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Hebdo N°23 - Vendredi 16 juin 2017

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Actualités de la filière

Rubriques

Upscience

Une nouvelle identité pour InVivo
Labs qui exprime l’expertise
et l’accélération de son développement à l’international

InVivo Labs annonce aujourd’hui son changement d’identité et deviendra Upscience à compter du 3 juillet 2017. Cette nouvelle marque incarne la dynamique de développement internationale amorcée par le réseau de laboratoires d’analyses depuis 2014. Elle positionne également l’entreprise comme experte dans son domaine à travers une offre analytique large, innovante et
individualisée.

Une marque fiable, innovante, à l’écoute de ses clients

Leader en France sur le marché des analyses en alimentation animale, les laboratoires Upscience ont progressivement étendu leur savoir-faire à d’autres domaines.

Aujourd’hui, Upscience propose une gamme étendue d’analyses en physico-chimie, microbiologie et biologie moléculaire destinée aux acteurs des filières de la nutrition animale et humaine, de l’agroalimentaire, de l’environnement et de la nutraceutique.

A l’écoute de ses clients et de l’évolution de leurs besoins, les laboratoires Upscience se sont dotés de technologies de pointe et d’une organisation R&D permettant de mettre au point des solutions standardisées ou individualisées pour répondre aux nouveaux enjeux de marché : sécurité alimentaire, exigence accrue de traçabilité, demande d’analyses plus rapides (technologies PCR et infrarouge), développement d’analyses sur-mesure, fiabilité garantie des résultats à travers une méthodologie et des standards d’analyse homogènes au niveau mondial.

L’identité Upscience incarne les valeurs d’innovation, de proximité et d’écoute clients qui différencient l’entreprise sur le marché des analyses en laboratoire.

Une ambition mondiale au service des entreprises locales et internationales

L’organisation Upscience comprend 300 experts, ingénieurs et techniciens au niveau mondial.
Ce maillage permet à Upscience d’accompagner efficacement ses clients locaux ou internationaux dans leur développement à travers une offre large et innovante d’analyses.

Depuis 2014, Upscience accélère son développement international et comprend aujourd’hui des laboratoires d’analyses en France, au Brésil, au Vietnam et plus récemment en Italie (2016). Des projets d’acquisitions sont également à l’étude dans plusieurs marchés clés de la société (Amérique Latine et Asie notamment).

Interdiction des produits phytosanitaires sur les SIE


A quand le « Make Production Great Again » ?


Le Parlement européen, réuni ce jour, a rejeté la résolution de sa Commission agriculture qui s’était positionnée contre la proposition de la Commission européenne de suppression de la possibilité d’usage de produits de protection des plantes sur les surfaces présentant un intérêt environnemental. Par cette décision, le Parlement européen et les groupes politiques qui l’ont portée affichent donc une volonté claire de retirer jusqu’à 5% des surfaces arables de la production agricole.

Il s’agit bien d’une décision inique car le Parlement européen, faisant suite à la décision équivalente du Conseil des ministres, confirme directement la remise en cause des orientations qui avaient présidé à l’accord politique de 2013 prévoyant que la mise en place du verdissement ne devait pas se traduire par un accroissement des contraintes pour les producteurs ni par une réduction de la production agricole.

Il s’agit bien d’une décision incohérente car, au moment où des initiatives mettent en avant l’intérêt des protéines végétales, dans un contexte européen largement déficitaire, la Commission européenne et les représentants politiques renient l’intérêt des légumineuses productives au nom de la protection de l’environnement, et ce, alors que ces mêmes responsables politiques avaient reconnu cet intérêt précédemment. Pour les producteurs d’oléoprotéagineux, ce sont l’incompréhension et l’incertitude qui prédominent dorénavant. Alors que ces dispositions favorisaient la diversité des assolements, participaient à la réponse contre le changement climatique et créaient une source d’approvisionnement en protéines locales pour l’élevage européen, la décision européenne interroge quant aux attentes à l’égard de la production agricole.

La FOP s’indigne de cette décision et s’interroge quant aux ambitions réelles de répondre aux besoins de l’élevage européen. Elle estime que ce signal, extrêmement négatif, est de nature à renforcer les doutes des producteurs d’oléoprotéagineux quant à la reconnaissance, par certains groupes parlementaires, de l’utilité de leur métier et ce, d’autant plus que les mêmes prônent la remise en cause des décisions européennes en matière d’énergies renouvelables de 1ère génération.

