S'abonner à l'hebdo

Hebdo N°32 - Vendredi 15 septembre 2017

Anciens numéros

S'abonner à l'hebdo

Pour vous abonner à l'hebdo des coops métiers du grain, dont la diffusion est réservée aux adhérents de Coop de France et à son réseau, merci de remplir et de valider le formulaire ci-dessous.

obligatoire




Valider

Déclaration CNIL
Coop de France met en place un traitement de données à caractère personnel dans le cadre de ses missions d'assistance et d'information aux coopératives adhérentes. Ces données sont collectées lors de votre adhésion, des missions de conseil que nous réalisons ou lorsque vous remplissez ce formulaire et sont destinées aux employés de Coop de France exclusivement. Elles sont par ailleurs contrôlées annuellement. Conformément à l'article 32 de la loi du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et de suppression des données vous concernant. Ce droit peut être exercé auprès de Nicolas Gremont, au service informatique à l'adresse suivante : nicolas.gremont@coopdefrance.coop.

Partager la page

Actualités de la filière

Rubriques

Etats généraux de l’alimentation



       

Leader sur les marchés BIO, la coopération agricole développera ses propositions de structuration
des filières au salon Tech&Bio (20 et 21 septembre)

Alors que les leviers de développement du bio (attentes consommateurs, marchés, prix,…) sont largement débattus au sein des Etats généraux de l’alimentation, les coopératives
agricoles confirment leur rôle essentiel dans la structuration des filières bio françaises avec 550 coopératives et 7500 agriculteurs présents sur tous les territoires. Les propositions
coopératives de développement des filières et marchés bio seront approfondies à l’occasion du salon dedié Tech&Bio.

Le salon Tech&Bio, qui se tiendra les 20 et 21 septembre à Valence (Drôme), réunit pour son 10ème anniversaire tous les professionnels agricoles français et internationaux bio ou
conventionnels souhaitant échanger sur les techniques bio et alternatives. Cette vitrine des techniques agricoles innovantes organise plus de 100 démonstrations en plein champ et 120
conférences thématiques. Avec 300 stands et plus de 17000 visiteurs attendus, Tech&Bio s’est imposé comme LE salon à ne pas manquer sur les techniques bio et alternatives.

La coopération agricole est donc, depuis plusieurs années, un partenaire légitime de cet évènement. 2017 marque notre présence de manière renforcée à travers plusieurs dispositifs
complémentaires :

  • un stand plus important mettant en avant des produits coopératifs pour illustrer la diversité de l’offre agroalimentaire issue de notre secteur (stand VE 13),
  • des acteurs mobilisés pour présenter les engagements et les multiples dynamiques en faveur des filières biologiques de la coopération,
  • un parcours coopératif permettant de découvrir et rencontrer toutes les coopératives présentes sur le salon.

Ce salon sera donc une occasion privilégiée (rencontres, conférences) de présenter et d’approfondir la stratégie des coopératives pour le développement de l’offre de produits bio en correspondance avec l’évolution des marchés.

Le contexte du bio change d’échelle avec de forts développements de la production et de la consommation. La coopération agricole rencontrera les producteurs et les opérateurs afin de leur démontrer la force du modèle coopératif, véritable réponse concrète aux enjeux actuels et futurs de la filière biologique française grâce à ses initiatives collectives et ses outils performants.

Christophe LECUYER, agriculteur bio et président de la Commission Bio de Coop de France : « Chacune de nos filières biologiques se développe à son rythme grâce aux initiatives collectives et outils performants de la coopération agricole. Nous agissons quotidiennement avec notre réseau, pour accompagner la croissance du bio ».


Part de la coopération
dans la production bio française

90% des Porcs Bio
78% de la collecte de céréales Bio
70% des agneaux Bio
71% des aliments pour bétail
55% des volailles de chair Bio
48% des oeufs Bio
43% des viandes bovines Bio
36% de la collecte de lait Bio
25% des fruits et légumes Bio
20% des vins bio

Enquête Coop de France 2014


INQUIETUDES ET INCOMPREHENSION

des céréaliers


 

Réunis en Conseil d’administration,
les administrateurs de l’AGPB ont unanimement fait part de leur profonde inquiétude quant à la situation financière des exploitations et à leur incompréhension totale concernant les récentes annonces sur le glyphosate.

