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Hebdo N°8 - Vendredi 23 février 2018

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Actualités de la filière

Rubriques

Salon International

de l'Agriculture 2018



La coopération Agricole lance sa démarche
COOPERER POUR LE BIEN COMMUN
au Salon International de l'Agriculture 2018

 

Annoncée dans la presse nationale à l'occasion de son Congrès de décembre dernier, la démarche « COOPERER POUR LE BIEN COMMUN » sera lancée sur le stand de LA COOPERATION AGRICOLE dans le cadre du Salon International de l'Agriculture (SIA).

Dans un monde en transitions (économiques, sociétales, environnementales, numériques...) cette démarche traduit une dynamique moderne de progrès à partager avec les citoyens-consommateurs.

« COOPERER POUR LE BIEN COMMUN » se fonde ainsi sur la volonté des coopératives agricoles et agroalimentaires (2500 entreprises rassemblant 3 agriculteurs sur 4 et 165 000 salariés) de se mobiliser en 2018 pour :

  • une agriculture toujours plus saine et plus durable,
  • des territoires plus dynamiques,
  • une place plus juste de l'homme dans l'économie

Le SIA sera ainsi l'occasion de donner le coup d'envoi du « GRAND DEBAT COOPERATIF » qui se traduira sur toute l'année 2018 par des réunions régionales et la mise en ligne d'un site Internet de consultation des dirigeants, agriculteurs-coopérateurs et salariés des coopératives de toute la France pour recueillir perceptions, attentes et priorités sur les transitions stratégiques à opérer.

Par ailleurs, sur le stand de LA COOPERATION AGRICOLE, l'étonnante variété des filières et produits coopératifs sera comme chaque année illustrée de façon vivante par une fresque de produits agricoles, l'exposition de plus de200 produits alimentaires dans un « linéaire coopératif » et la présentation d'une sélection d'environ 200 vins coopératifs. Enfin, durant 9 jours, 65 dégustations festives seront animées par les coopératives elles-mêmes pour faire découvrir leur savoir-faire... et les atouts de leur identité coopérative.

Pour en savoir plus

Rapport de l’ONG

Générations futures



 
Les résidus de pesticides
dans les fruits et légumes
Une interprétation opportuniste
à 3 jours de l’ouverture du salon international de l’agriculture !

Le rapport de « Générations Futures » paru mardi 20 février remet en cause, tout en s’y référant, la méthodologie employée par la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes). A seulement trois jours de l’ouverture du Salon international de l’agriculture, Interfel voit cette parution comme une nouvelle action de communication destinée à enfoncer des portes ouvertes et jeter le discrédit sur les fruits et légumes.

La consommation de fruits et légumes frais, véritable enjeu de santé publique

Accroître la consommation de fruits et légumes et en assurer l’accessibilité pour tous, voilà les enjeux fondamentaux de santé publique à l'heure actuelle. En dénigrant les fruits et légumes, cette organisation en attise la sous-consommation, ce qui est un facteur de risque majeur pour la santé clairement démontré.

Pour rappel, selon une étude du Credoc* diffusée en juillet 2017, 45% des enfants (3-17 ans) consomment moins de deux fruits et légumes par jour.

97,9 % des fruits et légumes conformes à la réglementation

Interfel n’a pas vocation à se prononcer sur la méthodologie employée par la DGCCRF, et rappelle que la profession a mis en oeuvre de nombreux moyens (chartes de qualité, autocontrôles) pour maîtriser l’utilisation des pesticides.

Au quotidien, les professionnels de la filière doivent également répondre à un cadre réglementaire particulièrement strict, fixé par les pouvoirs publics, sur la base duquel tous les produits sont contrôlés. D’ailleurs, les résultats 2018 de cette instance attestent de cette rigueur : en moyenne, 97,9 %* des fruits et légumes analysés sont conformes à la réglementation, quels que soient leur origine ou modes de production.

Interfel rappelle qu’elle présentera les propositions de la filière dans le cadre des EGALIM et notamment les actions autour de la réduction des pesticides au cours d’une conférence de presse organisée sur le salon international de l’agriculture le lundi 26 février de 8h30 à 9h15.

