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Hebdo N°22 - Vendredi 11 juin 2021

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Actualités de la filière

Rubriques

Plan protéines



Les actions de l'interprofession 2020-2022 - Structurer la filière
et dynamiser la recherche et développement

Une feuille de route construite collectivement

Terres Univia, l’Interprofession des huiles et protéines végétales, est engagée dans les enjeux stratégiques de demain pour développer et construire la souve- raineté protéique française.

À la demande des pouvoirs publics, elle a coor- donné en 2019 une feuille de route destinée à fixer les grandes orientations de structuration des filières pour un nouveau Plan national pour la souveraineté protéique.

Un travail conjoint a été mené durant plusieurs mois avec près de 350 acteurs pour aboutir à des propo- sitions. Elles ont été le point de départ des mesures nationales élaborées par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, en lien avec la filière des oléo- protéagineux, dans le cadre du Plan de relance.

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Coût des matières premières

en hausse



Des conséquences lourdes pour les margarines, les matières grasses végétales et les sauces condimentaires

Jusqu’à +130% des matières premières en quelques mois, et des conséquences inévitables sur le prix d’achat de ces produits.

Les filières françaises des industries des corps gras et des sauces condimentaires connaissent une situation sans précédent. L’explosion du coût des huiles de tournesol, colza et lin percute de plein fouet ces secteurs pour qui, ces matières premières détiennent une place prédominante dans la composition des margarines et des sauces condimentaires. Pour les professionnels, rassemblés dans Huileries et Margarineries de France et la Fédération des Industries Condimentaires de France, des répercussions inévitables sont d’ores et déjà à prévoir sur les prix de ces produits finis.

Un marché sensible aux variations de prix

Attribuée à de mauvaises conditions climatiques, la récolte mondiale de l’ensemble des oléagineux est en baisse. Ces matières premières, utiles à la production de nombreux produits de consommation, voient leurs prix de vente flamber depuis plus d’un an. Pour la filière industrielle française des corps gras, l’inflation des huiles qui composent majoritairement les margarines et autres matières grasses associées est plus que palpable: +130% sur l’huile brute de tournesol, des prix multipliés par deux sur l’huile brute de colza1.

À cela s’ajoute, la hausse de la demande des pays importateurs qui accroît la tension sur les marchés. Huileries et Margarineries de France et la Fédération des Industries Condimentaires de France donnent l’alerte et indiquent que les prix négociés avec les distributeurs ne pourront être maintenus, ce qui pourrait entraîner des hausses de prix consommateur.

« L’inflation des huiles de tournesol, colza et lin impactent directement notre filière. Elles représentent 60% des coûts de la margarine »

Un produit doté d’un intérêt nutritionnel et plus particulièrement plébiscité par les seniors

Réalisée à partir d’un assemblage d’huiles végétales, les matières grasses tartinables comme la margarine offre un profil nutritionnel riche en acides gras mono et poly-insaturés, acides gras essentiels, oméga 6 et oméga 3. Reconnue pour sa contribution à la prévention des maladies cardio-vasculaires, 2/3 des consommateurs de margarine ont plus de 50 ans et 60% des volumes de vente sont réalisés auprès de foyers à budget serré ou limité.

En 2020, 75 000 T de margarines ont été vendues représentant 366 millions d’euros2.

1. Comparaison des prix entre le 01/05/2020 et le 01/05/2021, source Observatoire des prix des OléoPro n°20, juin 2021, Terres Univia
2. Source Kantar worldpanel – Données annuel mobile total France (tous circuits) au 27/12/20 – Base corps gras solides – Non beurre barquette + pains – ventes en €

ventes semences gazon



L’engouement des consommateurs
pour le jardinage fait progresser
les ventes de semences de gazons

Dans le contexte actuel de restriction des déplacements, des loisirs culturels et des voyages, les consommateurs ont réinvesti les jardins comme lieux de bien-être, reflétant leurs envies et aspirations. Cet engouement a entrainé une hausse exceptionnelle et inattendue des ventes de semences de gazons, atteignant + de 30% par rapport à ces 12 derniers mois.

