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Hebdo N°41 - Vendredi 17 novembre 2017

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Actualités de la filière

Rubriques

EGA - Charte d’engagement

Au sein des filières agroalimentaires françaises



      


Coop de France demande une concrétisation législative rapide

Michel PRUGUE, Président de Coop de France, a signé la « Charte d’engagement pour une relance de la création de valeur et pour son équitable répartition au sein des filières agroalimentaires françaises », parrainée par le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Stéphane TRAVERT.

Coop de France, qui représente les 2600 coopératives agricoles françaises, a ainsi souhaité marquer son soutien à l’impulsion politique donnée par le gouvernement pour améliorer le revenu des agriculteurs et préserver une agriculture et une alimentation de qualité.

Pour autant, Coop de France émet de sérieux doutes sur sa véritable portée économique : les « bonnes intentions », seules, ne peuvent transformer des années de relations déséquilibrées en matière de négociations commerciales et demande au gouvernement d’aller plus loin pour relancer la création de valeur au profit des agriculteurs.

Au cours des États généraux de l’alimentation, Coop de France a toujours défendu l’idée que l’évolution des relations commerciales devait reposer sur deux leviers : un levier législatif et réglementaire, d’une part, et un levier comportemental, d’autre part. La charte proposée par le gouvernement et signée aujourd’hui n’active que le levier « comportemental », ce qui, pour Coop de France, est une source d’insatisfaction et de profonde inquiétude.

Coop de France a rappelé au ministre que les coopératives attendaient très rapidement des éléments concrets et qualifiés sur les mesures liées :

  • au renforcement de la clause de renégociation ;
  • au respect de l’interdiction d’exiger de son fournisseur des prix de cession abusivement bas ;
  • au seuil de revente à perte ;
  • à la limitation des promotions.

Le ministre a indiqué à notre Fédération que ces dispositions seraient présentes dans la loi et que les travaux sur son avant-projet allaient s’engager rapidement.

Pour Michel PRUGUE, Président de Coop de France :
« Signer cette charte n’est certainement pas signer un chèque en blanc ! Nous serons extrêmement vigilants sur la façon dont seront abordées les négociations commerciales 2018 et sur les mesures qui seront proposées par le gouvernement dans le cadre législatif. Il est indispensable que nous soyons en mesure d’assurer un juste retour de valeur à nos adhérents. »

Digifermes®

Appel à candidature pour le label




Créé en 2015, le label Digifermes® compte aujourd’hui 3 fermes expérimentales. Il ouvre
un nouvel appel à candidature pour permettre
à d’autres de s’associer à la recherche participative et ouverte dans le domaine du numérique.

Depuis l’automne 2015, ARVALIS – Institut du végétal accompagne les agriculteurs dans la mise en œuvre des technologies du numérique. En partenariat avec l’Institut de l’Elevage, l’ITB, Terres Inovia et l’Acta, ARVALIS a lancé deux Digifermes® sur ses stations de Boigneville (91) et de Saint-Hilaire-en-Woëvre (55).

Au premier semestre 2017, le site expérimental du Mourier de l’Institut de l'Elevage, siège du CIIRPO (87), a été labellisé comme la 3ème Digifermes®.

Les objectifs des Digifermes® sont de :

  • Tester les outils connectés en conditions réelles
  • Etre un laboratoire et centre de recherche pour les entreprises intéressées
  • Servir de banc d’essai pour les prototypes et les outils en développement proposés par les entreprises et les start-up du numérique

Stimuler une recherche participative et ouverte

Dans une logique de recherche participative et ouverte, de diversification des situations, et de démultiplication des innovations testées, le label Digifermes® se veut ouvert à d’autres fermes expérimentales justifiant d’un travail significatif sur le volet numérique. Novateur et d’excellence, le label peut être attribué à ces structures, après examen de leur dossier de candidature par une commission de labellisation.
Deux sessions de labellisation sont proposées chaque année.
Le présent appel à candidature concerne le 2ème semestre 2017 et se clôture le 31 décembre 2017.

