La coopérative organisait cette année la 9e édition de Moisson Ensemble. Comme chaque année, du 6 au 17 juillet, de nouveaux collaborateurs prêtaient main forte dans un silo, durant une journée, à la moisson nouvelle.
Le concept : Les salariés volontaires du siège de la SCAEL se mobilisent pour vivre une journée dans la peau d’un saisonnier, afin de comprendre et d’en découvrir plus sur l’activité agricole des silos.
Ils devaient ainsi :
- Apprendre à gérer la livraison des agriculteurs
- Effectuer la pesée
- Réaliser la prise d’échantillon
- Éditer des bons de livraison
Nouveauté cette année, Moisson Ensemble s’associait à Prestafarm, notre filiale de travaux agricoles. L’objectif de cette nouvelle formule était de faire découvrir l’activité en amont du silo, à savoir la récolte dans les champs pendant une demi-journée (à proximité de Prunay en Yvelines 78). La mission est simple, accompagner les chauffeurs et salariés Prestafarm dans les tracteurs ou la moissonneuse-batteuse.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, les nouveaux collaborateurs ont été invités à participer à une journée d’intégration le mardi 4 juillet à la salle des fêtes d’Houville-la- Branche. Au rendez-vous :
- Une formation théorique sur les thèmes de la sécurité et de la qualité
- Un entretien et la présentation des consignes avec le responsable de zone
- Des ateliers pratiques sur le silo d’Houville-la-Branche
- La remise des EPI (équipement de protection individuelle).
Nos collaborateurs des silos ont, chaque année, le plaisir d’accueillir les participants de Moisson Ensemble afin de leur transmettre leur savoir-faire et leur présenter leur métier.
« J’ai passé une très belle journée de découverte de la moisson, au silo de Berchères-les-Pierres avec Pauline (saisonnière) et Antoine Responsable de silo.
Ils m’ont appris beaucoup et j’ai été directement mis en situation de toutes les choses à faire pendant la moisson, entre la relation avec les agriculteurs, l’analyse de leurs céréales, la saisie des données … Cela est très intéressant et enrichissant de voir ce milieu sous un autre angle et prendre conscience du travail à fournir pendant la moisson. » Garance Dereeper (Apprentie marketing)
« Dans le cadre de « Moisson Ensemble », j’ai passé une journée au silo de Voves et une demi-journée à moissonner à Auneau avec Prestafarm. En tant que gestionnaire de risques et commercial, je n’ai pas pour habitude d’aller sur le terrain. Cela m’a permis de visualiser l’intégralité du parcours du grain, du champ à la cellule de stockage, et de comprendre la réalité du terrain, auprès de nos collègues des silos ». Matthieu Théry (Assistant gestion des risques – Terris Union)
« Récemment arrivé dans le Groupe SCAEL et découvrant le milieu, je trouvais important de pouvoir s’imprégner et d’avoir la meilleure compréhension possible des différents métiers exercés au sein du Groupe.
Ma journée a commencé avec un tour des lieux et la visite des deux cellules. L’une était remplie d’orge et la deuxième était en train d’être préparée pour accueillir le blé tendre. Explication sur le fonctionnement des cellules, sondes, aération du grain etc…De retour dans la salle d’accueil, initiation à l’analyse des prélèvements céréales, au fonctionnement des machines d’analyses pour la journée.
Je retiendrai une bonne ambiance et une équipe efficace pour un site avec une capacité relativement importante.
Ce fut enrichissant de voir les installations, la gestion des céréales et le fonctionnement de l’intérieur, aussi bien d’un point de vue personnel que professionnel. » Franck ACLOQUE (Responsable Trésorerie)
Site internet : https://www.groupe-scael.com
Le SPACE, salon international de l’élevage, se tient à Rennes du 12 au 14 septembre. Cette année encore, Élevage Service y est présent et son innovation TANACARE a été récompensée, reconnaissance d'un véritable savoir-faire.
Le Space, un événement incontournable
Le SPACE, c’est le salon international de l’élevage. Un événement incontournable dans l’univers des productions animales, en France et en Europe, qui réunit plus de 1 200 exposants issus de 40 pays. Plus de 100 000 visiteurs sont attendus !