*CREDOC : centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie
*source Rapport DGCCRF 2018 – Données 2016

Etats Généraux de l'Alimentation




Les protéïnes végétales et nouvelles ressources au cœur des plans filières issus des Etats Généraux de l'Alimentation

Protéines France, le consortium français d’entreprises ayant pour ambition de fédérer et de catalyser le développement des protéines végétales et nouvelles ressources, se félicite des annonces récentes qui viennent confirmer la nécessité de développer le secteur des protéines en France. L’association appelle au développement d’un plan protéines ambitieux qui permettra de faire de la France un leader mondial du domaine.

Au cours des dernières semaines, l’importance du développement des protéines végétales et nouvelles ressources a été souligné de manière répétée : conclusion des Etats Généraux de l’Alimentation, plans de filières présentés par les interprofessions, réforme de la politique de la Nouvelle France Industrielle, Comités Stratégiques de Filière ou encore plan protéines européen.

Le Président de la République a également soutenu en janvier dernier la mise en place d’un plan protéines ambitieux, à même de renforcer la souveraineté alimentaire de la France.
Protéines France salue cette ambition, nécessaire pour porter le développement et la compétitivité des acteurs français du secteur.
Pour faire de la France un leader des protéines végétales et nouvelles ressources, Protéines France compte sur l’engagement de l’Etat pour soutenir les orientations stratégiques portées par l’association :

  • Fédérer les acteurs autour de priorités communes et agir sur l’ensemble de la chaîne de valeur
  • Faciliter la mise en place et le soutien public de projets agricoles, industriels et de Recherche et Développement
  • Soutenir les investissements industriels qui contribuent à la création d’emploi et de valeur sur le territoire national, à toutes les étapes de l’industrialisation
  • Encourager la création et le développement de start-up afin de favoriser l’émergence d’innovations de ruptures
  • Contribuer à l’adaptation des règlementations ou codes des usages en vigueur afin d’accompagner la mise sur le marché de produits innovants.

« Notre réussite reposera sur l’engagement de tous les acteurs et sur l’accompagnement par les pouvoirs publics pour qu’en valorisant pleinement son potentiel agricole et industriel, la France devienne un leader mondial dans le domaine des protéines » a déclaré Anne Wagner, Présidente de Protéines France.

MERCOSUR




Les céréaliers s'opposent à une concurrence déloyale

« Les négociations menées actuellement dans le cadre du Mercosur vont affecter le secteur des céréales, déjà fragilisé sur la scène internationale » annonce Philippe Pinta, président de l’Association Générale des producteurs de blé (AGPB) qui poursuit, « En cas d’accord, les contingents d’importation sans droit de douanes, proposés en blé et maïs, entraineront une nouvelle chute des prix européens, au détriment des agriculteurs ». En effet, les pays du Mercosur bénéficient de coûts de production parmi les plus faibles du monde, dus aux surfaces importantes des exploitations et à des normes beaucoup moins strictes sur les semences et les produits phytosanitaires.

L’accord prévoirait aussi une ouverture totale du marché européen de l’orge, ainsi qu’un contingent sur le riz, culture déjà fragilisée par les importations massives du Cambodge et du Surinam.

Au-delà d’une dégradation du marché, l’AGPB déplore les pertes de débouchés majeures qui accompagneraient la signature de cet accord. Le bioéthanol, déjà menacé par le projet de directive sur les énergies renouvelables, subirait un nouveau coup dur. Pour Philippe Pinta, « L’ouverture d’un contingent sans droits de douane pour 600 000 tonnes d’éthanol brésilien, soit 14 % du marché européen, provoquerait le doublement des importations actuelles. » Et l’accord prévoit aussi une ouverture partielle ou totale aux exportations brésiliennes d’amidon et de viandes de porc et de volaille, produits qui constituent les principaux marchés de nos céréales.
Tout cela sans réciprocité, puisque les pays du Mercosur refusent toute ouverture pour les produits céréaliers que nous pourrions exporter chez eux comme le malt, la farine, les pâtes ou les biscuits.

Il s’agit d’un vrai marché de dupe, qui dégraderait encore un peu plus la situation économique des céréaliers français, durement éprouvés depuis quatre ans par les prix bas et la récolte calamiteuse de 2016.

« Pour nos exploitations agricoles françaises et européennes, il est essentiel que les céréales et les secteurs du bioéthanol, de l’amidonnerie et de l’élevage restent protégés de la concurrence déloyale des pays du Mercosur » déclare Philippe Pinta.

Crédits images : © michal812 fotolia

Salon International

de l'Agriculture 2018


 

Sauvons le colza français

A l'occasion du Salon Internationnal de l'Agriculture, Terres Univia accentue sa communication sur les enjeux du colza français.

