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Vie des entreprises

les bilans des moissons d’été



Malgré des volumes de collecte supérieurs à 2022, la coopérative Arterris constate une baisse de 5 à 10% des rendements par rapport aux attentes. Les bonnes conditions climatiques jusqu’au mois de mai permettaient d’envisager des récoltes satisfaisantes, mais la succession des épisodes pluvieux est venue altérer tant leur volume que leur qualité. La récolte a été marquée par une hausse d’environ 10% de la sole d’été grâce aux bonnes conditions de semis à l’automne. La collecte estivale s’élève à 502 000 tonnes.

Des disparités selon les cultures et les zones

Blé dur

La collecte de blé dur est globalement équivalente à l’année dernière. Comme l’an passé les rendements et les qualités sont très hétérogènes en fonction de la situation géographique des exploitations : les épisodes orageux très localisés entraînant de fortes pluies ont davantage impacté l’Ouest que l’Est du territoire, qui lui a connu une sécheresse durant toute la saison. Ces pluies ont entraîné des phénomènes de lessivage, diminuant le poids spécifique et en conséquence le rendement. A cela s’ajoute le développement de maladies fongiques comme la moucheture et le mitadinage sur le blé dur légèrement plus importante que les autres années. Pour autant les cultures ont bien résisté grâce à un potentiel initial élevé.

Blé tendre

Pour autant, la qualité est hétérogène au même titre qu’en 2022, le principal critère impacté étant le poids spécifique.

Autres céréales à paille, fourragères et protéagineux

Pour les autres céréales à paille comme les fourragères le constat est le même que pour le blé dur et le blé tendre. Du côté des protéagineux (pois et féverolles), les surfaces ont fortement augmenté, de l’ordre de 75%, ce qui peut s’expliquer par les nouvelles directives de la PAC.

Colza

La sole de colza ainsi que le rendement ont été plutôt stables cette année.

En résumé, sur l’ensemble de la collecte d’été les rendements sont en recul en moyenne de 5 à 10% par rapport aux attentes, en raison des conditions météorologiques. Pour autant, malgré ces aléas, la collecte d’été a augmenté de 25% par rapport à 2022. Bien que la qualité ait été impactée, elle maintient des standards permettant de trouver des débouchés pour les productions.

Site internet : www.arterris.fr
Pour plus d’informations sur les Moulins Pyrénéens : www.moulinspyreneens.fr

La société allemande Ovofit

rejoint le Groupe Eureden



La société allemande Ovofit, spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de produits élaborés d'œufs, vient de rejoindre la branche œuf du Groupe Eureden. Par cette nouvelle acquisition, le groupe agroalimentaire coopératif breton poursuit sa stratégie de croissance externe afin de développer son activité d’ovoproduits à l’international.

Eureden Oeuf, qui regroupe les activités oeufs et ovoproduits du Groupe Eureden, a fait l’acquisition, le 4 août 2023, de la société allemande Ovofit.

Ovofit, située en Bavière, à 1 heure à l’est de Munich, est une société spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de produits élaborés d’œufs (omelettes, œufs pasteurisés, egg bites, …) à destination du marché allemand et international. Fournisseur de référence de clients majeurs au niveau européen, Ovofit, qui compte 130 salariés, a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 15 millions d’euros en 2022.

Le rachat de 100 % des parts de la société Ovofit par Eureden correspond au plan stratégique de développement de la branche Eureden Oeuf en ovoproduits élaborés  :

  • Devenir le leader européen des produits élaborés d’oeufs
  • Développer PEP sur de nouveaux marchés et à l’international
  • S’implanter industriellement et commercialement au cœur des marchés
  • Renforcer sa capacité de production

« Nous nous réjouissons d’accueillir les équipes d’Ovofit. Par cette opération, Eureden affirme son ambition de devenir, à partir des activités d’Ovofit et de PEP, le leader européen des produits élaborés d’oeufs, en s’appuyant sur des démarches filières et un savoir-faire reconnu » indique Rodolphe Millet, directeur de la branche oeuf d’Eureden. 

« Je suis heureuse de voir la société familiale créée par mes parents en 1971 rejoindre un groupe coopératif aux valeurs fortes dont les activités d’ovoproduits sont complémentaires des nôtres » précise Margit Kurz-Rothmaier, actuelle directrice d’Ovofit.

Site internet : https://www.eureden.com

UNE NOUVELLE PROMOTION

D’ADHÉRENTS APICULTEURS



Ces 30 et 31 août, plusieurs adhérents ont participé à une session de formation, à Haut-Mauco et Benquet, pour devenir apiculteurs. Un accompagnement complet, assuré par VEGA* Maïsadour, pour leur permettre d’appréhender cette production passionnante. Maïsadour poursuit ainsi son engagement en faveur de la biodiversité et d’une agriculture régénératrice.

Avant eux, Éric et Nathalie Mousquez, adhérents à Loubieng (Pyrénées-Atlantiques), ont participé à une précédente formation, en mars. Pourquoi l’apiculture ? Qu’ont-ils pensé de leur formation ? Avec quelques mois de recul, ils ont accepté de répondre à nos questions.

Pourquoi avoir choisi l’apiculture ?

Éric Mousquez : Je m’intéresse depuis longtemps aux abeilles à titre personnel. On ne peut pas passer à côté de l’aspect biodiversité et de l’importance de la pollinisation. Sans abeille, il n’y a pas de vie. La nature, c’est notre travail. Si on en prend soin, elle nous le rendra.

Que s’est-il passé après la formation ?

N.M. : À l’issue de la formation, il y a eu un véritable entrain collectif des participants pour se lancer.

E.M. : Une fois notre décision prise, nous avons commandé les ruches. VEGA* Maïsadour a mutualisé les besoins en matériel des adhérents et nous a permis de nous procurer les équipements adaptés. La Coopérative a également assuré notre approvisionnement en essaims d’abeilles. Nous continuons à garder contact avec les autres agriculteurs avec qui il y a une réelle entraide.

Je pense que sans cette formation, puis l’accompagnement et l’entraide qui suivent, notre démarche d’apiculture n’aurait pas abouti.

Quel bilan en tirez-vous ?

N.M. : Cette formation nous donne les bonnes bases. Il faut avancer petit à petit, bien faire les choses et ne pas être dépassé.

Nathalie Mousquez : On voulait aussi se diversifier, mais on ne savait pas trop par quel biais. Avoir des idées, des initiatives, c’est le quotidien de notre métier d’agriculteur. Notre conseiller nous avait déjà un peu parlé de l’apiculture. Puis, lorsque j’ai lu magazine adhérents Le Sens de Terre, j’ai appelé Maïsadour pour nous inscrire.

Comment s’est passée votre formation ?

N.M. : Nous avons débuté par la partie à distance, sur ordinateur, pour valider les différents modules. Cette formation est très complète et intéressante, elle permet de réaliser que l’apiculture est un vrai métier, avec de la technique.

E.M. : La partie pratique se déroule au rucher pilote de Maïsadour, à Benquet. On nous montre le fonctionnement et l’organisation d’une ruche. Les horaires de formation et d’accompagnement sont adaptés aux contraintes de notre métier, ce qui est un vrai plus.  

E.M. : Il faut avoir un vrai intérêt pour l’abeille, une vraie envie d’être formé, car c’est un investissement malgré tout.

Nous avons hâte de produire notre propre miel. Nous en avons promis à nos amis, il y a une obligation à tenir ! On nous avait dit : « Vous allez voir, vous allez vous prendre au jeu ». C’est bien vrai : je rends visite à mes ruches presque tous les jours !

Site internet : https://www.maisadour.com