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Hebdo N°13 - Vendredi 30 mars 2018

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Vie des entreprises

Rubriques

Le combat de Bourgogne Sud



Récupérer et recycler les emballages et les déchets des agriculteurs


Bidons, filets, ficelles, films plastiques, cartons, l’agriculture génère des déchets, comme toute activité économique. Soucieuse de sa responsabilité dans la protection de l’environnement et désireuse d’accompagner ses agriculteurs-coopérateurs, la coopérative Bourgogne du Sud a mis en place depuis 1998 un système de récupération des déchets. En partenariat avec la société Adivalor, créée au niveau national par les coopératives agricoles, elle organise la collecte, le tri puis le recyclage via des filières spécialisées de la plupart des déchets générés par l’activité de ses agriculteurs et viticulteurs-coopérateurs. En 2017, plus de 500 tonnes de bidons et cartons, sacs, ficelles (qui servent à lier les bottes de foin et de paille), films plastiques (pour couvrir et protéger les silos d’ensilage de maïs ou autres fourrages des éleveurs), mais aussi les reliquats des produits phytosanitaires non utilisés ont été recyclés. Tout risque de pollution des eaux de surface et souterraine est ainsi évité. Et la campagne n’en est que plus belle puisqu’elle n’est pas souillée par de disgracieux amas de plastiques usagés. Un service qui profite à toute la collectivité car même les agriculteurs non membres de la coopérative y ont accès. Pratiquement les agriculteurs peuvent, chaque semaine, apporter leurs déchets dans l’un des 20 dépôts de la coopérative.

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Le juste prix

des produits alimentaires français




Deux Français sur trois (68%)
prêts à payer jusqu’à 15% plus cher
les produits alimentaires français !
Et les agriculteurs et les distributeurs sont aussi prêts
à soutenir la valorisation du made in France

 
A la veille de l’ouverture du Salon International de l’Agriculture, dans un contexte de guerre des prix et d’élaboration d’une Loi sur l’Alimentation, la question du juste prix des produits alimentaires français est au cœur des débats.
Dans ce contexte, la marque française de pains JACQUET, avec les instituts BVA et B2B Intelligence, a interrogé à la fois les consommateurs*, les distributeurs** **et les agriculteurs sur ce sujet.* Le magazine LSA a dévoilé les résultats de l’enquête réalisée auprès des distributeurs.
Ces 3 sondages – élaborés en miroir – révèlent que la grande majorité, des consommateurs (73%), des agriculteurs (69%) et des distributeurs (66%), sont prêts à payer plus cher des produits fabriqués en France.

Un acte de soutien à l’économie et à l’emploi !

55% des consommateurs et 71% des distributeurs trouvent que les prix de vente des produits français sont plus élevés que la moyenne.
Chez les agriculteurs, 55% pensent qu’au contraire le prix des produits alimentaires français est trop bas pour valoriser correctement les filières françaises impliquées.
Malgré tout, les personnes interrogées sont prêtes à se tourner vers les produits français principalement pour soutenir l’économie et l’emploi en France (80% des consommateurs, 73% des distributeurs et 75% d’agriculteurs).

Une volonté de consommer plus de produits français …

L’engouement est certain, 91% des consommateurs ont davantage envie d’acheter des produits alimentaires qui soient français et 79% des distributeurs déclarent que l’argument « produit français » leur permet d’augmenter leurs ventes.
Consommer français s’installe ainsi comme un véritable mouvement de société et non un simple effet de mode. 82% des consommateurs et 90% des distributeurs, perçoivent en effet cette consommation comme une tendance de fond qui va se développer dans les prochaines années !
Et les personnes interrogées savent à l’unanimité de quoi ils parlent en la matière. L’origine française des matières premières est, en effet, et de loin, le critère le plus important pour un produit fabriqué en France pour 80% des consommateurs, 69% des agriculteurs et 61% des distributeurs.

...tout en disposant de repères et de lisibilité !

Une fois dans les rayons, les Français scrutent avec attention les labels qui encadrent le ‘Made In France'. Pour 52% des consommateurs et 31% des distributeurs**, ils font pleinement confiance à la présence du logo « Origine France Garantie » sur les emballages.
Alors pour que tout le monde s’y retrouve dans les magasins, 55% des distributeurs se disent favorables à la création au sein de leurs magasins de rayons dédiés aux produits fabriqués en France. Les clients y seraient réceptifs puisque 81% des consommateurs et 90% des agriculteurs aimeraient pouvoir identifier les produits français de façon plus distincte lorsqu’ils font leurs courses alimentaires.

En savoir plus : www.painsjacquet.com
https://www.facebook.com/jacquetfrance
https://www.instagram.com/painsjacquet/
https://fr.pinterest.com/painsjacquet/

* Sondage BVA réalisé par internet du 15 au 16 janvier 2018 auprès d’un échantillon représentatif de 1 092 Français (méthode des quotas).
** Étude en ligne réalisée par Infopro Digital études pour JACQUET et LSA auprès de 277 décideurs de la distribution entre le 15/12/2017 et le 7/01/2018


Jacquet, une marque 100% Française qui appartient à ses agriculteurs

Une marque qui appartient à ses agriculteurs, forcément elle y met tout son cœur ! Chez jacquet, la qualité des pains* commence par la qualité des blés. Les pains* sont fabriqués avec de la farine de blés 100% français, principalement cultivés en Auvergne par des agriculteurs réunis en coopérative.
De l’amour, de l’eau fraiche et surtout, de la bonne farine : ce sont, depuis 1885, les principaux ingrédients pour des plaisirs simples et gourmands !    « Jacquet, j’aime, ils sèment »

 *Pains spéciaux


Le combat des coopératives

céréalières et betteravières



Le train plutôt que le camion pour transporter les céréales et le sucre


Transporter les céréales et le sucre par le rail c’est beaucoup plus écologique que par la route. Fort de ce constat et devant la fermeture annoncée des « voies capillaires », ces lignes de chemin de fer qui irriguent les campagnes à partir des axes principaux, 7 coopératives de Champagne-Ardenne se sont mobilisées en 2015. Aujourd’hui, ce combat est gagné : une dizaine de lignes SNCF d’une longueur totale de 423 km ne seront pas fermées et continueront à aller chercher le blé et le sucre produits par les agriculteurs de la région, pour les livrer à leurs différents transformateurs. Au total ce sont 40 000 trajets de camion qui seront évités annuellement. Ce qui signifie moins d’accidents, des émissions de CO2 en baisse, des routes moins dégradées. Les coopératives agricoles se sont engagées à financer la maintenance des voies à hauteur de 2 €/tonne transportée/an pendant 5 ans. En contrepartie, la Région Grand Est, l’Etat, SNCF Réseau, les départements de la Marne et des Ardennes et des communautés de communes financent leur réhabilitation et leur mise aux normes à hauteur de 30 millions d’€.

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