S'abonner à l'hebdo

Hebdo N°23 - Vendredi 28 juin 2019

Anciens numéros

S'abonner à l'hebdo

Pour vous abonner à l'hebdo des coops métiers du grain, dont la diffusion est réservée aux adhérents de Coop de France et à son réseau, merci de remplir et de valider le formulaire ci-dessous.

obligatoire




Valider

Déclaration CNIL
Coop de France met en place un traitement de données à caractère personnel dans le cadre de ses missions d'assistance et d'information aux coopératives adhérentes. Ces données sont collectées lors de votre adhésion, des missions de conseil que nous réalisons ou lorsque vous remplissez ce formulaire et sont destinées aux employés de Coop de France exclusivement. Elles sont par ailleurs contrôlées annuellement. Conformément à l'article 32 de la loi du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et de suppression des données vous concernant. Ce droit peut être exercé auprès de Nicolas Gremont, au service informatique à l'adresse suivante : nicolas.gremont@coopdefrance.coop.

Partager la page

Actualités de la filière

Rubriques

Protélis




NatUp, Groupama et Bioline by InVivo lancent Protélis : une solution unique pour sécuriser le revenu des agriculteurs

Créée par des acteurs majeurs du marché agricole, Protélis répond au besoin de lissage du revenu des exploitations en déclinant un principe simple : mettre de côté les bonnes années afin de se constituer une épargne pour les années difficiles. La solution Protélis est accessible de façon complétement dématérialisée sur le site web sécurisé www.protelis.fr et permet à l’agriculteur de souscrire et gérer de façon autonome son épargne.

Portée par les coopératives, la solution Protélis se matérialise par un contrat permettant à l’agriculteur de se constituer une épargne de précaution sur un compte individuel ouvert au sein de sa coopérative.

Protélis est corrélée au marché de référence de chaque production et offre la possibilité à l’exploitant agricole d’utiliser les sommes mises en réserve en cas de difficultés inhérentes à la volatilité du prix de leurs activités.
L’agriculteur peut alors piloter sereinement son épargne en fonction de la situation du marché.

Protélis s’appuie sur un contexte réglementaire favorable : la mise en place de la Déduction pour Epargne de Précaution. C’est un changement fort sur le marché de la gestion des risques agricoles : la Dotation Pour Aléas (DPA) ainsi que la Dotation Pour Investissement (DPI) sont remplacées par la Déduction pour Epargne de Précaution (DEP). Le nouveau dispositif de DEP auquel s’adosse Protélis est plus souple et moins restrictif et peut permettre à l’adhérent de déduire une partie de son résultat, "les bonnes années", de sa base imposable (impôt et MSA).

Né d’un partenariat entre 3 acteurs complémentaires du monde agricole NatUp, Groupama et Bioline by InVivo, Protélis est un outil au service de la résilience économique de l’agriculture française.

« Cela fait plus de trois ans que nous testons ce service auprès d’un groupe d’agriculteurs. Pour NatUp, coopérative diversifiée couvrant plusieurs productions, il était essentiel que cette solution soit rattachée à nos différents contrats de production et que les paramètres suivis soient propres à chacune d’entre-elles » explique Jean-Charles Deschamps, Président de NatUp.

« En tant qu’acteur de référence dans la gestion des risques agricoles, Groupama s’est engagé depuis le début dans la création de nouvelles solutions afin de renforcer la résilience des exploitations agricoles face à un contexte de volatilité des cours des matières premières et d’aléas climatiques en hausse, tant en fréquence qu’en amplitude. Protélis s’inscrit pleinement dans cette dynamique ! », explique François Schmitt, Président délégué de Groupama.

« La sécurisation du revenu des agriculteurs est l’une des priorités de Bioline by InVivo. Protélis s’intègre pleinement dans cette démarche et vient compléter une gamme d’outils de gestion des risques complémentaires : assurances, contractualisation, prévention et aujourd’hui épargne avec Protélis », selon Laurent Martel, Directeur Général, Bioline by InVivo.

