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Hebdo N°20 - Vendredi 19 mai 2017

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Coop de France


La liberté d’entreprendre doit être au cœur de l’action du nouveau ministre de l’Agriculture

Coop de France félicite M. Jacques MEZARD pour sa nomination au poste de ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation au sein du Gouvernement dirigé par M. Edouard PHILIPPE, Premier ministre.
Coop de France partage la feuille de route dressée par le Président de la République pour « des agriculteurs fiers qui vivent de leur travail et des Français fiers de leur agriculture ». Dans ce cadre, notre Fédération souhaite tout particulièrement souligner les objectifs suivants :

Garantir des prix justes pour que les agriculteurs puissent vivre de leur travail
Les entreprises coopératives agricoles organisent le pouvoir économique des producteurs, elles portent l’ambition du revenu des agriculteurs et de la fierté retrouvée de leur métier. Dans le cadre des futurs Etats généraux de l’Alimentation, il s’agira de mettre fin à la guerre de prix bas en abordant les enjeux de création et de répartition de valeurs, ainsi que de reconstruction de filières fortes. Coop de France y prendra toute sa place.

Se battre pour une Europe qui protège
Au sein d’une mondialisation assumée, il nous faut pouvoir aujourd’hui développer notre capacité à affronter une concurrence accrue en favorisant la compétitivité de nos entreprises. Il conviendra ainsi de promouvoir des outils de gestion des risques économiques, climatiques et sanitaires, auxquels nos coopératives sont prêtes à s’associer. L’Europe de demain devra être moins normative et plus à l’écoute des territoires, des acteurs économiques et des citoyens.

Construire l’agriculture du futur, innovante et diversifiée
Révolution numérique, changement climatique, respect de l’environnement, ubérisation de l’économie, autant de mutations dans lesquelles doit s’inscrire notre secteur d’activité et qui justifient un effort d’investissement et de modernisation exceptionnel, annoncé à 5 milliards d’euros.

Libérer le travail, l’investissement et l’énergie des territoires
Tous les leviers pour libérer les énergies et favoriser la réussite des territoires doivent être actionnés rapidement :

  • Simplification administrative, mise en place du droit à l’erreur, fin de la sur-transposition des normes européennes. L’administration doit être là pour accompagner, non pour sanctionner.
  • Renforcer la compétitivité en baissant les charges : les entreprises coopératives agricoles et agroalimentaires attendent le basculement promis du CICE en allègement de charges pour conforter leur engagement dans la création d’emplois.

Eu égard à l’ampleur de ces objectifs, il nous apparaît essentiel que le nouveau ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Jacques MEZARD, puisse bénéficier de larges attributions, incluant l’agriculture, l’agroalimentaire, l’alimentation, la forêt et la ruralité.
Pour atteindre ces objectifs, les 2 600 entreprises coopératives agricoles et agroalimentaires, ainsi que les 11 545 CUMA, sont des acteurs incontournables. Fortes de leurs 165 000 salariés, elles cultivent le goût d’entreprendre, de l’innovation et de l’investissement.
Pour Michel Prugue, Président de Coop de France, « nous attendons un ministère de l’Agriculture fort qui soit à l’écoute, travaille avec pragmatisme et prenne les décisions qui s’imposent en mettant au coeur de son action la liberté d’entreprendre. Pour atteindre ces objectifs, la volonté doit être sans faille. »

AGPB


Jacques Mézard, Ministre de l’Agriculture
et de l’Alimentation. Réaction de Philippe Pinta, Président de l’AGPB

« Un nouveau gouvernement est maintenant en place. Je souhaite que les orientations stratégiques agricoles définies par le Président de la République pendant la campagne se traduisent concrètement. Jacques Mézard est notre nouveau Ministre de l’Agriculture, je salue sa nomination. Certaines mesures fortes et symboliques comme la gestion des risques, l’absence de distorsions de concurrence et de sur-transposition peuvent être décidées à court terme» déclare Philippe Pinta, Président de l’Association Générale des Producteurs de Blé.
Les céréaliers, comme toute l’agriculture française, souffrent depuis plusieurs années. La crise qui les frappe n’est pas seulement conjoncturelle, elle est structurelle. Il est donc temps de passer à l’action. Les enjeux que le Ministre aura à relever dans les prochains mois seront donc décisifs pour les céréaliers afin de leur permettre de continuer à Produire plus, Produire mieux. En ce sens, le Ministre peut compter sur l’AGPB pour être force de propositions.