« L’agriculture est un secteur économique à part entière contribuant à la prospérité et au rayonnement de notre pays. Il serait temps que le gouvernement en prenne conscience et qu’il prenne les décisions appropriées au regard de la situation des producteurs »  déclare Philippe Pinta, président de l’AGPB.

En effet, la moisson 2017, au bilan contrasté, cache des situations très hétérogènes notamment dans les zones intermédiaires qui doivent affronter une énième mauvaise récolte. Parallèlement, les prix de marché, notamment en raison d’une très bonne récolte dans les pays de la Mer noire, sont extrêmement bas et ne permettent pas de couvrir les coûts de production des agriculteurs. Cette situation qui fait suite à plusieurs mauvaises années, va encore dégrader la situation économique de nombreuses exploitations déjà très fragilisées.

Aussi, le Conseil d’administration de l’AGPB a décidé de demander au ministère de maintenir le dispositif d’urgence mis en place suite à la crise de 2016 et de prévoir la mobilisation des différents dispositifs d’accompagnement qui s’avèreront nécessaires.

Eu égard à la situation actuelle, les administrateurs ont aussi fait état de leur totale incompréhension quant à la décision du gouvernement de s’opposer au renouvellement de l’autorisation de mise sur le marché du glyphosate. Cette décision est annoncée sans aucune concertation, sans fondement scientifique. Elle est en contradiction avec les orientations promouvant une transition agroécologique et dont le coût pour les seules grandes cultures est estimé à 1 milliard d’euros par an. Elle est proprement inacceptable.

Dans ce contexte, il paraît légitime de se demander comment le gouvernement compte conduire sereinement des Etats généraux de l’alimentation dont l’ambition est de redonner des perspectives aux agriculteurs et de renforcer la confiance entre les producteurs et les consommateurs.

Etats généraux de l’alimentation



       

Six propositions pour renforcer notre présence
à l’international

En complément de son plan d’actions opérationnel sur la réforme des relations commerciales, Coop de France propose plusieurs mesures pragmatiques et immédiates afin que la filière alimentaire française, notamment coopérative, puisse répondre à la demande de marchés internationaux en croissance et créateurs de valeur.

Compétitivité, ouverture de marchés et marketing unifié structurent les propositions portées par Coop de France.

Renforcer la compétitivité des entreprises françaises : 3 mesures à court terme sont attendues, notamment dans le cadre de la Loi de Finances 2018 :

  • Soutien à l’innovation et à la modernisation des entreprises agricoles et agroalimentaires pour aligner la France sur ses concurrents européens.
  • Élargissement des conditions d’attribution du Crédit d’Impôt Export, y compris aux entreprises-coopératives qui, à date, en sont exclues.
  • Fin de la sur-transposition, en France, des normes européennes : sur un marché unique, les normes doivent être uniques.

Développer l’accès des entreprises françaises aux marchés internationaux : 3 mesures sont à prendre avant la fin 2017 :

  • Création d’une cellule publique « Ouverture des marchés » alimentée par les experts et le réseau de diplomatie économique de la France dans le monde (informations économiques, juridiques, douanières) .
  • Création d’un « Parcours Export spécial TPE/PME » pour les accompagner de manière individuelle en coordonnant les actions des différentes agences de l’Etat impliquées (BPI, Business France, DGAL, Douanes, Ambassades, Régions,…).
  • Développement d’une marque ombrelle commune « France », accompagnée d’offres packagées de services et de biens complémentaires incluant par exemple des actions de coopération et d'assistance technique.

