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Hebdo N°36 - Vendredi 13 octobre 2017

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Vie des entreprises

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Produire durable

Pour respecter l'environnement



Répondre aux attentes des clients
et des consommateurs et assurer
un revenu correct à l'agriculteur

L’agriculture durable constitue un véritable fil rouge de la stratégie de VIVESCIA, un engagement pour une autre façon de faire afin de permettre aux agriculteurs de produire autant, voire plus, mais autrement. Intelligence et bon sens sont les maître-mots d’une approche à la fois pragmatique et volontaire. Cela se traduit concrètement par une démarche sur mesure pour et avec chaque agriculteur, un accompagnement individuel et personnalisé, en plusieurs phases qui s’inscrivent dans une démarche de progrès. Un important volet recherche et innovation complète le dispositif.

Un lien essentiel avec le consommateur
et le citoyen

VIVESCIA a élaboré sa propre définition de l’agriculture durable: une agriculture qui produit une alimentation quotidienne, saine et de qualité ; par des pratiques de production respectueuses des ressources et des territoires ; en assurant le lien essentiel avec les consommateurs et les citoyens. Cette agriculture valorise le rôle et le savoir-faire des agriculteurs et leur permet de vivre durablement de leur métier.

VIVESCIA a pointé les enjeux correspondant à cette définition, c’est-à-dire sa mission, en tant que coopérative, vis à vis des agriculteurs-coopérateurs. Cette mission consiste à accompagner les agriculteurs vers des pratiques innovantes, économiquement rentables, respectueuses de l’environnement pour proposer aux consommateurs des produits agricoles, issus de son territoire, qui répondent à leurs exigences.

Accompagner, cela veut dire, en fonction d’un diagnostic qui prend en compte huit indicateurs de la durabilité de l’exploitation*, proposer des plans d’action adaptés à la situation de chaque exploitation. Ces plans d’action s’élaborent à partir d’un référentiel de 105 actions “durables” que la coopérative a construit. Concrètement, un plan d’action c’est la mise en œuvre de 2 à 4 fiches-action.

Un vrai plan de progrès annuel

A l’aide du diagnostic de l’exploitation, l’adhérent et son conseiller technique décident ensemble d’un thème ou plusieurs thèmes à travailler sur toute la durée de la campagne et du plan d’action qui en découle. Il s’agit d’un travail en co-construction entre le conseiller technique et l’adhérent, adapté à la spécificité et aux projets de chaque exploitation. Voir ici le témoignage d’un agriculteur-coopérateur.


Cultiver des légumineuses permet d'utiliser moins d'engrais.
© VIVESCIA

L’augmentation de la part des légumineuses** dans l’assolement, le raisonnement de la fertilisation, le développement de variétés économes en intrants, l’utilisation des outils d’aide à la décision (OAD) qui permettent d’apporter la juste dose, au bon moment, au bon endroit, l’aménagement des exploitations et les couverts multi-espèces sont les actions concrètes incontournables de ces plans d’action. Un autre point de progrès concerne la protection de l’utilisateur contre les risques de contamination avec des pesticides ou des engrais chimiques.

Le respect des sols est une dimension fondamentale de l’agriculture durable

Dans les autres initiatives prises par VIVESCIA pour accompagner la démarche agriculture durable il faut noter l’accélération du déploiement de l’agriculture de conservation au travers du club VIVESCIAgrosol qui regroupe près de 300 membres, répartis en 15 groupes sur tout le territoire. Les 3 composantes de l’agriculture de conservation sont l’approche système et son incidence sur le fonctionnement du sol, la couverture du sol ainsi que la construction de rotations performantes et pertinentes.

* la sécurisation du revenu, la protection des utilisateurs, le respect de la réglementation, la mutualisation du matériel, la gestion des fertilisants, l’optimisation des traitements phytosanitaires, la conservation de la fertilité des sols, la préservation de la biodiversité.

** les légumineuses (pois, luzerne, féverolle, soja), sont des plantes qui trouvent dans l’air ambiant l’azote dont elles ont besoin pour leur croissance ; elles n’ont donc pas besoin de recevoir d’engrais chimique.

Pour en savoir plus

DEBUT DES TRAVAUX

Pour le projet Biogaz d'Arcis


Le projet Biogaz d’Arcis, initié en 2011 sur la friche industrielle de l’ancienne coopérative de déshydratation d’Ormes, a désormais franchi avec succès toutes les étapes administratives.

L’année 2017 sera celle de la concrétisation du projet Biogaz d’Arcis. L’obtention du financement et la fin des études ont permis le lancement des travaux de construction cet été pour une durée de 18 mois. La mise en service est prévue en 2019.

