S'abonner à l'hebdo

Hebdo N°04 - Vendredi 27 Janvier 2017

Anciens numéros

S'abonner à l'hebdo

Pour vous abonner à l'hebdo des coops métiers du grain, dont la diffusion est réservée aux adhérents de Coop de France et à son réseau, merci de remplir et de valider le formulaire ci-dessous.

obligatoire




Valider

Déclaration CNIL
Coop de France met en place un traitement de données à caractère personnel dans le cadre de ses missions d'assistance et d'information aux coopératives adhérentes. Ces données sont collectées lors de votre adhésion, des missions de conseil que nous réalisons ou lorsque vous remplissez ce formulaire et sont destinées aux employés de Coop de France exclusivement. Elles sont par ailleurs contrôlées annuellement. Conformément à l'article 32 de la loi du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et de suppression des données vous concernant. Ce droit peut être exercé auprès de Nicolas Gremont, au service informatique à l'adresse suivante : nicolas.gremont@coopdefrance.coop.

Partager la page

Actualités de la filière

Rubriques

SIRHA


Rencontre entre grossistes et coopératives

Lyon, Le 24 Janvier 2017 - Le marché de la restauration hors domicile (RHD) en croissance comprend une diversité d’offres et d’attentes entre la restauration collective (autogérée ou concédée) et la restauration commerciale indépendante ou chaînée. Ce marché, estimé en 2016 à 70 milliards d’euros de CA, représente un approvisionnement en produits alimentaires de plus de 26 milliards d’euros et 10 milliards de repas servis par an (source GIRA).

Le SIRHA, rendez-vous incontournable du secteur, présente donc une belle opportunité de rencontre entre Coop de France et la Confédération du Commerce de Gros et International (CGI). La conférence organisée ce matin a pour objectif de mieux partager les enjeux communs, les leviers de croissance de la RHD et les pistes de collaboration collective à développer.
En effet, Coop de France, avec plus de 60 adhérents exposants au SIRHA, poursuit sa stratégie de différenciation auprès des clients de ses membres. « Les attentes variées des consommateurs s’orientent de plus en plus vers des produits innovants, de proximité, ainsi que vers une transparence sur les modalités de production. Nos coopératives y apportent des réponses pragmatiques et précises qui intéressent les grossistes »,affirme Michel Prugue, Président de Coop de France.
Avec 80 exposants, le marché de la RHD est très important pour la CGI. « Grossistes et coopératives jouent un rôle majeur dans l’approvisionnement local en RHD tant en termes de sourcing produits que de circuits-courts » souligne Marc Hervouët, Président de la CGI.
CGI et Coop de France ont décidé d’engager un programme d’actions commun sur 5 axes : la gestion et la prise en compte de la volatilité des prix des matières premières dans les marchés publics, l’impact de la loi Sapin 2 dans les relations commerciales, le développement des produits de proximité et la stratégie de sourcing, l’optimisation logistique au regard des contraintes en zone urbaine, la valorisation des démarches RSE.
« Ce premier rendez-vous se déclinera en réunions de travail partagées pour appréhender ensemble les défis de l’approvisionnement des opérateurs de la RHD en produits adaptés aux attentes consommateurs » ont souligné Marc Hervouët et Michel Prugue.

Salon International de l’Agriculture 2017


Rendez-vous sur le stand
Terres OléoPro

Du 25 février au 05 mars
Paris expo, Porte de Versailles,
Pavillon 2.2

Paris, le 19 janvier 2016
A l’occasion du 54ème Salon International de l’Agriculture, le stand Terres OléoPro invite les visiteurs à découvrir l’univers des Huiles et des Protéines Végétales et leurs implications dans l’alimentation humaine, la nutrition animale, l’énergie et la chimie renouvelables.
Lors de ce grand rendez-vous du monde agricole, la filière présentera la diversité de ses cultures : colza, tournesol, soja, lin, olive, pois protéagineux, féverole, lupin mais aussi les produits qui en sont issus.
Autour d’un gigantesque et spectaculaire cube Terres OléoPro, une mise en scène pédagogique et des animations ludiques permettront de mieux comprendre le lien entre les cultures, la transformation des végétaux et les produits finis et ainsi de mieux évaluer le rôle prépondérant des produits issus de la filière dans notre quotidien.


Des animations pour toute la famille

  • Des jeux et concours interactifs inviteront les visiteurs à explorer les étonnantes applications de la chimie verte ;
  • Un atelier culinaire accueillera le chef Clément Dujardin (voir visuel ci-dessus) pour réaliser des recettes entièrement basées sur les huiles et protéines végétales françaises ;
  • Un espace « Paroles de terres » permettra aux visiteurs de visionner des mini films tournés sur des exploitations agricoles et d’échanger avec des agriculteurs pour partager un peu de leur quotidien ;
  • Un espace sera également dédié à l’alimentation des animaux de la ferme, avec une presse à colza grâce à laquelle les visiteurs pourront fabriquer des tourteaux de colza pour nourrir les animaux ;


…et des nouveautés à ne pas manquer !

