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Vie des entreprises

Val de Gascogne rejoint

le mouvement “Pour une agriculture du vivant”



Le groupe coopératif Val de Gascogne annonce fièrement son adhésion au mouvement Pour une agriculture du vivant. Cette décision témoigne de l’engagement continu de Val de Gascogne en faveur de pratiques agricoles durables et respectueuses de l’environnement.

Pour une agriculture du vivant est un mouvement qui engage tous les acteurs de l’écosystème agricole et alimentaire dans la transition vers un modèle résilient et créateur de valeur grâce à l’agroécologie. En rejoignant ce mouvement, Val de Gascogne s’engage à intégrer ces principes dans ses activités agricoles et à contribuer à la transition vers une agriculture plus durable, visant à promouvoir des pratiques agricoles régénératives, favorisant la santé des sols, la biodiversité et la résilience des écosystèmes.

« Notre adhésion au mouvement Pour une agriculture du vivant reflète notre engagement au sein des filières à valeur ajoutée et envers des pratiques agricoles qui préservent et régénèrent les ressources naturelles», déclare Jean-François Deneys, directeur général du groupe, «en tant que groupe coopératif, nous croyons fermement à l’importance de modes de production responsables, pour assurer un avenir durable pour les générations futures. »

« C’est notamment en intégrant le parcours Technicien du Vivant que nous avons pu découvrir l’Indice de Régénération et ses applications concrètes pour évaluer la performance agroécologique de nos adhérents agriculteurs et, surtout, pour construire avec eux de véritables démarches de progrès ajoute Geoffrey Goulin, responsable agriculture durable. Cette adhésion nous permettra d’accélérer notre dynamique, notamment grâce au déploiement des pratiques agroécologiques auprès de l’ensemble de nos adhérents. »

En rejoignant le mouvement Pour une agriculture du vivant, Val de Gascogne affirme son engagement pour poursuivre son accompagnement de la transition agricole et alimentaire, vers une agriculture durable.

Pour plus d’informations : https://agricultureduvivant.org/manifeste/

Fertiberia France - Impact Zero®

La 1ère gamme d’engrais bas carbone



Le réchauffement climatique est à l’ordre du jour

Ce phénomène a des conséquences sur toute la planète et dans la vie des Français : plus de catastrophes naturelles, l’effondrement de la biodiversité, l’augmentation de la pauvreté, la perte de récoltes, des vagues de migration, la montée des eaux…

Tous les secteurs doivent se mobiliser pour changer leurs pratiques, à commencer par le monde agricole.

Savez-vous par exemple que les fertilisants constituent l’un des principaux émetteurs de Gaz à Effets de Serre (GES) dans la production végétale ?

Pour autant, la planète compte près de 8 milliards d’habitants aujourd’hui et nous serons 10 milliards en 2050 dont près de la moitié dépendront d’une production de végétaux performante grâce à l’utilisation d’engrais azotés.

Cette double contrainte est un des enjeux critiques de l’agriculture : moins de gaz à effets de serre et dans le même temps une agriculture performante et nourricière.

Il peut être résolu par une transition accélérée vers la décarbonation de fertilisants performants.

Le groupe d’origine espagnole Fertiberia, pionnier de la décarbonation des fertilisants, est la première entreprise de ce secteur à s’engager à devenir neutre en carbone en 2035.

Elle propose à l’agriculture française par l’action de sa filiale française la première gamme d’engrais azotés bas carbone : Impact Zero ®

Les engrais décarbonés sont maintenant accessibles à tous

Convaincu de la nécessité de se mobiliser à son échelle pour contribuer à construire un monde meilleur, le groupe Fertiberia a investi massivement dans la décarbonation de la production industrielle des fertilisants – de manière transparente, concrète et durablement efficace.

La gamme Impact Zero,® produite à Puertollano, est le fruit de cette intense politique de R&D : pour la première fois dans l’histoire de ce secteur, elle propose des solutions de nutrition végétales bas carbone. 

Concrètement, grâce à l’un des plus grands systèmes d’électrolyse au monde (20 MW), l’usine d’Iberdrola produit un hydrogène 100 % vert. Celui-ci est ensuite utilisé pour fabriquer de l’ammoniac et des fertilisants bas carbone.

Ce projet a été développé en plusieurs phases, avec une première de 20 MW, déjà en exploitation, et une deuxième phase actuellement en préparation, qui offrira jusqu’à 200 MW supplémentaires (notamment via l’énergie renouvelable d’une centrale solaire photovoltaïque innovante de 100MW).

Cette technologie va nous permettre de réduire les besoins en gaz naturel de cette usine de 100% d’ici 2035. Nous sommes la première société européenne du secteur à développer une expérience à grande échelle de génération d’ammoniac vert.

Un engagement fort : devenir neutre en carbone en 2035

Fertiberia est la première entreprise de son secteur à s’engager à devenir neutre en carbone en 2035.

Pour relever ce challenge, elle a mis en place la stratégie NetZero by 2035, basée sur l’utilisation d’hydrogène vert produit avec de l’énergie électrique renouvelable.

