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Actualités de la filière

Projet PARHY




Lancement du projet collaboratif PARHY

L’innovation française au service de la désinsectisation des céréales, une démarche lancée par un consortium et soutenue par l’appel à projet gouvernemental « Innover pour réussir la transition agroécologique » 

Initié par le consortium Stolz, UniLaSalle, La Coopération Agricole des Hauts-de-France et l’URAP (Unéal, Ternoveo, Nat’Up et Cérèsia) et soutenu à hauteur de 2,8 millions d’euros par le Programme d’Investissements d’Avenir et le plan France Relance, le projet PARHY (Projet d’Application d’ozone Régulé pour l’HYgiénisation céréalière) vise la réduction de l’impact environnemental lors du contrôle des insectes ravageurs dans les unités de stockage des céréales à travers une solution innovante et unique au monde.

Lancé en septembre 2023, le projet PARHY doit aboutir, après une phase d’expérimentation de 3 ans sur le site URAP de Moislains (80), à une solution technologique déployable à l’ensemble des acteurs de la filière céréalière française puis internationale.

L’ingénierie française au service de la transition agroécologique de la filière céréales

Dans un contexte de demande de transparence dans les pratiques agricoles et de diminution de l’utilisation des produits chimiques vers des solutions plus durables et éco-responsables, le projet PARHY a pour objectif de répondre à l’une des problématiques majeures de la filière agricole : le contrôle de l’apparition et du développement des insectes dans les unités de stockage des céréales.

Le projet propose ainsi l’hygiénisation et le contrôle garanti sans résidu de produits chimiques des ravageurs du grain (charançon, sylvain et capucin) à différents stades de croissance, par l’application d’ozone.

Mise au point grâce au travail de Recherche & Développement de l’Institut Polytechnique UniLaSalle sur l’ozone et au générateur conçu par l’expert en solutions pour l’industrie agroalimentaire Stolz, cette méthode unique au monde met l’excellence française au service de la transition agroécologique de la filière céréalière.

La coopération et le collectif au cœur du projet PARHY

Développé dans le cadre de l’appel à projets du gouvernement français « Innover pour réussir la transition agroécologique », le projet PARHY vient d’être lancé par le consortium Stolz, UniLaSalle, La Coopération Agricole des Hauts-de-France, et l’URAP (Union Régionale Artois Picardie réunissant les coopératives Unéal, Nat’Up, Cérèsia et le négoce Ternoveo). Soutenu par le « Programme d’Investissements d’Avenir et le Plan de Relance », le projet s’est vu attribué une subvention de 2,8 millions d’euros opérée par Bpifrance. « Cette subvention marque l’engagement et le soutien de l’Etat français pour une agriculture et une industrie agroalimentaire plus durable » affirme Jérémy Carlier, BpiFrance.

À la suite du lancement par l’ensemble des parties prenantes, le projet se poursuivra selon deux phases :

  • A partir de l’automne 2023 : construction, implantation et instrumentation du démonstrateur sur le site de l’URAP Moislains (80).
  • A partir du printemps 2024 : expérimentations pour la maîtrise technologique de l’application d’ozone pour un déploiement national en 2026 et une ouverture au marché international à l’horizon 2028.

Le site URAP de Moislains sélectionné pour la phase expérimentale

Opéré par les organismes stockeurs de l’URAP (Unéal, Ternoveo, Nat’Up et Cérèsia), membre du consortium, le site de Moislains dans la Somme a été choisi comme terrain idéal pour l’expérimentation du fait de sa situation géographique au cœur des Hauts-de-France, idéale et vertueuse pour mener les expérimentations : diversité de cultures (céréales, oléagineux, protéagineux), proximité avec les grands réseaux autoroutiers, le canal et les clients acheteurs. L’arrivée du canal Seine Nord-Europe en fait aussi un site central entre les ports de Dunkerque, Rouen et Grand-Anvers.

« L’URAP se situe dans un bassin de production diversifié et en pleine mutation. Nous sommes donc fiers de contribuer à la transition agroécologique de notre territoire et plus largement de la filière céréalière française. » affirme Nicolas Debrabant, Président de l’URAP.

Ainsi, pendant trois ans, les acteurs du consortium travailleront ensemble dans le développement de cette solution technologique unique et novatrice à l’échelle industrielle.

salon agricole Tech&Bio



Les légumes secs à l’honneur
au salon Tech&Bio

Lors du salon Tech&Bio, qui s’est tenu à Bourg-lès-Valence les 20 et 21 septembre, Terres Inovia a partagé ses recommandations techniques sur les légumes secs bios aux agriculteurs et techniciens présents.

Pour développer la dynamique du bio chez les producteurs d’oléoprotéagineux, Terres Inovia se mobilise fortement lors des salons et événements de terrain. C’est pourquoi l’institut technique est partenaire de longue date du salon Tech&Bio.
Lors de ce salon, qui a réuni près de 20 000 visiteurs, en majorité agriculteurs et techniciens, Terres Inovia a organisé une conférence sur les légumes secs.

