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Hebdo N°40 - Vendredi 09 novembre 2018

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Vie des entreprises

Rubriques

Le combat des coopérateurs



Le pois chiche, une culture
pour le bien commun


Bon pour l’environnement, bon pour la terre, bon pour la balance commerciale du pays et bon pour le revenu des agriculteurs, le pois chiche refait son apparition dans les campagnes françaises grâce aux coopératives et aux agriculteurs coopérateurs.

Le pois chiche, consommé en l’état notamment pour accompagner les couscous ou sous forme de purée (houmous) était massivement importé de l’étranger au début des années 2010. Aujourd’hui, grâce notamment à la coopérative Ynovae qui l’a introduit dans les plaines de l’Yonne, nous n’en importons plus que 30 % environ.  Mais là n’est pas le seul bienfait de cette graine très riche en protéines. Elle n’a pas besoin d’engrais azoté puisqu’elle est douée de la faculté de capter naturellement dans l’air l’azote dont elle a besoin pour sa croissance. Pas besoin non plus d’insecticides car elle secrète une substance répulsive pour les insectes. Des qualités plus qu’appréciables dans les plaines de l’Yonne qui comportent de nombreuses zones de captage d’eau potable devant absolument être protégées de toute substance étrangère. Pour les terres de Bourgogne, le pois chiche est aussi une aubaine car il permet de diversifier les cultures et d’alterner celles qu’on sème à l’automne et celles qu’on sème au printemps, ce qui est bon pour la fertilité naturelle des sols.

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Be Api




La précision au service de toutes les agricultures gagne l’ensemble du territoire

Conformément à ses objectifs de développement, les commandes de services d’agriculture de précision intra-parcellaire proposés par be Api ont atteint 20 000 ha sur la campagne 2017 / 2018 et s’établissent d’ores et déjà à 28 000 ha pour la campagne 2018/2019, soit 60 000 ha vendus depuis la création du réseau. Be Api implique désormais 450 agriculteurs de plus : céréaliers, polyculteurs-éleveurs, producteurs de plantes à parfum, en agriculture conventionnelle, biologique, de conservation… à travers toute la France.

La Normandie toujours en tête, mais plus seule !

Pionnière en matière d’agriculture de précision intra-parcellaire, la Normandie, via be Api, a su exporter son savoir-faire sur l’ensemble du territoire couvert par le réseau, et notamment dans les grandes régions administratives des Hauts de France, du Grand Est, de la Nouvelle Aquitaine et du Centre-Val de Loire. Avec l’adhésion de trois nouvelles structures : la Flandre, Oxyane (la Dauphinoise et Terre d’Alliance) et Interface Céréales cette campagne, la Normandie va renforcer son leadership tout en continuant de faire des émules partout en France. Au-delà de son étendue géographique, force est de constater que be Api réunit une grande diversité d’agriculteurs : grandes cultures, cultures industrielles, polyculteurs-éleveurs, cultures spécialisées ; en agriculture conventionnelle, de conservation, biologique, …Toutes les agricultures sont concernées !

Une démarche participative, agronomique, fiable et stimulante

Soucieuse de s’appuyer sur des diagnostics pertinents et précis et d’offrir des conseils fiables et efficients : le bon intrant, à la bonne dose et au bon endroit, ce sont plus d’une centaine de réunions intergénérationnelles d’agriculteurs qui ont été organisées pour localiser quelque 280 000 carottages et réaliser les profils de sol de 1 200 fosses pédologiques, auxquels s’ajoutent 1 000 mesures de biomasse ou RSH au champ pour recaler les données issues des images Sentinelles, en saison. Cette approche, qui s’appuie sur l’expertise des agriculteurs, des agronomes, des pédologues et des conseillers de coopérative pour décrypter et mesurer les variables agronomiques liées au sol ou aux plantes, distingue be Api d’un bon nombre d’intervenants sur le marché. Alors que certains se contentent de zoner de manière plus ou moins fiable les parcelles et de produire « de belles cartes », be Api défini et diagnostique précisément chaque zone grâce à des démarches éprouvées qui lui permettent d’élaborer les meilleurs conseils, quelles que soient la région et la culture. Constamment testées chez be Api via sa structure de R&D et le réseau d’expérimentation des coopératives, les nouvelles technologies (imagerie spectrale, drones, satellites, capteurs de rendement, capteurs de sol, …) sont utilisées selon un protocole bien défini, là où elles permettent de générer, de collecter et de traiter des données agronomiques de qualité et pertinentes. Cette rigueur que s’impose be Api, évite d’utiliser les nouvelles technologies au-delà de leurs réelles possibilités de zonage et de diagnostic, sources de confusions d’effets et d’approximation, propices à instaurer le doute quant à la pertinence des conseils et de la modulation, et à décourager les agriculteurs.