Télécharger le dossier

Nouveau rapport anxiogène

de Générations Futures


 

Les autorités doivent répondre !

L’Union des Industries de la Protection des Plantes déplore une nouvelle fois la communication anxiogène de l’association Générations Futures dans son rapport sur les taux de résidus de pesticides dans les fruits et légumes consommés en France. Pourquoi entretenir un climat anxiogène sans aucune rigueur scientifique alors que détection n’égale pas risque ?

Nous comprenons que les consommateurs se questionnent sur les messages véhiculés par ce rapport et il est essentiel que les garants de la santé publique se prononcent. Les autorités (l’Anses et les ministères concernés) doivent nous dire si ces chiffres sont préoccupants ou pas.

En effet, il est important de rappeler que les méthodes analytiques permettent aujourd'hui des niveaux de détection infinitésimaux, et donc que détection ne veut pas dire danger. De plus, un dépassement de LMR (Limite Maximale de Résidus) ne signifie pas un risque pour la santé car la LMR est une limite agronomique et pas une limite toxicologique. La LMR sert notamment d’indicateur sur le respect des conditions d’emploi des produits phytosanitaires. L'évaluation européenne impose également des marges de sécurité successives, pour assurer que la consommation d’aliments traités n’entraîne aucun risque pour le consommateur. Les derniers contrôles réalisés par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) indiquent que « concernant l’exposition à long terme, aucun des pesticides ne suscitait d’inquiétude pour la santé » [1].

Nous nous questionnons également sur l’impact de cette communication pour les consommateurs. Car le véritable risque serait de voir réduire la consommation de fruits et légumes, qu’ils soient conventionnels ou biologiques. Nous rappelons que toutes les agricultures utilisent des produits de santé des plantes alors que ce rapport se focalise uniquement sur l'agriculture conventionnelle.

Il faut rappeler que ces produits de santé des plantes ne sont pas anodins et c’est bien pour cette raison qu’il existe un cadre réglementaire européen (le plus strict au monde) définissant des seuils préservant la santé des consommateurs, des LMR, des conditions d’emploi… pour assurer la sécurité sanitaire des aliments.

[1] Annual report on pesticides residues, Efsa

Etats Généraux de l'Alimentation





L’ANIA, Coop de France, la FNSEA et l’ILEC
en appellent à l’Etat pour faire respecter la loi,
sauver la filière alimentaire et avec elle l’esprit des EGA
avant qu’il ne soit trop tard !

Le constat est, à date, très inquiétant. A 8 jours de la fin des négociations commerciales, agriculteurs, coopératives et industriels s’expriment d’une même voix et confirment avec leurs nombreux retours de terrain que les négociations commerciales 2018 sont un désastre économique et social.

La majorité des entreprises qu’elles soient petites ou grandes n’a pas encore signé d’accord ou très peu avec la grande distribution. Pour les entreprises qui ont signé, c’est presque toujours en déflation sur toutes les catégories de produits alimentaires. Dans les cas de signature avec des hausses de tarifs, elles sont très loin de répondre aux besoins des entreprises.

Le taux de signature n’est donc pas satisfaisant. Il traduit l’absence d’amélioration du climat des négociations commerciales et la non prise en compte par les enseignes de la nécessité de modifier de manière urgente leur politique.

Rien n’a changé depuis le dernier comité de suivi des négociations commerciales le 30 janvier 2018 : de déréférencement, déréférencements, mesures d’intimidations et pression psychologique restent le quotidien de nombreux producteurs et entreprises agroalimentaires.

La charte signée le 14 novembre dernier par tous acteurs de la filière est bafouée !

A 8 jours de la date butoir du 1er mars fixée par la loi, nous demandons un sursaut des enseignes auteures de ces pratiques inacceptables, et en appelons à leur responsabilité d’entreprises.
Il ne reste donc que quelques jours pour sauver l’esprit des états généraux de l’alimentation.

A quelques heures du dernier comité de suivi de filière des négociations commerciales 2018 et à deux jours du Salon international de l’agriculture, les pouvoirs publics doivent tirer les conséquences de ce constat partagé catastrophique et utiliser tous leurs moyens de contrôle mais aussi les moyens de sanctions financières et administratives pour faire respecter la loi et condamner les distributeurs hors la loi.

Il faut donc plus que jamais une loi plus réactive, plus cohérente avec les réalités du marché, ferme et dissuasive qui remette de l’ordre dans les relations commerciales tout au long de la chaîne !