  • S’agissant de la Politique Agricole Commune, les céréaliers seront particulièrement attentifs à sa renégociation. Maintenir un budget fort, une politique résolument commune qui évite toute distorsion de concurrence et mettre fin à la sur-transposition des normes européennes sont des priorités absolues. Sans cela, la compétitivité d’un secteur économique qui est une richesse pour la Nation sera durablement mise à mal.
  • Au plan européen et national, face à la multiplication des aléas économiques et climatiques, le nouveau ministre devra également s’attacher à mettre au point des outils de gestion des risques efficaces. En ce sens l’AGPB propose notamment le développement dès 2018 d’une assurance climatique ouverte à toutes les productions, sans attendre la future réforme de la PAC de 2020. Mais aussi la possibilité de constituer une épargne de précaution pour tous les producteurs, garante d’un lissage des revenus dans le temps, permettant une meilleure visibilité.
  • Enfin, il est urgent de donner aux céréaliers des moyens de production à la hauteur du poids économique du secteur dans la balance commerciale française. La bonne alimentation et la protection des plantes sont deux conditions sine qua non à une production de céréales performante et adaptée aux marchés. Dans ce domaine, l’innovation est un levier indispensable. Les besoins d’investissements devront être à la hauteur. L’innovation doit être encouragée et soutenue par l’Etat pour sortir de certaines impasses techniques.

« Les céréaliers français sont des chefs d’entreprise conscients de leur responsabilité face aux défis alimentaire et de préservation de l’environnement. Faisons leur confiance et donnons- leur la liberté d’entreprendre. Ce n’est qu’à ce prix que la filière céréalière française retrouvera sa compétitivité, que ce soit à l’échelle de l’exploitation avec un revenu décent pour le producteur ou à l’échelle d’un pays, afin de conserver son rang de 3ème exportateur mondial » a déclaré Philippe Pinta.

voir la biographie de Jacques Mézard

Jeunes Agriculteurs


Pour un dialogue constructif
avec le nouveau gouvernement

Nous félicitons Jacques Mézard pour sa nomination au poste de ministre de l'agriculture et de l'alimentation. Les responsabilités qui lui incombent sont cruciales pour l'avenir du secteur et le renouvellement des générations en agriculture.
 
« Monsieur le ministre, en 2017, un agriculteur sur cinq a moins de 40 ans. Il faut d'urgence envoyer un signal positif à la jeunesse pour susciter des vocations. C'est sur ce premier constat que j'alerterai Jacques Mézard. Notre objectif commun doit être de ne plus perdre de paysans » explique Jérémy Decerle.

Pour cela, Jacques Mézard peut compter sur Jeunes Agriculteurs. En tant qu'organisation syndicale, nous menons des réflexions permanentes pour améliorer les conditions d'accès au métier d'agriculteur et rendre meilleur le quotidien des jeunes. Nous serons toujours force de propositions. C'est sous le signe du dialogue et de l'ouverture que nous souhaitons voir se développer nos relations avec le nouveau ministre de l'agriculture et de l'alimentation. Nous attendons également de sa part une posture d'écoute vis-à-vis de la profession agricole et une proximité avec les réalités du terrain.

