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Hebdo N°25 - Vendredi 29 juin 2018

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Actualités de la filière

Rubriques

Syndicat de Paris



       

Le Syndicat de Paris poursuit l’adaptation des Formules Incograin, des addenda et des RUFRA aux pratiques de la filière.

Depuis 1869, le Syndicat de Paris propose des contrats types et des Addenda bien connus des opérateurs. Depuis le 1er juillet 2017, le Syndicat de Paris assure aussi le secrétariat des RUFRA (Règles et Usages Français) auparavant tenu par la FNA (Fédération du Négoce Agricole). Après une mise en conformité l’année dernière avec la réforme du droit des contrats, de nouvelles modifications entreront en vigueur à partir du 1er Juillet 2018 afin de s’adapter aux pratiques du marché.

Les Formules Incograin par voies « terrestres » (camions, trains, transfert magasin) et RUFRA modifient leurs conditions de paiement. La caution bancaire qui pouvait être demandée aux acheteurs est supprimée. La clause de paiement est clarifiée prévoyant, quelles que soient les conditions convenues au contrat, le recours au paiement comptant avant livraison, moyennant un escompte.

Aussi, la Formule Incograin N°15 Fob fluvial et les RUFRA, modifient la nomination du bateau ; celle-ci doit avoir lieu la veille du chargement mais la nouvelle rédaction offre désormais une souplesse : en l’absence de nomination, les parties peuvent convenir d’une date ultérieure de chargement. En revanche, si les parties ne s’entendent pas, le préavis est annulé.

Enfin, la Formule N°24 est clarifiée en précisant dans son titre « Transfert de marchandise non banalisée » et dans son article IX, que la reconnaissance de la marchandise par défaut s’apprécie en moyenne du lot transféré.

Du côté des Addenda, l’Addendum N°I-Toutes céréales et N°II-Blé de meunerie deviennent plus exigeants sur la tolérance des impuretés. Quant au nouvel Addendum N°IX-Graines de Soja créé l’année dernière, il fait l’évènement en intégrant la première norme en Europe de mesure des impuretés au travers de l’intégration de la méthode BIPEA 208-1806. Enfin, l’ensemble des addenda fait l’objet d’une mise à jour des références des normes et méthodes d’analyse.

Le Syndicat de son côté évolue avec de nouveaux locaux au 5 rue du Louvre à Paris et une permanence désormais assurée par le recrutement de Madame July-Anne Grandvaux-Doléans bien connue des praticiens de la Chambre Arbitrale Internationale de Paris. A noter que M. Edward-Hugues de Saint-Denis a été reconduit à la Présidence du Syndicat après avoir succédé l’année dernière à M. Michel Costes qui devient Président d’Honneur.

Rencontre




Les professionnels de santé à la rencontre
des produits phares de l’amidonnerie

L’Association Française des Diététiciens Nutritionnistes (AFDN) a fait appel à l’expertise de l’Union des Syndicats des Industries des Produits Amylacés et de leurs dérivés (USIPA) pour ses journées d’études, le 7 juin à Antibes. L’occasion de préciser les étonnantes qualités, trop souvent méconnues, des produits issus de l’amidonnerie : amidon et ses dérivés, protéines, fibres et matières grasses.

Issus du blé, du maïs, de la pomme de terre et du pois, l’amidon et ses dérivés, comme les maltodextrines ou encore les sirops de glucose, ont des propriétés culinaires méconnues et pourtant indispensables à la réalisation de certaines recettes. « L’amidon et la fécule gonflent à la chaleur humide et peuvent absorber plus de 20 fois leur volume en eau ! On comprend immédiatement leur intérêt pour lier des sauces ou épaissir les soupes… et même alléger certains gâteaux ! », explique Agathe Vettier, diététicienne. Lorsqu’il est hydrolysé, l’amidon fournit une large gamme de sirops de glucose, réputés pour leurs propriétés culinaires. « Ces sirops sont souvent utilisés par les pâtissiers et les confiseurs pour apporter une texture souple et moelleuse aux madeleines et éviter la cristallisation des pâtes de fruits ou des caramels. Ajoutés à la crème glacée, ils permettent d’obtenir une texture onctueuse sans effet bloc de glace », détaille la diététicienne.

