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Hebdo N°27 - Vendredi 21 juillet 2017

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Actualités de la filière

Rubriques

Diagnostic - Filière alimentaire


Pour une approche économique des États généraux de l'alimentation


Un secteur stratégique pour la France
La filière alimentaire est le 2ème employeur de France et le 3ème solde commercial. La qualité reconnue de ses produits lui offre des perspectives de développement réelles. Et pourtant les nombreux signaux d’alerte doivent aujourd’hui être entendus.
Perte de compétitivité, réduction des capacités d’investissement, difficulté à rémunérer correctement les producteurs, il n’y a
plus d’autre choix aujourd’hui que de retrouver la voie de la création de valeur.
Les Etats généraux de l’alimentation peuvent en être le point de départ, la filière alimentaire le souhaite et en sera une partie prenante constructive.

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Chartes de production


    


49 organismes de collecte engagés
pour la collecte 2017


Pour la campagne 2016-2017, six nouveaux organismes stockeurs ont rejoint la démarche Charte de production agricole française. Désormais, 49 organismes sont engagés dans la démarche Charte de production agricole française, soit environ 6200 producteurs de blé tendre, 4700 producteurs d’orge de brasserie, 20 producteurs de blé dur et environ 252 000 ha.

Les Chartes de production ARVALIS – Institut du végétal / HYPÉRION (ex IRTAC1) sont des référentiels nationaux qui décrivent les bonnes pratiques agricoles. Elles permettent de répondre aux exigences des opérateurs en matière de qualité sanitaire et technologique du produit, de préservation de l’environnement, de compétitivité de la production et de la traçabilité des pratiques agricoles.
La liste de pré-référencement présente les organismes stockeurs français engagés dans la démarche pour une campagne de production donnée.

La norme NF V30-001 prend la suite des Chartes de production à partir de la campagne 2017-2018
La campagne 2016-2017 sera la dernière où le référencement Chartes de production sera attribué par ARVALIS – Institut du végétal et HYPÉRION. A compter de la campagne 2017-2018, les Chartes de production laisseront leur place à la norme NF V30-001.
La norme NF V30-001 « Bonnes pratiques de culture et de stockage à la ferme » est en vigueur depuis janvier 2016. Elle est d’application volontaire et concerne les cultures de blé tendre, blé dur, orges de brasserie, maïs doux, maïs grain et maïs fourrage.

La norme est basée sur la quatrième version des Chartes de production ARVALIS – Institut du végétal / HYPERION (ex IRTAC). Elle a été élaborée par consensus au sein d’un organisme de normalisation (AFNOR) qui a rassemblé toutes les parties intéressées : soixante personnes ont ainsi contribué à sa rédaction. Cette forte participation a été essentielle puisque la norme NF V30-001 a pour vocation de remplacer, à compter de la campagne 2017/2018, les actuelles Chartes de production dans leur fonction de référence et de base pour l’élaboration de futurs cahiers des charges ou de démarches qualité.

Pour tracer la filiation entre les Chartes de production et la norme NF V30-001, la marque « Charte de production agricole française® » reste accessible aux organismes de collecte et aux industriels qui souhaitent communiquer sur des matières premières produites dans le respect de la norme NF V30-001 et des recommandations d’ARVALIS – Institut du végétal et de HYPÉRION.


Pour se procurer la norme NF V30-001
Se connecter au site de la boutique de l’AFNOR www.boutique.afnor.org/normes
Mot clé «NF V30-001»


Des documents pour accompagner la mise en place de la norme NF V30-001
La norme NF V30-001 fixe un ensemble d’exigences et de recommandations à mettre en oeuvre par un producteur agricole dans le cadre d’une démarche de bonnes pratiques de culture et de stockage. Une liste d’enregistrements et de preuves documentaires à rassembler est également définie. Le document ne contient pas d’information sur la manière de conduire les contrôles des pratiques des producteurs pour garantir le respect de la norme.

Pour faciliter sa mise en oeuvre dans un cadre collectif, ARVALIS – Institut du végétal et HYPÉRION proposent un ensemble de recommandations pour réaliser le suivi et le contrôle des producteurs. Ces recommandations sont constituées de plusieurs documents destinés aux producteurs agricoles, aux organismes de collecte et aux organismes de certification (voir le tableau ci-dessous).

Les recommandations d’ARVALIS – Institut du végétal et de HYPÉRION ne sont pas d’application obligatoire pour prétendre au respect de la norme. Elles sont cependant un outil nécessaire pour garantir une homogénéité de la mise en place de la norme NF V30-001 et de son contrôle. Ces recommandations sont également un prérequis obligatoire dans le cadre d’une communication avec la marque Charte de production agricole française® que souhaiterait mettre en place un organisme (de collecte ou industriel).

