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Hebdo N°04 - Vendredi 31 janvier 2020

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Vie des entreprises

Rubriques
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Passage de témoin

à l’Assemblée Générale



Lors de l’Assemblée Générale
du 22 janvier à Pont-à-Mousson (54), Philippe Mangin a annoncé la nomination d’Arnaud de Maret au poste de Directeur Général à compter du 28 février. Il succèdera à René Bartoli qui quittera l’entreprise fin février, retraite oblige.

Cette année, l’Assemblée Générale a été chargée d’émotions pour la dernière du Directeur Général René Bartoli et son adjoint, Patrice Brisson. Tous deux prendront une retraite amplement méritée fin février, après une vie professionnelle entièrement consacrée à la coopération et plus largement à l’agriculture. Devant les adhérents et salariés à huis-clos, Philippe Mangin a rappelé la genèse de l’arrivée de René Bartoli à EMC2 à un moment où l’entreprise vivaient des moments difficiles. En peu de temps, il a redonné confiance aux adhérents en mettant en place une organisation efficace avec des interlocuteurs responsables. Dix-sept années marquées par des acquisitions, des rapprochements et de nombreux projets avec le souci permanent du maintien de la compétitivité pour laisser aujourd’hui une entreprise avec une structure financière solide. Philippe Mangin a rappelé le rôle essentiel de Patrice Brisson pendant toutes ses années, lui qui a formé un tandem très efficace et complémentaire avec son Directeur Général.

René Bartoli a su aussi s’entourer et préparer sa succession. Depuis plus d’un an, il a accompagné l’équipe de Direction dans la préparation de la nouvelle organisation, et c’est de ses rangs qu’est issu le nouveau Directeur Général, Arnaud de Maret. Il a été nommé après un vote du Conseil d’Administration à l’unanimité et prendra ses fonctions le 28 février 2020.

Fils d’agriculteur depuis plusieurs générations sur une exploitation dans le nord de la Meuse, Arnaud de Maret est entré à EMC2 il y a 20 ans comme contrôleur de gestion. Il a évolué dans la Direction Financière jusqu’à son poste actuel de Secrétaire Général. Il a participé auprès de René Bartoli au développement du groupe, à sa croissance ou encore à ses acquisitions.

Fervent défenseur de la coopération et convaincu que la coopérative reste le meilleur outil pour accompagner et conseiller les adhérents, Arnaud de Maret a évoqué lors de la partie statutaire de l’Assemblée Générale, sa feuille de route autour la compétitivité, la proximité, l’écoute et l’innovation.

Une structure financière solide

Auparavant, René Bartoli, a fait un tour d’horizon de tous les métiers. Le chiffre d’affaires du groupe s’élève à 581 M€ en augmentation de 11%. Les capitaux propres approchent les 130 M€ et la Marge Brute d’Autofinancement est de 11,7 M€.

Une nouvelle coopérative

Dans son rapport moral devant les invités, le Président Philippe Mangin a évoqué le contexte agricole et les défis à relever pour l’agriculture. «Rien ne sera plus jamais comme avant. Il faut inventer, construire une nouvelle agriculture, donc une nouvelle coopérative». Même s’il est déterminé à relever ces défis, le Président rappelle «que ce n’est pas à coup d’accusations en tous genres, d’interdictions et de règlementation, de discours utopiques ou idéologiques qu’on mobilisera les agriculteurs pour construire la nouvelle agriculture dont nous avons besoin». Pour Philippe Mangin, on se trompe de diagnostic en France sur les questions agricoles, donc on se trompe de remèdes «alors que la solution, c’est l’agriculture de la troisième voie qui passera par l’innovation, le numérique, la robotique, le bio-contrôle etc… ». C’est ce qui permettra de relever les défis environnementaux, alimentaires et même les défis de la santé humaine».

Cette Assemblée Générale s’est terminée avec Eddy Fougier, Politologue spécialiste des mouvements protestataires, qui a mené́ un travail d’ampleur sur la notion d’Agribashing. Selon lui, derrière ce terme se cache aujourd’hui un dialogue de sourds entre agriculteurs fatigués d’être stigmatisés, et activistes qui ne représentent pas l’ensemble des consommateurs.