Cette présence au SPACE est donc un moment majeur, qui doit permettre à Élevage Service de rencontrer l’ensemble de ses fournisseurs, mais aussi de présenter sa dernière innovation, TANACARE.
TANACARE : apporter une solution au sujet délicat de l'euthanasie
TANACARE est le premier mannequin de volaille destiné à la pratique de la dislocation cervicale. Créé spécialement pour apprendre l’euthanasie manuelle de la volaille, il évite tout geste inexpérimenté sur un animal vivant.
Le sujet de l’euthanasie des animaux en souffrance est un sujet sensible et peu abordé, qui répond pourtant à une véritable logique de bien-être animal.
Lorsque les animaux sont malades ou blessés, avec peu de chance de rétablissement (absence de réponse aux traitements, douleurs et détresse chroniques, incapacité à se nourrir ou s’abreuver…), soulager leur souffrance est une obligation pour les éleveurs. Avec TANACARE, l’euthanasie d’une volaille est un acte responsable, réfléchi et respectueux pour l’animal et son éleveur.
Une innovation récompensée
Cette innovation a été récompensée d’un Innov’SPACE (1 étoile), reconnaissance de l’innovation au profit des agriculteurs et des animaux. Depuis près de trente ans, « le label Innov’Space est une opportunité unique pour faire connaître et valoriser [ses] nouveautés. C’est LA référence en matière d’innovation » explique le SPACE.
Lauréat d’un Innov’Space pour la première fois, Élevage Service est ainsi fier de montrer son savoir-faire.
« L’innovation, ce n’est pas seulement de nouveaux matériels ou logiciels, c’est aussi de nouvelles approches. TANACARE répond à cette démarche en abordant le bien-être animal dans toute sa globalité, y compris l’étape délicate de l’euthanasie. » Laurent Audoin, Directeur d’Élevage Service
Les lauréats des Innov'Space au SPACE 2023
premiers résultats ARA-Blé
McDonald’s France et son fournisseur de petits pains Bimbo QSR présentent les premiers résultats de leur projet pilote d’Agriculture Régénérative et d’Agroforesterie dans la filière Blé CRC (ARA-Blé)
Dans le cadre de sa Stratégie Filières Durables 2020-2030, McDonald’s France avec ses fournisseurs testent et déploient en exploitations agricoles des méthodes d’agriculture innovantes. L'objectif est d'améliorer l’impact environnemental des principales filières d’approvisionnement, et à les accompagner dans leur transition agroécologique.
Avec ce projet, McDonald’s France, conjointement avec Bimbo QSR, son fournisseur de petits pains, deux de ses moulins et deux coopératives de la filière blé, a pour ambition de tester et de développer l’agriculture régénérative et l’agroforesterie dans la filière blé CRC ®. Deux ans après le lancement du projet, cap sur les résultats.
Le projet pilote ARA-Blé : un programme d’accompagnement vers des pratiques d’agroécologie
McDonald’s France et Bimbo QSR ont lancé en septembre 2021 un projet pilote d’agriculture régénérative et d’agroforesterie visant à améliorer la qualité des sols et à préserver et développer des puits naturels de carbone dans les exploitations partenaires. L’objectif est d’améliorer la résilience des systèmes de production et plus globalement l’impact environnemental des exploitations agricoles partenaires.
Conscients des enjeux actuels autour des filières agricoles et de la nécessité de s’engager dans une transition bas carbone, ARA-Blé s’inscrit dans la continuité des engagements pris par McDonald’s France. Pour cela, l’enseigne s’est fixée, en 2018, l’objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 35% par transaction, sur l’ensemble de son périmètre d’activité, à horizon 2030 et par rapport à 2005. Pour mener à bien le projet ARA- Blé, en expérimentation pour une durée minimale de 3 ans, McDonald’s et Bimbo QSR se sont entourés d’un consortium d’experts :
- L’ONG Earthworm Foundation qui accompagne les entreprises sur les problématiques de leur chaine d’approvisionnement et dans la transition vers l'agriculture régénérative avec son programme Sols Vivants ;
- Agroof, spécialiste de l'étude et du développement des systèmes agroforestiers en France ;
- Icosystème, société de conseil et centre de formation professionnelle spécialisée dans l’accompagnement de la transition agroécologique
- Valfrance et Oxyane, deux coopératives agricoles partenaires de l’enseigne et prêtes à s’investir dans ce projet pilote
Ce projet ARA-Blé, principalement construit et financé par McDonald’s accompagne 47 agriculteurs français ainsi que leurs équipes agronomiques dans les deux coopératives partenaires. Ils sont aidés dans la mise en place de deux types de pratiques agricoles favorisant la réduction des émissions et le stockage de carbone dans les sols.