Retrouvez l’ensemble des documents sur ARVALIS Norme NE V30-001
 

1 L’IRTAC (Institut de Recherches Technologiques Agroalimentaires des Céréales) est devenu Hypérion en janvier 2016 afin d’accompagner son recentrage sur son activité de gestion de plans de surveillance des filières

FranceAgriMer


Points‐clés du conseil spécialisé pour la filière céréalière du 12 juillet 2017


Le conseil spécialisé de FranceAgriMer pour la filière céréalière s’est réuni le 12 juillet 2017 sous la présidence de Rémi Haquin. Retour sur les points forts abordés lors de cette réunion.

Enjeux du Brexit pour la filière céréalière française

Concernant la filière céréalière, l’Union européenne est le principal partenaire commercial du Royaume‐Uni à l’exportation comme à l’importation. Le Royaume‐Uni importe principalement du maïs et s’approvisionne surtout en France mais aussi en Ukraine et dans une moindre mesure en Argentine, Irlande et Roumanie. Il importe également du blé meunier en quantités variables, en provenance principalement du Canada et de l’Allemagne. Le Royaume‐Uni exporte aussi du blé fourrager et de l’orge, principalement vers l’Espagne, le Portugal et les Pays‐Bas. Ce pays constitue le 6e débouché européen pour les céréales françaises, loin derrière le Benelux et l’Espagne. Les achats britanniques, variables selon l’importance de la production nationale, sont principalement orientés vers des usages fourragers. Le solde de la balance commerciale des échanges avec le Royaume‐Uni est très largement positif pour la France, grâce à ses exportations de maïs. Les préparations à base de céréales, notamment les biscuits et les produits de la pâtisserie industrielle, constituent un poste d’exportation vers le Royaume‐Uni encore plus important pour la France, en progression depuis plusieurs années.

De 2013 à 2015, la balance commerciale française vers le Royaume‐Uni affiche, en moyenne, un résultat positif de 260 millions d’euros (M€) par an pour les grains (dont 146 M€ pour le maïs), 56 M€ pour les semences, 25 M€ pour les produits de première transformation comme l’amidon, 335 M€ pour les préparations alimentaires à base de céréales, 135 M€ pour les produits amylacés.

Le maintien des flux d’échanges et les accords commerciaux constitueront donc un volet important des négociations à venir. Actuellement, les droits de douane à l’entrée de l’Union européenne sont très élevés pour les blés de basse et
moyenne qualité et pour l’orge (respectivement 95 et 93 €/tonne). Néanmoins, des contingents à droits réduits
permettent l’importation de quantités limitées en provenance des pays tiers.
L’Union devra aussi se prémunir face au risque de voir des produits en provenance de pays tiers rentrer sur son territoire via le Royaume‐Uni. La Commission européenne entend également veiller à ce que le Royaume‐Uni parte avec sa part des engagements internationaux. Une vigilance particulière devra être observée concernant la répartition des contingents négociés dans le cadre de l’Organisation Mondiale du Commerce ou en dehors. 65 contingents concernent actuellement les grains et produits issus de leur transformation, dont 43 établis en dehors de l'OMC, sans compter les négociations à venir, avec le Mercosur notamment.

AMIS et MED‐Amin, deux initiatives pour la transparence des marchés mondiaux des grains

Le Ministère de l‘Agriculture et de l’Alimentation a présenté les travaux conduits par les réseaux AMIS (Agricultural Market Information System) et MED‐Amin (MEDiterranean Agricultural Market Information Network).
Lancé en 2011 par la réunion des ministres de l’agriculture du G20, suite à la flambée des prix de certaines matières premières en 2007‐2008 et aux émeutes de la faim, AMIS regroupe les 20 pays du G20 et 7 pays supplémentaires pour englober les principaux pays producteurs de céréales et oléagineux et les pays importateurs. Chargé de collecter de l’information fiable sur les marchés des céréales et oléagineux, AMIS constitue aussi une instance de dialogue et de coordination des responsables gouvernementaux en période de forte volatilité sur le marché. AMIS a constitué au fil du temps deux bases de données. La première permet d’établir des bilans mondiaux pour les matières premières alimentaires stratégiques au niveau mondial (blé, maïs, riz, soja), la deuxième rassemble des informations sur les politiques pouvant influer sur le marché. Ces données sont accessibles sur le site internet d’AMIS et sont valorisées au travers du rapport mensuel Market Monitor AMIS.

