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Accompagnement des transitions

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De l’utilité des couverts végétaux



Dans nos campagnes, en ce début de printemps, on voit de plus en plus de champs de fleurs. Il s’agit des couverts végétaux. Pourquoi les agriculteurs les utilisent-ils sur leurs parcelles ? A quoi servent-ils ? Pour quelles raisons y en a-t-il de plus en plus ? Explications.

Il y a quelques années encore, à la sortie de l’hiver, on observait principalement dans les champs de nos campagnes des étendues de colza jaune, des champs de blé ou des terres en cours de préparation pour les semis. La donne a changé : les parcelles couvertes de fleurs se multiplient. Il s’agit des couverts végétaux. Quasi inexistants il y a encore cinq ans, plus de la moitié des agriculteurs y ont aujourd’hui recours.

« Les couverts végétaux sont des cultures intermédiaires » précise Franck Camet-Lassalle, Responsable Grands Comptes au Pôle Agricole d’Euralis. « Pour répondre entre autres à des contraintes réglementaires, les agriculteurs les utilisent afin de couvrir les sols de leurs parcelles en hiver, entre deux cultures de printemps. Semés en octobre derrière la culture principale, ils sont coupés au début du printemps, donc en ce moment, et ré-incorporés dans le sol. Ils se développent de plus en plus parce qu’ils présentent pour l’agriculteur des intérêts variés et nombreux à la fois agronomiques, économiques et environnementaux ».

Utiliser les couverts végétaux, c’est contribuer à la transition agricole

En utilisant les couverts végétaux sur leurs parcelles, les agriculteurs répondent certes à une contrainte réglementaire, et la coopérative les aide à intégrer au mieux cette obligation en les accompagnant d’un point de vue technique et économique. Mais ils s’engagent avant tout concrètement pour l’environnement : en ayant recours aux couverts végétaux, ils limitent les émissions de gaz à effet de serre, économisent l’eau et contribuent à la décarbonation. Ils participent donc concrètement à la transition agricole et s’engagent pour l’environnement.

« Utiliser des couverts végétaux, cela me permet aussi de fertiliser les sols, via le stockage du carbone qui est restitué à la terre » précise Mickaël Joseph, agriculteur adhérent Euralis. « Et c’est une façon d’amener des éléments nutritifs pour la culture suivante. Ils me permettent également de stimuler la vie du sol et la biodiversité en général pendant l’hiver. Enfin, sur le long terme, ils peuvent augmenter la réserve d’eau qui est « stockée » dans le sol et facilement utilisable par la plante : le sol joue ainsi mieux son « rôle d’éponge ».

Euralis encourage l’utilisation des couverts végétaux : l’exemple du contrat Gaïa

La coopérative incite les agriculteurs à utiliser les couverts végétaux, notamment avec Gaïa. « Avec ce contrat de production de maïs durable, nous accompagnons les agriculteurs pour aller vers l’agriculture régénératrice et nous les aidons à changer leurs pratiques. Ce contrat leur demande par exemple de faire des efforts sur le travail des sols, de diminuer la fertilisation et d’utiliser les couverts végétaux. Un ensemble d’initiatives qui permettent d’améliorer le bilan carbone » conclut Franck Camet-Lassalle.

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Valoriser les haies

et les bois fermiers



Le Ségala Limargue lotois est caractérisé par une alternance d’espaces agricoles et d’espaces boisés. Ces derniers représentent 50 % de la surface du territoire. Pour les agriculteurs qui entretiennent déjà les haies et les bosquets, cela peut présenter une solution de diversification en valorisant la partie bois de la ferme. Le développement des chaudières bois plaquettes repose la question de la valorisation des bois et des haies comme solution d’approvisionnement local. 

Le 12 mars dernier, une journée était dédiée aux bonnes pratiques d’entretien de la haie avec une discussion autour des outils de coupe à favoriser, notamment pour répondre aux critères du label haie créé pour préserver les haies bocagères. Organisée dans le cadre des paiements pour services environnementaux avec le syndicat mixte Célé Lot Médian, l’association Arbres Haies Paysage, La SCIC BEL, la Cuma Lot environnent et notre coopérative, cette journée a aussi été l’occasion de rassembler l’ensemble des acteurs d’une filière locale naissante de plaquettes paysannes, de la production à la valorisation dans les chaudières bois énergie installées sur le territoire et de montrer l’utilisation de matériel de broyage pour la production de ces plaquettes.

Nous avons des atouts forts sur le territoire pour la mise en place d’une filière plaquettes paysannes : du potentiel de ressource, les outils de transformation à la CUMA Lot Environnement, des outils de stockage à développer, des débouchés locaux (SCIC Bel). Aujourd’hui 1 m3 de plaquettes séché sous hangar dégage une valeur ajoutée d’environ 15€. Des questions restent : comment valoriser les bois dans les pentes ? Comment sécuriser la filière et les débouchés ? Mais le projet est prometteur. Construire une filière de la haie à la chaudière permettrait de :

  • Développer les énergies renouvelables tout en ayant une action positive sur l’érosion des sols, la biodiversité et la qualité des paysages.
  • Considérer la haie et le bois comme un atelier de diversification possible de la ferme. Aujourd’hui déjà, l’entretien des haies et des espaces boisés demande du temps, alors, autant le valoriser.

Pour être accompagné(e) contactez l’équipe du Service Développement Agricole :

SECTEURS BAGNAC-SUR-CÉLÉ et FIGEAC

Frédéric FIGEAC : 06 89 45 30 00 / frederic.figeac@fermesdefigeac.coop

Nadine LAMBRET : 06 80 34 16 38 / nadine.lambret@fermesdefigeac.coop

SECTEUR LACAPELLE-MARIVAL

Charlotte BROUSSE : 06 78 95 11 64 / charlotte.brousse@fermesdefigeac.coop

Floriane FAGES : 06 47 81 60 67 / floriane.fages@fermesdefigeac.coop

SECTEUR LATRONQUIÈRE

Matthieu BERGOUGNOUX : 06 347 05 32 29 / matthieu.bergougnoux@fermesdefigeac.coop

SECTEUR SOUSCEYRAC-EN-QUERCY

Henri CLAMAGIRAND : 06 74 78 78 67 / henri.clamagirand@fermesdefigeac.coop