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Actualités de la filière

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SIA 2024

Nourrir et décarboner



Intercéréales poursuit sa mission d’information auprès du grand public à l’occasion du Salon International de l’Agriculture 2024, du 24 février au 3 mars 2024, avec cette année une thématique double : nourrir et décarboner.

Une fonction nourricière majeure

Avec près de 60 Mt produites par an, la filière céréalière française à un rôle nourricier fondamental, qui sera illustré par :

  • Le fournil, animation incontournable du salon, revient cette année pour le plus grand bonheur des enfants. Ces derniers pourront de nouveau participer à des ateliers de fabrication du pain et repartir avec leur baguette. Ils seront encadrés par des boulangers qui prépareront une grande variété de pains à partir de différentes farines françaises.
  • Le silo à grains, de retour après son succès en 2023. Carrefour symbolique entre la production agricole et les consommateurs, il offre aux curieux une découverte pédagogique des 18 céréales cultivées, stockées et transformées en France. Chaque colonne illustre de façon ludique la plante, la graine puis ses usages après la première et la deuxième transformation.
  • La moissonneuse-batteuse, impressionnante et magnétique, elle est plébiscitée des visiteurs du salon qui ne manquent pas l’occasion de faire un selfie à partager à leurs amis. Rendez- vous à l’entrée du hall 2.2 pour monter à bord et échanger avec les agriculteurs sur leur travail quotidien. Les visiteurs pourront prolonger cette expérience en s’inscrivant sur Moissonneuse.fr afin de venir vivre l’effervescence des moissons, dès cet été, aux côtés d’un agriculteur en pleine moisson.

Un engagement de filière en faveur de la décarbonation

Les visiteurs du salon vont pouvoir découvrir les actions concrètes des professionnels de la filière céréalière en matière de décarbonation, un an après le lancement d’une feuille de route décarbonation et de stockage du carbone, en particulier dans les sols.

Une grande fresque ludique et pédagogique illustre les différentes contributions des acteurs de la filière céréalière française à la décarbonation. Tous les maillons de la filière sont concernés : depuis les agriculteurs qui maximisent la captation de C02 et le stockage du carbone dans les sols, jusqu’aux organismes stockeurs et transformateurs, qui investissent, par exemple, pour réduire leurs consommations d’énergie dans les process, lors du stockage du grain, dans les transports mais aussi pour transformer leur logistique.

Une démonstration de rugby fauteuil : à la découverte des valeurs communes à l’agriculture et au sport

Le soutien de la filière céréalière française au rugby-fauteuil est né d’une rencontre entre deux passionnés, chacun dans leur domaine : Ryadh Sallem, sportif international accompli et Jean-François Loiseau, Président d’Intercéréales.

Dès la Coupe internationale de Rugby-Fauteuil qui se tenait en France en septembre dernier, la filière céréalière était aux côtés de l’équipe nationale. Les membres de la filière ont pu découvrir ce sport au bord du terrain et approcher des athlètes hors-normes. Alors que désormais les yeux sont rivés sur les Jeux Olympiques et Paralympiques, la filière céréalière française réserve une surprise de taille à tous les agriculteurs qui visiteront le salon du 24 février au 3 mars.

Pour la première fois, le SIA accueillera des démonstrations et des matchs de rugby fauteuil entre athlètes et agriculteurs, l’occasion pour eux de partager les valeurs qui les rassemblent : la résilience, l’esprit d’équipe, le collectif... et de faire découvrir un sport méconnu et très spectaculaire au grand public. Un avant-goût de Paris 2024, à quelques mois du plus grand événement sportif mondial pendant lequel la filière céréalière française sera totalement mobilisée.

Ces sessions se tiendront les mercredi 28 février, jeudi 29 février et vendredi 1er mars dans le hall 4, transformé en arène sportive pour l’occasion.

Emplacement du stand Intercéréales : Hall 2.2, stand B049

Etude sur l’accord UE - Mercosur



Les preuves documentées d’une concurrence déloyale mortifère pour nos filières

Alors que partout en Europe et en France les agriculteurs sont dans la rue pour faire savoir leur colère viscérale, le vice-président de la Commission européenne en charge du commerce, Valdis Dombrovskis, a réaffirmé hier matin la volonté ferme de ratifier l’accord commercial entre l’UE et le Mercosur. Totale hérésie ! Afin de documenter concrètement l’impact de cet accord sur les filières agricoles, l’AGPM rend publique aujourd’hui une étude complète sur la réalité de cet accord concernant la culture du maïs.

