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Hebdo N°36 - Vendredi 18 octobre 2019

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Actualités de la filière

Rubriques

concertation

sur l’élaboration du futur Plan Stratégique National


 
Préparation de la Politique
Agricole Commune post 2020 : Didier Guillaume lance la concertation sur l’élaboration du futur Plan Stratégique National

Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation a présidé ce jour, en formation élargie, une réunion du Conseil supérieur d'orientation et de coordination de l'économie agricole et alimentaire (CSO) dans le cadre de la préparation de la Politique Agricole Commune (PAC) pour la période 2021-2027. Le ministre a réaffirmé sa volonté de mener la concertation la plus ouverte possible, associant largement les acteurs du monde agricole et forestier, les entreprises agroalimentaires, les représentants de la société civile, et les salariés du secteur.

Lors de cette réunion, Didier Guillaume a officiellement lancé la concertation sur l’élaboration du futur Plan Stratégique National relatif à la PAC (PSN PAC), déclinaison nationale de la nouvelle PAC sur la prochaine période de programmation.

Il a annoncé que l'objectif était de finaliser le plan national stratégique PAC de la France pour la fin de l'année 2020, en vue de sa transmission pour validation par la Commission européenne en début d'année 2021.

Dans cette perspective, l'élaboration du PSN comportera deux phases de concertation :

la première phase se tiendra jusqu’à fin 2019, et sera consacrée à l’élaboration du diagnostic partagé entre l’État, les Régions et les parties prenantes, décrivant l’état du secteur agricole et agroalimentaire, et du secteur forestier et les besoins identifiés en matière d'accompagnement de la PAC ;
la seconde phase s’ouvrira au 1er semestre 2020 et permettra de choisir les priorités d'action parmi les besoins identifiés, de sélectionner les mesures et d'en définir leurs modalités, d'allouer les ressources financières à chaque intervention, et de préciser les niveaux d'ambition attendus en matière de résultats pour la durée de la programmation.

La concertation lors de cette seconde phase, prendra la forme, d’une part, d’un débat public mené par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) conformément à sa décision n°2019/147 du 2 octobre 2019, et d’autre part, de réunions de concertation régulières avec l’ensemble des parties intéressées, organisations professionnelles, syndicats de salariés, organisation de protection de l'environnement et du bien-être animal, et représentants des consommateurs.

Didier Guillaume a souligné que l’État et les Régions co-piloteront la préparation du PSN, qu'il s'agisse du diagnostic ou du PSN PAC lui-même, au titre de leurs responsabilités respectives dans la future programmation. Ainsi, la finalisation du diagnostic fera l'objet d'une réunion co-présidée avec le Président de Régions de France en décembre.

Didier Guillaume a enfin, réaffirmé la détermination de la France à défendre le budget de la PAC pour 2021-2027, indiquant que lors du prochain Conseil des Ministres de l’agriculture de l’UE, la France et seize autres États membres déposeraient une déclaration en faveur du maintien du financement de la PAC à son niveau actuel.

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Laureats - ITA’Innov 2019



L’Acta - les instituts techniques agricoles
ont le plaisir de vous annoncer les 4 lauréats
et la mention spéciale décernés par le jury ITA’Innov 2019.

Ce mardi 15 octobre, le jury d’experts issus de la recherche académique, du monde économique, des organisations institutionnelles et de la société civile, présidé par Claude Bernhard, directeur d’Agreenium, a remis les 3èmes Trophées ITA’Innov aux 4 vainqueurs des catégories : “Innovation”, “Recherche & méthodologie”, “Equipe innovante”et “Projet International“.
 
Ces 4 gagnants et la mention spéciale se sont distingués parmi 37 candidatures par la qualité de leurs recherches, leurs impacts sur les systèmes de production et leur capacité à répondre aux grands enjeux agricoles, retrouvez les vidéos en ligne sur le Compte Youtube Acta

Vous trouverez ci-dessous les liens des vidéos des 4 lauréats :
 
Colza associé à un couvert de légumineuses gélives - Lauréat ITA'innov 2019 - Catégorie Innovation
https://www.youtube.com/watch?v=iBKVHoGCBts
 
Verger Cidricole de Demain - Lauréat ITA'innov 2019 - Catégorie Recherche & Méthodologie
https://www.youtube.com/watch?v=3b7X6IOdAeE
 
Teach in Pig® - Lauréat ITA'innov 2019 - Catégorie Projet international
https://www.youtube.com/watch?v=HgmiyayARyk
 
Syppre® - Lauréat ITA'innov 2019 - Catégorie Équipe innovante
https://www.youtube.com/watch?v=zPNRqaS567M

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Les céréales, l’atout Fibres



Toutes les céréales sont une importante source de fibres : les produits céréaliers tels que le pain (blé tendre), les pâtes (blé dur), la polenta (maïs) ou les flocons d’avoine sont parmi les aliments les plus riches en fibres. Ils contribuent à plus d’1/4 de l’apport en fibres des Français et sont essentiels dans le cadre d’une alimentation équilibrée.

