Anciens numéros

S'abonner à l'hebdo

Pour vous abonner à l'hebdo des coops métiers du grain, dont la diffusion est réservée aux adhérents de Coop de France et à son réseau, merci de remplir et de valider le formulaire ci-dessous.

obligatoire




Valider

Déclaration CNIL
Coop de France met en place un traitement de données à caractère personnel dans le cadre de ses missions d'assistance et d'information aux coopératives adhérentes. Ces données sont collectées lors de votre adhésion, des missions de conseil que nous réalisons ou lorsque vous remplissez ce formulaire et sont destinées aux employés de Coop de France exclusivement. Elles sont par ailleurs contrôlées annuellement. Conformément à l'article 32 de la loi du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et de suppression des données vous concernant. Ce droit peut être exercé auprès de Nicolas Gremont, au service informatique à l'adresse suivante : nicolas.gremont@coopdefrance.coop.

Partager la page

Actualités de la filière

Récolte de blé tendre 2023




Des rendements en hausse dans un contexte climatique singulier

ARVALIS et Intercéréales publient une estimation avant récolte du rendement de blé tendre en France. Ce dernier atteindrait 75 q/ha1 en 2023, soit 5 % de plus que la moyenne des 10 dernières années. La teneur moyenne en protéines est quant à elle estimée à 11,4 %, une valeur correspondant à la moyenne décennale.

Selon les prévisions, le rendement national en blé tendre atteindrait 75 q/ha en 2023, soit une hausse de 4,5 % par rapport à 2022 et 5 % par rapport à la moyenne des 10 dernières années grâce à de bonnes conditions de semis à l’automne et à des pluies régulières en début de printemps favorisant la croissance précoce des plantes. La campagne 2023 présente des rendements plus homogènes sur le territoire national qu’en 2022. Cependant, l’année climatique singulière, notamment caractérisée par des alternances de périodes chaudes et des excédents de pluie peut entrainer localement un plafonnement des rendements.

S’agissant de la qualité des grains, la teneur moyenne en protéines dans le blé tendre français atteindrait 11,4 % en 2023, une valeur équivalente à celle de 2022 et à la moyenne décennale correspondant aux objectifs de la filière céréalière française.

« La pluie printanière a permis d’atteindre des densités d’épis et de grains/m2 élevés, y compris sur les sols superficiels. Le faible rayonnement et les fortes températures tardives, qui ont provoqué un stress hydrique élevé en fin de cycle, ont plafonné les rendements jusque dans les sols profonds. Dans certains départements de la moitié Sud, l’hiver humide et des sécheresses parfois très intenses de fin février à fin avril ont en revanche entamé plus fortement ce potentiel », précise François LAURENT, directeur R&D d’ARVALIS.

« Même si nous avons vécu une nouvelle année climatique singulière où se sont alternés les périodes de sécheresses et les surplus d’eau, les prévisions de récolte de blé tendre sont rassurantes pour la campagne 2023. Nous sommes confiants sur notre capacité à satisfaire les besoins du quotidien des Français et de nos clients à l’international. La filière céréalière française confirme ainsi son rôle central pour assurer notre souveraineté alimentaire et la sécurité alimentaire de nombreux pays dans le monde », ajoute Jean-François LOISEAU, président d’Intercéréales.

La méthodologie de prévision utilisée par ARVALIS repose sur trois approches complémentaires :

  • les résultats issus de modèles agro-climatiques mis au point par l’institut ;
  • les mesures et observations au champ sur des parcelles de blé tendre dans les principales régions de production : comptages d’épis, de grains, de leur poids et de leur teneur en protéines (plus de 150 mesures à l’échelle du pays) ;
  • l’expertise du réseau des ingénieurs régionaux de l’institut.

Ces résultats sont ensuite combinés et agrégés pour aboutir à l’estimation du rendement moyen national et à la teneur moyenne en protéines.

NB : malgré la fiabilité éprouvée de la méthode, ARVALIS et Intercéréales soulignent que ces données restent des prévisions et que la réalité des rendements et de la qualité de la récolte ne seront effectivement vérifiées qu’à la fin de celle-ci.