Les deux types de pratiques mis en place :
- Le premier type concerne l’agriculture régénérative incitant notamment à la maximisation de la couverture végétale des sols, la diversification des rotations ou l’introduction de légumineuse : 47 diagnostics ont été réalisés (sols et GES) la première année.
- Le second type concerne l’agroforesterie, avec la plantation et l’entretien d’arbres et de haies en périphérie des parcelles et/ou en interparcellaire, avec l’ambition d’initier et accompagner la plantation de 20 000 arbres dont 16,5 kilomètres linéaires de haies en trois ans.
Un diagnostic de chacune des deux coopératives a été réalisé au lancement afin de construire un projet cohérent avec leurs besoins. Un modèle économique a été pensé pour accompagner financièrement les agriculteurs qui se lancent dans ce projet. La mise en œuvre des plans d’action individuels des agriculteurs a débuté, ces derniers s’inscrivant dans le cadre du Label bas-carbone (LBC).
Des premiers résultats concrets et une progression notable en 2022
Aujourd’hui, 47 agriculteurs des deux coopératives partenaires sont embarqués et ont initié leur transition. Les restitutions des diagnostics opérés ont été réalisées, les agriculteurs et techniciens ont participé à un programme de formation leur permettant de construire leur propre plan d’actions tourné vers l’agriculture régénérative et la réduction de leurs émissions de GES.
Les agriculteurs participants ont pu réaliser des essais de couverts végétaux agronomiques sur 5 hectares de leur exploitation. Ces essais, soutenus par McDonald’s, ont permis aux agriculteurs de mettre en pratique les enseignements issus d’une formation dédiée qui leur a été proposée. Plusieurs indicateurs ont été suivis, portant notamment sur : le taux de matière sèche, la densité du couvert, les variétés cultivées et le potentiel de séquestration carbone.
Dans le cadre du projet ARA-Blé, 6 projets d’agroforesterie, plus précisément de plantation de haies en bordure de parcelles, représentant 8,5km de haies soit 8571 arbres, ont aussi été lancés, avec pour 4 d’entre eux des co-financements publics. D’autres sont prévus pour la prochaine saison de plantation qui débutera à l’automne, estimé à 5km.
L’objectif de ce projet pilote est d’en partager les enseignements, les meilleures pratiques et les bonnes conditions d’application pour les rendre accessibles à l’ensemble de la filière blé, et ainsi accompagner les agriculteurs dans l’amélioration de l’empreinte carbone de leurs exploitations et dans plus de résilience.
Site internet : www.mcdonalds.fr
Eureden lance les inscriptions au challenge vidéo inter-écoles.
L’objectif ? Réaliser une vidéo en équipe pour convaincre les jeunes de la diversité et de la richesse des métiers de l'agriculture.
La vidéo est à réaliser pour le 29 janvier 2024 et 3 prix sont à gagner : 3 chèques d’une valeur totale de 4 500€.
Si en tant qu’étudiant, tu as un projet de voyage ou d’évènement à financer, si tu as envie de monter en compétences en communication et que tu veux partager ta passion pour ton futur métier, participe au challenge Champs d’Action !
Pour t’inscrire, clique sur le lien suivant (Google Form rapide à remplir) : https://forms.gle/WkoWoFABX2cmM9178
Le cahier des charges te sera envoyé par mail, une fois ton inscription réceptionnée !
Pour découvrir les vidéos des vainqueurs des éditions précédentes, clique ici.
Ce mercredi 20 septembre s’est tenue la 2e édition du congrès annuel “Symphonia”, organisé par la coopérative d’agriculteurs Arterris. Cet événement, destiné à fédérer l’ensemble des parties prenantes de la coopérative autour de la thématique « construire ensemble notre agriculture pour demain », a également été l’occasion pour Arterris de présenter sa stratégie, sa raison d’être et sa nouvelle identité.