Une démarche qui résulte d’une prise de conscience : le groupe consomme plus de 160 000 tonnes d’hydrogène pour produire ses fertilisants.

Ayant anticipé depuis longtemps l’intérêt de décarboner la chaine de valeur de l’agriculture, le groupe a ainsi passé des accords avec des consortiums industriels en Espagne, en Suède et en Norvège.

Quelques exemples de partenariats :
Avec des consortiums industriels et énergétiques : créée en collaboration avec CEPSA (un autre producteur et consommateur d’hydrogène), Fertiberia développe une usine d’hydrogène vert renouvelable à grande échelle à Huelva (Andalousie). D’une capacité de 400 MW, elle utilise de l’électricité verte et d’autres gaz renouvelables.

PARTENARIAT



Syngenta France et Agriodor annoncent un accord de collaboration pour déployer une solution de biocontrôle du puceron de la betterave sucrière en France.

Syngenta France et Agriodor sont ravis d'annoncer la signature d’un partenariat pour collaborer sur un projet novateur : une allomone agissant contre les pucerons de la betterave sucrière.

Cette collaboration réunit l'expertise de Syngenta, leader en protection des cultures et en Biosolutions, et celle d’Agriodor, société innovante experte dans le domaine des solutions de biocontrôle basées sur les parfums émis naturellement par les plantes.

Pour Xavier Thévenot, Directeur Innovation et Durabilité de Syngenta, « ce contrat de partenariat s’inscrit dans notre logique d’innovation ouverte avec des entreprises innovantes pour accélérer le développement de solutions de biocontrôle sur les problématiques majeures des agriculteurs Français. Nous nous réjouissons de cet accord de collaboration qui va contribuer à résoudre un problème technique majeur des betteraviers dans le cadre d’une approche combinatoire ».

Pour Alain Thibault, CEO d’Agriodor, « nous nous réjouissons de cet accord de partenariat qui va permettre d’offrir une solution efficace aux Betteraviers français pour combattre ce fléau qu’est la jaunisse de la betterave. Cet accord avec Syngenta s’inscrit dans la politique que nous suivons chez Agriodor : mettre au point des solutions pour combattre les insectes ravageurs puis les déployer avec l’aide de grands groupes leader spécialisés dans la protection des cultures et les biosolutions ».
 



Définition : composés sémiochimiques

Les composés sémiochimiques sont des substances émises dans l’environnement par un organisme, qui jouent le rôle de signal chimique entre individus d’une même espèce ou entre individus d’espèces différentes. Les allomones, les kairomones, les synomones et les phéromones sont des composés sémiochimiques.
Source : Académie de Médecine

Vers une agriculture innovante,

durable et résiliente




INRAE et Limagrain engagés dans un nouvel accord-cadre

À l’occasion du Salon international de l’agriculture, Philippe Mauguin, PDG d’INRAE, et Sébastien Vidal, président de Limagrain, ont mis en avant le renouvellement de leur accord-cadre pour 5 ans, soulignant leur engagement commun en faveur de l'innovation agricole durable. Cette collaboration, axée sur les semences, les grandes cultures et les biotechnologies végétales, vise à adapter les cultures au changement climatique et à développer des pratiques durables, afin d’accompagner la transition des systèmes de production agricole.

Depuis plusieurs années déjà, INRAE et Limagrain unissent leurs expertises dans le domaine des semences de grandes cultures et potagères, des pratiques culturales, ainsi que dans les applications agroindustrielles à finalités alimentaires et non alimentaires. Cette collaboration s'étend également au domaine des technologies, en particulier les biotechnologies végétales.

La collaboration entre INRAE et Limagrain, axée sur l'adaptation des cultures au changement climatique et le développement de pratiques agricoles durables, a déjà donné des résultats prometteurs. Des avancées en matière d’amélioration génétique ou de qualité du grain ont été largement reconnues dans de nombreuses publications scientifiques.

Ainsi, au cours des 10 dernières années, au laboratoire Reproduction et développement des plantes, l’équipe dirigée par Peter Rogowsky et Thomas Widiez a réalisé des progrès majeurs en produisant des haploïdes pour la création de variétés hybrides, appliquées à la culture du maïs. Ces travaux communs de recherche se poursuivent notamment sur l’extension de cette application au tournesol. Cette avancée, intégrant des caractères agronomiques essentiels, illustre l’impact concret de la collaboration sur l'amélioration des cultures et leur résilience face aux défis environnementaux actuels.

Ce nouvel accord-cadre met l’accent sur la poursuite de la production de connaissances autour de deux axes prioritaires de travail :

  • Les pratiques agricoles et l’amélioration des plantes pour
    - une adaptation des cultures au changement climatique : combinaison des approches agroécologiques et conventionnelles, diversification des systèmes agricoles (associations, mélanges variétaux et modes de conduite des cultures) ;
    - une amélioration de l’immunité végétale (résistance, biocontrôle, complexification des systèmes…) ;
    - le renforcement des services écosystémiques (pollinisation, régulation des bioagresseurs, mobilisation de l’holobionte, qualité des sols, stockage du carbone…) ;
  • Les qualités fonctionnelles et nutritionnelles des produits de transformation des céréales et légumineuses.