Elle demande à ce que les orientations et enjeux agricoles soient abordés avec une conscience bien moins partisane et bien plus objective de la part des autorités européennes. Elle rappelle que, sans un soutien franc et massif à l’acte de production en agriculture, il sera impossible d’enrayer la perte de confiance des producteurs d’oléoprotéagineux français et européens dans un plan protéines ambitieux et dans un projet européen novateur. C’est pourquoi la FOP affirme son engagement indéfectible en faveur d’une politique agricole qui « rendra la production à nouveau grande ».

La France doit défendre l’agriculture biologique



Révision du règlement bio


Depuis bientôt trois années, ce règlement est en attente.
La révision du règlement européen de l’agriculture biologique défie le temps et les institutions !
Le Conseil des ministres de l’agriculture du 12 juin dernier a décidé de repousser la prise de décisions quant au règlement européen sur l’agriculture biologique et de ne pas statuer sur les lignes rouges identifiées par les organisations françaises engagées dans l’agriculture biologique et transmises au Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation :

  • La proposition visant à autoriser la culture en bacs dans les pays scandinaves et les pays baltes n’est pas acceptable ;
  • Nous refusons également les dérogations au contrôle annuel promues par les législateurs européens ;
  • En ce qui concerne les contaminations par les pesticides, le statu quo comme le compromis en discussion ouvrent une boîte de pandore en laissant aux Etats membres la possibilité d’adopter « des mesures de déclassement nationales ».

Nous refusons que la recherche d’un compromis politique entre institutions se fasse forcément au détriment du cahier des charges de la bio. Par ailleurs, il y a dans le texte de compromis des avancées qui méritent d’être défendues !
Nous demandons au Ministre de nous recevoir pour lui exposer nos attendus quant à cette réglementation.

Interdiction des produits phytosanitaires sur les SIE


    


Un nouveau coup dur pour les producteurs
de grandes cultures


A la suite du Conseil agricole, le Parlement européen vient de décider, à une courte majorité, de ne pas s’opposer au projet de règlement de la Commission européenne interdisant l’usage des produits de protection des plantes sur les surfaces d’intérêt écologique.

Ce vote inique remet en cause l’accord politique de 2013 sur la politique agricole commune (PAC) selon lequel le « verdissement » ne devait pas conduire à un accroissement des contraintes pour les producteurs ni à une réduction de la production.

Cette décision entraînera une diminution des cultures intermédiaires et une forte baisse des légumineuses, en contradiction avec trois des objectifs majeurs de la PAC et du verdissement : favoriser la diversité des assolements, participer à l’atténuation du changement climatique et développer une source d’approvisionnement en protéines pour l’élevage, dans un contexte européen très déficitaire.

La conséquence sera la mise en jachère jusqu’à 5% des surfaces arables en Europe. La production agricole s’en trouvera ainsi réduite, alors que la concurrence internationale et la fin des quotas sucriers imposent que les agriculteurs européens produisent plus pour obtenir un revenu de leur travail et rester compétitifs à l’exportation.

Plutôt que de faire confiance aux producteurs engagés dans l’innovation et l’amélioration de leurs pratiques, ce règlement exprime une nouvelle fois une défiance vis à vis des producteurs et un mépris de toute réalité économique. C’est encore un mauvais signal adressé aux producteurs français de grandes cultures dont l’ambition est, rappelons-le, de produire plus et produire mieux.

Le Crédit Agricole et be Api signent une convention

 

Pour le financement
des prestations d’agriculture
de précision avec la solution Agilor


Pour rester performants et compétitifs dans un contexte mondial soumis à des aléas plus fréquents, les agriculteurs doivent se spécialiser techniquement tout en limitant les impacts sur l’environnement. Des marges de manœuvres existent mais nécessitent de mieux connaître les caractéristiques techniques des exploitations en utilisant de nouveaux outils interconnectés et numériques.

La société be Api qui rassemble 31 coopératives et leur union nationale InVivo s’est adossée au Crédit Agricole, premier partenaire financier des agriculteurs et de l’agriculture, pour apporter, grâce à l’offre Agilor, une solution de financement aux exploitants qui souhaitent se lancer dans l’agriculture de précision intra-parcellaire, et réaliser un diagnostic d’hétérogénéité des sols.