« En fournissant 4 kcal/g, ces glucides répondent aux besoins métaboliques du corps, notamment le fonctionnement du cerveau et des cellules du sang. Ils fournissent une énergie directement utilisable par les cellules musculaires et nerveuses », explique Agathe Vettier.

Si les sucres ont des propriétés culinaires différentes, les autorités de santé ne distinguent pas entre eux les sucres contenant du fructose (saccharose, sirop de glucose fructose, miel ou autre sirop contenant naturellement du fructose) au regard de leur effet sur la santé*. Une fois absorbés dans la circulation sanguine ces sucres sont indiscernables, comme le rappelle l’académie de nutrition et de diététique (Academy of Nutrition and Dietetics).

Au-delà de l’amidon qui représente 60 % du grain de blé, les amidonniers savent aussi valoriser les autres composants de grande valeur nutritionnelle : fibres, matières grasses et protéines. Les professionnels de santé ont ainsi échangé sur les effets bénéfiques des fibres insolubles issues des sons des céréales ou encore des protéines végétales. Ces dernières sont par exemple impliquées dans certains processus immunitaires, musculaires et dans le fonctionnement de l’organisme. Ces protéines végétales connaissent aujourd’hui un développement important qui répond aux nouvelles tendances de consommation.

Cette belle dynamique d’échange et de partage initiée par l’USIPA va se poursuivre tout au long de l’année. « Pour continuer à échanger avec les professionnels et le grand public sur les propriétés de l’amidon et de ses dérivés, nous annonçons le lancement de l’évènement « L’amidon en Fête », le 27 novembre 2018 à Paris », déclare Thomas Gauthier, délégué général de l’USIPA, qui complète « une vidéo motion design a déjà été réalisée pour l’occasion » (consultable sur https://youtu.be/rFtfz7SAj6E). Un module pratique sur les produits amidonniers et leurs dérivés sera aussi proposé par l’USIPA à certains BTS et DUT de diététique, et ce, dès la rentrée 2018.

*AVIS et RAPPORT de décembre 2016 de l'ANSES relatifs à l'Actualisation des repères du PNNS : établissement de recommandations d'apport en sucres

Stratégie Agri Confiance




La Valorisation de la démarche Agri Confiance grâce à une nouvelle dynamique

A l’occasion de son Assemblée Générale, le 20 juin 2018, Agri Confiance a pu réaffirmer son projet stratégique et sa vision à long terme. 2017 a été une année de transition pour l’association avec une équipe entièrement renouvelée. Son nouveau Président, Christophe Grison, souhaite renforcer le lien entre Coop de France et Agri Confiance et ainsi assoir la démarche comme LA démarche des coopératives agricoles engagées en traçabilité et environnement.

Les Etats Généraux de l’Alimentation ainsi que les nouvelles attentes sociétales réaffirment la volonté d’une alimentation plus saine, plus durable et plus locale. La stratégie d’Agri Confiance prend ainsi tout son sens pour répondre à ces nouveaux enjeux de manière claire et factuelle autour de 3 piliers centraux : le renforcement des exigences des produits de ses adhérents, le soutien à la commercialisation via la marque AGRI CONFIANCE et le développement de services apportés aux adhérents.