Des outils de conseil fluides et éténdus

Aussi, l’apport des nouvelles technologies et de la digitalisation s’opère notamment chez be Api au niveau de l’automatisation de la transmission et du traitement des données au niveau des conseillers des coopératives et de la restitution des conseils au niveau des agriculteurs et de leurs machines. Cette évolution se traduit aujourd’hui par la mise à disposition des coopératives d’une plateforme numérique de conseil et de restitution, Mon be Api, développée dans le même environnement informatique que celui utilisé pour la gestion parcellaire des exploitations, Atland ou Agreo, permettant aux premiers d’effectuer et de régionaliser les conseils et aux seconds de visualiser leurs diagnostics et conseils, et produire les fichiers de modulations adaptés à leurs équipements. Sur un même environnement Be Api ainsi tout un ensemble de services pour l’ensemble des interventions culturales : densité de semis, fertilisation de fond, fertilisation azotée, protection des plantes, irrigation. Mon be Api constituera l’élément central de notre communication au Sima 2019.

Une équipe renforcée et féminisée !

Durant la campagne et compte tenu du développement des hectares à diagnostiquer et moduler, l’équipe be Api est passée de huit à quinze personnes dont quatre jeune femmes ! La proximité qu’entretient la majorité des agronomes de be Api avec l’agriculture en étant fils, fille, ou femme d’agriculteur, quand ils ne sont pas agriculteurs eux même, permet à be Api d’offrir des services connectés aux réalités agricoles, notamment en terme d’attentes, de pertinence et de mise en oeuvre. Retrouvez les profils de l’ensemble des experts be Api sur le site beapi.coop.

Faire connaître et reconnaître be Api

Fort du succès de la première édition des be Apidays, des journées consacrées à l’agriculture de précision et à l’écosystème qui la porte, une seconde se tiendra du 21 janvier au 1er février 2019 dans les coopératives be Api : un moment privilégié de rencontres, de partages et d’échanges avec les agriculteurs partis dans la démarche, les coopératives, équipementiers, banques, agronomes, pédologues, experts be Api …
Be Api sera également présent au Sima fin février sur le stand F317 au côté de Smag et des Fermes Leader, puis aux Culturales 2019 sur un stand Bioline by InVivo.

Faisant suite au livre blanc publié sur l’Agriculture de Précision intra-parcellaire (téléchargeable sur le site beapi.coop), un nouveau document traitant des Mythes et Réalités de l’Agriculture de Précision à destination des parties prenantes, des institutionnels et des agriculteurs vient de paraître. Il y est notamment question de la place des nouvelles technologies dans la démarche d’agriculture de précision de be Api, de la portée de cette dernière, de l’écosystème qui la porte et des progrès qu’elle permet de réaliser.

Le combat des coopérateurs



Des rapaces
réintroduits en Beauce


Plus d’oiseaux et moins de pesticides dans les plaines
de la Beauce et du Gâtinais

« Les oiseaux des campagnes françaises disparaissent à une vitesse vertigineuse » ! Ce cri d’alerte poussé par le Museum National d’Histoire Naturelle et le Centre National de la Recherche Scientifique début 2018, des agriculteurs de la Beauce l’avaient déjà entendu. En effet, depuis 2017, la coopérative Agropithiviers, avec l’association Hommes et Territoires, est engagée dans la préservation de 3 espèces de rapaces menacées: la chouette effraie, la chouette chevêche et le faucon crécelle. Pratiquement, 50 nichoirs ont été installés dans des endroits névralgiques dans des bâtiments de fermes mais aussi sur plusieurs sites de la coopérative pour favoriser la nidification des oiseaux. Parallèlement, les agriculteurs ont installé des perchoirs dans leurs champs pour favoriser la lutte biologique contre les campagnols, un petit rongeur qui détruit les jeunes cultures, et qui est à son tour très apprécié des rapaces. C’est donc une opération gagnant-gagnant qui permet à la fois de favoriser la présence des oiseaux dans nos paysages et d’éviter d’utiliser des produits phytosanitaires pour contrôler les envahissements des petits rongeurs. En effet, les perchoirs permettent aux rapaces, diurnes et nocturnes, de trouver des postes de chasse à l’affut, de se sentir en sécurité grâce à la hauteur, de se reposer en plaine et donc de chasser sur une zone plus étendue. Ces aménagements permettent de maintenir des prédateurs sur le territoire pour le plus grand bénéfice des ressources naturelles et de l’agriculture durable.

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