Les dossiers à traiter seront nombreux, certains urgents, d'autres à mener sur le long terme. Notre première volonté est l'affirmation claire d'une vision sur le long terme pour l'agriculture française. Une stratégie qui mette bien évidemment l'accent sur le renouvellement des générations. Les chantiers en cours sont denses : simplifier les normes, rendre le foncier accessible aux jeunes souhaitant s'installer et retrouver des prix décents pour les producteurs, nous l'espérons, lors des états généraux de l'alimentation. Enfin, nous attendons du ministre de l'agriculture de la détermination pour défendre une stratégie européenne au-delà des clivages nationaux lors de les négociations de la future PAC. De notre côté, nous avons travaillé de façon concertée avec nos homologues européens au sein du Centre Européen des Jeunes Agriculteurs (CEJA), avec qui nous venons de publier des propositions. L'arrivée d'une nouvelle génération d'agriculteurs est un enjeu pour la France comme en Europe.

FNSEA


Le nouveau ministre de l’agriculture vient d’être nommé. Nous félicitons Jacques Mézard et lui souhaitons bon courage car les chantiers sont nombreux.

L’agriculture est un grand secteur économique et social pour notre pays. Il représente 14% des emplois français et près de 8,9 milliards d’excédent annuel dans la balance commerciale nationale sur les 10 dernières années ! C’est un secteur d’excellence qui fait rayonner la France à l’international grâce à des milliers d’hommes et de femmes formés et qualifiés.

De surcroît, l’agriculture apporte des solutions aux attentes de nos concitoyens pour l’alimentation, la sécurité alimentaire, le climat, l’environnement, et les territoires ruraux. C’est l’ensemble de ces dimensions qui doivent être prises en considération par le nouveau ministre, d’autant plus que le contexte agricole est difficile. Nous nous félicitons que le périmètre du nouveau ministère associe l’alimentation à l’agriculture même si nous regrettons qu’il n’ait pas été élargi aux territoires ruraux.

Face aux crises économiques et climatiques, nous n’avons plus de temps à perdre, il faut passer à l’action. Les agriculteurs seront sensibles à un ministre qui aborde les problèmes avec pragmatisme et volontarisme. Il aura, devant lui, une FNSEA représentative et réformiste, force de proposition concrète.

Le Président de la République, lui-même, a qualifié la relance de l’agriculture de vitale pour le pays, nous sommes prêts pour ce défi !

Enfin, nous avons besoin de plus et mieux d’Europe, en remettant du carburant dans le moteur franco-allemand et, attendons beaucoup des nouvelles synergies possibles entre nos deux pays.

L’heure est à répondre au doute et à la tentation du renoncement mais aussi aux projets et aux volontés par l’action.

Deux grands chantiers, annoncés par le Président, vont dans ce sens :

  • La loi de simplification pour redonner de l’oxygène à nos exploitation en évitant bien des démarches contraignantes et en faisant davantage confiance grâce au « droit à l’erreur ». Evoqué comme une priorité, c’est une proposition emblématique qui résonne positivement à l’oreille des agriculteurs.
  • Les Etats généraux de l’alimentation, réunissant les représentants des producteurs, transformateurs, distributeurs et consommateurs, afin de retrouver de véritables équilibres dans la chaîne alimentaire et notamment la juste place des producteurs. La loi LME sera bien sûr sur la sellette.


Voilà, des raisons de dialoguer au plus vite pour l’avenir de l’agriculture française.

FOP


Gagner en compétitivité, la marche est haute mais nous sommes prêts

La Fédération des producteurs d’oléagineux et de protéagineux (FOP) prend acte de la nomination de Monsieur Jacques Mézard en qualité de ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation et lui adresse toutes ses félicitations républicaines.

Alors que l’agriculture traverse une crise d’une extrême gravité, la FOP tient à rappeler au Ministre de l’Agriculture les atouts des oléagineux et des protéagineux cultivés en France. Atout d’abord pour l’élevage et l’agriculture française car ces productions de qualité permettent d’atténuer notre dépendance en protéines végétales. Atout ensuite pour la ruralité car ces productions contribuent au dynamisme et à la vitalité des territoires. Atout enfin pour l’économie nationale, car la filière
française des huiles et protéines végétales, créée sous l’impulsion des producteurs et dont ils conservent la maîtrise, est créatrice d’emplois et leader dans des domaines aussi variés que la trituration des graines, la production d’huile, la nutrition animale, les biocarburants, les énergies
renouvelables, la chimie du végétal...