Parmi les revendications majeures portées par nos agriculteurs, il en est une qui revient souvent : préserver la compétitivité des exploitations et mettre fin à toute concurrence déloyale. Si nous sommes ouverts aux échanges commerciaux, nous sommes farouchement opposés à la ratification de l’accord commercial entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil – Argentine – Paraguay – Uruguay). A l’heure où l’Europe importe 25% de ses besoins en maïs de l’étranger, cet accord permettrait aux pays du Mercosur d’exporter sans droit de douane, tout produit de la filière maïs confondu (maïs grain, poulet, amidon, semoulerie, éthanol...), l’équivalent de 3,4Mt de maïs, à la sauce brésilienne, soit 1/4 de la production annuelle française de maïs grain. On ne marche pas sur la tête : on court !

Or ce que nous apprend l’étude documentée par l’AGPM « Accord UE-Mercosur : impacts et propositions pour la filière maïs » travaillée durant plusieurs mois est édifiant : les investigations menées démontrent que le Brésil est le champion toute catégorie de la concurrence déloyale, avec un coût global de production inférieur près de 100€ la tonne de maïs par rapport à la France. Cet écart de compétitivité colossal est notamment dû aux :

  • Produits phytosanitaires autorisés au Brésil et en Argentine pour les producteurs de maïs qui sont interdits en Europe pour 52 % d’entre eux et même 78% en France ;
  • Surfaces d'exploitation de maïs au Brésil qui peuvent aller jusqu’à 500 000ha soit l'équivalent d'un département français contre environ 70ha pour une exploitation en moyenne en France.

Et ce n’est pas tout ! A cette insupportable situation de distorsion de concurrence s’ajoute l’impact environnemental de la production de maïs au Brésil. L’étude montre que la principale zone d’extension de la production de maïs concentrée sur le Cerrado, second plus grand écosystème d’Amérique du Sud après l’Amazonie, est responsable à elle seule de 15% de la déforestation de cette région.

Face à ces faits et alors que, selon les projections de la Commission européenne, le Brésil devrait voir ses surfaces de maïs augmenter de 3,8 millions d’hectares d’ici 2032, et peser encore plus sur les importations de l’UE, l’AGPM formule 4 propositions pour protéger les maïsiculteurs Français et européens et aligner la politique commerciale de l’UE sur les objectifs qu’elle affiche en matière de souveraineté et de durabilité :

  • Modifier en profondeur le contenu de l’accord de libre-échange conclu entre l’UE et le Mercosur pour y inclure des « clauses miroir » ;
  • Imposer des « mesures miroir » et la structuration de filières dédiées à l’exportation vers l’UE au sein des principaux pays exportateurs de maïs (Exemple de l’interdiction du bœuf aux hormones produit aux Etats-Unis et au Canada en vigueur depuis 1988) ;
  • Ajouter le maïs et les zones de savane du Cerrado dans la liste des produits et des écosystèmes concernés par le règlement européen relatif à la lutte contre la déforestation importée ;
  • Rénover le mécanisme de droits de douane relatif au maïs pour protéger efficacement les capacités de production européennes.

« L’étude que nous avons menée démontre très concrètement que la Commission européenne, en envisageant de ratifier cet accord, perd totalement la raison ! Sur ce sujet comme sur les autres, nous continuerons de refuser catégoriquement la menace que les injonctions contradictoires françaises et européennes font peser sur notre sécurité alimentaire et sur la pérennité de nos exploitations ! », déclare Franck Laborde, président de l’AGPM.

Le Parlement Européen

déréglemente les OGM



Les agriculteur-rices bio ont besoin d’une protection claire contre les NTG

Hier, le Parlement européen réuni en plénière à Strasbourg a adopté à une large majorité un texte détricotant la réglementation des OGM issus des Nouvelles Techniques de modification du Génome (NTG). Ce texte qui nie le principe de précaution est un recul par rapport à la réglementation actuelle.

