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Hebdo N°31 - Vendredi 13 septembre 2019

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Zones de non-traitement




Le projet d’arrêté est inacceptable !

Le projet d’arrêté encadrant les ZNT (zones de non-traitement) est désormais officiel, avec des obligations qui n’ont été ni concertées ni même évoquées.

Au moment où s’ouvre la consultation du public, la FNSEA tient à rappeler que le pragmatisme doit l’emporter sur les positions dogmatiques : les distances ne sont en aucun cas une réponse à la nécessaire protection des riverains.

Nous le réaffirmons : les solutions passeront par le dialogue et la concertation au plus près du terrain entre les élus, les citoyens, les acteurs agricoles et les associations plutôt que par des réglementations arbitraires et descendantes, qui crée des distorsions supplémentaires. La transition, nous l’avons accélérée depuis 2 ans dans le cadre du Contrat de solutions aux côtés d’une quarantaine de partenaires du secteur agricole, en proposant des solutions concrètes et des chartes riverains.

Cet engagement historique et inédit mérite reconnaissance. Nous dénonçons le peu de considération donnée à ces chartes qui sont la traduction concrète de nos engagements. Plus que des distances imposées, l’Etat doit reconnaître l’efficacité des pratiques et des équipements, qu’il s’agisse des buses anti-dérives, des appareils de traitement avec panneaux récupérateurs, des haies, filet, murs…

Les agriculteurs ont toujours pris en compte la santé des riverains. Cette nécessité est rendue plus complexe aujourd’hui par les polémiques nombreuses attisées par des comportements délétères. Il est temps que les arguments techniques et économiques des professionnels soient enfin entendus et considérés.

Notre réseau participera activement à la consultation à tous les niveaux afin que le bon sens prévale.

L’arrêté proposé est inacceptable.

Zones de non-traitement



Inacceptable !

Le gouvernement a récemment engagé la consultation autour des Zones de Non-Traitement (ZNT). Certaines associations et certains maires, par pure démagogie, souhaitent imposer des distances de ZNT ahurissantes, alors que les 5 et 10 mètres, déjà inacceptables, proposés par le gouvernement porteraient fortement atteinte aux exploitations françaises.  

« L’empilement des contraintes devient insupportable pour les producteurs de grandes cultures », déclare Éric Thirouin, président de l’Association Générale des Producteurs de Blé (AGPB), qui poursuit : « Nous sommes déjà assommés par des prix qui ne nous rémunèrent pas et l’accroissement des taxes et charges. Le nombre de substances actives phytosanitaires autorisées a diminué de deux tiers en moins de 20 ans, les conditions d’utilisation et de formation se sont considérablement renforcées. Et aujourd’hui, on nous parle de zones de nontraitement de 5 mètres, 10 mètres, voire, pour certains, 150 mètres ce qui engendreraient des pertes de surface inouïes pour les d’agriculteurs, de l’ordre de 20 % des surfaces agricoles selon les régions : souhaite-t-on la mort de l’agriculture française » ? 

Le conseil d’administration de l’AGPB réuni ce jour, tient à souligner que le débat actuel sur les ZNT n’est qu’une occasion de plus pour des associations déconnectées de la réalité de promouvoir leur idéologie et d’exiger le bannissement pur et simple des produits phytosanitaires. On ne peut pas en permanence prôner la lutte contre l’artificialisation des terres agricoles et l’importance des productions destinées à l’alimentation, et promouvoir des mesures qui conduiront inéluctablement à retirer des terres de la production ! Il n’appartient pas aux agriculteurs de supporter les conséquences des décisions des maires et des aménageurs sur l’extension des lotissements et ce n’est pas aux agriculteurs à payer ! 
 
Le discours présent dans les médias ces derniers jours laisse parfois entendre que les distances de 5 et 10 mètres sur les cultures basses telles que les céréales, proposées par le gouvernement, est une victoire pour le monde agricole. C’est tout l’inverse. « Les discussions entre les agriculteurs et les habitants devaient s’organiser dans le cadre des chartes riverains, ce qui a déjà abouti à plusieurs consensus dans certains départements », explique Eric Thirouin. « Les relations entre agriculteurs et riverains, qu’on nous décrit comme étant explosives, sont au contraire très bonnes dans l’immense majorité des cas. Monter les français les uns contre les autres, stigmatiser une profession ce n’est pas ce que nous attendons des femmes et des hommes politiques qui nous dirigent ! » 
 
Il est temps de stopper cette machine infernale qui n’aura comme résultat final que d’achever l’agriculture française. « Les associations environnementales qui nous attaquent seront surement ravies d’importer demain ce qu’elles ne veulent plus que nous produisions aujourd’hui en France », conclut Eric Thirouin.

