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Hebdo N°17 - Vendredi 28 avril 2017

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Actualités de la filière

Rubriques

ouverture des cotations du colza


sans modification
pour la récolte 2019


Contrats à terme du colza :
Ouverture de l'échéance août 2019 et des suivantes sans modification des spécifications techniques le 2 mai prochain.

Euronext informe le marché qu'après la clôture de l'échéance mai 2017, il ouvrira à la cotation les échéances aout 2019 et nov 2019 des contrats de futurs et d'options colza.

Après une large consultation du marché et du comité expert, Euronext fait le constat que les pratiques commerciales sur le marché physique en Europe n'ont pas changé et qu'il n'existe pas à ce jour de consensus européen justifiant de modifier les caractéristiques du contrat sur le taux d'huile.

Toutes les caractéristiques du contrat actuelles sont donc reconduites pour les nouvelles échéances (humidité 9%, impuretés 2%, taux d'huile 40%, bonifications et réfactions inchangées).

Cultures oléo-protéagineuses

Le gel aura un impact limité
si la pluie revient


Avec des amplitudes de températures élevées suivies de gelées parfois marquées, associées à un déficit hydrique prononcé depuis plus de deux mois, le contexte climatique actuel est complexe. L’aspect visuel des cultures oléo-protéagineuses d’hiver ne laisse rien transparaitre d’irréversible. Cependant, des avortements importants de boutons floraux sont observés notamment dans certaines parcelles de colza dont l’implantation à l’automne a été difficile, ou qui ont souffert d’attaques de ravageurs au printemps. Le colza ayant de fortes capacités de compensation, les avortements de fleurs ou de siliques classiques provoqués par les gelées sont sans conséquences notables et pourront être compensés par de nouvelles ramifications à condition que les pluies reviennent. L’évolution de ces parcelles sera donc liée à la pluviométrie des prochaines semaines.
Les cultures de printemps déjà implantées - pois, pois chiche, féverole, tournesol, soja, lentille, lupin - résistent bien aux gelées pour le moment. La rapidité et l’intensité des prochaines pluies seront là aussi des facteurs déterminants pour le devenir de toutes les cultures d'oléagineux et protéagineux.

Pour accompagner les producteurs, Terres Inovia publie régulièrement des messages techniques en ligne :
http://www.terresinovia.fr/espaces-regionaux/messages-techniques/.

PREPA Air


L’AGPM s’oppose fermement
à l’interdiction de l’urée


Depuis 2015, la filière maïs s’est investie dans les discussions au sujet du Plan National de Réduction des Emissions de Polluants Atmosphériques (PREPA) proposant, en grandes cultures, une approche efficace et pragmatique pour contribuer à limiter les émissions. Faisant fi de ce travail collaboratif, le ministère de l’Environnement a soumis à consultation publique, le 6 avril dernier, deux projets de texte actant les mesures du futur PREPA. Ces textes prônent le remplacement de l’urée par d’autres engrais pour réduire la volatilisation de l’ammoniac. L’AGPM dénonce cette interdiction insensée.

Une fois de plus, alors que la profession propose une approche constructive et coordonnée, basée sur l’adoption de bonnes pratiques (enfouissement de l’urée…) et sur l’innovation (telle que l’emploi d’inhibiteurs d’uréase), le gouvernement a fait le choix d’interdire l’urée. Cette mesure punitive serait très impactante pour les producteurs de maïs puisqu’elle représenterait un surcoût global insupportable pour une filière qui fait déjà face à de lourdes difficultés économiques, dans un contexte où le prix des intrants augmente. Interdire ainsi l’urée en France alors qu’elle est le principal engrais utilisé dans le monde, engendrerait une nouvelle distorsion de concurrence dans un contexte de marché des céréales peu rémunérateur.

Pour Daniel Peyraube, Président de l’AGPM : « au-delà de la méthode du passage en force, des plus contestables, on peut, au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle, se poser la question de la légitimité d’un gouvernement ayant obtenu si peu de suffrages. L’AGPM demande donc de revenir sur ces textes et cette interdiction de l’urée aux conséquences désastreuses pour les producteurs de maïs. »

Saccage en Côte d'Or

Retour sur le saccage
d’un champ de colza
le 15 avril dernier


Les faucheurs volontaires propagent un florilège d’erreurs et recourent une fois de plus à la destruction

La société BASF tient à réagir suite au saccage commis par des faucheurs volontaires en Côte d’Or chez un agriculteur à Villy-le-Moutier, le samedi 15 avril 2017. Cinq hectares d’essais variétaux de colza classique de la société KWS ont été entièrement ravagés. Dans un communiqué de presse, les faucheurs prennent à partie BASF et le système de production Clearfield® en propageant des propos mensongers.