1. 1q = 1 quintal = 0,1 tonne

Congrès 2023

Vignerons Coopérateurs de France



Quels vins pour quels consommateurs ? Mise en perspective de l'avenir de la filière vin au regard des évolutions des consommations et des nouveaux produits

A l’occasion de leur Congrès le 28 juin 2023 à Saumur, Les Vignerons Coopérateurs de France (LCA - VCF) ont débattu des évolutions de la consommation et des consommateurs.

L'événement a réuni les caves coopératives et les fédérations de toutes les régions de France dans le but de partager des connaissances, d'échanger des idées et de discuter des défis qui attendent l'industrie du vin dans les mois et les années à venir.

Ce congrès a été l'occasion de mettre en lumière les trois grands enjeux qui façonneront le futur de notre filière viticole :

  • Situation du marché : une adaptation nécessaire face aux défis actuels
    Face à une baisse de consommation brutale, nous devons relever le défi de rétablir la dynamique de notre marché. Les discussions ont souligné l'importance d'une action coordonnée impliquant les acteurs de la production de vin, les instances gouvernementales et les organisations professionnelles. Les solutions conjoncturelles telles que la distillation de crise ont été abordées mais l’enjeu majeur est structurel pour garantir la viabilité économique des producteurs et préserver la richesse de notre patrimoine viticole.
  • Transitions agroécologiques : un engagement envers la durabilité
    La nécessité de réduire l'utilisation des produits phytosanitaires, de minimiser l'impact carbone et de préserver la biodiversité est au cœur des préoccupations de notre filière viticole. Le congrès a mis en évidence l'importance des transitions agroécologiques pour répondre aux attentes croissantes des consommateurs en matière de produits respectueux de l'environnement, mais dans une vision globale, cohérente et constructive de l’ensemble de ces sujets.
  • Attractivité : valoriser notre filière viticole et nos produits
    Dans un contexte concurrentiel, l'attractivité de notre filière viticole, de nos vins et de nos caves coopératives revêt une importance cruciale. Le thème de la table ronde a été l'occasion de souligner la détermination de notre filière viticole à relever ces défis majeurs et à saisir les opportunités qui se présentent. Nous sommes convaincus que la collaboration entre tous les acteurs de notre filière, soutenue par des politiques publiques adaptées, permettra de garantir un avenir prospère et durable pour la filière vin.

« Nous vivons aujourd’hui un virage majeur. Un virage à 90° qui nécessite de la lucidité et du courage, pour nos adhérents et pour nos entreprises. Nous devons être à la hauteur de ce moment, chacun dans notre rôle, ensemble dans un esprit de construction en commun. Solides sur nos fondamentaux coopératifs, agiles dans notre capacité à évoluer et à nous réinventer. J’ai confiance en l’avenir, j’ai confiance en vous et j’ai confiance dans le fait qu’avec les hommes et les femmes qui m’entourent nous saurons accompagner nos caves coopératives dans cette période de turbulences. » déclare Joël Boueilh, Président de La Coopération Agricole – Vignerons Coopérateurs de France.

5e Rendez-vous techniques

de Villers



1 000 participants se sont retrouvés

Le 29 juin 2023 se sont tenus les 5e Rendez-vous techniques de Villers. 1 000 participants ont pris part à cet événement dédié aux innovations dans la culture et le stockage de la pomme de terre organisé par ARVALIS et ses partenaires. Producteurs, collecteurs et conseillers agricoles ont pu découvrir les essais menés par les expertes et les experts sur la station de recherche et d’expérimentation de Villers-Saint-Christophe (02) d’ARVALIS.

Huit pôles dédiés à l’itinéraire technique

Cet événement de terrain a été organisé suivant l’itinéraire technique de la culture de la pomme de terre d’après huit pôles techniques :

  • Agronomie
  • Désherbage
  • Défanage
  • Variétés
  • Nouvelles technologies
  • Maladies
  • Ravageurs
  • Stockage

Cette offre était complétée par deux conférences, la première sur les systèmes racinaires et la seconde sur l’alternariose, et par la présence de plus de 50 exposants et partenaires pour échanger sur les innovations de la filière.