Site internet : https://www.avenir.coop/coop/

La coopérative Epi Salvagnacois

sous le giron d’Arterris



Le groupe coopératif agricole Arterris annonce le rachat des actifs de la société Epi Salvagnacois basée à Salvagnac (81), spécialiste de la collecte de céréales dans des filières de qualité. Cette société collectait 17.000 tonnes de céréales dont 10.000 en Culture Raisonnée Contrôlée CRC (filière qualitative tracée), et réalisait un CA de 4M€. Suite au rachat par le groupe ARTERRIS, les 9 salariés d’Epi Salvagnacois seront intégrés dans les effectifs du groupe coopératif. Arterris reprend ainsi les 2 silos ce qui permettra d’assurer la collecte et de stocker le grain localement. Les conditions de dépôt et de réception de la marchandise pour les agriculteurs fournisseurs de Epi Salvagnacois restent donc inchangées. 

Les activités de collecte et de stockage de grain, réalisées principalement sur le département du Tarn s’imbriquent complètement dans la logique des filières d’Arterris en tournesol oléique, en blé tendre CRC et en céréales pour la nutrition animale. Ces productions contribuent à la consolidation et à l’amélioration de l’activité d’Arterris sur ce département (augmentation des capacités de stockage, rationalisation et optimisation de la logistique sur ce secteur…).

Nous souhaitons nous inscrire dans la continuité et garantir le maintien d’une activité agricole rentable. Notre ambition est de rendre cette activité agricole plus performante dans le Tarn grâce à une dynamique sur l’emploi direct et indirect ”, précise Christian Reclus, Directeur Général Adjoint Arterris.

Site internet : https://www.arterris.fr/

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Le groupe Terres du Sud



1ère coopérative agricole du Lot-et-Garonne (47), crée la 1ère pépinière pour former les conseillers-vendeurs de ses magasins Gamm vert

Comment recruter des profils adaptés aux postes de conseillers-vendeurs ? C'est la question que s'est posée l'équipe RH du groupeTerres du Sud, 1ère coopérative agricole du Lot-et-Garonne et acteur majeur du Sud-Ouest, à la tête de 32 magasins Gamm vert enDordogne, Gironde et Lot-et-Garonne. Pour y répondre, le groupe fonde la 1ère pépinière « conseillers-vendeurs » en contrats d'alternance, en partenariat avec le Centre de Formation Beauséjour (33).

Après une présélection sur cv, un entretien téléphonique et 4 sessions de recrutement, 9 candidat.e.s ont été retenu.e.s pour intégrer la premièreformation au poste de « conseiller-vendeur » pour les magasins Gamm vert du groupe Terres du Sud. Sélectionnées avant tout pour leur « savoir-être », les nouvelles recrues ont des profils très variés : demandeur.euse.s d'emplois avec ou sans diplôme, jeunes diplômé.e.s, personnes en reconversion professionnelle...

Au programme entre le 28 janvier et le mois de novembre : 357 heures de formation en alternance avec des formateurs du Centre Beauséjour, des collaborateurs Gamm vert et le service RH du groupe Terres du Sud pour accéder à la certification « Titre Professionnel Vendeur(se)-Conseil en Magasin » de niveau 4 du Ministère en charge de l'Emploi.

« Le succès de nos 32 points de vente Gamm vert repose autant sur l'expérience agricole « terrain » du groupe Terres du Sud que sur la variété des produits (plus de 30 000 références) et le principe fort du conseil et du service offerts aux clients. Nous souhaitons, à travers la création de cette pépinière, consolider cette expertise » précise Eric Comin, Directeur de la Branche Distribution du groupe Terres du Sud.

« Ce format original de recrutement nous permet de nous assurer que les alternant.e.s auront, à l'issue de cette formation, une connaissance suffisante des méthodes de travail et des produits pour conseiller au mieux les clients de nos magasins Gamm vert et s'épanouir dans leur métier » souligne Johann Menier, Directeur des Ressources Humaines du groupe Terres du Sud.