La FOP tient à dire qu’elle est prête à s’inscrire dans la volonté des pouvoirs publics de relever les défis économiques et les enjeux sociaux, sociétaux et territoriaux de notre pays. Comme eux, elle veut que la France retrouve toute sa place tant en Europe que dans le monde.

Pour ce faire, la FOP attend un vrai projet agricole fédérateur qui s’appuie sur une vision européenne ambitieuse, un budget communautaire et une PAC renforcés, un plan protéines digne de ce nom, un soutien fort à la recherche et à l’innovation, des mécanismes novateurs en faveur de la résilience des exploitations, un appui affirmé aux biocarburants et un maintien des objectifs actuels d’incorporation.

Commentant cette nomination, Arnaud ROUSSEAU, Président de la FOP, a déclaré : «J’attends d’abord du ministre de l’Agriculture qu’il le soit à temps plein, comme s’y est engagé le Président de la République. J’attends ensuite qu’il conforte notre conviction selon laquelle l’organisation économique des producteurs est un véritable atout et qu’elle peut être une véritable force bénéfique à tous. Elle permet en effet une valorisation optimale des productions et une répartition équitable de la valeur ajoutée entre ses acteurs. Elle permet aussi d’allier performance économique et réponses aux préoccupations sociales, environnementales et territoriales. Je souhaite enfin entretenir avec lui des relations empreintes d’exigence mais aussi de sincérité et de franchise ».

La coopération agricole est mise à l’honneur chez Auchan


     


du 15 au 20 mai
Et si on consommait coopératif ?

Le consommateur actuel recherche des produits savoureux, innovants, ainsi qu’une transparence sur les modalités de fabrication et une proximité avec la production agricole. Ceci, afin de répondre à ses préoccupations de plus en plus précises sur son environnement, sa santé, ainsi que l’emploi dans son territoire.

C’est dans ce contexte que le réseau de Coop de France souhaite mieux faire connaître le savoir-faire et les produits coopératifs auprès des clients de ses adhérents. Ceux-ci recherchent en effet une différenciation créatrice de valeur pour toute la filière alimentaire. La coopération agricole, propriété des agriculteurs sociétaires, représente 3 agriculteurs sur 4, 40 % du chiffre d’affaires agroalimentaire français, 1 marque sur 3. 74 % de nos sièges sociaux sont situés en zone rurale.

Coop de France Alpes Méditerranée est la première à concrétiser un partenariat régional avec l’enseigne Auchan. Après avoir décliné l’accord national conclu avec la Fédération du Commerce et de la Distribution (FCD) en mars 2016, plusieurs rencontres ont permis aux directeurs d’enseignes et aux producteurs coopérateurs régionaux de mieux se connaître. Un constat partagé a permis de constater qu’il fallait mieux valoriser les produits coopératifs en magasins.

8 hypermarchés d’Auchan* de la région PACA mettent donc à l’honneur les produits coopératifs du 15 au 20 mai. Ainsi, plus de 80 références provenant de 17 coopératives régionales sont rassemblées dans un îlot dédié. Des animations permettront également à 25 producteurs de parler directement de leurs produits aux consommateurs.

« Cette première initiative est un test que nous espérons déployer plus automatiquement dans les années à venir » précise Joël Reynaud, Président de Coop de France Alpes Méditerranée. « Nous nous réjouissons de pouvoir parler des atouts de nos produits et espérons que les consommateurs seront au rendez-vous ».

* Manosque, Avignon Mistral7, Le Pontet, Cavaillon, Aubagne, Marseille Saint Loup, Martigues et La Seyne sur mer