Les faucheurs s’enfoncent dans l’illégalité
Il est stupéfiant que des vandales, après avoir entièrement ravagé le champ d’un agriculteur, se permettent de demander des comptes à une société comme BASF qui, elle, respecte scrupuleusement la loi et la réglementation. Des militants de cette association extrémiste ont déjà été condamnés, par le passé, pour de tels agissements par la Cour de Cassation, à 3 mois de prison avec sursis et 11 000 euros de dommages et intérêts, pour avoir saccagé la récolte de producteurs de tournesol en Indre-et-Loire, en juillet 2010.
BASF tient à exprimer à nouveau son soutien entier à l’agriculteur qui a vu son champ saccagé.

Le droit européen est clair et pourtant les faucheurs l’interprètent à leur guise !
Comment ce groupuscule de militants radicaux, adeptes de méthodes illégales et violentes, peut-il prétendre interpréter le droit européen ? Car contrairement à ce qu’indiquent les faucheurs volontaires, la mutagénèse ne rentre pas dans le champ d’application de la directive 2001/18 qui régit la question des OGM. Il suffit pourtant de lire l’article 3 qui aborde ce point de façon très claire (1).
Ainsi, les techniques dénoncées par les faucheurs sont couramment utilisées depuis plus de 50 ans par les organismes de recherche publique, comme l’INRA, afin d’accélérer l’amélioration variétale (résistance maladies, résistance herbicide, qualités, tolérance sécheresse…) pour toutes les agricultures, qu'elles soient conventionnelle ou bio. Le tournesol oléique, qui représente 60 % des surfaces cultivées en France (bio et conventionnelle), en est un exemple. Tout comme le blé Renan, une variété de référence en agriculture biologique.
Les faucheurs volontaires démontrent une nouvelle fois, leur ignorance et leur méconnaissance de l’agriculture française.

Les faucheurs propagent des contre-vérités scientifiques
Contrairement à ce qu’affirment ces militants radicaux :

  • BASF n’est pas une firme semencière et ne commercialise pas de semences en Europe.
  • Les procédés de sélection utilisés pour les variétés Clearfield® sont publiés dans la littérature scientifique.
  • Il n’y a rien de caché a contrario des affirmations des faucheurs.

Ces militants prétendent que « les producteurs doivent donc rapidement augmenter le nombre de passages, les doses et la toxicité des formulations d'herbicides ». Où sont les résultats d’essais des faucheurs volontaires pour affirmer cela ? Constat doit être fait que ces affirmations reposent sur du vent.
La propagande des activistes a toujours été basée sur la création de peurs dans la société, au lieu de se baser sur des arguments factuels et scientifiquement solides.

Les faucheurs veulent imposer une idéologie
BASF respecte les réglementations nationales et informe de manière transparente les agriculteurs et les autorités compétentes. Le métier de BASF est de fournir des solutions qui répondent aux problématiques des agriculteurs, qu’ils soient en système de production conventionnelle ou biologique, pour leur permettre de rester compétitifs et de vivre de leur travail.
En réalité, les faucheurs volontaires ne ciblent pas spécifiquement une technique comme la mutagénèse et les Variétés Tolérantes aux Herbicides (VTH), il s’agit d’un prétexte pour imposer un modèle de société fondé sur la décroissance.

(1) Article 3 de la directive 2001/18 qui régit la question des OGM

Une nouvelle année climatique atypique



ARVALIS accompagne
les producteurs
et les filières

Réuni le 26 avril 2017, le Conseil d’Administration d’ARVALIS - Institut du végétal a fait un point sur les conditions climatiques exceptionnelles qui prévalent sur le pays depuis le début de
l’hiver : sécheresse persistante, faibles températures, y compris jusqu’à la fin avril.

Aujourd’hui, à l’exception de cas particuliers isolés (céréales précoces exposées au gel d’épis dans les zones les plus froides, cultures d’hiver en sols très superficiels avec des risques de régression de talles et donc d’une limitation du nombre d’épis) le potentiel des céréales n’est pas encore significativement entamé.

Cependant, si les conditions sèches et/ ou particulièrement froides persistaient la situation deviendrait plus délicate, y compris dans les zones irrigables avec des disponibilités en eau réduites ou incertaines.

D’ores et déjà des questions sont posées par les producteurs, en particulier sur le pilotage de la fertilisation azotée (les apports étant déconseillés tant que des pluies significatives ne sont pas annoncées), sur les diagnostics d’éventuels accidents liés au froid, sur la stratégie de désherbage des cultures de printemps, sur la gestion de l’eau en conditions limitantes.

Dans ces circonstances particulières depuis 2 semaines,
ARVALIS - Institut du végétal mobilise donc tous ses moyens pour :

  • Evaluer en permanence l’état de la situation
  • Communiquer via les réunions, lettres électroniques, site web, réseaux sociaux … pour informer en temps réel les producteurs et les entreprises sur les éventuelles adaptations des itinéraires techniques à mettre en oeuvre -si les conditions climatiques restaient exceptionnelles-
  • Assurer une relation de proximité avec l’ensemble des acteurs sur le terrain, en mobilisant en particulier les équipes régionales de l’institut
  • Identifier désormais cette communication spécifique sous une signature particulière : REPERES 2017

Toutes les informations sur www.arvalis-infos.fr

Contacts techniques auprès des Bureaux ARVALIS en région

Sécheresse, gel


Les aléas climatiques
nous minent !

