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Actualités de la filière

Clauses de sauvegarde

sur les importations ukrainiennes



Les producteurs de céréales veulent du concret

Fragilisés par un effondrement des prix conjugué à l’explosion des charges, les producteurs de céréales subissent depuis des mois d ’importantes distorsions de marché générées par l’afflux de céréales ukrainiennes au sein de l’Union européenne. Une situation critique face à laquelle Emmanuel Macron et Gabriel Attal s’étaient pourtant engagés à agir au niveau européen.

« Début février le président de la République et le Premier ministre s’étaient clairement prononcés pour l’ouverture de négociations avec la Commission européenne afin d’inclure les céréales dans les clauses de sauvegarde, mais depuis deux semaines, nous ne constatons aucune évolution positive , il y a pourtant urgence ! » alertent Eric Thirouin et Franck Laborde .

Pour les présidents de l’AGPB et de l’AGPM qui représentent respectivement les producteurs de céréales à paille (blés, orges et les producteurs de maïs s’il faut sans conteste soutenir l’Ukraine dans le contexte de guerre, la libéralisation des échanges agricoles et alimentaires entraîne aujourd’hui une distorsion de marché insoutenable dans un contexte économique dégradé pour les producteurs.

Alors que le poulet, les œufs et le sucre bénéficieraient, à juste titre dans le texte actuellement sur la table des discussions, d’une clause de sauvegarde automatique , les céréales françaises et européennes en seraient exclues. Pour les producteurs de céréales impactés par l’afflux d’importations ukrainiennes dont les coûts de production sont près de deux fois moins élevés et les exigences environnementales « moins disantes », il s’agit d’une distorsion de concurrence insupportable. « Comment peut-on rester compétitifs et durables avec des règles du jeu inéquitables à ce point », s’’interrogent Eric Thirouin et Franck Laborde.

A moins de deux semaines du Salon International de l’Agriculture, l’AGPB et l’AGPM rappellent que selon les dernières estimations, le résultat courant par actif non salarié en 2023, serait inférieur au SMIC pour 60 à 65% exploitations de grandes cultures (1) . « Oui, nous devons être solidaire s avec l’Ukraine mais après deux ans d’efforts, nous ne pouvons plus en supporter les conséquences seuls Les clauses de sauvegarde doivent intégrer les céréales, être automatisées et prendre en compte les volumes d’importations d’avant guerre qui ont été multipliés jusqu’à 20 entre 2021 et 2023 » concluent les deux Présidents qui appellent la France à peser de tout son poids lors des rendez vous européens des prochains jours.

(1) Source : Agreste RICA / Traitement Arvalis septembre 2023

SIA-2024



Terres Univia au 60e Salon International de l’Agriculture

L’événement incontournable du monde agricole approche. Du 24 février au 3 mars, les professionnels de la filière des huiles et des protéines végétales se retrouveront à Paris pour le 60ème Salon International de l’Agriculture (SIA). Comme chaque année, Terres Univia sera présent sur le stand de Terres OléoPro.

Le Salon International de l’Agriculture ouvre ses portes dans deux semaines. Cette édition anniversaire, qui fête les 60 ans de l’événement, attend un chassé-croisé de professionnels des filières animales et végétales, de visiteurs grand public et de personnalités politiques (plus d’une centaine de visites officielles prévues). Et, en 2024, c’est une jolie vache normande, baptisée Oreillette, qui sera l’égérie du Salon.

La durabilité des cultures oléoprotéagineuses à l’honneur

Les professionnels de la filière des huiles et protéines végétales seront, comme les années précédentes, réunis sous leur bannière collective Terres OléoPro. Cette année, l’accent sera mis en particulier sur la durabilité des cultures oléoprotéagineuses, dont les atouts agronomiques et les débouchés offrent des solutions pérennes aux enjeux environnementaux et aux attentes sociétales.

Sur ce vaste stand, aéré et convivial, les animations seront nombreuses : des quizz lumineux pour tester ses connaissances sur les huiles et les protéines végétales, la presse à colza pour transformer les graines en huiles et tourteaux, une arche végétale pour permettre aux enfants de découvrir les bienfaits nutritionnels des oléoprotéagineux, sans oublier la présence quotidienne du chef cuisinier Clément Dujardin, qui concoctera de délicieuses recettes.

L’Interprofession mobilisée dans les animations pédagogiques et les conférences

Comme l’an dernier, un pôle éphémère mettra, chaque jour, une thématique à l’honneur. Vous pourrez retrouver Terres Univia en particulier le 24 février où elle mettra en lumière l’innovation autour des légumineuses avec des dégustations de produits de start-up à base de protéines végétales. D’autres animations sont prévues, au fil de la semaine, par exemple sur le soja (avec Sojaxa) ou encore la luzerne (avec la Coopération agricole).  

Terres Univia sera également représentée lors des différentes conférences organisées par le Salon. Vous pourrez retrouver :

  • Benjamin lammert, président de Terres Univia, dans la conférence « Est-ce que les interprofessions ont leur raison d’être ? » (26 février)
  • Laurent Rosso, directeur de Terres Univia, autour du sujet « La sélection végétale française sera -t-elle au rendez-vous ? » (28 février)
  • Françoise Labalette, directrice adjointe de Terres Univia sur « Pourquoi y-a-t-il autant de colza en France ? Que fait-on du colza ? Le colza, une graine française par excellence » (28 février).