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Actualités de la filière

Origine-Info



La Coopération Agricole favorable à une meilleure information des consommateurs sur l’origine des produits alimentaires et matières premières agricoles

La Ministre déléguée à la consommation, Olivia Grégoire a annoncé ce matin le lancement d’une démarche d’affichage de l’origine des produits alimentaires baptisée Origine-Info. La Coopération Agricole souscrit à cet objectif qui répond à la fois à une demande des consommateurs mais également du monde agricole et de nos coopératives.

Conformément à sa mission de valorisation de la production agricole et de l’alimentation française, La Coopération Agricole est favorable à l’indication de l’origine pour les produits alimentaires. L’enjeu pour notre secteur est d’inciter les consommateurs à soutenir l’acte de production en France et de renforcer le lien avec la production agricole et agroalimentaire.

La Coopération Agricole sera attentive à la mise en place d’un cahier des charges pragmatique et simple, facilement utilisable pour les coopératives agricoles françaises.

Pour La Coopération Agricole, mettre en avant l'origine française implique de renforcer nos capacités de production pour répondre à tous les moments de consommation, y compris dans la restauration hors domicile. La distribution française et les acteurs de la restauration hors domicile ont aussi une responsabilité dans l’approvisionnement en produits issus de la production française.  

En contribution préalable au projet de cahier des charges qui sera travaillé avec les industriels et distributeurs volontaires d’ici mai prochain, La Coopération Agricole soutient les principes suivants :

  • Une démarche qui fait sens sur les produits transformés (les produits bruts disposent déjà d’un système d’information)
  • Une démarche qui doit rester volontaire 
  • Le caractère simple et complémentaire aux affichages existants  
  • La possibilité d’un affichage dématérialisé (type QR Code) pour rendre la démarche flexible pour les produits dépendant de la saisonnalité et vulnérables aux aléas climatiques
  • La mise en place d’une phase d’expérimentation à l’issue de laquelle une évaluation sera nécessaire 
  • La finalité européenne de la démarche

Cette démarche doit accompagner la défense de l’acte de production en France, la promotion de la qualité des produits des terroirs français, et le développement des filières, dans un contexte d’affaiblissement de la production française, de multiplication des fraudes à l’affichage (+35% sur les produits « Origine France ») et d’explosion des importations alimentaires.  

Pour Dominique Chargé, président de La Coopération Agricole :  « Cette démarche est vertueuse et il reste bien entendu du travail pour que nous puissions disposer d’un cadre pragmatique et opérationnel pour nos coopératives. Il est essentiel que cette démarche soit étendue sur tous les circuits de distribution et de consommation y compris la restauration hors foyer qui connaît une croissance significative. Nous insistons sur le fait qu’elle doit contribuer au renforcement de nos capacités à produire pour répondre à tous les besoins alimentaires et sur tous les marchés ».

avenir durable des forêts




Les Coopératives Forestières (UCFF) s’engagent aux côtés de la FNEDT pour assurer un avenir durable aux forêts françaises

La Charte de vitalité économique et sociale des Entreprises de Travaux Forestiers (ETF) a été signée entre
l’UCFF-Les Coopératives Forestières et la FNEDT le 21 février 2024. Après la FNCOFOR et l’ONF, c’est un pas supplémentaire pour assurer un avenir durable aux forêts françaises et aux acteurs qui les entretiennent.

« La charte de vitalité économique et sociale des ETF propose un cadre contractuel clair, visible et respecté de tous », se félicite le Président de l’UCFF, Bertrand Servois qui poursuit : « Coopératives forestières et ETF sont complémentaires. Nous avons besoin des femmes et des hommes, des compétences et
des machines pour faire vivre nos forêts
». L’UCFF marque ainsi sa volonté de participer davantage encore à la structuration de la relation contractuelle avec les entrepreneurs de travaux forestiers.

« Dans certaines régions, il manque des ETF et elles peinent à recruter. Les entrepreneurs ont besoin de perspectives à moyen terme, de visibilité sur leur carnet de commandes pour investir », confirme Gérard Napias, Président de la FNEDT. Aux côtés de Robert Dieudonné, Président de la Commission Forêt de la FNEDT, Gérard Napias s’associe à Bertrand Servois pour rappeler la nécessité de défendre les travaux en forêt qui restent la cible d'actes de vandalisme, malgré l'attention portée par les professionnels à la protection de la biodiversité et des sols.

Après une première signature avec le président de la NCOFOR, en présence du ministre de l’Agriculture au salon Euroforest en juin 2023, puis avec la directrice générale de l’ONF au Salon des maires fin 2023, l’implication de l’UCFF confirme cet élan pour la mise en place de bonnes pratiques qui répondent aux enjeux de santé et de sécurité des collaborateurs, au devoir de vigilance de chacun des acteurs et à la pérennisation des relations commerciales dans le respect de la réglementation, autant d’impératifs pour une gestion durable des forêts. Les coopératives forestières représentent les plus gros volumes de bois mobilisés dans les forêts privées, soit 38 400 chantiers par an et 2,1 millions d'hectares de forêts gérées.

