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Actualités de la filière

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PARTENARIAT

METRO France et La Coopération Agricole : un partenariat renforcé au service de la filière

A l’occasion du Salon International de l’Agriculture, METRO France et La Coopération Agricole ont initié une nouvelle étape de leur collaboration au service de la filière en signant une convention de partenariat ambitieuse. L’objectif est clair : soutenir les coopératives agricoles françaises et bâtir une offre de produits répondant toujours mieux aux besoins des professionnels de la restauration.

PLUS QU’UN ACCORD, UN ENGAGEMENT

Les deux structures, acteurs essentiels du secteur agro-alimentaire français, entendent ainsi optimiser le potentiel de développement que représente le marché de la restauration, fleuron de notre pays et de sa gastronomie, pour les 2 100 coopératives agricoles adhérentes de La Coopération Agricole, et leurs membres : soit plus de 300 000 producteurs français ! 
 
Cette démarche se veut la suite logique de la signature de La Charte Origine France en 2020 par 12 fédérations majeures de la filière RHD (Restauration Hors Domicile) autour de METRO France, parmi lesquelles La Coopération Agricole.

A cette occasion, Pascal PELTIER, Directeur Général de METRO France, et Dominique CHARGÉ, Président de La Coopération Agricole, ont réaffirmé la force de leur engagement et leur volonté d’aller plus loin ensemble.  
 
« Nous avons une ambition commune avec La Coopération Agricole : agir ensemble pour permettre aux produits de nos territoires d’être plus présents dans notre belle gastronomie. Ceci répond à de vraies attentes de nos clients restaurateurs et c’est aussi une demande de nos concitoyens.  Fort de notre expérience et de notre expertise dans le secteur de la restauration commerciale, et grâce au partenariat que nous sommes heureux de signer aujourd’hui, nous allons accompagner les coopératives pour mieux comprendre encore les enjeux et besoins de nos restaurateurs et y apporter ainsi la meilleure réponse. » déclare Pascal PELTIER. 
 
« Choisir les produits coopératifs c’est choisir, de l’amont à l’aval, un approvisionnement local, sûr et traçable et des produits de qualité élaborés dans le respect de l’environnement. C’est aussi choisir un partage équitable de la valeur dans les filières et le maintien d’un tissu agroalimentaire dans les territoires. Nous nous réjouissons de ce partenariat qui donne à nos produits de la visibilité auprès des professionnels de la restauration » précise Dominique CHARGÉ.

DES MESURES CONCRETES

Afin de développer de nouveaux leviers de croissance au service des coopératives, la convention de partenariat signée le 3 mars 2023 se concentre autour de 5 axes de travail :

  • Développer les relations entre La Coopération Agricole et METRO France, via l’organisation de rencontres annuelles avec au programme : présentations des actions menées et mise en relation ;
  • Travailler à une meilleure adaptation de l’offre de produits des coopératives agricoles au marché de
    la restauration commerciale, via plusieurs sessions de travail thématiques au cours de l’année incluant des professionnels de la restauration et la conduite d’opérations de visibilité ;
  • Développer les actions dans les territoires, via la nomination de référents METRO France au sein des
    fédérations régionales de La Coopération Agricole et la promotion des actions mises en œuvre dans le cadre de la Charte Origine France ;
  • Encourager les initiatives vertueuses des coopératives, via davantage de valorisation et de promotion des actions durables et labels portés par La Coopération Agricole ;
  • Encourager la mise en œuvre d’un cadre de relations commerciales favorables entre METRO France et les adhérents de La Coopération Agricole.

 
Ensemble, METRO France et La Coopération Agricole portent une dynamique visant à fluidifier et à intensifier le dialogue et les synergies entre les différents acteurs de la filière, au service des enjeux économiques et durables du secteur. Alors que le pays doit relever le grand défi de la souveraineté alimentaire, nous sommes plus que jamais convaincus que le succès dépend de notre capacité à travailler ensemble !

