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Actualités de la filière

Ukraine et céréales



Face à l’exclusion du blé et de l’orge dans les clauses de sauvegarde automatiques, le président des Céréaliers français demande une rencontre en urgence avec le président de la République pour aboutir à une solution rapide

Ce lundi 8 avril, le « trilogue » qui regroupe des représentants de la Commission, du Conseil et du Parlement européen, a entériné l’accord que redoutaient tous les céréaliers européens : le blé et l’orge ne seront pas inclus dans les clauses de sauvegarde automatiques destinées à mieux les protéger face aux importations ukrainiennes.  Une décision incompréhensible alors que ce mécanisme avait pourtant été voté au Parlement européen et soutenu par Emmanuel Macron.

« Refuser d’inclure le blé tendre et l'orge dans les mesures automatiques de l'accord temporaire avec l'Ukraine est incompréhensible ! Qu’est-ce qui peut justifier d’exclure le blé alors que son importation en provenance d’Ukraine a été multiplié par vingt depuis 2021 sur le territoire européen ? » interroge Eric Thirouin, le président de l’Association des Producteurs de Blé et autre Céréales (AGPB).

Et pour les céréaliers français, ce n’est pas la promesse de la Commission de procéder à un suivi renforcé du marché des céréales pour agir en cas d’urgence qui sera en mesure de les rassurer : « On assiste à un véritable bal des hypocrites ! » lance le président des Céréaliers Français en rappelant que les règles existantes comportent déjà des clauses de sauvegarde : « Si la Commission européenne agissait avec sincérité, elle activerait dès aujourd’hui les clauses de sauvegarde car les perturbations de marchés qui doivent justifier cette décision sont là : les chiffres des douanes européennes parlent d’eux même ! »

Face à l’afflux d’importations ukrainiennes, dont les coûts de production sont près de deux fois moins élevés, les céréaliers français et européen ne couvrent désormais plus leurs charges de production depuis des mois. Une situation intenable qui pourrait aboutir à de nouvelles mobilisations agricoles sur les territoires et pour laquelle Eric Thirouin souhaite rencontrer le président de la République pour enfin aboutir à des solutions concrètes pour tous les céréaliers. La culture de céréales représente en France près de 10 M d’hectares, soit 37% de la surface agricole utile et 540 000 emplois. Il faut soutenir cette filière de solutions pour tous les Français et les européens.

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Fonds de crise BIO



La FNAB demande des mesures rapides pour garantir un accès réel des fermes bio à cette aide

La Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB), exprime aujourd’hui sa vive préoccupation face à la situation actuelle concernant le fonds de crise dédié à l’agriculture biologique. Ouvert par l’État le 25 mars 2024, ce fonds doit soutenir les fermes bio qui subissent de plein fouet depuis deux ans la crise du marché, mais le versement de cette aide est menacé par la saturation dans les centres de gestions et les difficultés à recruter des comptables.

Un grand nombre d’agriculteurs et agricultrices clôturent leur exercice fiscal en fin d’année civile, les dossiers bio se retrouvent noyés dans la masse des dossiers comptables à traiter actuellement alors que le gouvernement a rendu obligatoire la présentation d’une attestation comptable formelle pour émarger au fonds.

La date de dépôt étant fixée au 19 avril, « il existe aujourd’hui un réel risque que des fermes qui ont absolument besoin de cette aide et qui y ont droit ne puissent y accéder pour des raisons de saturation des administrations. Pourtant, vu la situation sur le terrain, nous n’avons vraiment pas droit à l’erreur  » explique Philippe Camburet, président de la FNAB.

Dans ce contexte, la FNAB demande à l'État de prendre des mesures immédiates pour garantir l'accès effectif de toutes les fermes bio à cette aide :

  • En priorisant les dossiers bio dans les centres de gestion pour tenter au maximum de rentrer dans le calendrier initialement fixé et permettre aux fermes en difficulté de bénéficier du plan d’aide.
  • En repoussant la date de clôture du fonds d’un mois

Cette extension de délai permettrait à chacune et chacun d’avoir une chance équitable pour pouvoir déposer son dossier et de bénéficier du soutien vital offert par ce fonds.

BIOETHANOL FRANCE



Le SNPAA (Syndicat National des Producteurs d’Alcool Agricole) devient BIOETHANOL FRANCE

BIOETHANOL FRANCE est le nouveau nom du syndicat professionnel qui représente les intérêts des producteurs français de bioéthanol-carburant et d’alcool traditionnel (ex-SNPAA).

Soutenu par la bannière « Activer les synergies du végétal », ce nouveau nom traduit l’évolution des actions stratégiques du syndicat vers :

  • la diversification des utilisations du bioéthanol-carburant et de l’alcool traditionnel issus du végétal notamment par l’activation d’un large éventail de synergies;
  • l’intensification de sa collaboration avec l’ensemble de ses partenaires (agricoles, industriels, administrations, distributeurs de carburants, monde de l’automobile etc…).