Un événement ancré dans la recherche partenariale et européenne

Les 5e Rendez-vous techniques de Villers sont organisés en partenariat avec les acteurs majeurs de la filière de la pomme de terre : le CNIPT, le GIPT et l’UNPT. L’événement a aussi été le cadre de la réunion conjointe des sections Post Récolte et Agronomie & Physiologie 2023 de l'EAPR (European Association for Potato Research). Les membres ont échangé sur des thèmes transversaux comme le changement climatique et les économies d'énergie à l’échelle européenne.

« Cette 5e édition est un succès autant par sa fréquentation que par la qualité des ateliers proposés par ARVALIS et ses partenaires. C’est un événement incontournable pour le transfert de connaissances aux producteurs de pommes de terre.
Je donne rendez-vous en 2024 à tous les acteurs du secteur de la pomme de terre de France et d’Europe pour le salon Potato Europe qui sera organisé par ARVALIS sur le site de la station de Villers-Saint-Christophe !
 »  Cyril Hannon, ingénieur régional et animateur de la filière Pomme de terre, ARVALIS

« Les Rendez-vous techniques de Villers sont un événement incontournable pour éclairer les producteurs de pomme de terre et leur filière dans leurs décisions et les accompagner dans leurs pratiques. Les agriculteurs sont aussi invités à partager avec les experts leurs problématiques de terrain auxquels l’innovation pourra répondre.
Enfin, c’est l’occasion de présenter l’ensemble des défis que nous avons à relever aux représentants de l’État et à nos élus directement sur le terrain. À ce titre, j’ai reçu Julien Dive, député de la 2e circonscription de l’Aisne et vice-président de la commission des affaires économiques à l’Assemblée nationale ainsi que Benoît Brasiles, secrétaire général de la sous-préfecture de Saint-Quentin.
» Didier Lombart, président du comité professionnel Pomme de terre, ARVALIS

Assemblée générale

Interprofession des huiles et protéines végétales



Bilan du plan de filière 2018-2022 : des avancées notables et trois défis à relever

Terres Univia, l’Interprofession des huiles et protéines végétales, a présenté aujourd’hui le bilan du plan de filière 2018-2022 en présence des représentants de l’Etat lors de son Assemblée générale. Conçu en 2017 dans le cadre des Etats généraux de l’alimentation, le plan « En route pour le « made in France » des huiles et protéines végétales » a été pensé par la filière en lien avec l’Etat pour répondre aux choix sociétaux et aux attentes alimentaires, et contribuer à la souveraineté du pays.

Après cinq années intenses de mise en œuvre des actions portées par ce cadre stratégique, le constat est édifiant : pour renforcer la filière oléoprotéagineuse française et la souveraineté alimentaire, l’engagement de tous les acteurs de la filière a permis de belles avancées malgré les aléas climatiques, la crise du Covid-19 et la pression exercée sur la compétitivité de nos cultures et sur les moyens de production. Les enseignements de ce 1er plan de filière ont aussi dévoilé les prémices d’une feuille de route pour poursuivre les efforts collectifs : pallier la fragilité des filières légumineuses, sécuriser les débouchés non-alimentaires des oléagineux et conserver une cohérence entre les politiques.

Plan de filière 2018-2022 : un bilan favorable

Le plan de la filière oléoprotéagineuse visait en premier lieu à préserver les investissements structurels, les gains de compétitivité et les acquis de la filière depuis 30 ans en particulier pour le colza. Il avait également pour objectif de dynamiser le marché et renforcer la compétitivité des cultures et de leurs débouchés en lien avec les attentes sociétales ; mais aussi de concevoir un engagement conjoint avec l’Etat. Ce plan a structuré, grâce à l’engagement financier de la filière et de l’Etat, les deux premières années d’un plan protéines à la hauteur des besoins de l’alimentation. Il a aussi permis de conduire les orientations complémentaires aux plans protéines, basées sur la nécessaire valorisation des co-produits des graines oléagineuses et des atouts de ces cultures : un plan ambitieux pour développer la capacité de transition énergétique française et des plans de transition agroécologique dans les bassins de production.