Les études menées par be Api auprès de 5 650 agriculteurs pour mieux cerner leurs attentes en matière d’agriculture de précision montrent en effet que des solutions de financement sont fortement attendues, notamment dans un contexte de variabilité des revenus.

« Un tel accord facilitera sans conteste le développement des prestations proposées par les coopératives be Api et celui de l’agriculture de précision en général » déclare Thierry Darbin, directeur de be Api.

Pour Jean-Christophe Roubin, directeur de l’Agriculture au sein de Crédit Agricole SA « Cette convention est l’opportunité pour le Crédit Agricole de participer à la promotion d’une agriculture plus performante et plus économe dans un environnement économique en constante mutation. »

Pour en savoir plus sur la solution Agilor

Réduire les émissions de gaz à effet de serre


Et préserver la fertilité
des sols


Le 14 juin 2017, dans le cadre des Culturales®, les 3 instituts techniques agricoles ARVALIS – Institut du végétal, ITB et Terres Inovia inaugurent l’une des cinq plateformes prospectives Syppre « Construire ensemble les systèmes de culture de demain » en terres de craie de Champagne, située sur la Ferme 112 à Bétheny, aux portes de Reims. L’objectif est de tester des systèmes de culture innovants, de les comparer aux pratiques actuelles pour aider les agriculteurs à choisir les plus robustes et les moins dépendants des intrants et des aléas. Alliant agronomie et écologie, les expérimentations conduites au moins jusqu’en 2025 sont établies à partir d’une démarche de co-conception impliquant organismes de recherche, agriculteurs et acteurs régionaux.
 
Audace et ambition pour mieux préserver les sols
et la qualité de l’air

La plateforme Syppre en terres de craie de Champagne se situe au cœur du dispositif expérimental de la Ferme 112.  Elle s’intéresse à la production de matières premières alimentaires et de biomasse, de qualité et en quantité, en limitant la dépendance aux engrais azotés minéraux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, et en préservant la fertilité des sols. Cet objectif doit être atteint grâce à une série de leviers clés : …

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Protéines

Le syndicalisme l’affirme : un vrai plan protéines en France, ça doit marcher !


A l’initiative du Président de la FOP (Fédération des producteurs d’oléoprotéagineux) s’est tenue, le mercredi 14 juin 2017, une réunion consacrée à « l’évolution et la satisfaction des besoins de l’alimentation animale en protéines végétales européennes et nationales » en présence des Présidents et principaux responsables de la CFA (Confédération française de l’aviculture), de la FNP (Fédération nationale porcine), de la FNB (Fédération nationale bovine) et de la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait), avec la participation de la FNSEA et de Jeunes Agriculteurs.

A cette occasion, les Présidents de ces fédérations ont souligné combien les enjeux du secteur végétal et du secteur animal étaient étroitement liés. Volontaristes dans la définition d’un véritable plan protéines qui soit enfin ambitieux, global et équilibré, ils insistent sur les points suivants :

  • Connaitre la provenance des protéines végétales utilisées dans l’alimentation animale pour répondre aux légitimes exigences des consommateurs qui voient, à juste titre, dans un approvisionnement d’origine France une réelle garantie.
  • Encourager et faciliter les démarches de filière et l’organisation économique des producteurs pour notamment leur permettre tant de combattre les effets de l’extrême volatilité des cours que d’obtenir un juste partage de la valeur ajoutée.
  • Promouvoir la culture et l’utilisation de plantes riches en protéines à l’échelon européen, national, régional ou local, en mobilisant l’ensemble des dispositifs existants tout en encourageant la recherche.
  • Conforter dans ce cadre, les biocarburants de première génération en s’opposant à toute remise en cause des orientations existantes afin d’éviter la disparition de centaines de milliers d’hectares de cultures qui sont, pour nos territoires, de véritables atouts agronomiques, économiques et écologiques.
  • Renforcer l’information réciproque des éleveurs et des producteurs d’oléoprotéagineux et renouveler les rencontres entre fédérations animales et végétales.