En effet, même si les fibres ne sont pas digérées par notre organisme, elles exercent des effets très importants pour la santé et la prévention de certaines pathologies comme les maladies cardiaques, le diabète et certains cancers. Les agences sanitaires recommandent ainsi de consommer 30 g par jour de fibres.

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Autonomie alimentaire

et agriculture en Europe



L’UE met son agriculture et son autonomie alimentaire en danger si elle n’adopte pas rapidement les nouvelles biotechnologies

La défense des cultures contre les maladies et ravageurs est un des défis majeurs auquel tous les types d’agriculture doivent faire face pour limiter les pertes de récolte sur le champ. En effet, avec les variations climatiques et la mondialisation des échanges, l’agriculture européenne est confrontée à l’arrivée de nouvelles maladies et de nouveaux ravageurs. Pour l’Association Française des Biotechnologies Végétales (AFBV), c’est la compétitivité de nos exploitations agricoles qui est directement menacée si les rendements des cultures diminuent faute de mesures de protection appropriées et autorisées.

Pour protéger ses cultures et permettre à ses agriculteurs de mieux vivre, l'Union Européenne (UE) se doit de s'ouvrir à toutes les technologies nouvelles permettant de réduire les utilisations de produits phytosanitaires. Les biotechnologies y ont particulièrement leur place en facilitant et en accélérant la création de plantes génétiquement résistantes aux maladies et aux insectes. Elles constituent un facteur de réussite de la transition agro-écologique.

Pour l’AFBV l’Europe a aussi besoin de l’apport des nouvelles biotechnologies telles que l’édition génomique si elle veut conserver son autonomie alimentaire et permettre aux consommateurs de continuer à bénéficier de produits de qualité produits dans l’UE. Plutôt que de se conforter dans un isolationnisme agri-culturel l’UE devrait au contraire profiter de disposer encore d’une recherche semencière de grande qualité pour permettre à ses chercheurs de travailler pour le bien commun avec les meilleurs outils disponibles.                                                                     

C’est pourquoi, compte tenu de l’urgence de trouver une solution, l’AFBV s’est associée à d’autres associations européennes, non pas pour demander une nouvelle Directive, mais pour proposer à l’UE quelques adaptations ciblées de la Directive régissant les OGM. « Si l’UE n’adopte pas rapidement une réglementation appropriée à ces biotechnologies de précision, nos cultures seront en danger, la sécurité alimentaire de l’UE sera menacée et la compétitivité de l’agriculture européenne subira un lourd handicap » a déclaré Georges Freyssinet, Président de l’AFBV, en conclusion du colloque organisé le 17 octobre par cette association sur le thème : Les biotechnologies végétales face aux nouveaux défis de la protection des cultures.

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L’Action Syppre

lauréate des ITA'Innov



La remise des trophées ITA'Innov 2019 se tenait ce 15 octobre à Paris. L’Action Syppre a été récompensée dans la catégorie « Equipe innovante ». Le jury distingue ainsi l’originalité de ce projet inter-instituts (fédérant Arvalis – Institut du Végétal, Terres Inovia et l’ITB), son fonctionnement remarquable et sa contribution à la création de valeur au sein des filières et des territoires.

Le jury de l’édition 2019 des ITA’Innov récompense l’Action Syppre en tant qu’ « Équipe innovante ». Ce trophée récompense le mode de fonctionnement de Syppre qui mise sur la co-construction, avec différents acteurs du monde agricole et en particulier les agriculteurs.
Pour ce faire, Syppre met l’accent sur la cohésion des équipes et leur implication. Les 26 collaborateurs des trois instituts agricoles grandes cultures (ARVALIS-Institut du végétal, Terres Inovia et l’ITB) qui sont impliqués dans le projet sont organisés en groupes nationaux d’actions transversales, et groupes régionaux pour la mise en oeuvre du projet. En effet, l’Action s’ancre dans 5 territoires : Béarn, Berry, Champagne, Lauragais et Picardie.

