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Hebdo N°42 - Vendredi 24 novembre 2017

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Actualités de la filière

Rubriques
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EGA - La sécurité sanitaire

Les propositions de Coop de France



En France nous bénéficions d’un haut niveau de sécurité sanitaire fondé sur l’application stricte d’une règlementation exigeante et de contrôles diligentés par les pouvoirs publics. Ce dispositif est complété par des démarches professionnelles volontaires conduites à l’initiative
des filières.

Cependant, la mondialisation des échanges et le changement climatique imposent aux filières alimentaires une adaptation continue de leurs politiques sanitaires. Enfin, les acteurs économiques ainsi que les pouvoirs publics, doivent mieux répondre à l’inquiétude croissante des consommateurs.

Les travaux de l’atelier 8 des États Généraux de l’Alimentation, dédiés à ce sujet, sont sur le point d’aboutir et Coop de France y contribue activement en proposant 2 axes de mesures pour
atteindre les objectifs.

En premier lieu, le développement des dispositifs de surveillance est à privilégier.
Une surveillance efficace favorise une prévention efficace. Nous bénéficions d’un dispositif performant construit en santé animale qui devrait nous inspirer pour développer des plateformes de surveillance complémentaires. Cette approche de mutualisation des expertises complémentaires des pouvoirs publics (Anses, DGAL, DGCCRF, …) et des acteurs professionnels (vétérinaires, agriculteurs, laboratoires, coopératives, …) peut contribuer, avec une veille sanitaire internationale et le développement d’outils dédiés, à une anticipation efficace des éventuels risques.

En deuxième lieu, une amélioration de la gestion des crises est indispensable pour en atténuer l’impact. Cela passe par une mobilisation des bases de données professionnelles afin d’améliorer la réactivité, l’information et la coordination des parties prenantes (BD Avicole, BD Porc, SPIE, …).
Il faut également systématiser les retours d’expériences pour progresser dans la prévention des risques et améliorer les dispositifs existants. Enfin, Coop de France recommande de systématiser des communications sur la sortie de crise : certaines crises sont plus médiatiques que sanitaires et exacerbent la suspicion du consommateur envers la chaine alimentaire. Les process de gestion de crise doivent intégrer des informations de réassurance pour atténuer cet effet.

« Nous devons mieux faire connaître notre savoir-faire en intégrant la sécurité sanitaire dans notre communication auprès des consommateurs. Nous devons maintenir une approche évolutive, complète et pragmatique » précise Michel PRUGUE, Président de Coop de France.

Média




L'interprofession Sorghum ID
se dote d'un site internet

Lors de son lancement officiel le 26 septembre dernier à Bruxelles, la nouvelle association interprofessionnelle européenne, Sorghum ID, a souligné la nécessité de promouvoir le sorgho, culture dont les atouts sont peu ou mal connus tant par les producteurs que les transformateurs. C'est pourquoi, avec le soutien de la Commission Européenne, Sorghum ID déploie un plan d'actions volontariste et notamment de communication dans différents pays européens. Parmi les outils de cette stratégie, un site internet : www.sorghum-id.com

Ce site de Sorghum ID vient d'être mis en ligne dans ses versions française et anglaise. Il sera également disponible, dans les prochaines semaines, en langues espagnole, italienne, bulgare, roumaine, russe et ukrainienne. Il accueille , dès à présent , des renseignements généraux sur le sorgho et la filière ainsi que des informations d'ordre technique et économique à destination des professionnels sur l' agronomie , la génétique européenne , les débouchés ... , satisfaisant ainsi aux besoins d'informations sur une plante encore trop souvent méconnue .

Productivité, environnement, faible consommation en eau et intrants, qualités nutritives ..., tous les atouts du sorgho sont présentés de façon pédagogique et argumentée. Les internautes ont aussi accès à une bibliothèque documentaire très complète comportant des posters scientifiques et l'ensemble des présentations réalisées lors du 1er Congrès européen du sorgho en novembre 2016 à Bucarest.
En termes d'animation enfin, le site sera en permanence enrichi des actualités de l’association, d'articles et communiqués de presse et se fera l'écho des actions conduites dans différents pays. À noter que c'est sur ce même site qu'il sera possible, dès cette fin d’année, de s'inscrire au 2eme Congrès européen du sorgho programmé les 7 & 8 novembre 2018 en Italie, à Milan.

Dossier Spécial Céréales

dans l'Opinion




Réalisé en partenariat avec Passion Céréales, l'Opinion a publié mercredi 15 novembre un cahier central intitulé "Les céréales, moissons cachées du commerce extérieur".
Celui-ci dresse un large panorama de la filière céréalière et de ses enjeux. Ce cahier sera complété par des interviews vidéos de responsables et dirigeants d’entreprise de nos filières, réalisées chaque mois par la rédaction en collaboration avec Passion Céréales.

 
http://www.lopinion.fr/dossier/supplement/cereales-137759

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EGA - Investir

Pour l’agriculture et l’alimentation de demain



Les coopératives agricoles et agroalimentaires, comme l’ensemble
des acteurs de la filière alimentaire,
doivent s’adapter aux évolutions rapides
des demandes des consommateurs et des citoyens,
liées aux transitions environnementales, énergétiques, numériques.

