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Hebdo N°43 - Vendredi 13 décembre 2019

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Actualités de la filière

Rubriques

Comité de suivi

des négociations commerciales



Pour Coop de France, la réalisation
de loi EGALIM se fera en 2020 ou ne
se fera pas !

Pour la première réunion du Comité de suivi des négociations commerciales 2020 qui s’est tenue ce jour, Coop de France souhaite rappeler l’impérieuse nécessité de passer des paroles aux actes. Chacun doit prendre ses responsabilités : les engagements pris lors des EGA*, et traduits dans la loi, doivent se transformer en réalisations concrètes au cours des négociations qui démarrent.

L’enjeu fondamental pour 2020 réside dans la revalorisation générale de l’ensemble des produits alimentaires, y compris des produits MDD (marques distributeurs) qui ne peuvent devenir le nouveau terrain de bataille de la guerre des prix.

Il est urgent de rendre la valeur à la filière alimentaire et les engagements à l’issue des EGA doivent maintenant se concrétiser. Le contrat n’a pas été rempli en 2019 : mis à part un début de revalorisation sur le lait de vache conventionnel, toutes les autres catégories ont été signées en déflation. Une dynamique doit s’opérer afin que la répartition de la valeur créée puisse se faire sur l’ensemble de la chaîne, dans toutes les productions, au bénéfice d’une meilleure rémunération des producteurs.

La guerre des prix ne doit pas se reporter sur les produits MDD qui représentent aujourd’hui plus de 32% de part de marché valeur en GMS. Dans un contexte de développement de ces gammes, les cahiers des charges sont de plus en plus exigeants : Coop de France demande un accompagnement de la part des distributeurs dans ces transitions, pour que les surcoûts engendrés par les montées en gamme soient pris en compte et que la valeur créée puisse bénéficier à une meilleure rémunération des producteurs.

Nous demandons un ajustement des mesures d’encadrement des promotions en volume pour les produits saisonniers, notamment festifs, pour lesquels l’encadrement uniforme à 25% ne paraît pas adapté aux spécificités de ces marchés.

« 2020 sonne l’heure de vérité pour la loi EGAlim et j’en appelle à la responsabilité de chacun des acteurs. Cette valeur créée sur le marché français est une part essentielle de la compétitivité du secteur agricole et agroalimentaire, et particulièrement pour les coopératives qui sont les entreprises des agriculteurs sur les territoires. Nous attendons également de la DGGCRF qu’elle veille au respect de l’application de la loi et qu’elle sanctionne les pratiques et les comportements abusifs », commente Dominique Chargé, Président de Coop de France.

*Etats Généraux de l’Alimentation

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La Cogeca

élit un nouveau Président



Ramon Armengol dirigera l’organisation des coopératives agricoles européennes pour les trois prochaines années

2019 est une année d’élection à Bruxelles et la Cogeca ne fait pas exception à la règle. Aujourd'hui, l'organisation des coopératives agricoles européennes a organisé l’élection de sa Présidence. Ramon Armengol (Cooperativas Agro-alimentarias de España) a été désigné à l'unanimité pour la diriger, quelques jours seulement avant l'entrée en fonction de la nouvelle Commission. Ramon Armengol remplacera le Président sortant, Thomas Magnusson (LRF, Suède).

Commentant son élection, Ramon Armengol a déclaré : « Je suis honoré d'avoir été élu Président de Cogeca. Je mettrai tout en oeuvre pour promouvoir au mieux le modèle coopératif, car je suis fermement convaincu qu'il est l'un des instruments sociaux et économiques les plus puissants pour mieux structurer le secteur agro-alimentaire européen. J'ai l'honneur de m’inscrire dans le sillage de M. Magnusson et j'espère pouvoir poursuivre son travail en cette période particulièrement cruciale pour l'avenir de l'agriculture en Europe ».

Ramon Armengol a énuméré les trois grandes priorités pour son premier mandat : assurer la subsistance des agriculteurs actuels et futurs, nourrir une population croissante et intensifier les mesures climatiques et environnementales. Le Président nouvellement élu de Cogeca a souligné qu'il serait difficile de relever ce triple défi, car les actions dans un domaine peuvent avoir des répercussions sur les autres.