Points-clés




Conseil spécialisé pour la filière céréalière du 14 février 2018

Le conseil spécialisé pour la filière céréalière s’est réuni le 14 février 2018, sous la présidence de Rémi Haquin pour valider les nouvelles prévisions de FranceAgriMer pour la campagne commerciale en cours. Le rôle des comités export de FranceAgriMer a également été présenté au conseil spécialisé.

Nouvelles prévisions pour la campagne commerciale française 2017/18

Blé tendre : l’objectif d’exportations s’éloigne pour la France, en dépit de l’excellente qualité de sa récolte, face à la prédominance russe sur le marché mondial et à l’offensive argentine sur le Maghreb

Les prévisions d’utilisations de blé sur le marché français pour la campagne commerciale 2017/18 sont maintenues au même niveau que le mois dernier à près de 16 millions de tonnes (Mt).

Les prévisions de ventes de blé français vers l’Union européenne sont ajustées à 8,45 Mt (- 150 000 tonnes par rapport au mois dernier). Cette prévision reste bien supérieure aux ventes réalisées vers l’Union européenne les campagnes précédentes. Les prévisions d’exportations vers les pays tiers sont une nouvelle fois revues en forte baisse à 9 Mt (- 300 000 tonnes par rapport aux prévisions de janvier) face à la prédominance des origines mer Noire, notamment russes sur le marché mondial et à l’offensive argentine sur l’Algérie et le Maroc.

Les blés d’origine Mer noire restent très compétitifs malgré une légère remontée des prix dans cette région et les disponibilités russes restent conséquentes pour la deuxième partie de campagne.

Au 9 février 2018, la France avait exporté 4,4 Mt de blé, dont 2,5 Mt vers l’Algérie, 0,9 Mt vers l’Afrique subsaharienne et 0,5 Mt vers le Maroc.

Les prévisions de ventes de maïs et d’orges vers l’Union européenne sont également ajustées à la baisse, respectivement à 4,8 Mt (-50 000 tonnes par rapport au mois dernier) et 3,3 Mt (-130 000 tonnes).

Les comités export de FranceAgriMer, un outil pour aider les filières à développer une stratégie à l’exportation

La Mission des affaires européennes et internationales de FranceAgriMer a présenté au conseil spécialisé céréalier les comités export de l’Établissement, dont le rôle est d’aider chaque filière à développer une stratégie à l’exportation en priorisant des marchés cibles. Ces comités, dont l’un est dédié aux produits végétaux a également pour mission d’appuyer la direction générale de l’alimentation du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation dans les négociations d’ouverture des marchés, chaque pays ayant des procédures spécifiques.

Aujourd’hui, toutes filières confondues, les comités export suivent 178 couples pays-produits, dont 5 concernent les céréales (hors semences).

Si les comités export de FranceAgriMer sont pour le moment sectoriels et centrés sur le sanitaire, FranceAgriMer propose aux professionnels d’engager une réflexion sur la création d’un comité transverse inter-filières qui permettrait de définir les principales priorités d’exportation ainsi qu’un plan inter-filières d’actions combinées pour appuyer le développement de la filière sur ces destinations.

Hypérion, l’observatoire de la qualité sanitaire des céréales et des produits céréaliers

À l’occasion de ce conseil, a été présenté Hypérion, à la fois Observatoire de la qualité sanitaire des céréales et des produits céréaliers et outil de mutualisation des analyses de contaminants de la filière céréalière. Cet outil a été mis en place à l’initiative des organisations professionnelles de la production à la seconde transformation et s’appuie sur un portail sécurisé, développé avec le soutien financier de FranceAgriMer. Il vise à accompagner les entreprises abonnées dans leurs obligations réglementaires en matière de sécurité sanitaire. Il leur permet de se positionner par rapport aux résultats des autres entreprises abonnées ainsi qu’à la règlementation, en vue d’affiner, si besoin, leur plan d’autocontrôle en maîtrisant les coûts. Ce portail a été développé en commun avec Terres Inovia et l’Institut des corps gras (Iterg) pour le plan de surveillance des oléoprotéagineux afin de renforcer le lien entre les deux démarches.
https://www.plan-pso.fr/login/fr.

Les documents diffusés au conseil spécialisé du 14 février 2018 sont disponibles sur le site internet de FranceAgriMer : http://www.franceagrimer.fr/filiere-grandes-cultures/Cereales