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Le plein(-air)

pour Innov-Agri Ondes




Belle réussite pour l’édition 2019 d’Innov-Agri qui a rassemblé, en deux jours, près de 34 000 visiteurs sous le soleil de Haute-Garonne.

Venus de tout le Grand Sud-Ouest et même au-delà, près de 34 000 visiteurs ont arpenté les allées d’Innov-Agri Ondes et assisté aux nombreuses démonstrations mercredi 4 et jeudi 5 septembre derniers. C’est une progression de 5% par rapport à la dernière édition en 2017. Le premier salon agricole plein-air d’Europe continue donc sa progression, porté par une offre centrée sur l’agriculture de précision et les équipements au service de l’agronomie.

Les visiteurs ont plébiscité ce rendez-vous qui les aide à mettre en place des solutions toujours plus pointues, techniques et technologiques, leur permettant de développer une agriculture à la fois performante et plus respectueuse de l’environnement. Le partenariat renouvelé avec la chambre d’agriculture et ses partenaires a permis d’animer en continu et pour la première fois, six villages thématiques. Dans ce cadre, l’offre fournisseurs, couplée aux conseils indépendants des nombreux experts présents sur les villages, se sont montrés très complémentaires, en apportant aux agriculteurs les clés pour faire les bons choix. Sans surprise, le village Agroécologique n’a pas désempli, que cela soit sous le chapiteau dédié aux interventions des spécialistes, autour de la fosse pédologique, des démonstrations de machines ou des essais d’espèces végétales implantés in situ.

Les visiteurs ont développé un intérêt marqué pour les innovations proposées par les 250 exposants.
Le climat d’affaires s’est d’ailleurs montré exceptionnel à Ondes, nombre d’exposants soulignant la qualité du visitorat, qualifié de très professionnel. Par ailleurs, les bonnes récoltes passées ou attendues ont amené un nombre de contacts important, certains se concrétisant par des ventes sur les stands !

Soulignons, cette année, une gestion optimisée des accès pour une fluidité remarquable. Les organisateurs expliquent : « L’implantation du salon, entre la Garonne et la métropole de Toulouse rend la circulation aux abords du site plus complexe qu’à Outarville. Pour 2019, la collaboration renforcée avec les instances locales a permis une optimisation très en amont des accès et des parkings. »

Pour sa 8ème édition, Innov-Agri Ondes a donc à nouveau fait figure d’élément d’animation capital pour l’économie du territoire, comme l’ont rappelé le Préfet de Haute Garonne et le Vice-Président de la région Occitanie, en charge de l’agriculture, présents sur le site le premier jour.

La prochaine édition d’Innov-Agri s’implantera à Outarville (Loiret) les 8, 9 et 10 septembre 2020. Il s’agira d’un rendez-vous dont le concept promet d’être profondément réinventé.

Zones de non-traitement




Le bon sens doit primer !

Alors que le gouvernement propose des distances minimales de non traitement à respecter à proximité des habitations, Jeunes Agriculteurs s’oppose à toute notion de distance et souhaite privilégier les solutions locales et concertées.

Dans son projet d’arrêté, le gouvernement prévoit des distances minimales de 5 mètres pour les cultures basses et 10 mètres pour les cultures hautes pour l’épandage de produits phytosanitaires à proximité des habitations.

Jeunes Agriculteurs ne sous-estime pas la demande des citoyens et le souci de préserver leur santé, pour lequel nous travaillons au quotidien. Mais au dogme nous voulons privilégier le bon sens et les solutions locales, via les chartes conclues directement entre agriculteurs et riverains, qui permettent de prendre en compte les problématiques spécifiques aux territoires et leurs évolutions : extension des zones d’habitation, types de produits et cultures, etc.

A l’heure où l’exécutif fait prévaloir la concertation comme méthode de gouvernance dans son « acte II », c’est bien cet esprit que nous mettons en avant. Mais cela doit passer par le terrain, en valorisant le travail des instances agricoles et l’avis des habitants, plutôt que par une concertation qui restera cosmétique.