Priorité au numérique

Par volonté de cohérence entre toutes les Digifermes®, peuvent adhérer les fermes expérimentales qui justifient de travaux significatifs et novateurs dans le domaine du numérique.
De plus, leur programme de travail doit s’inscrire dans une logique de partage d’informations et contribuer à au moins 3 des 4 axes prioritaires du programme de recherche du label Digifermes® qui sont :

  • Le pilotage tactique des productions
  • L’agroéquipement numérique
  • La stratégie et l’économie de l’exploitation digitale
  • La production et la valorisation des données

Inscription avant le 31 décembre 2017
Dossiers de candidatures téléchargeables EN LIGNE
Ils sont à adresser à Nathalie BIGONNEAU – n.bigonneau@arvalis.fr avant le 31 décembre 2017
Les dossiers seront examinés début 2018 par la commission de labellisation constituée de représentants de chacun des partenaires fondateurs du label pour un retour aux fermes candidates d’ici mars 2018. Les labels sont attribués pour une durée de 3 ans.
La liste des fermes labellisées Digifermes® est publique.

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EGA - Charte d'engagement



Charte d’engagement pour une relance de la création de valeur
et pour son équitable répartition
au sein des filières agroalimentaires françaises
 

Télécharger la charte

Protection des plantes



Ensemble pour un contrat de solutions
pour l’avenir : une trajectoire de progrès
pour la protection des plantes

Lors d’un point presse qui a rassemblé près de 30 organisations agricoles et de recherche, un « Contrat de solutions » visant une trajectoire de progrès pour la protection des plantes afin de réduire l’utilisation, les risques et les impacts des produits phytosanitaires en France, a été présenté.
Ensemble, les organisations veulent répondre aux demandes des concitoyens et des consommateurs et aux attentes des agriculteurs. Il s’agit notamment de proposer une trajectoire de solutions et non d’interdictions au Gouvernement. La protection des plantes ne doit pas être, ne doit plus être un sujet de polémiques mais s’inscrire comme un sujet d’avenir partagé.

L’accès à une alimentation diversifiée, sûre et suffisante est devenu normal et tant mieux ! Cela s’est banalisé et l’OMS a récemment salué la France comme le pays de la sécurité sanitaire et alimentaire. Mais il est temps de montrer à quel point les agriculteurs grâce aux produits de protection des cultures y ont contribué et y contribuent encore.

La FNSEA se réjouit de l’engagement à ses côtés de près de 30 organisations pour une démarche visant ensemble à : innover, développer, déployer, conseiller, former, et trouver des solutions pour économiser les produits phytosanitaires avec comme état d’esprit, pour les agriculteurs français et leurs filières d’excellence, le besoin de continuer à produire dans des conditions optimales.

Des efforts considérables ont été effectués en la matière et donnent des résultats. Il s’agit désormais d’accélérer la recherche d’alternatives possibles et d’optimiser à grande échelle. L’ambition est qu’aucun agriculteur ne se retrouve face à un mur technique pour produire des denrées irréprochables. Nous sommes prêts à relever l’objectif du plan Ecophyto II avec une diminution de l’utilisation, des risques et des impacts des produits phytosanitaires de 25% en 2020 et de 50% à 2025 et si les solutions des acteurs le permettent, nous irons au-delà.

La recherche publique et privée doit engager les moyens nécessaires pour trouver les solutions adaptées : agronomie, génétique, biocontrôle et équipements robotiques doivent permettre aux agriculteurs de relever le défi qui nous rassemble : réussir l’évolution des pratiques agricoles ! Le monde agricole se prend en main pour répondre aux défis sociétaux mais interpelle le Gouvernement afin qu’il réponde à notre main tendue. Ce nouveau contrat doit être signé à deux pour être efficace et porteur
d’espoir !

L'ensemble des documents présentés

Conseil spécialisé céréales

du 16 novembre 2017




Le conseil spécialisé pour la filière céréalière s’est réuni le 16 novembre 2017, sous la présidence de Rémi Haquin.