  • Un pôle inédit d’animations éphémères illustrera chaque jour la diversité des partenaires et des débouchés de la filière ;
  • Enfin, chacun pourra immortaliser sa venue sur le stand en se prenant en photo et en partageant ce moment sur les réseaux sociaux avec une « Sharing Box » qui rassemblera l’ensemble des photos pour illustrer chaque jour le soutien des visiteurs du Salon à l’agriculture française.

Par ailleurs, Terres OléoPro participe aussi à l’Odyssée Végétale, qui pour la 20ème année consécutive, réunit neuf filières végétales françaises. Comme pour les deux dernières éditions, ce partenariat s’effectuera au travers de 30 m2 de surfaces plantées, d’une présentation des produits finis issus de la filière et d’une animation sur les débouchés au sein de l’espace « kiosque ».

Valorisation des biodéchets et production de biogaz


Huit partenaires pour un projet ambitieux de valorisation
des biodéchets et de production de biogaz pour la première couronne d’Île-de-France

Le Sigeif, le Syctom et GRDF, initiateur du projet, ont signé, ce 26 janvier, une convention avec la ville de Paris, la ville de Gennevilliers, Haropa-Ports de Paris, la Chambre interdépartementale d’agriculture d’Île-de-France et le Groupement national de la restauration pour développer, sur
le site du port de Gennevilliers, un ambitieux projet d’unité de production de biogaz par valorisation des déchets organiques de la région capitale.

Un projet exemplaire d’économie circulaire au service des énergies renouvelables pour le Grand Paris

Ce projet a pour but d’atteindre quatre objectifs complémentaires :

  • Mettre à disposition des collectivités locales et des entreprises de restauration franciliennes un outil leur permettant de satisfaire à leurs nouvelles obligations légales en matière de valorisation organique des déchets fermentescibles.
  • Contribuer à atteindre les objectifs de développement fixés par la loi de transition énergétique pour la croissance verte – ainsi que par le SRCAE d’Île-de-France – en matière de développement des énergies renouvelables, qui prévoit 10 % de gaz d’origine renouvelable dans la consommation de gaz en 2030, notamment dans le réseau dont GRDF assure la gestion.
  • Favoriser le développement de nouvelles filières de mobilités urbaines (bioGNV).
  • Conforter la filière agricole francilienne en lui permettant la valorisation locale de ses coproduits et en lui assurant, par l’épandage du digestat issu de la méthanisation, le bénéfice d’engrais naturels.

Le positionnement de ce projet sur le port de Gennevilliers permettra l’utilisation de la Seine pour le transport des matières, selon une logique d’économie locale et circulaire. La convention de partenariat signée ce 26 janvier met en place un comité de pilotage chargé de conduire, au cours des 24 prochains mois, les études de faisabilité nécessaires : implantation du projet, gouvernance, plan d’approvisionnement du méthaniseur et
collecte des intrants, business plan, valorisation et transport du digestat.

Des acteurs engagés dans l’économie circulaire

Pour ce projet, de nombreux acteurs institutionnels et syndicats intercommunaux s’engagent. Tout d’abord, la ville de Gennevilliers, qui accueillera
l’unité de méthanisation dans une zone industrielle, mais aussi Haropa-Ports de Paris, qui dispose de la plus importante plate-forme multimodale
d’Île de- France sur le territoire de Gennevilliers. Ensuite, le Syctom, acteur majeur du traitement des déchets des communes de la métropole –
dont la ville de Paris –, soutient ce projet dans le cadre de sa politique d’économie circulaire. Le projet peut également compter sur le soutien de
GRDF et du Sigeif, qui oeuvrent conjointement pour l’injection de biométhane dans les réseaux de gaz, mais aussi de la Chambre Interdépartementale de l’agriculture, qui apportera une expertise agronomique sur ce projet. Enfin, le Groupement national de la restauration (GNR) – constitué du SNARR (Syndicat national de l’alimentation et de la restauration rapide), du SNRC (Syndicat national de la restauration collective) et du SNRTC (Syndicat national de la restauration thématique et commerciale) – contribuera à l’implication des acteurs de cette filière, principaux producteurs
de biodéchets des entreprises.