Durant cinq ans, le plan de filière a mis en synergie plus de 80 actions pour développer les oléoprotéagineux tant à l’amont qu’à l’aval de la filière, avec des travaux récurrents et des actions complémentaires appuyées par le Plan Protéines. L’ensemble des actions est aujourd’hui sur les rails, permettant d’acquérir de nouvelles connaissances pour l’avenir de la filière ; chaque action servant un levier stratégique. Par exemple, parmi les travaux finalisés :

  • Pour renforcer la compétitivité des chaînes de valeur issues des oléoprotéagineux en favorisant le « produire et transformer en France » : le déploiement du carburant 100% végétal d’origine française (B100) dans les flottes captives et le transport ferroviaire, la création d’une plateforme commune unique en Europe avec les filières d’élevage et l’Etat pour conforter l’adaptation de l’offre à la demande en protéines pour le bétail, le développement d’une plateforme numérique interactive pour une diffusion massive des outils d’aide à la décisions et des outils d’analyse stratégique à destination des agriculteurs et des techniciens, l’accélération de l’innovation pour mettre sur le marché de nouveaux produits à base de protéines végétales...
  • Pour valoriser le « produit en France » avec l’ensemble des acteurs de la filière et les consommateurs : la mise en place de normes de qualité pour les protéagineux, le renforcement des observatoires avec les partenaires de l’Interprofession pour le suivi de la qualité, des prix, des pratiques alimentaires...
  • Pour conforter la durabilité de nos chaînes de valeurs, et développer une bioéconomie circulaire à bas carbone : le développement de programmes de R&D pour de nouvelles valorisations en chimie verte et la valorisation de la biomasse cellulosique...

« Notre filière a démontré qu’elle pouvait s’engager, aux côtés de l’Etat, dans la construction de solutions nouvelles en faveur de la souveraineté alimentaire française et de l’avenir du monde agricole. Le bilan très favorable du plan 2018-2022 illustre l’engagement et l’investissement financier réalisé par les acteurs pour construire la filière de demain. Les engagements pris ont été tenus ! Nous continuerons de nous investir pour développer notre filière, en comptant sur l’appui des pouvoirs publics et avec comme crédo notre souveraineté alimentaire. Mais il est tout aussi essentiel de mettre en cohérence les politiques afin de répondre simultanément aux défis de transition énergétique, alimentaire et agroécologique. » déclare Benjamin Lammert, président de Terres Univia.

Trois défis à relever à horizon 2030

Les enseignements du plan de filière ont permis d’identifier trois défis prioritaires à relever pour les années à venir afin de renforcer la filière française des huiles et protéines végétales :

  1. la fragilité des filières légumineuses qui nécessite des investissements conjoint filière-état en recherche, innovation de l’amont à l’aval, en terme de structuration des filières,
  2. la vulnérabilité des débouchés non-alimentaires des oléagineux pourtant complémentaires aux débouchés alimentaires traditionnels,
  3. les risques de perte de cohérence entre les politiques mises en œuvre (moyens de production, souveraineté, trajectoire de décarbonation...).

Ces défis feront prochainement l’objet d’une nouvelle proposition de feuille de route de la filière oléoprotéagineuse.

« Le travail engagé dans le cadre du plan de filière 2018-2022 est une étape. L’engagement de chacun ne doit pas fléchir, l’ensemble des acteurs du monde agricole doit poursuivre sa mobilisation pour développer « le made in France » pour les oléoprotéagineux. Le bilan présenté pointe du doigt les trois nouveaux défis qui doivent être relevés pour atteindre nos objectifs à horizon 2030, c’est-à-dire maintenir la sole oléagineuse et doubler la sole légumineuse. Cela requiert un nouveau travail concerté avec les pouvoirs publics : il nous faut à présent renforcer les filières légumineuses françaises, pérenniser les débouchés oléagineux non-alimentaires et mettre en cohérence les politiques engagées », ajoute Benjamin Lammert.

2022, une année riche en actions menées au bénéfice des professionnels

L’Assemblée générale de l’Interprofession a également dressé le bilan des actions menées en 2022 par Terres Univia, l’Institut technique Terres Inovia et le Fonds d’Action Stratégique des Oléoprotéagineux (FASO) géré par Sofiprotéol. En particulier, les rapports d’activités font état des avancées réalisées dans le cadre de la 2e et dernière année de Cap Protéines, le programme d’amorçage de 2 ans de recherche-développement-innovation du Plan Protéines, piloté par Terres Inovia et l’Institut de l’Elevage Idele, ou bien encore la mise en place de la stratégie de la filière en matière de Responsabilité Sociétale des Organisations.