Les trophées ITA Innov récompensent, tous les 2 ans, les découvertes et innovations issues de la recherche appliquée française des instituts techniques agricoles (ITA). Le concours est placé sous le haut patronage des ministères de l’Agriculture et de l’alimentation et de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.
Pour cette 3è édition l’ACTA a reçu 37 candidatures. Le jury en a retenu 11. 4 ont reçu un prix.
Le jury d’experts, présidé par Claude Bernhard, Directeur d’Agreenium, compte 19 représentants des univers de la recherche, de l’entreprise, de la sphère institutionnelle et de la société civile.

Syppre vise à construire les systèmes de cultures de demain répondant aux enjeux de la triple performance : productivité physique, rentabilité, excellence environnementale. L’enjeu est de produire des connaissances et des outils pour accompagner la transition vers des systèmes durables et multi-performants. Syppre s'inscrit dans une dynamique nationale et européenne d'appréhension de l'agriculture avec une approche globale, systémique, inter-filière et de partage d'informations avec les agriculteurs directement impliqués.

Voir la vidéo ITA’Innov de présentation du projet

Conjoncture agroequipements



Résultat de l'enquête de conjoncture Axema sur le secteur des agroéquipements en 2019

Axema, publie son enquête annuelle de conjoncture du secteur des agroéquipements. Ses résultats confirment qu’après un premier semestre 2019 très convaincant, les industriels s’attendent à un ralentissement de l’activité en France sur le second semestre. Une tendance qui s’explique par la baisse importante des prix agricoles.
Pour autant, les dirigeants d’entreprises industrielles restent relativement confiants pour 2020 mais ils redoutent le contexte sociétal d’opposition à l’agriculture tout en souhaitant anticiper la transformation de leur secteur, portée par les nouvelles pratiques agricoles de demain.

LE MARCHE DES AGROEQUIPEMENTS POURSUIT SA DYNAMIQUE DE CROISSANCE EN 2019

Dans le prolongement de l’année 2018, le marché français des agroéquipements en neuf a enregistré une belle croissance au cours du premier semestre 2019 : + 15%.
Trois facteurs ont soutenu cette forte hausse :

  1. Une conjoncture agricole favorable : les revenus et les marges du secteur agricole ont progressé de façon sensible. La situation s’est notamment nettement améliorée dans les grandes cultures et la viticulture, après une année 2017 en demi-teinte ;
  2. Un effet de rattrapage : des investissements en matériel longtemps différés, notamment dans les grandes cultures, ont été réalisés en 2018 et 2019 ;
  3. Une évolution de la demande vers les matériels de qualité et d’une certaine puissance, mais surtout de plus forte technologie et d’intelligence. A titre d’exemple, la puissance moyenne d’un tracteur standard est passée de 120 chevaux en 2008 à 145 chevaux en 2019.

Toutefois, les industriels français de matériel agricole connaissent une croissance plus modérée que celle des industriels importateurs sur le marché français. Les industriels français, dont la moitié des ventes sont réalisées à l’export, ont enregistré une croissance de +5% de leur chiffre d’affaires au premier semestre 2019 (vs 5,9% en 2018). Leur activité a sérieusement ralenti au deuxième trimestre, en raison d’une demande internationale plus faible. Les exportations de matériels agricoles ont ainsi chuté de -8,3% au deuxième trimestre 2019, après trois premiers mois positifs (+6,8%).

LES INDUSTRIELS DE L’AGROEQUIPEMENT S’ATTENDENT A UN RALENTISSEMENT DE L’ACTIVITE EN FRANCE.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette perspective. Tout d’abord, les prix agricoles sont retombés au cours de l’été, en conséquence des bonnes récoltes céréalières d’été en volume et en qualité. En parallèle, on observe dans certains secteurs clés des baisses de production importantes. Dans la viticulture, la production est ainsi annoncée en baisse de -12%. Même si la récolte est de qualité, il n’est pas certain que l’effet du prix compense la baisse des quantités.

Du côté de l’élevage, la situation est contrastée avec des segments bien orientés (porcins, Bovin-lait) et d’autres qui souffrent (oeufs, volaille, Bovins-viande).
Tous ces éléments portent à la plus grande prudence pour les pronostics sur la fin de l’année 2019 et encore davantage sur l’année 2020. Pour l’ensemble de l’année 2019, Axema table sur une évolution globale en valeur de +8% du marché du matériel agricole de première main (vs 11% l’année passée).