MED‐Amin est un réseau d'informations des marchés agricoles méditerranéens (Albanie, Algérie, Égypte, Espagne, France, Grèce, Italie, Liban, Malte, Maroc, Portugal, Tunisie, Turquie). Créé en 2014 sur le modèle d’AMIS, il est coordonné par le CIHEAM (Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes), avec la participation de la FAO (Food and Agriculture Organization) et de la Commission européenne. Il vise à favoriser la coopération et le partage d’expériences entre les systèmes d’information nationaux sur les marchés agricoles, notamment dans le domaine des céréales (blé tendre, blé dur, orge et maïs), produits stratégiques pour la sécurité alimentaire des pays méditerranéens. MED‐Amin publie désormais des rapports semestriels sur l’avancée des semis et des récoltes dans les pays du pourtour méditerranéen ainsi que des newsletters bimestrielles, disponibles sur son site internet : http://www.med‐amin.org/fr/.

Enquête de FranceAgriMer sur les variétés de céréales semées pour la récolte 2017

Le mouvement amorcé il y a trois ans se confirme en 2017. La part des blés panifiables progresse encore. Elle occupe désormais 96 % des surfaces de blé tendre semées par les céréaliers pour la récolte 2017. La part des blés de qualité supérieure augmente à 68 %, celle des blés panifiables courants reste stable à 28 %. L’enquête menée par FranceAgriMer auprès de plus de 45 000 producteurs révèle également une tendance à la diversification variétale en blé tendre : aucune variété ne dépasse 10 % de la sole nationale et les dix premiers cultivars occupent mois de la moitié de la sole nationale. Les blés améliorants ou de force représentent désormais plus de 4 % des surfaces semées.
Les semis de blés de force sont plus importants dans les régions méridionales et particulièrement en Occitanie. Blés
fourragers et biscuitiers perdent du terrain et représentent désormais moins de 4% des semis. Ils sont plus particulièrement cultivés en Bretagne, Normandie et dans le Nord‐est de la France.
À l’inverse, deux variétés seulement occupent les deux‐tiers de la surface semée en blé dur. La variété la plus utilisée, Anvergur, inscrite en 2014, continue sa percée avec plus de 43 % des semis. En orge, trois variétés couvrent la moitié des surfaces semées. Etincel garde la tête du classement sur un tiers de la sole nationale.

Bilan de la campagne commerciale française 2016/17

S’il est encore trop tôt pour tirer le bilan définitif de la campagne commerciale 2016/17, le conseil spécialisé de la filière céréalière a acté quelques modifications apportées aux bilans prévisionnels du mois dernier. Concernant le blé tendre, les ventes sur l’Union européenne sont revues à la hausse à 6,1 millions de tonnes (+ 0,2 Mt par rapport au mois dernier), en raison de ventes plus dynamiques que prévu vers la Belgique et l’Espagne. Les autres débouchés (utilisations intérieures et export pays tiers) sont maintenus à l’identique. Néanmoins, le stock de report s’alourdit légèrement à près de 2,8 Mt sous l’effet d’une augmentation des estimations de collecte en région (+ 0,3 Mt). En orge, le stock de fin de campagne disponible sur le marché devrait finalement dépasser 1 Mt, en raison d’une légère revalorisation de la collecte (+ 90 000 tonnes), non entièrement compensée par l’ajustement à la hausse des ventes vers l’Union européenne à plus de 2,8 Mt (+ 70 000 tonnes par rapport au mois dernier). Ce stock de report reste toutefois modeste, grâce à la bonne performance des orges françaises à l’export, notamment vers l’Arabie saoudite, en l’absence de l’origine australienne qui s’est orientée vers l’Asie.

Dématérialisation des états statistiques mensuels transmis par les organismes collecteurs

Le conseil spécialisé a accueilli favorablement le projet de décision de la directrice générale de FranceAgriMer concernant la dématérialisation des états statistiques mensuels transmis par les organismes collecteurs et les transformateurs sur les flux, les stocks et les grandes utilisations des grains collectés. À compter du 1er août 2017, tous les collecteurs et transformateurs de grains devront effectuer leurs déclarations mensuelles sous forme dématérialisée dans l’application VISIOGrains, alors que jusqu’ici la dématérialisation était optionnelle. Ce site sécurisé est accessible via le portail commun d’accès aux e‐services de FranceAgriMer, après inscription préalable : https://portailweb.franceagrimer.fr/portail/. Cette mesure permettra d’améliorer la fiabilité et la rapidité de la transmission des données nécessaires au suivi des marchés.