Nomination CER'EST

Franck LOSCHI
nouveau Directeur
opérationnel
de CER’EST

Franck LOSCHI est nommé Directeur opérationnel de l’union de commercialisation CER’EST, créée en 2013 par EMC2 et la CAL. Il prendra la succession de benjamin TOP début février, futur Directeur Général de la coopérative AGROPITHIVIER. Avant de rejoindre CEREST, Franck LOSCHI était Directeur du département de commerce des matières premières au sein du groupe Agricover.

40 ans de Terres Univia et 60 ans de Terres Inovia


La filière mise sur sa cohésion historique pour atteindre l’indépendance française en protéines végétales

Après une année 2016 catastrophique pour le monde agricole français, la filière des huiles et protéines végétales fête ses anniversaires de façon soudée comme elle l’a toujours été. Avec 110 000 agriculteurs qui cultivent plus de 2,2 millions d’hectares d’oléagineux et 230 000 hectares de protéagineux sur le territoire, la filière est collectivement forte, innovante et durable.

Terres Univia : cap sur l’indépendance en protéines

En cette année charnière pour la France avec de grands rendez-vous politiques, Terres Univia poursuivra son travail de mise à disposition d’outils de concertation entre les différentes organisations professionnelles de la filière pour répondre aux grands enjeux actuels tels que le défi de l’indépendance en protéines végétales. Un enjeu stratégique compte tenu de l’augmentation de la population mondiale et de la nécessité d’assurer la sécurité alimentaire. Dans les années passées, la filière a permis à la France d’atteindre son autonomie en huile végétale. Consciente que l’union fait la force pour répondre aux grands enjeux sociétaux, la filière s’est progressivement structurée avec la création dès 1976 de l’UNIP (Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines) et de l’ONIDOL (Organisation nationale interprofessionnelle des graines et fruits oléagineux) reconnue en 1978 par les pouvoirs publics. En 2015, ces deux entités ont fusionné leur savoir-faire et donné naissance à Terres Univia.

Terres Inovia : un institut technique de référence

Bras armé technique de la filière, Terres Inovia accompagne les conseillers agricoles et les agriculteurs au plus près du terrain. Réactivité, ingéniosité et disponibilité sont au coeur des équipes de l’institut technique pour inventer l’agronomie de demain afin de concrétiser tout le potentiel des oléagineux, des protéagineux et du chanvre : modalités innovantes de mise en culture, progrès variétal, protection, nouveaux débouchés... L’expertise acquise de Terres Inovia remonte à 1957 avec la création du CETIOM (Centre technique interprofessionnel des oléagineux métropolitains). Dès 1970, l’institut mettait au point et vulgarisait la cuvette jaune, afin de repérer les arrivées d’insectes du colza et de raisonner la lutte en limitant les traitements ! En 2015, le CETIOM fusionne avec le service technique de l’UNIP pour créer Terres Inovia. Aujourd’hui, Terres Inovia continue de cultiver le progrès pour améliorer la rentabilité économique et l’excellence environnementale et sociétale des cultures, que ce soit en valorisant la diversité des systèmes de culture dans les différents territoires ou en contribuant à développer une agriculture numérique.
Pour ne rien rater à l’actualité, rendez-vous sur Twitter : @terresunivia et @terresinovia

Stratégie nationale bioéconomie

     

 

Les céréaliers prêts à relever le défi

Le 18 janvier dernier, le ministère de l’Agriculture a présenté en conseil des ministres la stratégie nationale Bioéconomie dont l’ambition est « de passer d’une économie fondée sur les ressources fossiles à une économie fondée sur le carbone renouvelable ». C’est un bel espoir pour la céréaliculture française, performante et capable de contribuer aux nombreux besoins des hommes (alimentation, énergie, matériaux), tout en préservant l’environnement.  
L’AGPB et L’AGPM saluent cette stratégie qui met la biomasse au cœur des solutions pour relever les défis alimentaires et climatiques, en valorisant toute la complémentarité des usages dans un cadre durable. La démarche est une nouvelle opportunité pour notre agriculture et l’avenir des agriculteurs retrouvant ainsi des perspectives de croissance, de création de valeur et de développement de filières. C’est aussi une belle initiative pour notre pays qui montre sa motivation à prendre le leadership de la Bioéconomie dans l’Union européenne.
Les grandes cultures sont une formidable pompe à carbone, grâce à l’efficacité de leur photosynthèse. Elles sont capables de capter 290 millions de tonnes de carbone par an et ainsi de produire une précieuse source de biomasse au service de la bioéconomie. Les céréaliers sont de plus au cœur des innovations techniques, génétiques et agronomiques, pour développer ce potentiel tout en améliorant la qualité des sols et leur fertilité, en préservant l’environnement.
L’AGPB et l’AGPM souhaitent que la France profite pleinement de cette stratégie pour contribuer, avec la céréaliculture, à la création de valeur ajoutée et d’emplois dans les territoires.