« Le goût de nos campagnes » la marque régionale reflet des traditions locales du terroir

Aux 4 grands rayons (jardin / équipement / alimentation animale / textile) présents dans les magasins Gamm vert du groupe Terres du Suds'ajoutent des rayons dédiés aux produits régionaux, et progressivement des espaces de vente spécifiques sous la marque « Le goût de nos campagnes ». Reflet du savoir-faire des agriculteurs adhérents au groupe Terres du Sud, les produits « Le goût de nos campagnes » contribuent à renforcer le lien consommateur - producteur.

La formation a notamment pour objectif de permettre aux futurs conseillers-vendeurs d'apprendre à connaître et valoriser ces produits.

Un acteur majeur sur son territoire

Aujourd'hui 1ère coopérative agricole et l'un des premiers employeurs du Lot-et-Garonne, le groupe Terres du Sud voit le jour en 1992 de la fusion de 5 coopératives du Lot-et-Garonne (47), de la Dordogne (24) et de la Gironde (33) qui unissent leurs compétences pour valoriser les capacités, la culture et les ressources de leurs terroirs entre Guyenne, Gascogne et Périgord. Il est structuré autour de 6 branches d'activités : 5 branches agricoles, végétales et animales, et 1 branche distribution.

Avec 6 000 agriculteurs adhérents, 1 497 salariés, 134 sites sur 95 communes, le groupe Terres du Sud a plusieurs objectifs : accompagner le développement des filières agricoles locales ; contribuer à l'animation de la vie locale, au maintien des savoir-faire ruraux et à la création d'activités et d'emplois de proximité ; garantir au consommateur la traçabilité et la qualité des produits mais aussi veiller à la préservation de la biodiversité, à l'entretien des paysages et au bien-être animal.

Photo : Les apprentis, leurs tuteurs, Nathalie Bireaud, Directrice du Centre de Formation Beauséjour (33), Jean-Philippe Bancillon, Formateur et Responsable Pédagogique du Centre Beauséjour, Eric Comin, Directeur de la Branche Distribution du groupe Terres du Sud et Johann Menier, Directeur des Ressources Humaines du groupe Terres du Sud (Crédit photo : Terres du Sud).

Site internet : www.terres-du-sud.fr

Euralis Semences



Euralis Semences renforce ses moyens financiers avec l'aide de Sofiprotéol

Euralis Semences a réalisé une augmentation de capital de 20 M€, souscrite exclusivement et à parité par ses actionnaires minoritaires historiques, Unigrains et Sofiprotéol.

Filiale du Groupe coopératif Euralis, Euralis Semences, une des sociétés les plus importantes de semences en Europe, se positionne sur les 3 activités du métier :

  • la recherche et développement de nouvelles variétés de semences,
  • leur production,
  • leur commercialisation et mise sur le marché.

Avec un chiffre d’affaires consolidé de 210 M€, Euralis Semences emploie 1 390 collaborateurs et dispose de 12 stations de recherche et de plus de 500 000 parcelles. De par sa dimension européenne et la richesse de son expertise génétique, Euralis Semences occupe une position de leader sur les semences de maïs, tournesol, colza, sorgho et soja.

Le renforcement de ses fonds propres contribuera à la construction d’une usine de production de semences en Russie, et à l’accélération de son développement international via son projet de rapprochement avec Caussade Semences. Cette consolidation permettrait de renforcer significativement la position du Groupe en Europe en offrant une gamme élargie de produits et de variétés reconnus par les agriculteurs et les distributeurs.

François-Xavier Masson, Directeur d’Investissements chez Unigrains, déclare : « Partenaire-financier d’Euralis Semences depuis plus de 30 ans, nous sommes heureux d’accompagner le Groupe dans ce nouveau projet industriel important donnant un accès simplifié au marché russe et présentant des opportunités de croissance intéressantes. »

Luc Ozanne, Directeur d’Investissements chez Sofiprotéol, déclare : « Expert semencier depuis plus de 60 ans, Euralis Semences se distingue par sa capacité d’innovation, sa stratégie de développement internationale et son expertise de mise en marché axées sur une forte proximité avec les distributeurs et les agriculteurs. Nous nous réjouissons de participer à cette nouvelle étape structurante par laquelle Euralis Semences se donne les moyens de créer un acteur majeur européen des semences en s’adjoignant de nouveaux outils et de nouvelles compétences sur des marchés en fortes croissance.»