Les jardins et espaces verts apportent de nombreux bénéfices à l’environnement, ainsi qu’aux citoyens en améliorant leur cadre de vie, en permettant l’accès à une alimentation saine et en offrant de nombreux loisirs de plein air. La redécouverte par le grand public des vertus des jardins et espaces verts offre aux semences de gazons, de belles perspectives dans les prochaines années.

Si les entreprises semencières se félicitent de cette croissance, les cycles de production n’ont pas permis de l’anticiper. En effet, les récoltes de semences réalisées en été ne sont commercialisées en majeure partie que l’année suivante car les nombreuses opérations d’obtention d’un produit de qualité nécessitent plusieurs mois (séchage, triage, emballage, approvisionnement des points de vente). Par ailleurs, les programmes de production définis en 2019 ne pouvaient pas tenir compte de cette demande exceptionnelle. Cette hausse des ventes génère donc une tension sur la disponibilité de certains produits, qui risque de ne pas être atténuée par la nouvelle production de semences.

Par ailleurs, si la pandémie joue un rôle majeur dans le développement des marchés (amateurs et professionnels) des semences de gazons, elle a également un impact négatif sur les coûts de production, de logistique, ou encore sur les matières premières et consommables qui ne cessent d’augmenter depuis quelques mois

« Bien que les semenciers aient d’ores et déjà pris en compte ces nouveaux paramètres, il faudra sans doute au minimum 18 mois pour revenir à un niveau de produits disponibles en cohérence avec le marché », explique Denis David, le président de la section Fourragères et gazons.

Climat & céréales




Changement climatique : les transitions à l’œuvre
dans la filière céréalière

Pour l’agriculture et les filières céréalières, les conséquences du changement climatique se font sentir depuis plusieurs années déjà : des récoltes sont de plus en plus précoces, des coups de chaleur estivaux de plus en plus fréquents, la production est de plus en plus aléatoire... La hausse des températures et son corollaire qu’est l’augmentation des risques de sécheresse sont des réalités avec lesquelles la filière céréalière doit aujourd’hui composer.

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stratégie environnementale



Mac Donald France inaugure da première ferme pilote à ambition zéro carbone en Centre-Val-de-Loire

Dans le cadre de sa stratégie environnementale, McDonald's France est pleinement engagé dans la réduction de l'impact environnemental de ses activités à tous les niveaux, de l'exploitation agricole à l'assiette. L'enseigne s'est ainsi engagée en 2018 à réduire de 35% ses émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble de son périmètre d'activité. Afin de continuer à accompagner ses partenaires agricoles dans leur transition écologique et de participer à l'objectif de neutralité carbone national, l'enseigne souhaite renforcer sa feuille de route, en s'appuyant sur un saut technologique visant à identifier des solutions pérennes sur la réduction, l'évitement et la séquestration carbone au sein de ses filières agricoles.

Une ferme à ambition 0 carbone, reflet de la démarche d'innovation de l'enseigne

Acteur majeur de la restauration et de l'agroalimentaire, McDonald's France a à cœur de participer activement à l'atteinte des objectifs de neutralité carbone en France fixés par les Accords de Paris en 2015. Depuis près de 20 ans, l'enseigne est ainsi engagée dans une démarche ambitieuse de réduction de son empreinte carbone sur l'ensemble de ses périmètres de responsabilité : depuis les matières premières agricoles jusqu'à la fin de vie des déchets, en passant par l'activité quotidienne de ses restaurants. Aujourd'hui, elle est déterminée à réduire de 35% ses émissions de gaz à effet de serre à horizon 2030 sur son périmètre élargi (et par rapport à 2005).

Dans ce cadre, McDonalds élabore et met notamment en œuvre une stratégie agroécologique ambitieuse en accompagnant les 30 000 éleveurs et agriculteurs qui fournissent les matières premières agricoles de l'enseigne, dans l'évolution de leurs pratiques.