Arterris présente un modèle renouvelé
L’évolution vers un nouveau monde est devenue une réalité avec la transition environnementale, économique et sociétale actuelle. Les métiers agricoles n’échappent pas à ces bouleversements, et si la prise de conscience du changement a opéré, l’heure est désormais à l’adaptation.
Afin de garantir la souveraineté alimentaire et de continuer à nourrir la population, l’un des principaux enjeux du secteur, Arterris souhaite pérenniser les productions agricoles locales, en quantité et en qualité, mais aussi maintenir localement des outils industriels de transformation qui permettent d’ajouter de la valeur à ces productions. Pour y parvenir, l’un des grands principes défendus par Arterris est le cercle vertueux de la coopération, qui bénéficie à l’ensemble de ses parties prenantes : « En œuvrant collectivement, les acteurs des filières agricoles et agroalimentaires contribuent activement au maintien de l’activité économique et de l’emploi dans les territoires ruraux, tout en tissant des liens sociaux qui soutiennent la vitalité des petites villes et villages. Ces filières, guidées par des normes de qualité strictes, jouent également un rôle essentiel dans la préservation de l’environnement», affirme Jean-François Naudi, Président d’Arterris.
Les défis actuels de la société, des crises sanitaires à la guerre en Ukraine, en passant par le réchauffement climatique et les mutations sociétales, ont conduit Arterris à entreprendre une réflexion profonde sur l’adaptation de sa stratégie au monde de demain. De ce travail collaboratif est née sa raison d’être « Cultiver chaque jour l’art de coopérer », qui traduit les principaux engagements portés par la coopérative autour du collectif, des valeurs humaines et de sa volonté de travailler pour l’intérêt commun.
Elle s’accompagne de trois valeurs fondamentales : tout d’abord le sens du temps long, qui rythme le rapport de la coopérative à la nature et invite au recul nécessaire pour mieux aborder l’avenir et anticiper l’impact durable des décisions prises. Ces cycles long terme nécessitent de soutenir les productions, de créer des filières durables et de développer des débouchés pour les adhérents. Ensuite, la
coopérative met un point d’honneur à défendre une innovation positive, qui se nourrit d’anticipation, de curiosité et de créativité et engage un collectif conscient de sa responsabilité sur la pérennité de son environnement. Elle se traduit concrètement par l’apport de solutions permettant aux agriculteurs de s’adapter et de vivre de leur métier, contrant ainsi le risque de déclin rural. Enfin, l’exigence partagée est une notion qui, pour Arterris, vise l’excellence opérationnelle en engageant solidairement chacune de ses parties prenantes (adhérents, élus et salariés). Pour cela, il s’agit d’adopter des pratiques les plus vertueuses et performantes possibles au sein des activités agricoles, agroalimentaires et de distribution.
Afin d’incarner les évolutions profondes de son modèle, Arterris a présenté une toute nouvelle identité visuelle reflétant sa raison d‘être et ses valeurs.
Les grands enjeux de demain décryptés par un expert du domaine
Ce second congrès Symphonia a été rythmé par l’intervention de Bruno Parmentier, économiste et conférencier spécialiste des questions agricoles et alimentaires. Durant son discours, l’expert a abordé les grands défis de la filière agricole. Pour lui, l’agriculteur a deux métiers :
- celui de nourrir l’humanité : en effet, face au constat que 850 millions de personnes dans le monde ne peuvent se nourrir aujourd’hui, comment parvenir à nourrir les 10 milliards de personnes qui peupleront la planète en 2050 ? Dans les faits, depuis les années 60, toutes les productions du monde ont été multipliées par plus de 2,6 pour compenser l’augmentation de la population. Pourtant, paradoxalement, le nombre de terres cultivées n’a pas augmenté depuis 50 ans. « Face à l’accroissement de la population sur la planète, il faudrait pouvoir augmenter de 70% la production agricole mondiale en 2050, ce qui est irréaliste. Le défi est donc de passer d’une société tournée vers la quantité à une société tournée vers la qualité », affirme l’économiste.