Limagrain s’est ainsi engagé à soutenir à minima 5 thèses CIFRE sur ces nouveaux sujets dans les 5 prochaines années. Les innovations communes INRAE et Limagrain ont l’objectif d’apporter des bénéfices tangibles aux agriculteurs.

« Cette collaboration stratégique renouvelée renforce notre engagement en faveur de l'innovation agricole durable et l’adaptation de nos systèmes aux aléas climatiques de plus en plus fréquents. Nos travaux de recherche fondamentale, associés à des travaux de recherche appliquée, contribuent à donner des clés aux acteurs du monde agricole pour sécuriser leur production agricole et s’assurer de leur qualité », déclare Philippe Mauguin, président-directeur général d'INRAE.

« La signature de ce nouvel accord-cadre vient prolonger 30 ans de collaboration entre Limagrain et INRAE. Elle intervient dans un contexte où l’agriculture est plus que jamais engagée dans une transition de ses modèles. Les travaux de recherche qui en découleront permettront non seulement de renforcer les connaissances sur les adaptations possibles des plantes et semences au changement climatique, ainsi que sur les opportunités offertes par les systèmes agricoles, mais aussi de continuer à explorer tout le potentiel fonctionnel et nutritionnel du végétal, au service de nos filières agroalimentaires », souligne Sébastien Vidal, président de Limagrain.

Bairds Malt UK accroit

sa capacité de production en Ecosse




Bairds Malt, entité de Malteries Soufflet depuis l'acquisition de United Malt Group en novembre dernier, présente son nouveau projet d’expansion pour sa malterie d'Inverness en Ecosse. Ce nouvel investissement vient s'ajouter au projet Angel, achevé l'année dernière, qui a accru de 79 000 tonnes la capacité de production du site afin de répondre à la demande croissante des clients, principalement dans le secteur de la distillation écossaise.

Bairds Malt, malteur majeur au Royaume-Uni avec une empreinte étendue en Écosse, projette d’accroitre encore de 57 000 tonnes la capacité annuelle de production de son site d’Inverness d’ici trois ans, renforçant ainsi sa stratégie de croissance mondiale.

Guillaume Couture, directeur général EMEA de Malteries Soufflet, indique : « Nous sommes ravis d'annoncer le développement de l'une de nos malteries britanniques si rapidement après l'acquisition de United Malt Group. Il s’agit du premier grand projet de notre plan de croissance mondial, qui plus est sur un site majeur au Royaume-Uni ».

Bairds Malt répondra ainsi à la fois à la demande croissante de malt de distillation de haute qualité et à la croissance soutenue de l'industrie écossaise de la distillation, tout en s'engageant à renforcer encore ses pratiques durables. Ce développement marque en effet également une étape importante dans l'amélioration des efforts de réduction des émissions de carbone de l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement, conformément au programme de développement durable de Malteries Soufflet. Bairds Malt prévoit notamment d'exploiter de la chaleur et de l'électricité renouvelables, en collaboration avec des fournisseurs locaux. En outre, Bairds Malt s'apprête à agrandir son usine d'osmose inverse AMBR sur site, ce qui permettra un traitement complet des effluents et contribuera à ses efforts de conservation de l'eau.

Richard Broadbent, directeur général de Bairds Malt au Royaume-Uni, déclare : « La demande de nos clients est très claire : tout développement de la capacité de maltage doit être accompagné par une exigence croissante en termes de qualité et de développement durable. Nous avons toujours eu une solide stratégie d'approvisionnement en orge en Écosse et nous avons l'intention d'y incorporer davantage d'énergie renouvelable pour nous aligner sur les objectifs de Malteries Soufflet en matière de réduction d’émissions de carbone d’ici à 2030 ».

Bairds Malt reste également déterminé à accroître son approvisionnement en orge de brasserie écossaise dans le cadre de cette nouvelle phase d'expansion d’Inverness. « Nous sommes conscients que le succès de l'industrie écossaise de la distillation repose sur l'approvisionnement en malt local de qualité, semé et cultivé par des producteurs écossais », indique Richard Broadbent. « Si nous nous réjouissons du succès du Scotch dans le monde entier, nous sommes particulièrement fiers de nos producteurs et de notre équipe de maltage qui jouent un rôle clé dans cette histoire qui commence ici même, dans les Highlands, et dont l'orge britannique est l'une des principales caractéristiques. »

« Il s'agit d'une nouvelle étape majeure pour Bairds Malt, puisqu'il y a un peu moins d'un an, nous avons coupé le ruban de notre nouvelle malterie à Inverness. Nos clients continuent de croître et avec le soutien de Malteries Soufflet et du groupe InVivo, nous sommes en mesure de soutenir cette croissance - en veillant à ce que nous restions un partenaire de confiance pour l'industrie du whisky écossais », déclare Alan Williamson, directeur commercial de Bairds.