À l’ordre du jour : le partenariat entre FranceAgriMer et l’Autorité des marchés financiers, les modalités de financement des céréales avec l’aval de FranceAgriMer pour la campagne 2018/19 et les nouvelles prévisions pour la campagne commerciale en cours.

Projet de convention entre FranceAgriMer et l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour mieux encadrer les marchés de matières premières

Suite à la crise des subprimes en 2007, les pays du G20 ont décidé de renforcer l'encadrement des marchés financiers afin d’en prévenir les dysfonctionnements et les abus. Cette prise de conscience internationale s’est concrétisée par d’importantes évolutions des textes européens encadrant les marchés financiers. L'AMF s’est ainsi vu renforcée dans ces nouvelles missions de détection et de sanction des pratiques abusives et des manipulations de marchés, en particulier les manipulations croisées des marchés financiers et physiques. Son rôle de surveillance des marchés à terme d’instruments financiers dont le sous-jacent est un marché physique de matières premières, notamment agricoles (blé, maïs, orge, colza, lait) est conforté. Dans ce cadre, l’AMF s’appuiera sur le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et FranceAgriMer, en vue de collecter les informations pertinentes sur les marchés physiques agricoles et obtenir des expertises sectorielles utiles dans la perspective de mise en œuvre de la nouvelle réglementation à compter du 3 janvier 2018. Une convention sera prochainement signée entre l’AMF et FranceAgriMer pour définir l'étendue et les modalités pratiques de la mise en œuvre de ce partenariat entre les deux institutions.

Financement des céréales avec l’aval de FranceAgriMer pour la campagne 2018/19

 Le conseil spécialisé a donné un avis favorable au projet de décision de la directrice générale de FranceAgriMer concernant les modalités de financement des céréales avec l’aval de FranceAgriMer pour la campagne 2018/19. Le dispositif acté pour 2017/18 est reconduit. L’aval est une forme de caution accordée par FranceAgriMer aux collecteurs de céréales pour garantir aux agriculteurs le paiement comptant de leurs livraisons. Il permet aux collecteurs de mobiliser la trésorerie nécessaire auprès des établissements bancaires pour financer l’achat de céréales aux producteurs, avant leur mise en marché effective.

Blé tendre : prévisions d’exportations vers pays tiers révisées à la baisse face à la compétitivité des origines mer Noire

Les ventes vers l’Union européenne sont légèrement ajustées à la hausse à 8,1 Mt (+ 60 000 tonnes par rapport au mois dernier tandis que les prévisions d’exportations de grains vers les pays tiers sont révisées à la baisse à 9,9 Mt (- 0,3 Mt par rapport au mois dernier), face à la compétitivité des origines mer Noire, qui s’écoulent pour le moment sans difficulté logistique particulière.

Orges : revalorisation des prévisions d’exportations vers l’Union européenne et les pays tiers

Sur le marché français, les prévisions d’utilisation d’orge par les fabricants d’aliments du bétail sont révisées à la baisse de 100 000 tonnes par rapport au mois dernier, au profit du maïs. Les prévisions de ventes de grains vers l’Union européenne sont ajustées à la hausse à près de 3,4 Mt et les exportations vers les pays tiers sont revalorisées à 3,4 Mt (+ 100 000tonnes).

Maïs : davantage d’incorporations en alimentation animale

Malgré des prévisions d’incorporation en alimentation animale en hausse par rapport au mois dernier, le stock français de maïs pourrait s’alourdir à 2,7 Mt en fin de campagne sous l’effet conjugué d’une récolte et d’une collecte de maïs revue à la hausse et de prévisions de ventes vers l’Union européenne ajustées à la baisse.

Blé dur : des disponibilités pour approvisionner nos clients de proximité

Avec le retour à la normale de la production française de blé dur à 2,1 Mt, la France pourrait exporter près d’1 Mt vers l’Union européenne et 0,4 Mt vers les pays tiers. L’utilisation de blé dur par les semouliers français, débouché stable depuis plusieurs années, est maintenue à un peu moins de 0,5 Mt.