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Actualités de la filière

Précarité alimentaire




Les étudiants au cœur d’un partenariat renouvelé entre La Coopération Agricole avec les Banques Alimentaires et l’association Cop1

A l’occasion du Salon International de l’Agriculture 2024, La Coopération Agricole poursuit son engagement dans la lutte contre la précarité alimentaire en concluant deux partenariats, l’un renouvelé avec les Banques Alimentaires et l’autre, avec l’association Cop1 qui lutte contre la précarité alimentaire chez les étudiants.

Du Covid à l’inflation des derniers mois, les crises successives ont renforcé la précarité alimentaire dans notre pays avec pour conséquence :

  • une augmentation du nombre de personnes accompagnées par l’aide alimentaire en 12 ans, les Banques Alimentaires ont vu le nombre de personnes accueillies passer de 800 000 à 2,4 millions, soit une augmentation de 200%.
  • l’émergence d’une précarité alimentaire accrue chez les étudiants et la mobilisation d’association telle que Cop1 créée en 2020.

Depuis de nombreuses années, les industries agroalimentaires dont les coopératives agricoles s’engagent aux côtés des associations et représentent plus de 20% des ressources des Banques Alimentaires.

Un engagement réaffirmé dans la lutte contre la précarité alimentaire

En 2020, La Coopération Agricole et les Banques Alimentaires avait signé une première convention dont le principal objectif était de renforcer et d’encourager les dons des coopératives.

La Coopération Agricole renforce cet engagement auprès des associations des aides alimentaires en signant au Salon international de l’agriculture :

Un partenariat avec les Banques Alimentaires pour :

  • Favoriser le développement de coopérations autour du don et de l’engagement,
  • Participer à l'amélioration de la qualité de l’aide alimentaire et de l'accompagnement social proposés par les Banques Alimentaires,
  • Impulser des coopérations locales pour les étudiants.

Un premier partenariat avec l’association Cop1 dont les objectifs sont :

  • Répondre aux besoins croissants des étudiants en termes d’aide alimentaire,
  • Promouvoir les emplois agricoles et agroalimentaires proposés par les coopératives auprès des étudiants.

A travers ce double engagement, La Coopération Agricole réaffirme une nouvelle fois le principe de solidarité qui régit les structures coopératives.

Verbatims

« A l’occasion de la démarche que nous avons initiée « A la rencontre des jeunes pour une nouvelle France alimentaire, nous avons été frappés par les propos des étudiants qui expliquaient ne prendre qu’un seul repas par jour. Il n’est pas concevable dans un pays tel que le nôtre que de telles situations de précarité subsistent créant une véritable fracture sociale alimentaire. C’est pourquoi nous défendons la mise en place d’un chèque alimentaire et des démarches structurelles pour y remédier. » Dominique Chargé, Président de La Coopération Agricole

« L’action quotidienne des étudiants bénévoles de Cop1 pour venir en aide à leurs pairs s’accroît chaque jour face à l’inflation. L’augmentation du nombre de nos dispositifs, l’amélioration de la qualité des produits et la promotion d’une alimentation durable sont les objectifs principaux de Cop1. Pour ce faire, créer de nouvelles synergies avec des partenaires est une nécessité absolue. Cette convention avec la coopération agricole et les banques alimentaires en est le meilleur exemple ! » Benjamin Flohic, Président de Cop1 Solidarités Étudiantes

« Nous sommes très heureux de renouveler au Salon International de l’Agriculture, notre partenariat avec la Coopération Agricole avec laquelle nous partageons des valeurs de solidarité et d’attachement aux territoires. Par cette convention, nous voulons favoriser l’engagement dans la durée autour du don volontaire mais également mettre l’accent sur les jeunes, qui représentent 1⁄4 des personnes accueillies, en développant ensemble des dispositifs innovants. » Bernard Bonnes, Vice-président de la FFBA en charge des relations avec le monde agricole

#SIA2024

Plan de soutien à l’agriculture biologique



Marc Fesneau annonce la mise en œuvre d'un nouveau plan de soutien à l'agriculture biologique de 90 millions d'euros

Le Gouvernement a annoncé un nouveau plan de soutien à l’agriculture biologique avec un dispositif d’aide de 90 M€ en 2024, dans l’objectif d’apporter un soutien immédiat aux exploitations en agriculture biologique ayant subi des pertes économiques importantes. Ce plan est notifié à la Commission européenne, sa mise en œuvre intervenant après validation par cette dernière.
Cet effort supplémentaire poursuit l’engagement de Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, qui a déjà apporté un soutien d’urgence de plus de 104 M€ à la filière bio en 2023.

Suite à une concertation avec les organisations professionnelles, le dispositif d’aide vient d’être notifié à la Commission européenne en tant qu’aide d’Etat, les principaux critères d’éligibilité étant les suivants :

  • Soit être spécialisé à 100% en agriculture biologique et/ou en conversion : 100% de la production agricole primaire devra être certifiée en agriculture biologique et/ou en conversion ;
  • Soit être spécialisé, à plus de 85% en agriculture biologique : être certifié en agriculture biologique et/ou en conversion et avoir un chiffre d’affaires issu de l’agriculture biologique représentant plus de 85% du chiffre d’affaires total de l’exploitation sur l’exercice indemnisé.