VEGEPOLYS VALLEY




Les pôles de compétitivité VEGEPOLYS et CÉRÉALES VALLÉE-NUTRAVITA fusionnent au sein d’un pôle mondial du végétal

Jeudi 27 juin, les pôles de compétitivité VEGEPOLYS et CÉRÉALES VALLÉE-NUTRAVITA ont finalisé leur processus de fusion-absorption. Ce rapprochement engagé en octobre 2018 avait été retenu par l’Etat lors de l’annonce Phase IV des pôles de compétitivité labellisés pour la période 2019-2022, le 6 février dernier. Avec cette fusion, ces 2 pôles donnent aujourd’hui naissance à VEGEPOLYS VALLEY, un nouveau pôle doté d’une ambition internationale et d’une dimension nationale. Il s’appuiera sur un ancrage territorial fort sur 4 régions : Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Centre-Val de Loire et Pays de la Loire matérialisé par 7 sites implantés au plus proche de ses adhérents. Depuis son siège angevin, le pôle fédère plus de 500 acteurs de la filière végétale autour de 7 axes d’innovation. Séverine Darsonville, agricultrice implantée dans le Puy-de-Dôme et administratrice Limagrain qui suit de près la R&D, en a été élue présidente.

VEGEPOLYS VALLEY : Séverine Darsonville prend la tête du pôle mondial du végétal

Le 19 octobre 2018, Yves Gidoin, Président de VEGEPOLYS (basé à Angers) et Jean-Yves Foucault, président de CÉRÉALES VALLÉE-NUTRAVITA (basé à Clermont-Ferrand) répondaient ensemble à l’appel à candidatures “Phase IV” des pôles de compétitivité engagé par l’État. Ce projet commun visait à donner naissance à un pôle de compétitivité mondial du végétal, en unissant les forces de deux pôles déjà bien établis. Le premier, à vocation internationale, s’attachant au végétal spécialisé et le second, à vocation nationale, aux grandes cultures.

Le 6 février 2019, le Premier Ministre Edouard Philippe dévoilait la liste des 56 pôles retenus pour la Phase IV. Il actait ainsi le rapprochement de VEGEPOLYS et de CÉRÉALES VALLÉE-NUTRAVITA et garantissait la labellisation du fruit de leur union, pour la période 2019-2022. Une fusion-absorption qui est aujourd’hui effective, au terme des assemblées générales ordinaires et extraordinaires tenues par les membres des deux pôles, réunis à Angers et Clermont Ferrand le 27 juin 2019.
Ils donnent naissance à un acteur majeur du végétal, à l’échelle européenne et mondiale : VEGEPOLYS VALLEY, présidé par Séverine Darsonville.

Installée depuis 1998, sur une exploitation de 60 hectares, à proximité de Clermont-Ferrand, Séverine Darsonville produit du blé, du maïs, du maïs semences et du tournesol. En complément, elle se lance dans la production en bio de 3 hectares dédiés à la lavande et la camomille - productions destinées à la distillation d’huiles essentielles. Titulaire d’un BTS Technologies végétales, Amélioration des plantes, technologie des semences (2001), elle est élue au Conseil d'Administration de Limagrain en 2012. Elle est en charge du suivi des activités semences de grandes cultures puis semences potagères. Par ailleurs elle suit de près les activités R&D du groupe.

« L’agriculture est pour moi une vocation et les problématiques que nous devons résoudre - alimentaires, environnementales, énergétiques, climatiques - sont nombreuses. Je suis donc fière de prendre la présidence de VEGEPOLYS VALLEY. J’ai toujours été passionnée par l’innovation et je considère que le végétal est à la source des découvertes qui nous permettront de nous diriger vers des productions plus compétitives, plus qualitatives mais aussi plus respectueuses de l’environnement et de la santé. Au coeur des filières, les pôles de compétitivité jouent un rôle de mise en relation, d’espace de dialogue et d’accompagnement. Ils sont la clef pour favoriser la transition de nos secteurs d’activité. Avec cette fusion et la naissance d’un pôle d’envergure, les acteurs de la filière végétale se dotent d’une voix puissante pour les représenter face aux décideurs français, européens et mondiaux. VEGEPOLYS VALLEY appartient aux adhérents issus des pôles VEGEPOLYS et CÉRÉALES VALLÉE-NUTRAVITA. Dans un premier temps, nous devrons ainsi créer du lien entre les territoires et développer un sentiment d’appartenance afin de prendre en compte leurs spécificités et leurs problématiques. La diversité est une richesse pour le Pôle : la production végétale a toujours été plurielle et PME et grands groupes sont complémentaires. En tant qu’agricultrice indépendante et administratrice d’un grand groupe, je le constate d’ailleurs au quotidien et provoquer ce rassemblement autour du Pôle sera l’une de mes priorités ».