Ce bilan représente une mobilisation des dispositifs interprofessionnels pour l’intérêt général de l’ordre de 38,9 millions d’euros, composé de 21,2 millions d’euros de CVO et de 17,7 millions d’euros de financements complémentaires additionnels (publics et privés).

le rapport d’activité 2022 de Terres Univia

le rapport d’activité 2022 de Terres Inovia

le rapport d’activité 2022 du FASO

Tournesols sauvages



Terres Inovia lance son enquête en ligne !

Quelques pieds de tournesols sauvages dans une parcelle de tournesol suffisent pour occasionner une infestation très forte et très nuisible, en 2-3 cycles de culture avec tournesol. Les conséquences sont lourdes : pertes de rendement (supérieures à 10 q/ha), voire récolte impossible et perte en qualité.

Pour mieux connaitre les zones infestées et lutter efficacement contre cette adventice, Terres Inovia lance une enquête en ligne !

Répondre à l'enquête

Que vous soyez agriculteur ou technicien, vous êtes tous invités à saisir les parcelles de tournesol dans lesquelles vous avez identifié du tournesol sauvage. Cela permettra d'obtenir une base de données conséquente sur la localisation de cette adventice, dans le but d'améliorer les connaissances sur son développement et d'optimiser les méthodes de lutte envisagées.
La synthèse des communes touchées sera disponible sur le site. Toutes les autres informations saisies resteront confidentielles. Nous vous remercions par avance pour votre contribution à cette lutte collective !

Pourquoi lutter drastiquement contre les tournesols sauvages ?

Présents surtout dans le grand quart Sud-Ouest de la France (Occitanie, Nouvelle Aquitaine et Vendée), les tournesols sauvages sont très nuisibles :

  • Ils ont un fort pouvoir invasif : quelques pieds isolés (même 1 à 10 pieds/ha) peuvent aboutir après 2 ou 3 cycles de culture avec du tournesol à de grands foyers voire à une infestation de toute la parcelle
  • A cause de la dormance des graines, il est difficile de s’en débarrasser à court terme.
  • Une infestation généralisée peut entrainer 
    - une perte de rendement (pouvant dépasser les 50% !), 
    - une perte de qualité : teneur en acide oléique réduite (jusqu’à 10 points en moins),
    - une récolte impossible (maturité tardive).

Comment les reconnaitre ?

Les tournesols sauvages se caractérisent par :

  • une hauteur supérieure à 2 m
  • un port buissonnant, 
  • de nombreux petits capitules, 
  • une pigmentation violacée 
  • une floraison échelonnée
  • un égrenage marqué des capitules à maturité
  • une plante sur le rang (nouvelle infestation) ou dans l’inter-rang.

 

Ne les confondez pas avec les tournesols polyflores ! Tous les tournesols polyflores ne sont pas des sauvages…

 


Tournesol polyflore :

un capitule principal
absence de pigmentation anthocyanée,
absence d’égrenage à maturité.

 

Polyflorie :  phénomène ponctuel induit sur certaines variétés par des amplitudes thermiques importantes (de l’ordre de 14°C à 20°C) ou/et à une période de gel durant la phase d’initiation florale qui se situe 35 à 45 jours après la levée

Repousse de tournesol : un capitule principal – absence de pigmentation anthocyanée. La plante est plutôt dans l’inter-rang et sa hauteur est comparable à celle du tournesol cultivé.

Que faire en cas de tournesols sauvages dans ma parcelle ?

  1. Remplissez l’enquête en ligne de Terres Inovia : https://survey123.arcgis.com/share/1ac38cef36394f75996c88253d97943a
  2. Il est indispensable de prendre au sérieux les pieds isolés observés dans les parcelles : 
    - visitez les parcelles de tournesol pour détecter les premiers pieds
    - arrachez-les avant leur montée en graine 

Si les tournesols sauvages repérés ont déjà formé leurs premières graines, prenez des précautions lors de l’arrachage pour ne pas que les graines ne tombent au sol, puis mettez-les dans un sac et sortez-les de la parcelle.