Dans ce contexte, les propositions de Coop de France visent à accompagner les différents maillons agricoles et agroalimentaires pour que les opportunités liées à ces transitions deviennent des sources de valeur et de différenciation.

Les coopératives ont, en effet, un rôle majeur dans la préparation de l’avenir en orientant les produits et méthodes de production répondant mieux aux attentes des clients en vue d’assurer ainsi une meilleure valorisation aux agriculteurs-adhérents de leurs productions.

Dans le cadre des États généraux de l’alimentation, Coop de France propose 6 mesures :

  • la mise en place d’un guichet unique pour orienter les porteurs de projets perdus actuellement dans la diversité des soutiens nationaux et européens. Ce guichet unique permettrait de les accompagner depuis la définition technique, économique et réglementaire de leur projet jusqu’à la constitution des dossiers administratifs demandés ;
  • la promotion, en priorité, des démarches collectives d’agriculteurs ;
  • la mobilisation de toutes les sources de financement possibles avec :
    - des crédits pour les projets innovants du secteur agricole et agroalimentaire, au sein du 3ème volet du Programme d’Investissement d’Avenir,- l’ouverture aux soutiens du Plan de transformation à l’ensemble des acteurs de la filière agricole et agroalimentaire, quel que soit le statut des structures
    - le bénéfice pour les agriculteurs et les coopératives des Crédit d’Impôt Recherche et du Crédit d’Impôt Innovation, au même titre que les autres entreprises du secteur ;
  • les politiques de soutien à l’innovation et l’investissement doivent être cohérentes avec les politiques sectorielles, aux niveaux national et européen, et ne pas être remises en cause par des accords commerciaux bilatéraux (Mercosur, CETA…) ;
  • afin de s’assurer de la valorisation des innovations du secteur, et ainsi redonner du sens au prix des produits alimentaires, il est nécessaire que l’accompagnement dont peuvent bénéficier les entreprises prenne en compte la propriété intellectuelle et la valorisation par le marché de ces innovations ;
  • enfin, pour Coop de France, il est indispensable de raccourcir le temps de transfert entre la recherche fondamentale, la recherche appliquée et leur utilisation effective par les agriculteurs.
  • « Les États généraux de l’alimentation doivent être l’occasion d’adapter collectivement l’évolution de nos filières agricoles et agroalimentaires. Les changements de demande des consommateurs en France et dans le Monde sont des opportunités pour continuer d’innover dans nos modes de production, nos process de transformation, nos produits, et mettre en avant le savoir-faire des agriculteurs français »
    Michel PRUGUE, Président de Coop de France.
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Il est temps de dire la vérité !



    

La phase 1 des Etats Généraux de l’Alimentation se termine avec la signature d’une charte d’engagement sur la répartition de la valeur signée entre tous les acteurs dans l’attente d’une loi, voire d’ordonnances ; la phase 2 bat son plein avec de nombreuses réflexions et propositions pour « une montée en gamme » de l’agriculture et de l’alimentation française.

Et dans le même temps, deux traités internationaux - le CETA et le MERCOSUR - auront des conséquences et des impacts catastrophiques pour l’agriculture de notre pays. En effet, OUVRIR nos frontières à des produits alimentaires dont les vertus sociales et environnementales sont loin de nos standards, n’est ni une stratégie, ni une politique, mais juste un aveuglement que nous payerons très cher !

Au moment où l’Etat veut « tout » contrôler, normer, taxer et interdire en Agriculture, comment comprendre qu’il accepte n’importe quoi qui vienne de n’importe où ! Il est temps de dire la vérité à nos concitoyens et à l’ensemble du pays car nous revendiquons le droit à la transparence pour les consommateurs et l’égalité des chances pour les paysans français.

Sur la base de deux objectifs, nous appelons à une forte mobilisation syndicale début décembre sur l’ensemble du territoire. D’ailleurs, dès la semaine prochaine, la Fédération Nationale Bovine (FNB) sera en actions. Entre revendications envers ceux qui ne disent pas la vérité et pédagogie à l’égard de ceux à qui on la cache, nous souhaitons montrer les risques
considérables de traités internationaux négociés de façon hors sol. A qui profite ces traités ?
Sûrement pas aux producteurs !

Les enjeux stratégiques de l’agriculture et de la sécurité alimentaire sont trop importants pour ne pas réagir. Le Président de la République, le Gouvernement, les députés et les sénateurs, l’ensemble des élus doivent l’entendre et surtout agir. L’Etat ne peut rester insensible à un secteur qui représente 15% des actifs et 9 milliards à l’export.