A l’issue de cette rencontre, les Présidents de la FOP, de la CFA, de la FNB, de la FNP et de la FNPL ont notamment insisté sur leur volonté d’agir ensemble, en lien étroit avec la FNSEA et JA, pour que l’ambition qu’ils portent d’un vrai plan protéines tourné vers l’économie et le consommateur devienne une réalité concrète.

Points-clés du conseil spécialisé

Pour la filière céréalière
du 14 juin 2017 


Le conseil spécialisé de FranceAgriMer pour la filière céréalière s’est réuni le 14 juin 2017 sous la présidence de Rémi Haquin. Retour sur les points forts abordés lors de cette réunion.

Céré’Obs : état d’avancement et conditions de culture des céréales pour la récolte 2017

Au 5 juin 2017, selon l’Observatoire Céré’Obs, les conditions de culture étaient bonnes à très bonnes pour les trois quarts des blés et des orges de printemps et les deux tiers des orges d’hiver et des blés durs semés pour la récolte 2017. 100 % des cultures d’hiver ont atteint le stade épiaison et le développement des cultures de printemps est très en avance par rapport à 2016, année atypique en raison des conditions météorologiques déplorables qui avaient sévi au printemps. 95 % des orges de printemps sont au stade épiaison contre seulement 24 % en 2016 et 77 % des maïs sont au stade 6 à 8 feuilles contre 33 % en 2016. Les conditions de culture sont bonnes à très bonnes pour 87 % des maïs. Pour l’heure, le potentiel de récolte s’inscrit dans la moyenne des dernières années, les gelées tardives du printemps ayant eu peu d’impact sur les cultures, à l’échelle de la France. Mais les pluies et les températures des semaines à venir seront déterminantes pour le bon remplissage des grains jusqu’à la récolte. Par ailleurs, le maïs arrive au stade où les conditions hydriques vont devenir prégnantes.

Pour suivre l’évolution des cultures de céréales, des semis jusqu’à la récolte, consulter chaque vendredi les publications régionales et nationales de Céré’Obs : https://cereobs.franceagrimer.fr/Pages/default.aspx

Derniers bilans prévisionnels pour la campagne commerciale française 2016/17

Le conseil spécialisé a validé les derniers bilans prévisionnels de FranceAgriMer pour la campagne commerciale 2016/17 qui s’achèvera le 30 juin prochain. Sur le marché français, les utilisations de blé par les fabricants d’aliments du bétail ont été revues à la baisse de 100 000 tonnes à 5,4 Mt (millions de tonnes) au profit de l’orge (1,6 Mt soit 100 000 tonnes de plus que le mois dernier), au vu des mises en œuvre. Les incorporations de maïs sont pour leur part, maintenues à 2,3 Mt.  Les prévisions de livraisons de blé vers nos voisins européens sont portées à 5,9 millions de tonnes (+ 135 000 tonnes par rapport au mois dernier) alors que les prévisions d’exportations vers pays tiers sont minorées de 200 000 tonnes à 5 Mt, en raison de perspectives vers l’Asie qui ne se sont pas avérées.  Le stock de blé de fin de campagne s’établirait à 2,7 Mt, tout juste égal à la moyenne des cinq campagnes précédentes. Les prévisions de ventes de maïs vers l’Union européenne sont également revues à la baisse de 180 000 tonnes, à 4,1 Mt. Le stock de report ne devrait pas excéder 2,3 Mt, inférieur de 270 000 t à la moyenne des cinq dernières années. Dans un contexte de hausse de l'euro par rapport au dollar pendant le mois écoulé, la baisse des prix des blés français à l’exportation a permis de maintenir leur compétitivité relative sur le marché mondial.  

Nouvelle réglementation sur la production et la fertilisation des céréales en Allemagne, à l’horizon 2020/2023