Une nouvelle fois, le gouvernement préfère le règlementaire
hors-sol au bon sens des acteurs locaux, alors que les agriculteurs ont engagé depuis quelques mois une concertation avec les citoyens et les collectivités. Nos responsables politiques veulent imposer des distances arbitraires, faisant fi des évaluations publiques, des nouvelles techniques de
précision, et des barrières naturelles comme les haies.

Alors que l’artificialisation des terres se poursuit à vitesse galopante malgré les engagements du Président de la République, ce sont encore de nouvelles surfaces productives qui seront rognées, des surfaces où sont cultivés des produits sains sûrs et durables.

En sur-transposant une nouvelle fois les normes européennes, et sans aucune valorisation possible, la France impacte directement les coûts de production des produits agricoles et place ses agriculteurs face à une situation de concurrence déloyale, au sein même de l’UE, sans même prévoir de compensation économique.

Pour Samuel Vandaele, président de Jeunes Agriculteurs : « le progrès en matière environnementale est nécessaire et réel mais il mériterait d’être davantage encouragé que contraint, et doit se faire en cohérence avec la politique commerciale de l’UE pour ne pas importer l’agriculture que nous ne voulons pas chez nous. »

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La Healthynomie




Les céréales, une source indispensable d’énergie

Après un été reposant, la rentrée s’annonce souvent chargée ! De mon côté, c’est souvent la course entre les journées à l’hôpital, les nombreux rendez-vous et tournages, les séances de sport et ma vie sociale. Pour rester en forme, j’ai besoin d’une alimentation variée, équilibrée et surtout énergétique avec des sucres lents qui me permettent de tenir le rythme toute la journée. Les céréales, sous toutes leurs formes, m’apportent cette énergie à travers une source variée de nutriments.

Les céréales : principale source d’énergie de notre alimentation

Les céréales sont principalement constituées de glucides complexes, leurs grains entiers en contiennent par exemple 54 % pour l’avoine, 59 % pour le blé dur, 66 % pour le maïs ou 78 % pour le riz blanc 1.
Également appelés sucres lents, les glucides complexes sont la source principale d’énergie du corps humain et sont essentiels à son bon fonctionnement. Ils permettent de conserver un bon niveau d’énergie durant une longue période puisqu’ils sont assimilés lentement par l’organisme. Ils sont dégradés en glucose au cours de la digestion, qui sert de carburant à toutes les cellules de l’organisme.
Les glucides complexes se différencient ainsi des glucides simples, les sucres, qui sont rapidement digérés et en général stockés sous forme de graisses.

Pain (blé tendre), pâtes (blé dur), polenta (maïs), riz ou pommes de terre sont connus comme les principales sources de glucides complexes et donc d’énergie. Ce sont des aliments particulièrement appréciés par les sportifs qui s’apprêtent à fournir un effort. L’activité intellectuelle nécessite également d’importants besoins en glucides pour nourrir le cerveau.

Pour plus d'informations

RECOLTE DES BLES 2019

Une collecte abondante et de bonne qualité




Campagne 2018-2019 des céréales
à pailles d’hiver
Collecte globale bonne, malgré des fluctuations climatiques et les difficultés locales

La campagne 2018-2019 a fini comme elle a débuté : dans la sécheresse et la chaleur… cependant, les résultats finaux s’avèrent très satisfaisants du point de vue de la quantité récoltée, de même que pour de nombreux critères qualité. Cependant, ce bilan positif au global cache des hétérogénéités marquées, entre régions et au sein des régions.

Les conditions climatiques du début d’automne avaient de quoi inquiéter : absence de pluies, incapacité à réaliser des faux-semis, préparations grossières pour les semis, levées fortement retardées. Cependant, le retour des pluies en novembre, associé à des températures douces, a contribué à une normalisation de la situation pendant l’hiver, courant tallage. Alors que les traitements de semence insecticides ont été interdits, des ravageurs sont observés en nombre heureusement limité. Coté désherbage, les situations sont contrastées : les déchaumages n’ont pas fait office de faux-semis faute d’humidité, le labour est fréquemment délaissé au profit des techniques culturales simplifiées, et les applications herbicides précoces sont pénalisées par la sécheresse du sol ; seules les interventions tardives de novembre voire décembre fonctionnent bien. Le problème est particulièrement aigu en orge où les repousses de blé se multiplient dans des parcelles contractualisées à des fins brassicoles.

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