PARTENARIAT



Une seule santé pour les humains, les animaux et les écosystèmes : l’Anses et INRAE renouvellent leur partenariat

Le 3 mars, Benoit Vallet, directeur général de l’Anses et Philippe Mauguin, président-directeur général d’INRAE ont signé une nouvelle convention de collaboration pour les cinq prochaines années. Les deux partenaires s’engagent ainsi à prolonger leurs travaux communs pour produire des connaissances utiles au développement de systèmes de production durables et à la préservation des écosystèmes, en cohérence avec l’approche « One Health - une seule santé ».

L’Anses et INRAE mènent de longue date des travaux communs dans les domaines de la santé et du bien-être animal, de la santé et de la protection des végétaux, de l'alimentation et de la nutrition, de l'écotoxicologie, ainsi que de la qualité des milieux naturels. Renouvelée pour cinq ans, leur collaboration s’intensifie et vise en particulier à développer des approches globales pour étudier les enjeux sanitaires en lien avec les concepts One Health et exposome.

Des collaborations existantes déjà nombreuses

Sur la période 2018 - 2023, les collaborations entre les deux organismes se sont multipliées selon plusieurs modalités :

  • Thèses financées et encadrées conjointement (deux à six nouveaux projets chaque année).
  • Recherches communes menées notamment dans le cadre d’unités mixtes (UMR) et d’unités Anses sous contrat avec INRAE.
  • Participation de plus de 100 chercheurs INRAE aux collectifs d’experts de l’Anses.
  • Collaborations dans le cadre de grands partenariats européens de recherche financés par l’Union européenne, tels le programme conjoint EJP One Health ou le Partenariat européen pour l'évaluation des risques liés aux substances chimiques (Parc), tous deux coordonnés par l’Anses.
  • Mobilisation conjointe dans des dispositifs partenariaux nationaux (plateformes d’épidémiosurveillance nationales en santé animale, santé végétale et de surveillance de la chaine alimentaire, centre national de référence sur le bien-être animal).
  • Poursuite de la coordination conjointe de l’Observatoire de l’alimentation (Oqali).

Des enjeux et des objectifs communs pour les cinq prochaines années.

En s’appuyant sur des travaux de recherche et d’expertise de haut niveau, les deux organismes affichent de nombreux enjeux et objectifs communs pour la période 2023-2028 :

  • La connaissance des impacts des contaminants biologiques et chimiques sur l’environnement ou les organismes vivants.
  • La caractérisation des dangers sanitaires et de leurs vecteurs pour développer des méthodes d’analyse ou de surveillance épidémiologique en santé animale et végétale, ainsi que dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments.
  • L’étude des leviers de réduction de l’usage des antibiotiques en élevage et de l’usage des produits phytopharmaceutiques en agriculture et l’exploration des pistes d’alternatives agro-écologiques.
  • Des travaux permettant la prise en compte du bien-être animal, dans ses dimensions éthiques et opérationnelles.
  • Le développement de travaux méthodologiques et d’études d’impact multicritères, incluant les dimensions socio-économiques, les modes de production et de consommation ou les mesures de régulation de risques sanitaires.
  • Plus largement, la contribution aux travaux et initiatives favorisant des approches systémiques et une approche globale de la santé.

LÉGUMINEUSES

LES CONNAÎTRE POUR MIEUX LES AIMER


Terres Univia est partenaire d’un événement lancé par le pôle de compétitivité Vitagora et Dijon Métropole : « Explorons les légumineuses ». Destiné au grand public, il permet d’en savoir plus sur la lentille, le soja ou encore le pois chiche à travers différents ateliers, organisés du 22 février au 30 mars, à Dijon.

Comment mieux faire aimer les légumineuses au grand public ? Riches en fibres et en protéines, la lentille, le pois, le pois chiche, le soja, le lupin ou encore la féverole, dotés de solides atouts nutritionnels, sont à consommer plus fréquemment !

Enigmes, fresque, atelier cuisine… pour mieux faire connaître cette famille de plantes au grand public, Vitagora, le pôle de compétitivité de Bourgogne-Franche Comté et d’Ile-de-France, dans le cadre de l’action Living Lab, organise une série d’ateliers « Explorons les légumineuses ».