Un texte adopté en vitesse pour éviter le débat et les oppositions démocratiques

Les eurodéputé-es aux manettes ont volontairement accéléré le calendrier afin de réduire autant que possible les débats, et donc les oppositions, au sein du Parlement. « Hier, les eurodéputé-es ont voté sans connaissance de cause, puisque bon nombre de sujets restent encore sans réponses. Je pense par exemple aux mesures de coexistence[1] entre agriculture bio et culture de NTG. Comment va-t-on éviter les contaminations ? Qui en sera responsable ? Et qui va payer pour ça ? Ou encore au sujet des brevets et de la privatisation du vivant. Les eurodéputés ont signé un chèque en blanc à l’agroindustrie ! », déplore Daniel Evain, référent OGM de la FNAB.

« Ce texte est un déni de la science puisqu’il s’assied sur les conclusions des Agences de Sécurité Sanitaire française (ANSES)[2] et européenne (EFSA)[3]. Il met en danger la souveraineté alimentaire en ouvrant la porte à la privatisation des semences, donc de notre alimentation, au profit des multinationales des biotechnologies. Et il supprime toutes les protections en faveur des agriculteurs et des consommateurs. », réagit Daniel Evain, suite aux propos de la rapportrice à l’issue du vote au Parlement européen.

Le pire est évité, mais encore de nombreuses inquiétudes pour la bio

Le Parlement a tenu compte d’une des demandes du secteur bio qui plaide pour une interdiction des NTG en bio. Mais ce n’est qu’un sursis car une clause de revoyure dans 7 ans relancera les débats. Alors que certains voulaient interdire les mesures de co-existence[1], celles-ci resteront légales mais laissées à la discrétion des Etats membres. « Il va falloir que la France rende obligatoires ces mesures de coexistences pour protéger les agriculteur-rices bio des contaminations », prévient Daniel Evain. Dans un sursaut de lucidité, le Parlement européen maintient la possibilité pour les Etats membres de mettre en place des moratoires contre la culture de ces NTG sur leur territoire.

La FNAB compte sur la France et les autres Etats membres du Conseil de l’UE pour sécuriser la traçabilité tout au long de la chaîne, ainsi que l’obligation des mesures de coexistences par les utilisateurs des NTG, pour garantir le droit des producteur-rices bio et des consommateur-rices bio de ne pas produire ni manger d’OGM issus de NTG.

26e journée Filière Blé dur




La filière Blé dur joue collectif pour rappeler sa place dans notre alimentation quotidienne

300 participants étaient présents à la 26e journée Filière Blé dur le 6 février 2024 à Orléans. Organisé par ARVALIS, en partenariat avec Intercéréales, ce rendez-vous annuel des professionnels de l’agriculture, de l’agroalimentaire et des chercheurs a rappelé la volonté de renforcer la coordination entre tous les acteurs et de soutenir la recherche, dans l’intérêt de toute une filière centrale dans l’alimentation quotidienne des Français.

« Avec 98 % des Français qui consomment des pâtes en France dont 62 % deux fois par semaine, la filière Blé dur est une filière d’envergure, qui fait face à plusieurs défis, dont celui de l’érosion de ses surfaces. Nous œuvrons à resserrer toujours plus les liens entre les acteurs de notre filière pour une collaboration encore plus forte de l’amont à l’aval, afin d’assurer les quantités nécessaires à la transformation et d’améliorer la qualité », affirme Frédéric Gond, agriculteur du Loiret et président du comité de pilotage de la filière Blé dur française. Ce sont ces valeurs collectives qu’est venu saluer et partager Ryadh Sallem, athlète de haut niveau en rugby fauteuil, où l’esprit d’équipe est le socle de la performance.

« Plus que jamais, le rôle de la recherche est primordial ! », souligne Frédéric Gond. D’une part, concernant la sélection variétale dont des résultats encourageants sont constatés notamment sur la résistance aux maladies et l’amélioration des rendements. D’autre part, sur les leviers agronomiques permettant de diminuer l’utilisation d’intrants et de limiter les émissions de gaz à effet de serre. Pour cela, les producteurs peuvent aujourd’hui piloter les apports d’azote ou encore recourir à des couverts en interculture ou association.