LES INDUSTRIELS RESTENT CONFIANTS. ILS EXPRIMENT CEPENDANT UNE RESERVE QUANT AUX PREVISIONS 2020

Les résultats de l’enquête de conjoncture montrent que les industriels des agroéquipements ont une certaine interrogation pour estimer le marché français en 2020. Ne constatant pas encore de dégradation de leurs carnets de commandes, ils sont une majorité à penser que le marché français des agroéquipements va se maintenir au même niveau qu’en 2019 (55% des répondants à l’enquête), mais ils s’interrogent sur les conséquences de la situation économique des agriculteurs et sur les éventuelles conséquences du débat de la place de l’agriculture dans la société.
Questionnés sur les perspectives par segments, les dirigeants interrogés sont réservés en ce qui concerne les grandes cultures et les espaces verts et très réservés sur les perspectives de l’élevage. Ils perçoivent toutefois un potentiel de croissance dans la viticulture et le maraîchage en 2020.
Dans ce contexte la perspective d’évolution du marché global en 2020 est estimée à - 5% par rapport à 2019.

LE SECTEUR DES AGROEQUIPEMENTS VA PROFONDEMENT SE TRANSFORMER AVEC L’AGRICULTURE DE DEMAIN

Comme en 2018, l’enquête de conjoncture révèle que les industriels des agroéquipements se projettent vers l’agriculture de demain. Ils sont ainsi 76% à penser que les nouvelles approches culturales et d’élevage adoptées par la génération d’agriculteurs à venir vont bouleverser leur marché dans les 5 à 10 prochaines années. De même, 70% des professionnels affirment que la robotisation des exploitations agricoles va fortement se développer dans les 3 à 5 prochaines années. En parallèle, ils sont 34% à estimer que le bio est une tendance favorable à leur activité (intensification de l’utilisation des techniques mécaniques de désherbage, de pulvérisation de précision…), contre 14% qui pensent le contraire.

traitement des semences



Corteva Agriscience annonce
son projet d'ouvrir un centre de technologies de traitement des semences. Un site français qui aidera à proposer un ensemble complet de solutions aux agriculteurs européens.

Un nouveau Centre Corteva Agriscience dédié aux technologies de traitements des semences devrait ouvrir ses portes dans le sud-ouest de la France l'année prochaine. Il permettra d'aider les agriculteurs européens à réussir l’implantation de leurs cultures dans les meilleures conditions et à sécuriser la mise en place du potentiel de rendement.

Le Centre d'Aussonne est le premier en Europe et le troisième dans le monde à proposer ce type de recherches. Il devrait être opérationnel d'ici la fin de l’année 2020 et sera axé sur le développement de produits, avec des investissements scientifiques importants qui apporteront de nouvelles solutions pour aider les agriculteurs à relever les défis d'un secteur agricole en mutation.

Corteva proposera une gamme complète de solutions technologiques de traitement des semences (SAT).

Suite à l'annonce du partenariat entre la société finlandaise de technologie agricole Pro Farm Technologies Ltd et Corteva Agriscience, l'offre comprendra des produits biologiques de traitement des semences basés sur la plate-forme technologique exclusive de Pro Farm. Ces outils aident les producteurs européens à lutter contre les stress abiotiques et biotiques et à accroître la biodisponibilité des nutriments, tout en améliorant durablement la santé générale des plantes.

Les innovations dans le traitement des semences permettent l’application d’une dose précise et ciblée de traitement, l'amélioration du rendement des cultures et l'accroissement de la productivité des agriculteurs.

« Parce que les technologies de traitement des semences consistent à appliquer le traitement de façon ciblée et précise directement autour des semences plutôt qu'avec un pulvérisateur sur l’ensemble de la parcelle, cette technologie peut aider à réduire l'empreinte environnementale de l'agriculture », a déclaré Andre Negreiros, responsable des technologies de traitement des semences Europe pour Corteva Agriscience.

« Corteva Agriscience s'engage à innover. C'est pourquoi nous investissons près de 5 M€ dans ce projet dans le cadre du renforcement de notre offre de semences. Nous sommes une entreprise focalisée sur ceux qui produisent et ceux qui consomment, et ce centre aidera les agriculteurs à accroître leur productivité tout en répondant à la demande des consommateurs pour une agriculture plus durable. »

Cette information arrive juste avant le congrès annuel d'Euroseeds, qui aura lieu du 13 au 15 octobre à Stockholm, en Suède. Corteva se joindra à des centaines de participants à l'événement annuel, où les discussions porteront notamment sur la législation européenne relative aux semences, à l'agriculture durable et à la réglementation sur la protection des cultures.