Ce rendez-vous annuel, sur le thème cette année de la valorisation des démarches Agri Confiance, a permis d’illustrer cette ambition au travers de 3 témoignages :

  • Garance Osternaud et Romain Pepin, consultants chez Carrefour, ont présenté l’importance de la traçabilité et la réassurance à apporter au consommateur avec une information sûre, sécurisée et transparente en valorisant les bonnes pratiques de chacun des acteurs de la chaîne de production, et s’appuyant sur la technologie blockchain
  • France Boissons, acteur majeur dans le CHR, représenté par Denis Bonnet, est dans une démarche de valorisation des démarches environnementales et RSE auprès de leur clientèle. L’enjeu étant la lisibilité, la formation, et l’information sur les engagements de ces démarches environnementales pour qu’elles soient mieux connues et reconnues des restaurateurs et de leurs consommateurs.
  • Enfin, Loïc Schio du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, a fait le lien entre la démarche Agri Confiance et la Certification Environnementale de niveau 2 portée par le ministère. Agri Confiance permet en effet aux coopératives de répondre aux 16 exigences de la certification environnementale de niveau 2 mais est également un tremplin pour la certification HVE (Haute Valeur Environnementale) puisqu’une de ses coopératives est la première à porter la certification de manière collective.

Christophe Grison, Président d’Agri Confiance, a clôturé cette table ronde avec l’assurance que la nouvelle dynamique permettra à l’association de se positionner comme une marque incontournable pour les consommateurs qui souhaitent consommer des produits coopératifs respectueux de l’environnement. « C’est vraiment l’enjeu de l’année 2018 : construire la nouvelle stratégie d’Agri Confiance, sur des piliers solides :

  • élaborer des cahiers des charges prescriptifs par filière pour redonner de l’exigence à notre démarche via des engagements clairs et factuels, et valorisables grâce à une approche marketing différenciante s’appuyant sur les nouvelles promesses
  • simplifier les processus d’adhésion et de d’audits pour minimiser les coûts et favoriser l’échange de bonnes pratiques tout en montant en exigence »

Euronext




Dunkerque et Gand, nouveaux points de livraison pour le contrat maïs

Suite à une étude menée pour le développement du contrat à terme du maïs et aux attentes exprimées par son Comité Expert, Euronext a décidé d’ajouter deux nouveaux points de livraison pour le contrat maïs à partir de la récolte 2019.

Ainsi les silos de la SICA Nord Céréales à Dunkerque, et d’Euro-Silo à Gand (Gent) en Belgique seront agrées pour participer au processus de livraison à partir de l’expiration du contrat à terme novembre 2019. La Chambre de Compensation va modifier la procédure de livraison en conséquence.

Les autres caractéristiques techniques du contrat restent inchangées.

Campagne de promotion




Ça y est ! Les maïs sont dans les champs, nous souhaitons à tous les maïsiculteurs une belle campagne de production. Comme chaque année la filière maïs et semencière (AGPM, FNPSMS, Gnis, FIAC maïs doux) mène une belle campagne de promotion. A la radio, dans la presse, à la TV et sur le web, le maïs apparait durable, gourmant et innovant. Voici un aperçu des actions.

Cet épi m'épate à la radio

Démarrage le 25 juin du programme « Parlons maïs ». Du lundi au vendredi, les auditeurs de France Info entendrons parler du maïs au journal de la mi-journée. En route pour 4 semaines de témoignages d'agriculteurs, d'experts, d'agronomes, d'un chef cuisiner, d'un historien et d'une diététicienne.

Cet épi m'épate dans la presse

Le 3 juillet, parution d'une page dans les journaux du groupe Le Dauphiné Libéré (en Drôme Ardèche) et du Progrès avec comme objectif de faire découvrir la filière maïs et ses activités économiques au cœur des territoires de la grande région Auvergne-Rhône-Alpes. Le mardi, jour de parution des pages éco, a été choisi afin de toucher les élus locaux.

Cet épi m'épate à la TV

Le maïs sera mis à l’honneur par Laurent Mariotte sur TF1 dans « Petits plats en équilibre » à travers 2 recettes : l’une avec du maïs doux et l’autre avec de la polenta. Dans son émission vue par + 2,8 millions de téléspectateurs, le journaliste propose des recettes faciles à reproduire. Multidiffusion sur TF1 durant l’été et accessible en replay.