Cette stratégie a d'ailleurs d'ores-et-déjà des résultats très concrets :

  • Depuis 2010, plus de 70 innovations ont été testées dans 80 parcelles et fermes pilote et plus de 50 pratiques agroécologiques ont déjà été déployées sur les 5 principales filières. Et 40 innovation culturales et d'élevage supplémentaires sont toujours encore en cours de test et d'évaluation ;
  • Entre 2005 et 2018, McDonald's France a réduit de 45% les émissions de GES par repas servi sur le périmètre de ses restaurants et de 12% sur le périmètre qui intègre également les filières agricoles.

L'inauguration de cette ferme à ambition zéro carbone marque ainsi une nouvelle étape clef dans la réalisation des ambitions de McDonald's France. Cette ferme, implantée à Autruy-sur-Juine dans le Loiret, concentre les principales initiatives et innovations, agronomiques comme technologiques, en cours de développement sur les exploitations de blé sous contrat avec l'enseigne.

Grâce à un premier travail réalisé en collaboration avec nos partenaires agricoles, des experts, des chercheurs et des ONG, et, sur base d'une revue bibliographique des études les plus récentes sur le sujet, plusieurs innovations ont d'ores et déjà été identifiées parmi lesquelles : 

  • Sur la réduction des émissions à la source : le développement de couverts végétaux et de légumineuses pour réduire la fertilisation azotée, le recours à l'utilisation d'engins agricoles électriques et la production d'énergie renouvelables directement sur la ferme (par l'installation de panneaux solaires ou de méthaniseurs) pour mettre fin à l'utilisation d'énergies fossiles dans la production agricole. 
  • Sur la séquestration du carbone : le déploiement de pratiques d'agroforesterie et de régénération des sols, telles que le maintien des haies et des prairies permanentes, permettant par ailleurs également de préserver la biodiversité et la résilience des écosystèmes naturels.

Des projets pilotes pour éprouver les innovations technologiques agricoles

McDonald's France a ainsi décidé d'initier plusieurs projets pilotes de ce type avec ses agriculteurs sous contrat sur ses principales filières dès 2021. Ces projets pilotes permettront d'expérimenter puis de déployer toutes les pratiques agroécologiques favorables à la séquestration, l'évitement ou la réduction carbone dans les exploitations auprès desquelles elle s'approvisionne et sur ses différents bassins d'approvisionnement français.

Dans les prochains mois, ces innovations agronomiques et technologiques feront l'objet d'études approfondies avec le concours d'un écosystème de start-up Agritech et seront déployées dans différentes exploitations volontaires afin de les éprouver en situation réelle et dans des milieux variés. Dans cette première phase exploratoire, l'objectif de l'enseigne est de conforter les objectifs construits à partir de modélisation qui établit une réduction possible de 40% des émissions de GES et 60% de séquestration possible.

« Depuis 2010, McDonald's et ses partenaires agricoles accompagnés d'experts identifient, testent et déploient des pratiques agronomiques qui contribuent à la transition écologique. Avec ce projet de ferme pilote à ambition zéro carbone qui a pour objectif d'explorer des innovations agricoles originales, nous passons un nouveau cap pour répondre aux enjeux agricoles de demain » Delphine Smagghe, SVP Achat, Qualité et Environnement de McDonald's France.

« Mon exploitation est ferme pilote McDonald's depuis 2010. Nous avons testé plus de 10 pratiques dont certaines ont été déployées. Je suis très fier de continuer à accompagner McDonald's dans cette nouvelle étape ambitieuse pour l'agriculture de demain ». M. Guerton, Agriculteur.

« Le partenariat avec McDonald's va nous permettre d'éprouver en situation et à grande échelle nos innovations. Ce type de collaboration avec l'ensemble des acteurs est clé pour le développement des Agri-tech. C'est une étape majeure pour Farmleap. », Anael Bibard, Fondateur de Farm Leap.