L’exploitation devra avoir subi les dégradations suivantes de ses indicateurs économiques :

  • Soit une perte d'Excédent Brut d’Exploitation (EBE) en 2023/24 (dernier exercice clos entre le 1er juin 2023 et le 31 mai 2024), supérieure ou égale à 20% par rapport à la moyenne des exercices comptables clôturés entre juin 2018 et mai 2020 ;
  • Soit une perte du chiffre d’affaires en 2023/24 supérieure ou égale à 20% sur l’exercice indemnisé par rapport à la moyenne des exercices comptables clôturés entre juin 2018 et mai 2020.

Les exploitations ayant une activité viticole situées dans les départements couverts par le déploiement d’un fonds d’urgence viticole, et donc qui peuvent bénéficier de l’aide d’urgence viticole de 80 millions d’euros, ne sont pas éligibles1.

L’aide compensera jusqu’à 50% de la perte d’EBE, et devra représenter un montant minimum de 1 000 euros. L’aide sera plafonnée à 30 000 euros par exploitation, ce plafond étant porté à 40 000 euros pour les jeunes agriculteurs et nouveaux installés. Un stabilisateur budgétaire pourra être appliqué au cas où les demandes éligibles dépasseraient l’enveloppe budgétaire.

La décision de FranceAgriMer, qui accompagnera l’ouverture du guichet de dépôt, sera publiée dès validation du dispositif par la Commission européenne.

1. Ardèche, Drôme, Rhône, Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Ariège, Aude, Aveyron, Gard, Haute-Garonne, Gers, Hérault, Lot, Lozère, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales,Tarn, Tarn et- Garonne, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var et Vaucluse.

#SIA2024

Chasseursdegraines.fr



Le ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire soutient le lancement de la plateforme web « Chasseursdegraines.fr », pour inciter les jeunes à rejoindre les métiers de la meunerie et de la boulangerie.

Ce jeudi 29 fevrier, à l'occasion du Salon International de l'Agriculture, le ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Marc Fesneau a rencontré les acteurs de la filière blé tendre afin de célébrer et soutenir le lancement d'un site internet ludique permettant de donner une image plus réaliste des métiers associés à cette filière.

Lancé le 24 fevrier 2024, ce site internet est le résultat de l'action collective de la filière meunerie et boulangerie initiée par l'Association Nationale de la Meunerie Française. Nous soulignons l'ambition de cette démarche visant à toucher les jeunes qui ne connaissent pas ces métiers, en ouvrant les portes des moulins.

Au-delà de notre souveraineté alimentaire et notre patrimoine culturel, c'est la vie économique de notre territoire qui est en jeu. Filière dynamique et ancrée dans nos territoires, les moulins et boulangeries faconnent notre paysage.

Filière dynamique, près de 25 000 postes sont actuellement à pourvoir dans les métiers de la meunerie et de la boulangerie. Ainsi, la question de la formation pour accéder à ces métiers est plus que jamais d'actualité.

« Je suis très heureux d'apporter mon soutien à cette initiative de site internet permettant de faciliter l'accès aux métiers de la meunerie et de la boulangerie. Ces « professions-passion » permettent d'offrir le meilleur à la table des Françaises et des Français. II convient donc de les mettre en avant afin de susciter de nouvelles vocations, qui, j'en suis certain, seront nombreuses. C'est pourquoi je vous félicite de l'ouverture de la plateforme ChasseursdeGraines.fr qui œuvre pleinement dans ce sens. » Marc Fesneau

 

#SIA2024

Plan de Souveraineté Blé Dur



Le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire s'engage à soutenir la démarche initiée par la filière blé dur et l'interprofession Intercéréales autour d'un Plan de Souveraineté Blé Dur

Ce jeudi 29 février, à l'occasion du Salon International de l'Agriculture, Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire s'est engagé à soutenir la démarche initiée par la filière blé dur et l'interprofession Intercéréales autour d'un Plan de Souveraineté Blé Dur.

Signature de l'engagement autour d'un Plan de Souveraineté Blé Dur

Alors que la consommation de pâtes ne cesse de croître (+ 8 % depuis 2019), les surfaces de blé dur ont été divisées par deux en moins de 15 ans. Cette contraction de la production est essentiellement due à un déficit d'attractivité de la culture pour différentes raisons : insécurité technique, le blé dur sensible aux aléas météorologiques, insécurité commerciale avec une forte dépendance aux marchés internationaux, besoins de R&D, etc. Par ailleurs, l'industrie pastière ne couvre qu'une partie de la consommation nationale (35 % des volumes en 2023).

Face à ce constat, le ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a signé la proposition de Plan de souveraineté blé dur porté par la filière et par Intercéréales.

Organisé autour de 3 volets concernant la sécurisation de la filière, sa décarbonation et la sélection variétale, ce plan a pour objectif de proposer à tous les maillons de la filière des solutions concrètes de court, moyen et long terme à travers plusieurs actions complémentaires.