- celui de refroidir la planète : l’agriculture est l’activité qui souffre le plus du changement climatique (sécheresse, développement de maladies qui touchent les élevages et les cultures...). Elle détient pourtant la principale solution : produire plus et mieux avec moins. Pour y parvenir, selon lui, les solutions sont nombreuses: fixer le carbone en ayant recours à l’agroforesterie, investir dans l’innovation et les technologies comme l’intelligence artificielle et les robots en soutien aux agriculteurs, opter pour des installations agrivoltaïques, etc.
Un enjeu majeur est également celui de la gestion de l’eau. Il insiste sur la nécessité pour les agriculteurs de choisir des cultures plus résistantes à la sécheresse comme le sorgho, et pour les entreprises industrielles de réduire drastiquement leur consommation d’eau.
Il conclut : « Nous sommes à l’an un de l’agriculture. La nouvelle agriculture reste à inventer ».
Pour revoir les différentes interventions de ce congrès, rendez-vous sur le lien suivant : https://youtube.com/live/lcjIYdmg8bg?feature=share
Avec Grafite, le groupe InVivo renforce sa position sur le marché du bas-carbone
En phase avec ses objectifs stratégiques de diversifier le revenu des agriculteurs et d’encourager les pratiques culturales les moins émettrices, legroupe InVivo soutient depuis 5 ans, dans le cadre de son programme d’intrapreneuriat, le développement d’une activité de commercialisation de matières premières agricoles bas-carbone. Soucieux de construire une entité solide, à la fois capable d’appréhender les règlementations et leurs évolutions sur un marché en plein essor, de convaincre et conseiller les coopératives agricoles et leurs agriculteurs, et de constituer un intermédiaire de confiance entre les producteurs et les clients agroindustriels, le groupe et l’équipe spécialisée dans le domaine se sont assurés de franchir plusieurs étapes clés, parmi lesquelles : cibler un premier marché (celui du colza, utilisé dans le biocarburant) ; engager des coopératives partenaires ; reproduire le modèle sur d’autres commodités (le tournesol, le blé, etc.) ; et déployer l’offre à l’international.
Au-delà de la pertinence des objectifs poursuivis et du caractère pionnier de cette activité débutée en 2018, l’équipe concernée a démontré la robustesse économique de son modèle. Elle se différencie et innove dans sa capacité à intégrer les différents aspects du bas-carbone agricole en donnant une vision stratégique claire des opportunités à ses fournisseurs et en offrant des solutions opérationnelles de volumes et de risque carbone à ses clients. Elle accompagne aujourd’hui plus de 40 coopératives de l’adaptation aux contraintes du marché à la qualification et la certification des produits, anticipe et identifie les modifications réglementaires, conseille et obtient la meilleure rémunération pour l’agriculteur. Plus de 160 000 tonnes ont été valorisées en 2022, faisant de Grafite un des leaders européens du secteur.
« Chez InVivo, cette capacité à détecter les talents, à stimuler l’innovation, à faire confiance, et à fidéliser est à la fois une force et une valeur. Avec notre soutien, l’équipe Grafite a su transformer une idée en un projet construit qui a déjà fait ses preuves. » Sébastien Graff, directeur général en charge des RH, de la communication et des projets stratégiques d’InVivo.
« Le rôle de Soufflet Négoce by InVivo est de trouver les meilleurs débouchés pour valoriser les grandes cultures françaises et assurer un revenu juste aux agriculteurs, en restant en phase avec les enjeux de transition agricole. En créant Grafite, nous apportons une réponse concrète à ce double objectif. Sa spécificité réside dans sa capacité à gérer le risque carbone indépendamment des produits physiquement transportés » Jean-François Lépy, directeur de Soufflet Négoce by InVivo.
« En collaboration avec les traders d’InVivo Trading [aujourd’hui Soufflet Négoce by InVivo] Noriap a participé dès 2018 à la mise en place d’une solution clé en main pour accompagner ses agriculteurs adhérents dans l’évolution et l’adaptation de leurs pratiques vers moins d’émissions de gaz à effets de serre et vers une séquestration du carbone. InVivo nous a permis de valoriser ces changements sur les marchés. Aujourd’hui, nous nous félicitions d’avoir saisi cette opportunité et de disposer d’une certaine avance dans ce domaine. » François Loyau, responsable filières, groupe coopératif Noriap.
