leur développement pourrait cependant être remis en cause par une évaluation des émissions CO2 des véhicules non adaptée et incomplète.

La méthode de calcul des émissions à l’échappement dite du « réservoir-à-la-roue » (ou « tank-towheel »), utilisée aujourd’hui, n’a plus la pertinence qu’elle pouvait avoir dans un système recourant intégralement aux carburants fossiles. Le développement des énergies renouvelables dans le transport, et particulièrement des biocarburants, conduit à un nécessaire changement de méthode.
Nous proposons ainsi que, pour chaque sorte d’énergie utilisée par les véhicules neufs immatriculés, les Etats membres déduisent les émissions nettes de CO2 provenant des énergies renouvelables consommées. En effet, les émissions de CO2 issues de la combustion des carburants renouvelables produits à partir de la biomasse ne contribuent pas au réchauffement climatique puisque ce CO2 a été préalablement capté par les plantes dans l’atmosphère. La Commission Européenne devra établir une méthodologie commune pour déterminer les émissions nettes des énergies renouvelables, pour chaque énergie propulsant les véhicules, en prenant en compte l’analyse de cycle de vie.

C’est pourquoi, ESTERIFRANCE, la FNSEA, les JA, le SER et le SNPAA se prononcent en faveur d’une méthode de calcul plus pertinente pour définir les objectifs de baisse de CO2 des constructeurs de véhicules sur la prochaine décennie comme, par exemple, par l’introduction d’un facteur de correction sur le CO2 qui permettra de tenir compte des baisses d’émissions induites par l’utilisation des biocarburants.