L’objectif : fédérer les acteurs de l’ensemble de la chaîne de valeur du végétal

Doté d’un budget de fonctionnement de 2,6M€, et fort d’une équipe de près de 30 personnes, VEGEPOLYS VALLEY étend désormais son influence sur 4 régions : Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Centre-Val de Loire et Pays de la Loire. Depuis son siège angevin et les 6 autres sites, le pôle mobilise 28 collaborateurs ETP pour plus de 500 adhérents: des entreprises (80% de PME), des centres de recherche et de formation, des syndicats professionnels et organismes de développement et des chambres consulaires.

Ils sont présents sur l’ensemble de la chaîne de valeur du végétal : à l’amont (obtention & sélection, santé du végétal & du sol, machinisme & équipement, numérique & AgTech), issus des productions végétales (semences & plants, grandes cultures, maraîchage et arboriculture, horticulture ornementale, viticulture & cidriculture, plantes aromatiques & médicinales) et de la transformation/distribution (alimentation humaine & animale, nutrition prévention santé, bien-être & cosmétique, agromatériaux & biotransformation, végétal urbain & cadre de vie).

VEGEPOLYS VALLEY met à leur disposition une offre de services qui vise à favoriser l’innovation et la compétitivité : apport d’informations et stimulation d’idées, dispositifs d'accompagnement à l’émergence de projets, à la création de partenariats, à la recherche de financements et de labels, soutien dans la phase de communication et animation de projets de recherche sur des thématiques émergentes entre autres.

Développer un sentiment d’appartenance en s’appuyant sur un maillage territorial dense et en fluidifiant les échanges entre les acteurs

Pour rester au plus proche de ses adhérents, le pôle s’appuie sur un maillage territorial fort : une agence à Angers, une à Clermont-Ferrand, et des antennes régionales à Saint-Pol de Léon et Orléans ainsi que des bureaux à Nantes, Rennes et Lyon. Afin de favoriser cette proximité et en adéquation avec les axes de développement phares de VEGEPOLYS VALLEY, deux vice-présidents territoriaux ont été nommés : Philippe RETIERE (Maraichers Nantais – région PDL) et Philippe LAURENT (Pileje – région AURA). Le bureau du pôle a été complété par la nomination de deux vice-présidents en charge de l’international : Yves GIDOIN (JCT Plants et de la recherche) et Emmanuelle CHEVASSUS LOZZA (INRA).

Pour faire avancer ses recherches à l’échelle internationale et exporter son savoir-faire, il s’appuiera sur ses réseaux de partenaires, tels que le Plant InterCluster et deux bureaux, en Chine et en Amérique du Sud, ainsi que sur un réseau construit par VEGEPOLYS depuis sa création comme pôle de compétitivité à vocation mondiale.

7 axes d’innovation pour des agricultures plus compétitives, plus qualitatives, respectueuses de l’environnement et de la santé

Dans le monde, la demande végétale est en croissance du fait de l’augmentation de la population mondiale, de la croissance des productions animales dans certaines zones. Elle est aussi tirée par les secteurs de la nutrition, de la santé ou encore du bien-être, sans oublier les industriels qui recherchent des alternatives aux produits issus du pétrole à travers des produits biosourcés. En France, les productions végétales représentaient, en 2017, 41 Md€ de CA (source Agreste) et constituaient l’essentiel de l’excédent de 3 Md€ de productions agricoles brutes. Par ailleurs, elles sont globalement très pourvoyeuses d’emplois avec plus de 300 000 ETP dans les exploitations agricoles végétales sur 700 000 ETP en tout. L’industrie de transformation alimentaire végétale cumule un CA de près de 40 Mds d’€ pour plus de 100 000 emplois (Agreste 2017).