Le public venu nombreux pour la conférence de Terres Inovia sur les légumes secs

Elargir les ressources génétiques pour améliorer la sélection variétale

A cette occasion, Claire Barbet Massin, chargée d’étude en génétique et légumineuses à graines de Terres Inovia, a mis en évidence les difficultés de sélection des variétés en légumes secs rencontrées par les sélectionneurs sur le plan technique (dans les croisements), mais aussi au niveau du temps -il faut 7 à 10 ans pour développer une nouvelle variété entre la semence de recherche et sa multiplication avant sa commercialisation- et de la logistique (l’accès à la ressource génétique peut être limité). C’est sur ce dernier point que Terres Inovia s’engage, au travers d’un nouveau partenariat de trois ans avec les sélectionneurs et l’ICARDA (centre international de recherche agricole dans les zones arides) afin d’élargir la base génétique travaillée par les acteurs de la sélection pour accélérer le progrès génétique.

En savoir plus

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Prosulfocarbe



De nouvelles règles d’application à respecter sans délai

L’ANSES a rendu ses décisions lors d’une conférence de presse ce mardi 3 octobre 2023 après son évaluation des risques liés à l’utilisation du prosulfocarbe. De nouvelles conditions d’emploi ont été précisées, avec effet au 1er novembre 2023.

De nouvelles doses ont été établies avec une réduction de 40 % par rapport à l’ancienne dose homologuée. Ainsi, les anciennes doses homologuées à 5 l/ha passent à 3 l/ha. C’est le cas en blé tendre d’hiver, blé dur, orge d’hiver, seigle, triticale, épeautre et la pomme de terre.

Par ailleurs, le stade d’application limite a été revu à la baisse pour l’ensemble des usages sur céréales à paille. Il n’est plus possible de traiter au-delà de BBCH 13 (3 feuilles) sur ces cultures.

Une distance vis-à-vis des riverains de 20 m, réductible à 10 m sous condition

Jusqu’à maintenant, les agriculteurs devaient utiliser des buses homologuées antidérive avec les produits à base de prosulfocarbe. Dès à présent, ils doivent en plus respecter une Distance de Sécurité vis-à-vis des riverains et des personnes présentes (DSRPP) de 20 mètres. Cette distance est réductible à 10 m à condition d’utiliser des buses homologuées antidérive à 90 %. Deux choix s’offrent donc aux agriculteurs : utiliser des buses homologuées à 66 % ou 75 % et respecter la DSRPP de 20 m, ou utiliser les buses à 90 % et réduire la DSRPP à 10 m.

En considérant les essais réalisés en 2021, il est conseillé d’utiliser uniquement des buses homologuées à 90 %, que l’on ait ou non une distance de sécurité à respecter, afin de limiter au maximum les risques et maximiser les chances de préservation de la substance active dans le futur.

En plus des buses, des distances de sécurité sont toujours à respecter avec les plantes non-cibles à proximité des parcelles à désherber.

Attention aux cultures non-cibles à proximité

Etant donné la nécessité de renforcer les mesures visant à éviter la dissémination du prosulfocarbe, l’ANSES avait déjà modifié à l’automne 2018 les conditions d’emploi des produits en contenant. Elles sont toujours en vigueur et doivent être impérativement respectées.

En plus de l’utilisation obligatoire de dispositifs antidérives homologués et de la DSRPP à 20 m réductible sous conditions, des règles sont à respecter pour les parcelles de céréales jouxtant certaines cultures non- cibles. Les cultures concernées sont les suivantes :

  • cultures fruitières : pommes, poires ;
  • cultures légumières : mâche, épinard, cresson des fontaines, roquette, jeunes pousses ;
  • cultures médicinales : artichaut, bardane, cardon, chicorée, piloselle, radis noir, bourgeon de cassis, échinacées, pissenlit, cataire, vigne rouge (feuilles) ;
  • autres cultures : sarrasin, quinoa, chia, millet, moha, sorgho.

Ainsi, les mesures de gestion imposent « pour les applications d’automne et afin de limiter les contaminations des cultures non-cibles :

  • dans le cas de cultures non-cibles situées à moins de 500 m de la parcelle à désherber : ne pas appliquer le produit avant la récolte de ces cultures ;
  • dans le cas de cultures non-cibles situées à plus de 500 m et à moins de 1 km de la parcelle à désherber : ne pas appliquer le produit avant la récolte de ces cultures ou, en cas d’impossibilité, appliquer le produit uniquement le matin avant 9 heures ou le soir après 18 heures, en conditions de température faible et d’hygrométrie élevée ».

La mise en œuvre de ces précautions d’emploi par tous les utilisateurs conditionne le maintien de cette solution de désherbage dans les années à venir.