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Campagne de communication



La filière céréalière française part à la rencontre des 18-35 ans avec Publicis media et Studiobagel

Pour la première fois, la filière céréalière française lance une grande campagne de communication d’influence auprès des 18-35 ans. Comment ? En s’invitant dans deux de leurs univers quotidiens. Le premier, celui de Discord, avec un serveur totalement dédié aux céréales et animé par des professionnels de la filière. Et le second, celui des influenceurs en donnant carte blanche au célèbre STUDIOBAGEL, pionnier de l’humour sur YouTube et CANAL+, pour imaginer un monde… sans céréales tout en faisant appel à une guest star : Léopold (+1.7M fans) !

Un univers dystopique imaginé par STUDIOBAGEL et incarné par l’influenceur Léopold Sur les conseils de Publicis Media Content, STUDIOBAGEL, CANAL BRAND FACTORY, l’entité créative de CANAL+ BRAND SOLUTIONS et Intercéréales, ont fait appel au talent de Léopold Lemarchand, l’influenceur aux 1,7 million de fans, loufoque et décalé. Fidèle à son univers absurde, Léopold se fond dans un monde… sans céréales ! Un moyen de montrer qu’elles sont partout, même là où l’on ne les attend pas ! Résultat, un court-métrage décalé produit en partenariat entre Publicis Media Content et STUDIOBAGEL, qui mêle humour par l’absurde et quotidien déstructuré. Il sera diffusé auprès de la communauté des 5,9 millions de fans du STUDIOBAGEL puis amplifié à partir du 11 mars sur les plateformes sociales Facebook, Instagram, TikTok de Léopold et de STUDIOBAGEL.

Ce court-métrage conduira les adeptes de Léopold à rejoindre le serveur Discord riche de nombreuses thématiques grâce à une campagne d’influence imaginé et déployé par les équipes de Publicis Media Content, le département content de Publicis Media France.

Au total, plus de 8 millions de contacts devraient être sensibilisés à l’issue de l’opération.

Voir le court métrage

Un lieu de dialogue qui s’empare des codes de la génération Z : le serveur Discord « Céréales Club » dédié aux céréales Pour la première fois, Intercéréales, conseillé par Publicis Media Content, a mobilisé tous les acteurs de la filière céréalière française pour enrichir et animer un serveur Discord, plateforme en pleine essor auprès des 18-35 ans. Les acteurs de cette filière - qu’ils soient agriculteurs, meuniers, amidonniers, malteurs, fabricants d’aliments pour les animaux, etc - interagiront avec la communauté et répondront à toutes leurs questions. Six thématiques clé de la filière céréalière seront abordées en détails : les métiers, les formations, l’innovation, l’environnement, le made in France et la food.

le serveur Discord « Céréales Club »

Vote sur la directive IED



La Coopération Agricole appelle à une réaction nationale et européenne

Malgré les alertes unanimes du monde agricole, les députés européens ont choisi de condamner nos élevages familiaux et diversifiés en leur appliquant des normes industrielles coûteuses, inadaptées et peu efficaces en termes de protection de l’environnement.

A une courte majorité, ils ont rejeté la possibilité d’améliorer cet accord (293 votes en faveur, 306 contre, 16 abstentions). Les amendements proposés auraient permis d’avoir une approche davantage proportionnée telle que souhaitée par les eurodéputés en juillet 2023. La Coopération Agricole est d’autant plus déçue par ce résultat qui ne permet pas aux filières porcines et avicoles de sortir du champ d’application de la directive IED comme obtenu pour les filières bovines.

Concrètement, le texte voté aujourd’hui, impacte les élevages porcins dès 120 truies avec engraissement alors qu’un élevage français en compte en moyenne seulement 250. Rappelons que les seuils d’application initiaux étaient à 750 truies. 
L’élevage avicole se retrouve également en difficulté avec un seuil divisé par deux en poules pondeuses qu’il soit en production biologique ou en conventionnel.

La Coopération Agricole avait appelée à modifier cet accord. Elle met en garde contre une nouvelle réglementation qui crée de nouvelles distorsions de concurrence pour nos filières françaises d’élevage, favorisant leur disparition au profit de plus d’importations, affaiblissant nos capacités de production et notre souveraineté alimentaire.

La Coopération Agricole appelle à une réaction rapide et des rendez-vous législatifs européens seront l’occasion de réagir :

  • A court terme : les règles de mise en œuvre par nos éleveurs, dites « règles d’exploitation » doivent être simples, réalistes et proportionnées.
  • A moyen terme : la Commission européenne donne rendez-vous en 2026 pour revoir cette Directive à l’aune d’une évaluation de ses conséquences économiques, sociales et environnementales.

Au niveau français, nous attendons du gouvernement et des parlementaires un signal fort avec la mise en œuvre des annonces du Plan de souveraineté élevage en mettant fin aux surtranspositions et en simplifiant les procédures administratives.

La Coopération Agricole suivra avec attention la réalisation des engagements politiques pris notamment en termes de simplification et d’accompagnement financier.

Pour Dominique Chargé, président de La Coopération Agricole : « Après les engagements pris au niveau national et européen en faveur de la simplification et du renforcement de notre souveraineté élevage, nous remercions les eurodéputés qui ont soutenu les amendements en faveur de l’élevage, mais nous nous sentons trahis par le résultat pour les filières avicole et porcine. Nous appelons à un sursaut de la part de nos décideurs, si leur volonté est bien de défendre notre modèle d’élevage familial diversifié et notre souveraineté alimentaire ».