VEGEPOLYS VALLEY mobilise dès aujourd’hui ses adhérents autour de 7 axes d'innovation qui feront l’objet de recherches collaboratives :

  • 3 axes pour une production végétale compétitive, de qualité, respectueuse de l’environnement, de la santé des consommateurs et des producteurs : Innovation variétale et performance des semences et des plants ; Santé du végétal ; Nouvelles technologies et pratiques pour les systèmes de production ;
  • 4 axes pour le développement des usages alimentaires et non alimentaires des végétaux pour gagner en qualité, praticité, services, naturalité : Végétal pour l’alimentation animale et humaine ; pour la nutrition prévention santé, pour le bien-être, la santé et la cosmétique ; les agromatériaux et biotransformation du végétal ; le végétal urbain.
innovagri

innov-agri




6 villages pour optimiser les cultures
du Grand Sud-Ouest


Les productions végétales d’Occitanie et de Nouvelle Aquitaine seront à l’honneur sur les six Villages d’Innov-Agri 2019. Durant les deux jours du salon, les visiteurs pourront s’informer, en participant à des conférences ou des ateliers, et échanger avec les nombreux experts des instituts techniques et des organismes officiels sur les nouvelles pratiques permettant une valorisation optimale de ces productions.

Village légumineuses

Découvrir la façon dont le soja a vu son rendement amélioré, la raison pour laquelle le pois ne verse plus, la manière dont le pois chiche lutte contre les maladies et pourquoi les légumineuses sont un atout de poids dans la rotation… Les spécialistes du GNIS traiteront très concrètement du thème des légumineuses, en s’appuyant sur 24 vitrines semées en espèces destinées à la consommation humaine et animale. Quant aux experts de Terres Inovia, ils renseigneront les visiteurs sur l’amélioration de la compétitivité des cultures de soja, de pois, de féverole, de lupin, de lentille ou encore de pois chiche.
Les deux organismes animeront une conférence au cours de laquelle sera annoncée la création de FILEG, la filière régionale de légumineuses pour l’alimentation humaine et animale en Occitanie qui représente une opportunité de diversification de choix pour les agriculteurs du Grand Sud-Ouest.

Village maïs

Cette année, le maïs sera particulièrement à l’honneur puisqu’un Village en propre lui est consacré, animé par ingénieurs et techniciens experts du sujet. La technique du semis sous couvert, qui permet d’augmenter ses marges, tout en enrichissant le sol en matière organique, limitant le recours aux herbicides, sera particulièrement éclairée. Par ailleurs, des essais de semis à différentes largeurs entre rangs implantés sur le site, seront également commentés. Des animations sont également prévues.

Village irrigation

En Occitanie et en Nouvelle Aquitaine, l’irrigation est cruciale pour la culture de nombreuses espèces, comme le maïs, le soja, ou encore le tournesol. Pour exemple, les cultures irriguées représentent 15% de la SAU en Haute-Garonne. Dans ce département, un quart des agriculteurs sont irrigants. Innov-Agri 2019 consacrera un Village entier à cette thématique. Les spécialistes de la chambre d’agriculture présenteront les outils et les techniques autorisant une optimisation de l’irrigation. Le visiteur pourra découvrir les fonctions du débimètre à ultrasons, qui permet de vérifier que pivot ou enrouleurs sont en bon état de fonctionnement. L’usage des sondes tensiométriques et capacitriques pour une gestion au plus juste de l’eau sera également expliqué.