Biogaz d’Arcis est un projet environnemental innovant et ambitieux d’économie circulaire allant bien au-delà de la simple production d’énergie renouvelable basé sur les produits organiques de la Région d’Arcis-sur-Aube. Grâce au processus naturel de dégradation appelé méthanisation, des matières organiques issues de l’agriculture, de la transformation de la pomme de terre et de la betterave ou des cultures de légumes, seront valorisées pour produire un gaz d’origine renouvelable, le « biogaz » et un amendement organique le « digestat » utilisable sur les exploitations agricoles du territoire.

Ce projet s’intègre dans une démarche globale de création de richesse, à travers la réhabilitation de la friche industrielle de l’ancienne coopérative de déshydratation au « Haut de Carrière », au nord de la commune d’Ormes, à proximité d’Arcis-sur-Aube. Cette installation créera de la valeur sur le plan social (environ 10 emplois non délocalisables), économique (investissement et valeur ajoutée locale, versement de taxes) et environnemental (réduction des émissions de CO2 et du recours aux engrais chimiques).

Pour mener à bien le développement du projet Biogaz d’Arcis, en concertation avec les acteurs locaux et les services déconcentrés de l’Etat, nous avons mis en place un solide partenariat entre la coopérative SCARA, acteur territorial représentant le monde agricole et Naskeo Environnement, société française spécialisée dans le développement, la construction et l’exploitation de sites de méthanisation.
 


CHIFFRES CLES

  • 4 emplois directs, non délocalisables (gestion, fonctionnement et maintenance du site),
  • 6 emplois indirects (logistique et transport des matières, construction des sites, épandage, sous-traitance en maintenance, comptabilité, gestion de l’unité),
  • 100% d’énergie renouvelable substituée à l’énergie fossile qu’est le gaz naturel,
  • 12 000 habitations chauffées avec le biogaz, soit la population de la communauté de communes Arcis-Mailly-Ramerupt,
  • 12 000 tonnes de CO2 économisées par an, soit l’équivalent des émissions de près de 4 000 voitures parcourant chacune 15 000 km par an,
  • 33 000 tonnes d’amendements organiques (digestats) aux propriétés fertilisantes pour les cultures valorisées chaque année par une centaine d’agriculteurs locaux, selon les règles strictes d’un plan d’épandage, sur 10 000 hectares de cultures.


Site internet : www.biogazdarcis.info/

Euralis garantit traçabilité

et qualité totale sur la production de semences



Euralis maîtrise la production
de semences de la recherche au sac
livré chez le client garantissant
une traçabilité et une qualité totale

La récolte de maïs semences se déroule actuellement dans le Sud-Ouest de la France. Elle doit se terminer mi-octobre. Sur le territoire de la coopérative près de 7000 hectares sont récoltés par 600 agriculteurs coopérateurs d’Euralis. Les grains issus de la génétique Euralis Semences seront ensuite ensemencés l’année prochaine sur plus de 3,5 millions d’hectares dans toute l’Europe.

Douze contrôles qualité du champ au sac de semences livrés au client

Dès que le maïs semences est récolté dans les champs du Sud-Ouest, les grains sont transportés à l’usine de semences de Lescar (64). Le site fonctionne 24h/24, 7j/7. 60 collaborateurs permanents (48 usines semences de base et commerciales + 12 serv ice technique) et jusqu’à 110 saisonniers sur le site industriel de Lescar sont mobilisés pendant 45 jours.

Chaque jour plus de cent bennes de dix tonnes de grains sont acheminés. Les épis sont réceptionnés, séchés pendant trois jours à des températures allant de 35 à 40 degrés, égrenés puis conditionnés. Durant toutes ces étapes douze contrôles qualité vont être effectués au laboratoire de contrôle qualité. Ils permettent d’assurer une traçabilité totale selon les normes ISTA (International Seed Testing Association)

70 % de la production de semences du Sud-Ouest exportée dans toute l’Europe

Ainsi chaque année plus d’un million et demi de sacs de dix kilos sont produits dans l’usine de Lescar. La maitrise de tous lesmaillons de la production, de la recherche à la livraison du sac chez le client permet à Euralis Semences d’être un des acteurs majeurs de la production de semences en Europe. Ce développement sur le continent renforce le socle de production et de recherche du Sud-Ouest. Cette année le marché russe a été livré avec des semences produites dans la région.

« Notre ambition est de créer de la valeur ajoutée pour les agriculteurs à travers la recherche, la production et la commercialisation de semences. Chaque année nous consacrons 13 % de notre chiffre d’affaires à la recherche. Nous maitrisons l’ensemble de la chaine de production de la recherche au sac de semences en passant par le champ. Cette maitrise nous permet d’être une entreprise durable, innovante et un leader parmi les semenciers à l’international. » précise Philippe Saux Directeur Général du Pôle semences d’Euralis. 

Site internet Euralis : www.euralis.fr