Pour Michel PRUGUE, Président de Coop de France :
« Alors que nos produits alimentaires sont attendus, que leur qualité gustative, sanitaire et même culturelle est reconnue dans le monde entier, soyons offensifs sur notre déploiement
international ! Avec nos savoir-faire et notre modèle coopératif, nous pouvons aussi proposer des partenariats économiques durables à de nombreux pays.
»

Conseil spécialisé céréales

du 13 septembre 2017



Le conseil spécialisé pour la filière céréalière s’est réuni le 13 septembre 2017, sous la présidence de Rémi Haquin. Après une année 2016 très décevante, la France a renoué en 2017 avec une récolte très satisfaisante en quantité comme en qualité. L'enjeu de la campagne 2017/18 sera de valoriser cette très bonne récolte à l'exportation.
 

Blé tendre : gagner en compétitivité
face à la concurrence mondiale

Selon les dernières estimations du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, la récolte française de blé tendre pourrait atteindre près de 38 millions de tonnes (Mt), l’une des meilleures récoltes engrangée au cours des dernières années. La qualité est également au rendez-vous. L’enquête sur la qualité des blés collectés, menée par FranceAgriMer en partenariat avec ARVALIS-Institut du végétal à l’entrée des silos, révèle d’excellents taux de protéines (12,3 % en moyenne nationale), une teneur en eau satisfaisante pour la conservation des grains (13,1 % en moyenne) et des poids spécifiques qui permettront de répondre aux besoins de tous les segments de marché (77,2 kg/hl en moyenne nationale). Les blés de la récolte 2017 affichent également de très bons résultats pour la panification. Au total, près de 70 % des blés de la récolte 2017 sont classés en catégories « premium » ou « supérieur » de la grille Intercéréales.

Les utilisations de blé sur le marché intérieur français devraient peu varier par rapport à l’an dernier, notamment dans le secteur de l’alimentation humaine (meunerie, boulangerie, biscotterie), secteur mâture où la demande est peu élastique. En revanche, FranceAgriMer prévoit une diminution des utilisations par les fabricants d’aliments du bétail français à 5,3 millions de tonnes (contre 5,4 Mt en 2016/17), en raison de la bonne qualité des blés 2017 qui devrait conduire à privilégier les utilisations en alimentation humaine.

Les ventes vers les autres pays de l’Union européenne pourraient retrouver un niveau plus habituel (autour de 7,8 Mt), après avoir atteint l’étiage, la campagne dernière, en raison de la très faible récolte engrangée. En outre, FranceAgriMer prévoit à l’horizon fin de campagne, des exportations de plus de 10 Mt vers les pays tiers, sous réserve de gagner en compétitivité face aux origines mer Noire, disponibles en quantité et à bas prix sur le marché mondial.

Blé dur : davantage de disponibilités pour exporter

Selon les dernières estimations du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, la récolte française de blé dur devrait atteindre 2,1 Mt ce qui permettra d’approvisionner davantage nos partenaires de l’Union européenne et les pays tiers. L’utilisation de blé dur par les semouliers français, débouché stable depuis plusieurs années, est maintenue à un peu moins de 0,5 Mt.

Orges : des opportunités à l’exportation
vers l’Arabie saoudite et la Chine

La récolte d’orges devrait dépasser 12,2 Mt selon les dernières estimations du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Grâce à ces disponibilités, les ventes vers l’Union européenne pourraient atteindre près de 3,3 Mt tandis que les exportations vers les pays tiers sont attendues à un niveau élevé (3,5 Mt), à destination principalement de l’Arabie saoudite, mais aussi de la Chine pour des utilisations brassicoles ou fourragères, en raison d’une moindre présence de l’origine australienne sur la scène internationale.

Les utilisations d’orges par les fabricants d’aliments du bétail français sont, en revanche, attendues en baisse par rapport à l’an dernier au profit du maïs dont la récolte s’annonce plus abondante que l’an dernier : près de 12,3 Mt selon les dernières estimations du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.

Pour en savoir plus, consulter ci-dessous les documents diffusés à l'occasion du conseil spécialisé du 13 septembre 2017 ainsi que le dossier de presse d'ARVALIS sur la qualité des blés de la récolte 2017.