Le Tribunal de Grande Instance de Dijon
a rendu ce matin son délibéré s’agissant
du procès pénal qui opposait notre coopérative agricole au collectif dit des Faucheurs Volontaires.
Pour mémoire, ce procès faisait suite à une plainte déposée par Dijon Céréales s’agissant de la destruction, le 28 novembre 2016, de parcelles d’essais chez l’un de nos adhérents, et à l’occupation illégale des locaux de notre coopérative.
Les juges ont évoqué « le défaut de caractérisation des infractions », et ont relaxé les Faucheurs volontaires. Cela signifie concrètement qu’ils ont considéré qu’il n’y avait pas assez d’éléments dans le dossier d’enquête pour caractériser les infractions.
Cette décision est un choc pour les agriculteurs et pour notre coopérative, mais bien au-delà, pour tous les agriculteurs en France qui sont, au quotidien, mobilisés sur leurs terres, qui s’engagent pour une agriculture raisonnable, raisonnée, de qualité, pour l’avenir du progrès agricole.
C’est d’autant plus un choc que l’ensemble des Faucheurs volontaires prévenus ont avoué les infractions à la barre ; ils ont admis avoir commis le fauchage des plants visés, ils ont revendiqué leurs actes, et ils ont largement communiqué sur le sujet sur le plan médiatique.
Chacun a pu voir les images du hall de notre coopérative envahi et jonché des plants de colza fauchés.
Le juge a toutefois tenu à souligner qu’en aucun cas « l’état de nécessité » invoqué par les Faucheurs volontaires n’avait été retenu pour relaxer les prévenus. Ce jugement signifie donc aussi que nul ne peut se faire justice soit même au nom d’une idéologie, que nul ne peut, au nom de ses convictions personnelles, détruire le travail et le bien d’autrui.
Pour l’ensemble de nos adhérents, ce jugement est enfin particulièrement choquant dans un contexte où les fausses informations et l’agribashing sont légion, dans un contexte où nous sommes sans cesse montrés du doigts injustement, caricaturalement. Il vient malheureusement encourager celles et ceux qui s’emploient à colporter des rumeurs plutôt qu’à trouver des solutions, à jouer sur les peurs. Si nous respectons la décision de justice, nous la regrettons vivement. Nous souhaitons d’ailleurs que Monsieur le Procureur de la République interjette appel de cette décision ; si c’était le cas, la coopérative Dijon Céréales inscrirait à la suite un appel pour qu’un nouveau procès se tienne.
Aujourd’hui, nous sommes debouts et fiers d’avoir défendu nos agriculteurs et notre position devant cette dernière. Nous veillerons toujours, en tant que coopérative agricole, à poursuivre un accompagnement exigeant et quotidien de toutes celles et ceux qui veulent agir au service du progrès agricole et environnemental, comme à poursuivre en justice celles et ceux qui veulent salir l’image de l’agriculture.
5 nouvelles boulangeries s'engagent !
Agri-Éthique commence l’année 2019 avec l’engagement de 5 nouvelles boulangeries Parisiennes. Des boulangeries qui proposeront dorénavant du pain équitable, tout comme les 600 autres déjà labélisées Agri-Éthique ! L’occasion pour les parisiens de découvrir ou redécouvrir cette démarche de commerce équitable 100% origine France qui offre une juste rémunération aux agriculteurs, un soutien à l’ensemble de la filière blé et qui permet de proposer aux clients du pain plus solidaire.
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2018, Croissance & Intégration au collectif Commerce Equitable
En ce début d’année 2019, le label Agri-Éthique dresse un bilan plus que positif ! Augmentation des tonnages de blé éthique et du nombre de partenaires, diversification de la démarche avec une
nouvelle filière et enfin, en septembre dernier intégration du label Agri-éthique au collectif Commerce Équitable. Une année riche donc pour ce label qui a vu le jour il y a maintenant un peu plus
de 5 ans. Retour sur ces 12 derniers mois.
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