Village agroécologique

Avec ses 2.5 hectares, le Village Agroécologique 2019 est cinq fois plus étendu que lors de la précédente édition. Il s’agit d’ailleurs du plus grand rendez-vous de l’hexagone dédié aux innovations agroécologiques. Un parterre d’experts dispensera des conseils indépendants, au sein d’ateliers/vitrines ou de présentations/débats. 16 thématiques seront abordées sur les deux jours, comme le diagnostic de l’état du sol, l’agroforesterie, le pâturage tournant dynamique, l’agriculture biologique, la préservation de la faune auxiliaire, la traction/les pneumatiques et la santé des sols

Village vigne

La culture de la vigne sera, pour la seconde fois, éclairée sur Innov-Agri 2019. Le visiteur pourra assister à des démonstrations de taille par les experts ‘maîtres tailleurs’ de la société italienne Simonit et Sirch.
Des démonstrations de matériel autour des engrais verts seront également organisées. Par ailleurs, des experts de la chambre d’agriculture animeront des réunions de partage d’expériences autour de l’optimisation de la pulvérisation en viticulture, notamment sur le sujet des pulvérisateurs à jets portés et la réduction de la dérive. Le sujet de la faune auxiliaire des bords des parcelles implantées en vigne sera également détaillé par une spécialiste de la question.

Village Conseil

L’ensemble des instituts techniques et des organismes officiels seront regroupés sur le Village Conseil : la chambre d’agriculture de Haute-Garonne et le réseau des 13 chambres d’agriculture de la région Occitanie, associés depuis toujours à Innov-Agri de Ondes, ARVALIS-Institut du Végétal, Agrifaune, ANEFA, Safer, Cerfrance, Apecita, MSA, Terres Inovia, GNIS, Vivea et les laboratoires

vandalisme



BASF condamne le saccage
d’une plate-forme de tournesol
à Saint-Exupéry (Rhône)

La destruction de la plate-forme d’essais de tournesol du CREAS (Centre Régional d’Expérimentation Agricole Satolas) de Saint-Exupéry la nuit dernière est incompréhensible et montre à nouveau l’obscurantisme des militants environnementalistes radicaux qui ont opéré. Ce type d’essais entre en effet dans le cadre du développement de l’agroécologie souhaitée par le gouvernement. Il permet aux agriculteurs de réduire l’utilisation de produits phytosanitaires tout en luttant contre l’ambroisie. Cette plante invasive et allergène, fortement présente dans le Rhône, impacte la santé de nos concitoyens. Une telle destruction est d’autant plus insupportable que les résultats agronomiques de ce type de plateforme d’essais sont indispensables pour permettre aux agriculteurs de poursuivre leur virage agroécologique.

Non à l’agribashing

L’acte de vandalisme des Faucheurs Volontaires, qui ont revendiqué cette action, nourrit l’agribashing car il incite à la mise en cause systématique des pratiques agricoles et donc des agriculteurs.
Les variétés de semences utilisées pour cet essai sont classiques. Elles ont été obtenues par une technique de sélection et de production utilisée en agriculture bio comme en agriculture conventionnelle : la mutagénèse, mise au point par la recherche publique française il y a plus de 50 ans.

Les Faucheurs Volontaires vont à l’encontre de la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) qui a été très claire dans son avis rendu le 25 juillet 2018. La directive 2001/18 sur les OGM « ne s'applique pas aux organismes obtenus au moyen de certaines techniques de mutagénèse, à savoir celles qui ont été traditionnellement utilisées pour diverses applications et dont la sécurité est avérée depuis longtemps ». Les techniques de mutagenèse développées en bio ou en conventionnel, comme cette solution de lutte contre l’ambroisie, et développées avant 2001, sont donc exemptées de l’application de la Directive 2001/18.

Healthynomie #2




Les céréales : une famille riche
en protéines

Les céréales sont une famille d’aliments possédant une forte teneur en protéines végétales. Les grains bruts de céréales contiennent de 7 % (riz complet) à 16,9 % (avoine) de protéines. À titre d’exemple, la pomme, la tomate et la courgette en contiennent respectivement 0,25 %, 0,9 % et 1,22 %. Une assiette de 200g de pates cuites (blé dur) ou une demi baguette (~100g) de pain (blé tendre) fournissent 8 g de protéines, soit 16 % de l’apport de référence d’un adulte1. Les protéines sont indispensables à la croissance et au renouvellement des tissus du corps, et à son fonctionnement global2.