Philippe Saux, Directeur Général chez Euralis, déclare : « A nos côtés depuis l’origine d’Euralis Semences, nous sommes heureux de pouvoir compter sur l’accompagnement stratégique et financier d’Unigrains et de Sofiprotéol dans le contexte de ce nouveau projet industriel phare. Cet investissement permettra de soutenir le développement commercial d’Euralis Semences, déjà bien implanté en Russie et de réaliser notre objectif de passer de 500 000 doses vendues dans le pays aujourd’hui à 1 millions doses en 2025. »

Site internet : www.euralis-seeds.com

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Terrena lance La Consultation

Un grand débat participatif



Terrena consulte ses 21 500 adhérents agriculteurs et ses 14 000 salariés sur l’agriculture de demain

« Osons l’agriculture de demain » c’est le message de La Consultation, vaste débat participatif mené par Terrena depuis le 2 décembre 2019 jusqu’à fin février 2020. D’ampleur inédite, La Consultation permettra à Terrena de recueillir les avis et propositions de ses adhérents et salariés. Objectif : courrier les orientations de la coopérative pour les 10 prochaines années.

À l’heure où le monde agricole est traversé par de profondes mutations et où les agriculteurs s’interrogent sur leur avenir, les femmes et les hommes de Terrena sont mobilisés sur tout le territoire de la coopérative pour partager leurs idées, échanger et débattre sur des thèmes tels que :

«  Je produis, mais à quel prix ?
La fin des pesticides, sommes-nous prêts ?
Le bien-être des agriculteurs, si on en parlait ?
Quelle agriculture pour quelle assiette demain ? »

Comme le précise Olivier Chaillou, président de Terrena : «  La Consultation est à l’image de ce que doit être une coopérative, une société de femmes et hommes, où toutes les idées ont leur place et où chaque avis compte. Nous l’avions déjà démontré en 2008 lors de notre première consultation qui avait permis notre virage stratégique vers l’agroécologie. Débattre, échanger et proposer font partie de notre ADN coopératif. Nous parlons de tout, sans tabous, avec l’ambition de continuer à faire évoluer le modèle agricole et alimentaire de nos territoires. »

À quoi va servir la Consultation ?

Le sens de la Consultation est de permettre à Terrena de nourrir le scénario des 10 prochaines années. Les idées recueillies lors de ces débats inspireront la réflexion du conseil d’administration. Les engagements pris à l’issue de cette réflexion seront présentés aux adhérents lors de la prochaine assemblée générale de Terrena qui se tiendra le 26 mai 2020 à Angers (49).

Comment s’organise la Consultation ?

La Consultation a débuté le 2 décembre 2019 et prendre fin le 20 février 2020. Terrena s’appuie sur 3 outils pour favoriser la contribution du plus grand nombre :

  • Une plateforme numérique
    Ouverte jusqu’au 15 février, elle permet aux adhérents et salariés de mettre en avant leurs idées et de soutenir celles des autres contributeurs. En à peine 1 mois, plus de 3000 contributeurs se sont déjà inscrits sur la plateforme, qui a enregistré 520 propositions votées plus de 50 000 fois.
  • 40 ateliers débats
    Pour structurer et approfondir les échanges, 40 ateliers-débats sont organisés sur tout le territoire de la coopérative sur des thèmes divers et variés. Grâce à u format consultatif, une place entière est laissée à la liberté d’expression ainsi qu’aux avis et arguments de tous.
  • 3 forums
    Terrent souhaite élargir les échanges et invite l’ensemble de ses parties prenantes (agriculteurs, adhérents, salariés, partenaires, clients, élus locaux, syndicats, associations diverses…) à y rendre part. Sous la forme de débats contradictoires et interactifs, les 3 forums seront organisés en présence de personnalités et d’experts à :
    - Nantes, le 11 février sur le thème « Des fermes aux cuisines, par quels chemins ? »
    - Laval, le 13 février, sur le thème « Faut-il révolutionner nos modes de production ? »
    - Poitiers, le 20 février su r le thème « L’agriculture se transforme, et les coops ? »

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