Trois types d’ateliers ont lieu dans trois lieux différents à Dijon du 22 février au 30 mars, notamment à la Cité internationale de la gastronomie et du vin de Dijon :

  • « Les légumineuses en toute simplicité », un atelier cuisine pour apprendre à concocter de simples et délicieux plats pour sublimer ces légumineuses ; il sera également possible de déguster des produits innovants à base de légumineuses
  • « L’effet légumineuse », où le grand public est invité à réaliser une fresque pour comprendre l’impact et le rôle des légumineuses dans le quotidien ;
  • « Voyage au centre des légumineuses »,  : permettant de plonger au cœur de l’histoire de cette famille de plantes et de mieux les (re)connaître.  

Partenaire de Vitagora sur cet événement grand public, Terres Univia s’est mobilisé, en particulier pour aider à réaliser les différents ateliers.

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100 % collecté, 100 % recyclé

d’ici à 2030


Un plan d’actions ambitieux pour A.D.I.VALOR pour augmenter le recyclage des déchets agricoles

A.D.I.VALOR incarne l'engagement du monde agricole pour le recyclage des déchets. Avec des résultats 2022 une fois de plus en progression, l’éco-organisme se fixe un plan d’actions ambitieux pour 2023 afin de tendre vers le 100 % collecté, 100 % recyclé d’ici à 2030.
Christophe Grison et Ronan Vanot, respectivement président et directeur général d’A.D.I.VALOR, font le point à l’occasion d’une conférence de presse au Salon International de l’Agriculture, le 1e mars 2023.

Les acteurs agricoles toujours plus mobilisés : 93 000 tonnes de déchets collectées en 2022

Cette année 2022 montre, une fois de plus, que l’ensemble des acteurs – agriculteurs, distributeurs, metteurs en marché – se sont mobilisés afin de collecter 93 000 tonnes de déchets, soit 4 000 tonnes de plus que l’année précédente. Ces déchets sont recyclés à près de 90 %.
Ils concernent notamment les emballages vides, les films agricoles, les ficelles et filets.

Christophe Grison, président d’A.D.I.VALOR, se félicite : « la réussite de la filière vient de la mobilisation de l’ensemble des acteurs et en premier lieu des agriculteurs qui s’investissent pleinement pour trier, préparer et déposer leurs déchets. C'est grâce à l'engagement de tous, que chaque type de déchets peut être collecté et A.D.I.VALOR peut ainsi optimiser leur valorisation ».

80 % des déchets agricoles à recycler en France d’ici à 2025

Véritable enjeu environnemental, la relocalisation du recyclage dans les territoires français s’accélère. Ainsi, l’éco-organisme s’est fixé l’objectif de recycler 80 % des déchets agricoles dans l'Hexagone d’ici à 2025. Pour cela, A.D.I.VALOR est en partenariat avec plusieurs groupes industriels pour l’extension de l’usine Suez à Landemont (49) et pour la création de plusieurs nouvelles unités :

  • RecyOuest (ficelles et filets) : inauguration en 2022
  • Plasticlean (films de paillage) : inauguration en 2023
  • Novus (big-bags) : inauguration fin 2023
  • Néoplast (films d’élevage) : inauguration courant 2024

De nouveaux programmes de collecte pour tendre vers le 100 % collecté, 100 % recyclé

En 2023, tous les acteurs de la filière de gestion des déchets agricoles restent engagés et proactifs pour tendre vers les objectifs du 100 % collecté et 100 % recyclé à l’horizon 2030.
Ainsi, A.D.I.VALOR élargit son périmètre d’action et noue des partenariats pour la mise en place de :

  • la collecte et du recyclage des emballages de nutrition animale avec la création par la filière de l’organisme VALORALIM ;
  • la collecte des emballages vides de semences de betteraves en coopération avec la filière (UFS, ARES, SEMAE, les distributeurs, les sucreries et les planteurs) ;
  • la collecte et le recyclage des pots horticoles plastiques professionnels avec VALHOR l’Interprofession française de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage.

Autre nouveauté, les départements des Outre-mer intègrent progressivement le fonctionnement national d’A.D.I.VALOR :

  • ECODIAM, organisme de collecte et de recyclage des déchets agricoles en Martinique, a signé la convention cadre d’A.D.I.VALOR et vise un taux de collecte de 75 % d’ici à 2026.
  • Les organismes de la Réunion (ECO AGRI Réunion) et de la Guadeloupe (AGRIVALOR Guadeloupe), ainsi que les chambres d’Agriculture de Guyane et de Mayotte ont signé une lettre d’intention et s’engagent à intégrer le processus d’ici à 2024.