Canal Seine‐Nord : respecter le calendrier

Le comité régional des céréales des Hauts de France a rappelé, via le conseil spécialisé de FranceAgriMer, son attachement au respect du calendrier de mise en oeuvre du projet de Canal Seine‐Nord, investissement structurant pour la Région mais aussi tout le nord de l’Union européenne qui importe des volumes importants de céréales françaises. Cet investissement, cofinancé par l’Union européenne à hauteur de 1,7 milliard d’euros, permettra aux céréaliers d’utiliser la voie fluviale, mode de transport plus propre et moins polluant, dans la droite ligne de l’accord de Paris sur le climat et de la convention‐cadre des Nations‐Unies sur les changements climatiques.

Pour en savoir plus, consultez l’ensemble des documents diffusés au conseil spécialisé du 12 juillet 2017 sur le site internet de FranceAgriMer : http://www.franceagrimer.fr/filiere‐grandes‐cultures/Cereales

MAÏS FOURRAGE


       


Les premières récoltes estimées dès la mi-août dans les régions les plus en avance


ARVALIS – Institut du végétal propose la carte des dates prévisionnelles de début des récoltes des maïs fourrage établie le 7 juillet 2017. Elle précise, par région, la période possible de début des chantiers de récolte pour les scénarios climatiques les plus favorables. L’objectif est de sensibiliser éleveurs, CUMA et entreprises de travaux agricoles de l’avancement de la maturité des maïs. Une seconde carte sera publiée dans 15 jours pour suivre les évolutions.

Anticiper pour une meilleure qualité
La période de début de récolte correspond aux maïs les plus avancés de la région. Il revient à chaque éleveur de vérifier la maturité de ses maïs par les méthodes habituelles (observation de la date de floraison, observation des grains). Les chantiers se déroulant sur environ un mois, ARVALIS recommande de commencer les récoltes suffisamment tôt (dans le calendrier) pour ne pas les finir à des taux de matière sèche trop élevés.
La plage optimale de récolte des maïs fourrage se situe entre 31 et 35 % de matière sèche plante entière. La période à laquelle ce stade est atteint est fonction du groupe de précocité de l’hybride cultivé, de sa date de semis et des conditions climatiques. Le suivi des sommes de températures depuis le semis, ou depuis la floraison femelle (sortie des soies), permet de prédire la période optimale de récolte.

Comment est construite la carte ?
Pour chaque « région », les experts d’ARVALIS ont défini le groupe de précocité dominant et la date médiane des semis en 2017. Avec les données météo de l’année en cours et les données statistiques sur les semaines à venir, il est possible de prévoir une période à laquelle le stade de récolte sera atteint. Cette prévision est régulièrement mise à jour pour prendre en compte le climat de l’année. Afin d’étaler la période de chantier, et pour éviter les récoltes tardives à taux de matière sèche trop élevé, la carte propose une période de début de récolte par région.

PLAN CLIMAT


La solution passe par les grandes cultures


Le plan Climat, présenté jeudi 6 juillet, a fixé l’ambition de la France d’en finir avec les énergies fossiles et de s’engager dans la neutralité carbone. Il souhaite encourager le potentiel des écosystèmes et de l’agriculture dans la lutte contre le changement climatique : une ambition partagée par les organisations de grandes cultures, qui appellent à en exploiter les atouts.

Les grandes cultures sont une formidable pompe à carbone, grâce à l’efficacité de leur photosynthèse, capable de capter 290 millions de tonnes de carbone par an. Elles sont le point de départ d’une bioéconomie durable qui produit et transforme le carbone de la biomasse pour nourrir les hommes et les animaux, substituer le carbone fossile par les énergies renouvelables que sont les biocarburants et le biogaz et séquestrer du carbone en augmentant la matière organique dans les sols.

Il importe donc d’encourager leur contribution à la transition énergétique, à l’amélioration environnementale, et à la solidarité des territoires par le développement de nouvelles filières : néomatériaux, chimie du végétal, méthanisation, les biocarburants, bio-combustibles, bio-fertilisants, ...

Toutes ces « filières vertes », renouvelables, sobres, innovantes et créatrices de valeur et d'emplois répondent durablement à nos besoins et contribuent dans le même temps, à réduire nos déficits protéiques et commerciaux tout en relevant les défis énergétiques et climatiques.

Il est donc urgent d’encourager le développement des grandes cultures et de leurs nouveaux usages et de profiter ainsi pleinement de leurs externalités positives grâce à une règlementation et une fiscalité adaptées. Les biocarburants et les biogaz doivent ainsi être exemptés de taxe carbone, leur taxation étant un non-sens écologique. Plus globalement, les états généraux de l’alimentation devront reconnaître les atouts des cultures qui vont au-delà d’une alimentation de qualité et à la portée de tous.