Pour M. Armengol, les coopératives agricoles européennes et leur consolidation sont essentielles pour soutenir un secteur agricole européen dans lequel 96,2% des exploitations agricoles sont classées comme exploitations familiales. « Face aux développements politiques à venir, il est primordial d'adopter le modèle coopératif et de soutenir la croissance des coopératives. Nous avons besoin d'un soutien fort et d'une reconnaissance de nos entreprises démocratiques de la part de l’UE. En encourageant la coopération entre les agriculteurs des différents secteurs, les décideurs politiques peuvent augmenter les revenus des agriculteurs, renforcer leur position dans la chaîne agroalimentaire et améliorer notre compétitivité sur le marché mondial. »

M. Armengol sera épaulé par les six Vice-président(e)s suivant(e)s, élu(e)s aujourd’hui: Agnieszka MALISZEWSKA (Federacja Branżowych Związków Producentów Rolnych, Pologne), Tiina LINNAINMAA (Pellervo, Finlande), Thomas MEMMERT (Deutscher Raiffeisenverband, Allemagne), Leonardo POFFERI (Alleanza delle Cooperative Italiane, Italie), Bernard ADER (COOP de France, France), et Jørgen MIKKELSEN (Landbrug & Fødevarer, Danemark).

L'élection s'est déroulée au cours d’une réunion de deux jours des représentants des coopératives agricoles européennes au cours de laquelle s'est également tenu le Business Forum de la Présidence de la Cogeca. Cet événement a souligné le rôle crucial que jouent les coopératives agricoles dans la réalisation des objectifs économiques, environnementaux et sociaux. Avec la contribution des Nations Unies, de la Commission européenne et des représentants des coopératives agricoles, l'événement a abordé l'importance des coopératives agricoles dans la réalisation des 17 objectifs de développement durable et de la stratégie « De la fourche à la fourchette ».

A cette occasion, la Cogeca a publié une brochure qui présente 80 histoires de coopératives européennes qui ont joué et continuent à jouer un rôle dans la réalisation des objectifs de développement durable des Nations unies.

Les grandes cultures s'engagent

dans la démarche du « label bas carbone »


Les producteurs de grandes cultures et leurs instituts techniques s’engagent pour élaborer la méthode du « label bas carbone » dans le secteur des grandes cultures. Faire reconnaître les atouts et la contribution positive des grandes cultures dans la lutte contre le changement climatique au travers du stockage du carbone et de la réduction des émissions de gaz à effet de serre est un enjeu majeur. C’est dans le secteur des grandes cultures que réside un des plus forts potentiels de stockage de carbone en France. Les grandes cultures doivent donc contribuer à l’atteinte des objectifs climatiques de la France.

L’objectif consiste à rédiger une méthode sectorielle grandes cultures d’ici l’été 2020. Celle-ci, qui devra être approuvée par le Ministère de la Transition écologique et solidaire, comprendra l’ensemble des leviers de réduction des émissions de gaz à effet de serre mis en oeuvre par les producteurs ainsi que les pratiques visant à stocker davantage de carbone.

Cette méthode « grandes cultures » viendra s’articuler avec les méthodes déjà formalisées ou en cours de rédaction, dans le secteur agricole ou les autres secteurs, pour permettre aux porteurs de projets locaux de formaliser chez les producteurs de grandes cultures, les crédits carbone offrant de nouvelles perspectives de financement. Cela s’inscrit naturellement dans un mouvement plus global tel que l’initiative 4 pour 1000.

Dans ce cadre, les partenaires proposeront, le 12 décembre prochain, lors d’une réunion de l’ensemble des acteurs scientifiques et techniques impliqués sur la thématique « bas carbone », une organisation de travail commune et ouverte à tous pour obtenir du Ministère compétent, dans les meilleurs délais, l’approbation indispensable de la méthode en vue du lancement des projets concrets.