Dans le détail, il visera à travers un processus de co-construction entre les filières, l'interprofession et les pouvoirs publics, à :

  1. Enrayer le déclin constaté, développer les surfaces et les volumes produits, notamment par la recherche sur les questions génétiques et agronomiques.
  2. Reconquérir des parts de marché pour les pâtes pour arriver à 45 % de parts de marché d'ici 2033 (soit 1 % / an sur 10 ans), par la valorisation de pâtes issues de filières durables et fabriquées en proximité des bassins de production.
  3. Réduire l'empreinte carbone pour inscrire la filière sur le long terme : - 20 % d'émission de GES d'ici à 2030 par rapport à 2015, en accord avec les travaux sur la feuille de route décarbonation.
  4. Sécuriser une partie de la filière en instaurant des contrats entre les différents maillons (producteurs, collecte et industriels) et par la réflexion sur les différents mécanismes assurantiels.

Prévu sur une durée initiale de 5 ans, avec un montant de 43 millions d'euros, dont une part Etat susceptible d'y être consacrée estimée à 11 millions d'euros, ce plan a vocation à associer une grande diversité d'acteurs : Institut technique, organismes de recherche, chambres d'agriculture, interprofessions, entreprises.

Les travaux se poursuivront dans les semaines qui viennent afin que les premières actions puissent être lancées au plus vite.

« Nous souhaitons que la filière blé dur s'inscrive dans la stratégie générale enclenchée par le gouvernement : celle de rebâtir la souveraineté alimentaire de notre pays. L'objectif est double, produire plus et plus durablement afin de faire face aux défis alimentaires, environnementaux, sanitaires, climatiques et économiques. » Marc Fesneau

Plan d’aide bio

et Plan Ambition Bio



Quelques avancées mais encore de fortes attentes

Le ministre de l’agriculture Marc Fesneau a annoncé lors d’une conférence de presse au Salon de l’Agriculture une augmentation du fonds d’urgence bio ainsi que le lancement du nouveau Plan Ambition Bio 2027. La filière bio déplore le manque de soutien et d’objectifs précis et ambitieux.

Un plan d’aide plus inclusif mais un financement en-dessous des besoins

Outre son budget trop faible, le principal écueil du plan de sauvegarde 2023 était un choix de critères qui excluait un trop grand nombre de fermes pourtant en difficulté réelle. Avec ce nouveau plan d’aide, le ministère de l’agriculture a pris en compte une partie des recommandations de la FNAB pour élargir le nombre de fermes éligibles, notamment le plafonnement à l’exploitation et la fin des critères cumulatifs. 

« Le montant de l’enveloppe dédiée à ce fonds d’aide bio n’est toujours pas à la hauteur des besoins de la filière qui continue de s’enfoncer dans la crise. Avec un tel montant, on ne va probablement pouvoir aider que 15% des fermes, quand il aurait fallu en toucher le double » déplore Philippe Camburet, président de la FNAB.

Un Plan Ambition Bio qui ne donne aucun objectif précis

Le ministère a également annoncé le lancement du Plan Ambition Bio 2027 qui devrait détailler les objectifs et la feuille de route du gouvernement en faveur de l’agriculture biologique du champ aux assiettes jusqu’en 2027. « Cela fait 2 ans que nous attendons un nouveau Plan d’Action pour la Bio. Vue la situation dans laquelle se trouve le secteur, nous nous attendions à une réelle vision stratégique et une politique de soutien en conséquence. Force est de constater que sur ce point, le compte n’y est pas” déplore Philippe Camburet, avant de compléter “Il faudrait sans doute plusieurs centaines de millions d’euros pour atteindre les 18 % de SAU bio et les 20% restauration collective de la Loi EGALim.» Aucune mesure n’a été annoncée pour assurer la pérennité dans le temps des fermes bio ni la rémunération des aménités positives de la bio.

« Le point positif, c’est le lancement du travail sur le financement de l’indemnisation des contaminations des cultures bio par les pesticides utilisés en conventionnel. C’est un point brûlant que la FNAB revendique depuis de nombreuses années » précise Olivier Chaloche, membre du bureau de la FNAB.

La transition agroécologique n’est pas une option, c’est une nécessité

La FNAB reste mobilisée et rappelle que la transition écologique ne peut pas se passer de l’agriculture biologique

“Soutenir l’agriculture biologique, ce n’est pas juste soutenir une profession. C’est aussi préserver la qualité et la quantité de la ressource en eau potable, c’est préserver et restaurer la biodiversité, c’est préserver la santé des citoyens et citoyennes” rappelle Loïc Madeline, secrétaire national aides à la FNAB. “L’agriculture biologique rend de nombreux services à la société et son développement est déterminant quant au monde que l’on souhaite laisser à nos enfants. »

La FNAB demande : 

que le ministère abonde le fonds d’aide en fonction des besoins réels après instruction de tous les dossiers d’aide
que le plan ambition bio comprenne des moyens financiers en face des objectifs  affichés