Ainsi, les céréales constituent une très bonne source de protéines au sein de notre alimentation et participent à répondre à nos besoins journaliers en protéines, qui sont de 50 g par jour3.

Les protéines des céréales : une composition particulière

La composition en acides aminés, unités de base constituant les protéines, est prise en compte pour évaluer la qualité protéique de notre alimentation. En plus d’être riches en protéines, les céréales délivrent des protéines de composition intéressante pour l’organisme. Elles sont les seules sources protéiques végétales de l’alimentation riches en acides aminés soufrés.1,4, En effet, les légumineuses et les fruits à coque, autres principales sources de protéines végétales, en sont peu pourvues même si ils apportent d’autres types d’acides aminés. De par cette composition spécifique, les céréales sont une source protéique végétale primordiale dans le cadre d’un régime alimentaire équilibré.

Le quatrième Programme National Nutrition Santé, qui allie enjeux de santé publique et préoccupations environnementales, recommande d’ailleurs de consommer une part plus importante des protéines sous la forme végétale (légumineuses, céréales, fruits à coque).5

L’association, ça a tout bon !

Les protéines des céréales sont riches en acides aminés soufrés, tandis que les protéines d’origine animale ou des légumineuses sont riches en lysine et celles des fruits à coque en arginine. Leur composition est donc complémentaire en acides aminés indispensables et leur utilisation par l’organisme est optimisée par leur association au sein des repas : pain et fromage, pain et noix, riz et poisson, riz et lentilles, semoule et pois chiches…

Par ailleurs, les céréales étant une famille d’une grande diversité, elles ne possèdent pas toutes la même composition. Le quinoa et le sarrasin font exception à la règle. Assimilés à des céréales (parfois même appelées « pseudo-céréales » car elles n’appartiennent pas à la même famille botanique), ces grains ont une teneur élevée en lysine, similaire aux produits d’origine animale et aux légumineuses. Associer au cours d’un repas le quinoa ou le sarrasin à une autre céréale comme le blé tendre (pain), le blé dur (semoule, pâtes), ou le maïs (polenta) est également judicieux et gourmand.

En savoir plus

farmf-bandeau

Un réseau social agricole




Farmr. le premier réseau social agricole qui connecte tous les agriculteurs français.

Farmr. lance le premier site internet qui permet aux agriculteurs français de trouver des réponses adéquates et rapides à leurs problématiques, de retrouver leur exploitation en ligne, d’identifier leurs pairs et d’échanger. C’est un outil numérique pour mettre l’intelligence collective au service du développement d’une agriculture plus durable, responsable et compétitive.

Le premier défi des agriculteurs au quotidien :
l’isolement

Le réseau social Farmr. est né d’un constat simple : les agriculteurs sont de fait pour la plupart souvent seuls ou isolés face à leurs problématiques de tous ordres, quotidiennes ou structurelles.
Parallèlement aujourd’hui, plus de 80% d’entre eux utilisent internet et les réseaux sociaux généralistes, chaque jour, pour leur activité professionnelle.

Le pouvoir de la communauté digitale

Farmr. est une plateforme gratuite. Elle centralise les informations et les actualités du secteur et offre la possibilité aux agriculteurs de se connecter entre eux en fonction de leurs spécificités métier, d’échanger grâce à leurs expériences, et ainsi de trouver des solutions.
Elle s’adresse à tous les agriculteurs français, et leur propose de nouvelles clés de compétitivité :

  • Simplifier la gestion de l’activité
  • Favoriser l’innovation
  • Créer des liens entre agriculteurs
  • Faciliter les échanges de ressources
  • Optimiser le pilotage et la production
  • Accompagner les acteurs d’un écosystème en mouvement

Farmr. permet de partager des bonnes pratiques voire d’innover en repensant les formes de coopération entre les différents acteurs du secteur par les liens que la plateforme favorise.

Site internet Farmr : https://www.farmr.co