Ronan Vanot, directeur général d’A.D.I.VALOR, indique « l’année 2023 s’annonce riche en évolutions pour A.D.I.VALOR avec des nouveaux programmes de collectes et des nouvelles capacités de recyclage en France. Nous souhaitons améliorer la performance du système à tous les niveaux : la collecte, le recyclage, la prévention de la production de déchets et l’éco-conception à travers notamment la mise en place d’une éco-modulation des éco-contributions. Nous sommes bien en route vers le « 100% collecté, 100% recyclé » ! ».

A.D.I.VALOR est une initiative soutenue par les pouvoirs publics et notamment, depuis 2016, par le ministère en charge de l’Écologie avec la signature d’un accord-cadre qui a été prorogé en 2021 jusqu’à la fin 2023. Il sera alors temps de faire le bilan de l’accord-cadre et de s’accorder sur de nouveaux engagements pour que la filière soit encore plus efficiente.

Impuretés et pailles

dans les graines


« Vous l’avez constaté, sur la fin d’année 2022 les cadences ont été ralenties et nous avons subi des arrêts techniques sur les sites Saipol du Mériot et de Grand-Couronne. Nous avons procédé à une analyse approfondie dont nous souhaitons vous partager les conclusions : l’origine unique des incidents tient à la présence d’impuretés et de pailles en grande quantité dans les graines réceptionnées.

Ces incidents ont pour impact direct des ralentissements et arrêts pour nettoyage, réparation et maintenance de nos installations, et affectent directement la performance de Saipol sur le plan de la sécurité industrielle et de l’activité commerciale ; donc notre capacité à valoriser ces graines à leur juste potentiel. Plus généralement, ils pénalisent l’ensemble de la filière en désorganisant les flux logistiques et en affectant les livraisons d’huile et de tourteaux à nos clients.

Ces situations mettent à risque nos outils industriels, notre personnel, exposé à des interventions de maintenance renforcée, sans oublier nos relations commerciales avec nos partenaires à l’aval de nos filières. C’est pourquoi nous vous invitons à être particulièrement vigilants sur la teneur en impureté des lots de graines qui nous sont livrés.

Aussi, nous comptons sur votre plus grande rigueur pour le nettoyage des graines expédiées sur nos sites, notamment lors des périodes post moisson, où l’augmentation des flux agriculteurs-usine ne doit pas se faire au détriment du bon nettoyage des graines.

Nos équipes en charge de la réception des marchandises sont sensibilisées à cette problématique et n’accepteront que les lots conformes aux règles « SLM » : Sain, Loyal et Marchand.

Persuadé qu’avec notre vigilance mutuelle, nous pourrons éviter que les incidents décrits ci-dessus ne se reproduisent. Nous vous remercions de partager cette information avec l’ensemble de vos équipes concernées par ce sujet. » Christophe BEAUNOIR, Directeur Général - SAIPOL

Quelques éléments concrets concernant les difficultés rencontrées

GRAND-COURONNE :

Ralentissements du 25 juillet au 26 octobre 2022

  • Cause identifiée : présence d’impuretés dans les graines
  • Conséquence : ralentissement trituration
  • Impact direct pour Saipol : ralentissement et perte d’activité équivalent à 12 000 tonnes de trituration.

Arrêt maintenance du 26 octobre au 20 novembre 2022

  • Cause identifiée : présence d’impuretés dans les graines et passage d’impuretés dans l’atelier d’extraction
  • Conséquences : panne et casse machine au niveau de l’atelier d’extraction
  • Impact direct pour Saipol : arrêt de trituration et perte équivalente à 77 000 tonnes de trituration et investissements pour remplacer le matériel détérioré.

LE MÉRIOT

Ralentissements et arrêts récurrents sur 2022

  • Cause identifiée : présence de paille en grande quantité sur certains camions réceptionnés 
  • Conséquences : ralentissement pour nettoyage et évacuation 
  • Impact direct pour Saipol : 16 600 tonnes de trituration perdues suite à des arrêts ou ralentissements.