Sous la pression de la Commission européenne, l’Allemagne va mettre en place une nouvelle réglementation visant à limiter l’épandage d’engrais en quantité et sur certaines périodes, compte-tenu du taux trop élevé de la teneur en nitrates constaté dans les nappes phréatiques de plusieurs länder, spécialement dans les zones à forte densité animale ou concentrant des cultures maraîchères intensives. La Commission européenne exige en effet un seuil maximum de 170 kg d’azote par hectare et des règles spécifiques pour les sols en pente, saturés d’eau, inondés ou gelés. Des distances minimales d’éloignement par rapport aux cours d’eau devront également être respectées. L’Allemagne, qui affichait jusqu’à présent des rendements céréaliers et des taux de protéines supérieurs à ceux obtenus par la France, prévoit un ralentissement de la progression des rendements dans son pays et une diminution de la production de blés de qualité, notamment sur les terres les moins fertiles. Comme en France, les producteurs allemands devront désormais miser sur de meilleures pratiques de fertilisation (optimisation du travail du sol, période de semis, rotation des cultures, choix des variétés, agriculture de précision, fractionnement des apports d’azote, etc…). Ils auront moins de marge de manœuvre pour compenser par la fertilisation, les sols moins productifs ou les mauvaises conditions météorologiques.

Le CPA enregistre une bonne année 2016


Adhésions,
résultats opérationnels,
Charte 100 % APE…


Réuni en Assemblée Générale (AG) dans le splendide amphithéâtre de l’Académie d’Agriculture de France, rue de Bellechasse à Paris VII, le Comité français des Plastiques en Agriculture (CPA) a présenté le bilan de son activité 2016.

De bons résultats mais un maraîchage sous surveillance

Si les mises en marché de filets paragrêle, de films, de ficelles et de filets balles rondes (BR), sont en hausse de 929 tonnes, leur volume total, soit 74 586 tonnes, reste toutefois en ligne avec la moyenne des trois dernières années.
De son côté, ADIVALOR a vu les collectes des différentes filières APE augmenter de 3 000 tonnes par rapport à 2015, avec 59 199 tonnes, pour un taux de collecte à 60 %, soit 1 point de mieux :

  • La filière FIFAU (ficelles et filets BR) enregistre une hausse de 3 points, avec 7 320 tonnes récupérées, pour un taux de 26 %.
  • La filière des filets paragrêle (FILPRAU) clôt sa 2e année d’existence sur un recul de 19 points, à 17 %, qui correspond à l’effet de destockage des premières collectes.
  • La filière FAU progresse de 3 points, avec 53 520 tonnes de films récupérées et un taux de collecte à 74 %. Le maraîchage, qui représente à lui seul 24 500 tonnes de PAU pour 10 000 tonnes mises en marché, nécessitera des efforts soutenus pour trouver son équilibre budgétaire.

Le CPA et la Charte 100 % APE séduisent

Au-delà de ces résultats opérationnels, le CPA a connu une année 2016 très dynamique en accueillant 7 nouveaux membres pour un total de 48 (55 enseignes) en fin d’année. Ce mouvement semble vouloir se prolonger en 2017, puisque le CPA a déjà enregistré 5 nouvelles adhésions et 2 demandes. La Charte 100 % APE a connu elle aussi une belle année en totalisant 80 signataires à la fin 2016. « Toutes les grandes organisations professionnelles ont signé la Charte » se réjouissait Paul Cammal, le Président du CPA, en soulignant également l’adhésion de plusieurs organisations de producteurs et de nombreuses coopératives. « Plus de membres d’un côté, plus de signataires de l’autre, cela renforce évidemment la représentativité et la crédibilité du CPA ».

Le biomimétisme à l’honneur

Après avoir parlé du présent, Paul Cammal a voulu évoquer le futur avec ses adhérents. Cette année, le CPA avait invité Laura Magro, Chargée de mission matériaux bio-inspirés au Centre Européen d’Excellence en Biomimétisme de Senlis (CEEBIOS), pour présenter à ses adhérents les principaux aspects du biomimétisme et toutes les perspectives technologiques que cela peut ouvrir, en particulier dans l’agriculture. « Il s’agit surtout de concevoir des matériaux comme la nature peut le faire, toujours multifonctionnelle et constamment recyclable. » a-t-elle expliqué en précisant que cette démarche concernait toute l’activité humaine. En quelques exemples, comme le lierre, les falaises et la toile d’araignée, Laura Magro a montré tout le potentiel d’innovations énergétiques ou technologiques que le biomimétisme peut représenter pour l’agriculture écologiquement intensive et l’économie circulaire. « Il n’y a pas de limite de genre dans les applications qu’on peut imaginer. » a souligné la jeune chercheuse, avant de conclure « Mais, c’est via la photosynthèse artificielle des panneaux solaires organiques par exemple, que le biomimétisme aura un impact significatif. »