Cet épi m'épate sur YouTube... côté cuisine

Ils sont beaux, jeunes et bons cuisiniers. Patrick Mendy, Jigmé Théaux et Marc Derussit, vous apprennent à cuisiner via leur chaîne YouCook qui diffuse astuces et recettes. Ils présenteront 5 recettes au maïs : en Juillet, salade de maïs et wrap poulet mayonnaise accompagné de popcorn épicé et après l'été, filet de canette accompagné de polenta, filet de cabillaud au maïs et soupe ajiaco.

Cet épi m'épate sur YouTube.... côté histoire

Ce viking du net nous fait aimer l’Histoire avec un grand H grâce à sa chaine "Nota Bene". A grand renfort d’humour et d’anecdotes, Benjamin Billaud entend bien partager sa passion et y parvient. Il travaille actuellement une vidéo sur l’histoire du maïs qu’il publiera sur sa chaine à la rentrée.  

www.maisculturedurable est une initiative de la filière maïs (AGPM, GNIS et UFS)
Pour toute question, vous pouvez nous contacter par mail

RSE - Palette d'outils



       

Coop de France complète sa palette d’outils pour accompagner ses adhérents en matière de RSE

Depuis 10 ans, Coop de France accompagne les 2500 coopératives agricoles et agroalimentaires pour mettre en place et valoriser leurs démarches RSE, véritables leviers de différenciation. Le réseau dispose ainsi de plusieurs outils adaptés aux différents degrés de maturité des entreprises coopératives sur le sujet : sensibilisation avec un MOOC RSE de La Coopération Agricole lancé le 4 juin, appréhension opérationnelle de la norme ISO 26000 grâce à son adaptation au secteur agricole et agroalimentaire (AC X30-030), démarche de progrès avec le programme 3D, actions de promotion des savoir-faire comme le salon Produrable depuis 3 ans et des colloques annuels RSE au Cese, évaluation et valorisation avec le label « Coopératives So Responsables » …

En 2014, Coop de France a rédigé une première version du guide « Accompagnement au reporting RSE pour les entreprises coopératives agricoles et agroalimentaires » pour permettre aux coopératives de rendre compte de leurs actions et performances RSE. Au-delà de l’aspect règlementaire applicable à quelques coopératives, Coop de France avait pris le parti d’encourager l’ensemble de ses adhérents à publier une déclaration de performance extra financière très attendue par les parties prenantes pour démontrer la prise en compte des conséquences sociales et environnementales des activités des coopératives.

Dans un contexte réglementaire et sociétal évolutif, Coop de France propose une nouvelle version de ce guide pour intégrer la transposition de la directive européenne intervenue durant l’été 2017. Qu’elles soient petites ou grandes, soumises ou non aux obligations de la directive européenne de déclaration de performance extra-financière, les entreprises agroalimentaires ont tout intérêt à présenter et valoriser leurs engagements en matière de RSE.

Les clients, les consommateurs, les fournisseurs… toutes les parties prenantes ne perçoivent pas toujours à quel point le modèle coopératif est en phase avec les attentes exprimées actuellement par les concitoyens. Le « reporting » RSE permet d’apporter la preuve concrète des valeurs coopératives, valeurs ouvertes et responsables, qui répondent aux attentes des parties prenantes.

Le guide proposé par Coop de France décrypte la nouvelle règlementation et en propose des lignes directrices sur plusieurs sujets déterminants comme :

Le modèle d’affaire, opportunité pour exposer au plus grand nombre les spécificités du modèle coopératif fondé sur la solidarité et la compétitivité.
Les notions de risque et de performance qui font leurs premières apparitions révèlent le caractère de plus en plus stratégique de la RSE dans la gouvernance d’une entreprise.
Des indicateurs pour rendre compte des performances extra financières auprès des parties prenantes.

Cette seconde édition du guide du reporting RSE, fruit du travail des coopératives, est disponible dès à présent sur le site de La Coopération Agricole ici. De plus, pour les acteurs qui souhaitent en savoir davantage sur ce sujet, un webinaire gratuit mais avec inscription obligatoire est organisé par Coop de France le 6 juillet de 10h30 à 11h30.