Une nouvelle fois, les aléas climatiques frappent fort. Ils assombrissent d’ores et déjà les perspectives de récoltes pour 2017.

En viticulture et en arboriculture, les dégâts sont considérables : le gel, malgré les précautions des agriculteurs, a fait des ravages, dans presque toutes les régions de France. De nombreuses parcelles ont été gelées en totalité.

De même, des régions entières sont menacées par un déficit en pluviométrie, le plus bas enregistré depuis de nombreuses années, rappelant parfois la situation de 1976. Cela provoque inquiétudes et doutes pour les agriculteurs impactés, d’autant plus pour ceux qui le sont de façon récurrente.

Il ne s’agit pas d’être alarmistes mais factuels et réalistes.

Dans ce contexte, il y a des solutions qui permettent de protéger techniquement et économiquement les activités agricoles. Assurances, stockage de l’eau, épargne de précaution, toutes les initiatives allant vers plus de protection des productions vont dans le bon sens et sont soutenues par la FNSEA.

Au-delà de ces solutions proposées aux futurs responsables politiques, il y a urgence pour venir en aide aux exploitations durement touchées par le gel. C’est maintenant qu’il faut enclencher le dispositif des calamités agricoles, mettre en place une exonération de la TFNB comme des charges sociales et favoriser l’accès au chômage partiel. Il en va de la survie de nombreux agriculteurs comme de nombreuses filières agricoles.

La FNSEA est aux côtés des agriculteurs et de leurs partenaires pour une agriculture durable, dans un contexte climatique qui rappelle hélas les affres de 2016.

Production de bioéthanol 2G

CIMV démarre un  pilote de transformation de la paille en éthanol et en sucres


CIMV, (Compagnie Industrielle de la Matière Végétale), société pionnière dans le raffinage végétal et la valorisation de la partie non alimentaire d’une plante, annonce la mise en service de son nouveau pilote et sa 1ère production de bioéthanol 2G en collaboration avec la SAS PIVERT. CIMV a mis au point une technologie « douce » pour extraire l’ensemble des composants de la partie non alimentaire de la plante et contribue ainsi à la fabrication de produits biosourcés. En choisissant d’implanter son pilote sur le site de la SAS PIVERT, CIMV bénéficie d’un environnement unique en chimie du végétal tant pour exploiter sa technologie que développer les applications avales telles que les bioplastiques, les biocarburants de deuxième génération, ou encore, les résines de collage.
 
Après deux ans d’amélioration et validation de ses procédés, CIMV lance aujourd’hui son nouveau pilote. Avec un objectif de production en continu, ce pilote de nouvelle génération, permettra de produire les deux produits phare de l’entreprise – Bioéthanol 2G et Biolignine™-. Capitalisant sur les acquis technologiques de ces deux dernières années, CIMV propose une technologie de rupture fondée sur la valorisation de la totalité de la partie non- alimentaire de la plante. L’extraction de l’ensemble de ses composants – sucres 2G, lignine et silice – ouvre un large champ d’applications industrielles à partir des biomasses végétales. Le lancement de ce pilote s’accompagne de la première production de bioéthanol 2G.
 
La stratégie et les premières applications concrètes s’inscrivent en parfaite ligne avec les enjeux liés à la transition énergétique. La complémentarité offerte par le BIOGIS Center, plateforme technologique pluridisciplinaire de la SAS PIVERT, a motivé le choix d’implanter le nouveau pilote de CIMV sur ce site. Le BIOGIS Center offre la possibilité de développer les procédés et les produits en aval de la production du pilote, apportant ainsi des informations sur les débouchés commerciaux possibles.
 
CIMV bénéficie de tous les savoir-faire de cette plateforme technologique propice au développement des innovations dans l’univers de la chimie du végétal.  Réciproquement,  la SAS PIVERT pourra s’appuyer sur la technologie développée par CIMV dans une logique de bioraffinerie pour la valorisation des parties lignocellulosiques   de la plante oléagineuse. Cette combinaison unique d’expertises en un même lieu  offre de nouvelles opportunités à l’industrie   chimique pour l’incorporation de carbone renouvelable dans les produis et procédés compétitifs et durable.
 
Un choix dont se félicite Thiery Scholastique, Président du Directoire de CIMV : « Les équipes de CIMV sont fières de faire partie des entreprises innovantes choisies par la SAS PIVERT pour mener à bien le développement de leur technologie. Le lancement d’une première production de bioéthanol, base 2G, valide les procédés CIMV et illustre ce partenariat entre nos deux entités. »
 
Daniel Zante, Directeur Industriel de la SAS PIVERT ajoute : « La mise en service du nouveau pilote de fractionnement de la lignocellulose de CMIV s’intègre parfaitement dans le panel de technologies disponibles sur le BIOGIS Center et accroit par la même considérablement les opportunités de valorisation de la plante entière pour la SAS PIVERT ».