300 agriculteurs, opérateurs, transformateurs et chercheurs se sont réunis lors de la 26e journée Filière Blé dur à Orléans (45). L’événement est organisé par ARVALIS, en partenariat avec Intercéréales et avec la participation de l’Association Générale des Producteurs de Blé (AGPB), de la Fédération du négoce agricole (FNA), de la Coopération agricole Métiers du grain et du Syndicat des industriels fabricants de pâtes alimentaires de France (SIFPAF) / Comité français de la semoulerie industrielle (CFSI).

ia-pro

SIA 2024

Nouveau !



En 2024, le Salon International de l’Agriculture lance SIA’PRO du 25 au 27 février

L’édition 2024 du Salon International de l’Agriculture va pour la première fois accueillir une rencontre de 3 jours exclusivement réservée aux professionnels de l’agriculture : SIA’PRO.

SIA’PRO s’adresse aux agriculteurs et métiers du secteur agricole intervenant dans les filières animales et végétales. Consultations d’experts, ateliers pratiques, conférences, ou encore présentations de matériels, services et solutions sous forme de stands, constitueront l’offre de ce nouveau rendez-vous annuel.

La dimension professionnelle au sein du Salon International de l’Agriculture s’est renforcée ces dernières années. En 2023, la rencontre avec les institutionnels et les acteurs du secteur était une priorité pour plus d’un tiers des exposants*. Ce nouvel événement vient répondre à la demande du marché et aux attentes du public professionnel en quête d’un lieu et d’un temps privilégié pour échanger.

Informations pratiques
Lieu : pavillon 7.2, Paris Expo Porte de Versailles
Dates : du dimanche 25 au mardi 27 février 2024 pendant le Salon International de l’Agriculture Pour en savoir plus : rendez-vous sur le site du Salon International de l’Agriculture

Vos contacts :
Tiphaine BISSON – Directrice communication adjointe Alexandra COURTY – Cheffe de projet SIA’PRO news.siapro@comexposium.com

*Source : enquête de satisfaction exposants réalisée après l’édition 2023 par l’institut MRCC

Une nouvelle norme AFNOR

pour définir les matières protéiques végétales



Dans le cadre du projet ProteiNEW, Terres Univia a participé à l’élaboration d’une norme AFNOR sur les « Matières protéiques issues des végétaux et des algues et micro-algues ». Elle a été publiée en septembre 2023.

L’engouement des consommateurs pour les protéines végétales augmente chaque année dans un contexte général de diversification des sources de protéines. D’où la nécessité d’accompagner ce marché en plein essor. « L’ambition de Protéines France est de fédérer les acteurs des protéines végétales et des nouvelles protéines afin d’accélérer le développement de la filière et faire de la France un leader mondial du domaine. Des acteurs de la filière, dont plusieurs adhérents de Protéines France, se sont ainsi retrouvés autour de la table pour créer ce projet de norme », indiquait Alexiane Desbiens, en charge de ce projet chez Protéines France, dans la revue de Protéines France. Terres Univia a, dans ce cadre, activement participé aux discussions pour élaborer cette norme.

Définir les matières protéiques comme les isolats et les concentrats

Au fil des mois, le document NF V54-001 « Matières protéiques issues des végétaux et des algues et micro-algues – Spécifications » a vu le jour. D’application volontaire, la norme est le résultat d’un consensus entre les parties prenantes du secteur et s’adresse aux opérateurs commerciaux principalement. En effet, cette nouvelle norme « va permettre de standardiser et d’harmoniser ce qu’on entend par matière protéique végétale, comme par exemple les concentrats et les isolats protéiques, qui font l’objet d’échanges commerciaux entre fournisseurs et industriels », note Elodie Tormo, responsable valorisation, innovation et veille de Terres Univia.

Cette norme s’applique ainsi aux matières protéiques destinées à l’alimentation humaine, préparées à partir de végétaux, d’algues et de micro-algues, mais pas aux matières protéiques préparées à partir de champignons, levures et moisissures. Elle clarifie la définition de différents types de matières protéines (farine protéique, concentrat, isolat…), établit leurs indicateurs de composition (teneur en protéines) et indique les méthodes d'analyses associées pour le commerce des protéines végétales et algales.

Pour se procurer la norme NF V54-001