Attention, dans le cas où les tournesols sauvages sont présents sur le rang (à des niveaux très faibles, vraisemblablement introduction accidentelle par le lot de semences, suite à une pollution pollinique en production), il est indispensable et urgent de prévenir votre distributeur, pour qu’il prenne toutes les dispositions nécessaires auprès des autres producteurs acheteurs du même lot de semences.

Pour en savoir plus : https://www.terresinovia.fr/-/comment-lutter-contre-les-tournesols-sauvages 

Téléchargez la fiche « Tournesols sauvages : ne les laissez pas vous envahir » - ed. Terres Inovia 2015 https://www.terresinovia.fr/documents/20126/156305/fiche_tournesol_sauvage_2015_Terres_Inovia.pdf

Lien de l’enquête en ligne : https://arcg.is/1veunb

Premier Carrefour des PAT




Une dynamique nationale qui s’intensifie !

L’association Terres en villes et Chambres d’agriculture France ont organisé le vendredi 30 juin 2023 à Paris, le Premier Carrefour des PAT (projets alimentaires territoriaux). L’évènement a réuni près de 300 acteurs issus des différentes parties prenantes de ce dispositif : collectivités, acteurs du monde agricole, de l’économie alimentaire, de la recherche et de l’enseignement, bureaux d’études, services de l’Etat.

Les PAT sont des dispositifs locaux et volontaires qui ont pour ambition de fédérer les différents acteurs d’un territoire pour organiser les transitions agricole, alimentaire et environnementale. L’engouement pour ce dispositif territorial est manifeste.

Pour organiser cette dynamique, la Loi Climat et Résilience (2021), a introduit la création d’un réseau national des PAT, doté de trois grandes missions : suivre le déploiement des PAT, diffuser les bonnes pratiques et construire des outils méthodologiques au service des collectivités territoriales.

Pour illustrer ces trois grandes missions, la journée s’est articulée autour de temps d’échanges entre élus territoriaux et représentants des ministères, de retours d’expériences par les parties prenantes des PAT et les porteurs eux- mêmes, mais également de restitutions d’études et de présentations d’outils méthodologiques.

Cet évènement est organisé avec le parrainage du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et en partenariat avec l’ADEME.

« Á travers l’implication des pouvoirs publics sur ces dernières années, le formidable élan collectif donné aux PAT démontre tout le sens et l’attention porté à l’alimentation de proximité comme un véritable levier de notre transition alimentaire et écologique. L’organisation de ce premier « Carrefour des PAT » marque un premier aboutissement, et met en lumière la dynamique de cette démarche. Je souhaite que les PAT poursuivent ce chemin prometteur et continuent leur déploiement sur l’ensemble de nos territoires » Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

« Cette journée augure de belles perspectives pour l’avenir. Le réseau des Chambres d’agriculture est pleinement mobilisé dans l’accompagnement et la valorisation des PAT. Ces derniers s’inscrivent dans les politiques publiques en faveur de la souveraineté alimentaire et de la planification écologique et doivent par conséquent être soutenus par l’Etat et les régions. » Sébastien Windsor, président de Chambres d’agriculture France

« En mettant autour de la table des agriculteurs, des citoyens, des collectivités et d’autres acteurs, les PAT montrent qu’un chemin pour la planification écologique est possible quand il prend le temps de la co-construction. C’est parce que cette méthode est précieuse que la dynamique des PAT doit être soutenue ». François Beaupère et Laurent Duval, co-présidents de Terres en villes

« Les PAT créent une dynamique indispensable pour aiguiller des systèmes alimentaires de nos territoires vers des pratiques plus durables. Ils permettent de mettre en relation les acteurs de l’amont jusqu’à l’aval et de retisser des liens entre la production agricole et notre alimentation. Les témoignages mettent en avant la complémentarité des dimensions sociales, santé et environnementales des PAT. Ils sont des catalyseurs des dynamiques locales et nécessitent d’être soutenus pour continuer dans l’opérationnalité. » Jérôme Mousset, directeur de la Direction Bioéconomie et Energies Renouvelables à ADEME