Grafite fait partie de Soufflet Négoce by InVivo, acteur européen majeur du négoce international, qui réunit les activités de commerce de grains d’InVivo et de Soufflet. L’équipe Grafite est composée de: André Cunze et Clément Perez – co-fondateurs et grain merchants; Enzo Barone – grain merchant; et Vanessa Frey – responsable de la coordination des projets stratégiques.
Site internet : www.invivo-group.com
Nette progression des fongicides BASF
- Le marché des fongicides céréales 2022-2023 bondit de + 8 % en hectares du fait de la pression maladies relativement forte au printemps.
- Pour sa 4e année de commercialisation, l’innovation Revysol® de BASF progresse de + 14 % en hectares.
- Le fongicide Revystar® XL de BASF contribue à une meilleure valorisation de l’azote, notamment dans les situations où la dose d’azote est limitante.
Bilan de la campagne fongicides céréales 2022-2023 : un marché en très nette progression
La campagne céréales 2022-2023 a été marquée par une pression maladie assez intense, entrainant une augmentation des hectares protégés par un fongicide de + 8 %. Cette situation s’explique par les pluies fréquentes tombées au cours du printemps.
Sur blés, la septoriose a exercé une pression modérée à forte selon les régions. Le fait marquant de l’année est son arrivée précoce dans le cycle de la culture, qui a incité les agriculteurs à protéger plus qu’à l’accoutumée leurs céréales dès le T1 (+ 20 % d’hectares protégés au T1 des blés) et à renouveler la protection au T2 (+ 8 % d’hectares protégés au T2 des blés).
La sécheresse qui s’est installée au moment de la floraison a, en revanche, réduit les hectares traités au T3 (- 15 % d’hectares protégés au T3 des blés).
Sur orges, les hectares protégés au T1 ont augmenté de + 8 % du fait de l’arrivée précoce de certaines maladies : l’helminthosporiose sur le Sud du Bassin parisien et, plus habituel, la rouille naine sur le secteur Centre-Ouest.
En toute fin de cycle, la ramulariose s'est développée dans plusieurs régions. Elle a pu exercer une pression forte, mais son incidence sur le rendement est restée très limitée du fait de son développement très tardif.
Les nuisibilités moyennes ajustées (nuisibilité observée sur le réseau d’essais BASF, ajustée aux rendements moyens en France) traduisent bien la présence notable d’un complexe de maladies : 11,6 q/ha pour les blés et 12,6 q/ha pour les orges.
De plus en plus d’agriculteurs font confiance aux solutions de protection fongicide BASF à base de Revysol®
Pour sa 4e année de commercialisation, l’innovation fongicide Revysol® de BASF, 1er isopropanol-azole, protège près de 2 millions d’hectares de céréales, progressant ainsi de + 14 % par rapport à la campagne dernière. Cela traduit bien la confiance que portent les agriculteurs à cette solution qui s’avère être un vrai pilier du programme de protection des céréales.
Au printemps 2023, Revystar® XL de BASF contribue à une meilleure valorisation de l’azote, notamment dans les situations où la dose d’azote est limitante
Au printemps 2023, BASF et ses partenaires de la distribution ont mis en place un réseau d’essais permettant d’évaluer les interactions entre l’azote valorisé par les blés et le fongicide Revystar® XL de BASF. Différentes doses d’azote ont été testées au 2e apport (stade épi 1 cm) : 0, X / 2, X -40, X et X +40, X étant la dose optimale calculée à partir de la méthode du bilan*. Cela a permis d’observer les blés dans des situations plus ou moins limitantes vis-à-vis de la disponibilité en nutriment azoté.
La synthèse de 4 essais a révélé que, par rapport au fongicide de référence, appliquer Revystar® XL au T2 du programme fongicide apportait une réelle robustesse à l’itinéraire du blé, en particulier dans les situations où la disponibilité de l’azote était plus faible.
Le choix d’une solution associant Revysol®, 1er isopropanol-azole, et Xemium®, référence SDHI, permet ainsi de mieux sécuriser l’agriculteur quant aux risques de perte de rendement lorsque la dose d’azote s’avère être limitante par rapport aux besoins réels du blé.
Site internet : www.basf.fr
Une nouvelle innovation agro-écologique qui augmente le rendement de la production de tournesol