Cette stratégie se concrétisera par des actions en France visant à amplifier le rôle du bioéthanol dans les politiques en faveur de la décarbonation et de la souveraineté énergétique, dans le cadre d’un plan cohérent de long terme, favorable aux investissements, que nous appelons de nos vœux :

  • faire reconnaître définitivement les synergies entre les valorisations alimentaires et non alimentaires de la biomasse européenne dans les distilleries, rattachées ou pas à des sucreries et amidonneries, au bénéfice de la sécurité alimentaire ;
  • inclure les biocarburants durables dans la définition des carburants neutres en carbone, en synergie avec les carburants de synthèse (e-fuels) ; ainsi, tous les carburants renouvelables, combinés à l’électrification, pourront contribuer à la décarbonation des véhicules, notamment grâce à un nouveau carburant Superéthanol 100% renouvelable où la part minoritaire d’essence fossile sera remplacée par d’autres composants renouvelables (dont des e-fuels) ;
  • rendre possible l’émergence d’une filière de production locale de carburants durables pour l’aviation par la voie Alcohol To Jet (ATJ) en autorisant les carburants durables 1G qui ne déforestent pas dans le Règlement Refuel EU; promouvoir la valorisation du CO2 biogénique, issu de la fermentation des sucres en alcool, dans la production des carburants synthétiques ;
  • encourager de nouveaux débouchés de l’alcool éthylique dans la chimie du végétal ;
  • veiller à mettre en œuvre une politique commerciale cohérente aux frontières de l’UE pour tenir compte des écarts de normes sociales, économiques et environnementales.

Les membres de BIOETHANOL FRANCE sont : Tereos, Cristal Union, Roquette Frères, Bioénergie du Sud-Ouest (Vertex Bioenergy) et Ryssen Alcools.

Ils produisent durablement près de 20% de l’alcool agricole européen à partir de betterave à sucre, de blé, de maïs et des résidus de leur transformation, et ajustent la qualité des alcools, pour les débouchés de l’alcool traditionnel (pharmacie, parfumerie, spiritueux, chimie…) et du bioéthanol-carburant. Ce dernier est utilisé dans les carburants de type essence destinés aux véhicules légers : SP95-E10, SP95 et SP98 et Superéthanol-E85.

L’équipe France du BIO s’agrandit




2 distributeurs s’engagent pour diffuser la campagne # BIO RÉFLEXE, au plus près des consommateurs

Parce qu’aujourd’hui la part que les Français dépensent en bio lors de leurs courses est en recul à 6%, et que l’objectif de 18% de surfaces en agriculture biologique est plus que jamais nécessaire pour préserver une eau propre et lutter contre le réchauffement climatique, le bio est d’intérêt général et son développement est l’affaire de tous.
L’Agence BIO se réjouit que 2 enseignes majeures de la distribution alimentaire endossent le maillot de l’équipe de France du bio en reprenant la campagne # BIO
RÉFLEXE : Intermarché et ses 1800 magasins, et les Magasins U et ses 1702 magasins, relayent # BIO RÉFLEXE sur l’ensemble du territoire pour inciter les consommateurs à intégrer plus de bio dans leurs assiettes.

Lancée en 2022 par l’Agence BIO, l’Equipe de France du bio a fédéré à ses débuts 10 interprofessions pour forger une campagne commune d’information citoyenne. Le slogan commun « pour nous, pour la planète, # BIO RÉFLEXE » ayant généré une hausse des ventes, l’équipe de France du BIO s’est depuis étoffée de régions, métropoles, entreprises souhaitant générer des débouchés pour leurs producteurs bio jusqu’à doubler ses membres.

Elle passe aujourd’hui de 19 à 21 membres grâce à la mobilisation de 2 distributeurs : Intermarché et Les Magasins U.

Intermarché

D’ores et déjà en magasin depuis le 25 mars, et jusqu’au 31 mai, # BIO RÉFLEXE sera déployé dans 1 800 magasins. L’enseigne s’engage à redonner le # BIO RÉFLEXE dans ses rayons en diffusant dans la radio interne de ses magasins en utilisant le spot qui positionne la consommation bio comme un écogeste. Son statut de "Producteurs & Commerçants" et ses partenariats historiques avec le monde agricole permettent à l'enseigne de proposer aujourd'hui près de 850 produits MDD Bio. Intermarché s'associe à l'Agence BIO pour promouvoir et valoriser la consommation de produits bios en France, en recul en période d'inflation, à travers la campagne # BIO RÉFLEXE.
Les consommateurs pourront retrouver dans les allées des rayons les visuels de la campagne et des spots radio relayant les messages de la campagne seront diffusés tout au long de la période.

« Intermarché est fière de promouvoir le bio auprès des consommateurs et d'accompagner également ses partenaires dans la transition vers une agriculture biologique. Il est de notre responsabilité de commerçant et d'industriel de contribuer au changement de nos modes de consommation et de production. Nous remercions l'Agence BIO pour ses actions de sensibilisation qui répondent à un enjeu sociétal important » Camille Sassi, chef d'entreprise Intermarché en charge de la Direction Marketing et Communication.

Les Magasins U

Coopérative d’indépendants, les Magasins U sont engagés depuis toujours pour la défense de la filière du Bio. Cette année encore, ils se mobilisent à l’occasion du Printemps du Bio et mettent en avant la campagne # BIO RÉFLEXE, dès le 22 Mai, dans les 1703 magasins du réseau, via leur radio interne, mais aussi de l’affichage et sur les réseaux sociaux. Cette journée du 22 mai marque la célébration annuelle de la journée mondiale de la Biodiversité et le lancement du Printemps BIO, temps fort national dans les 14% de fermes bio en France. Ainsi les consommateurs pourront, tout au long de leur parcours d’achat dans les Magasins U, retrouver la mise en avant du # BIO RÉFLEXE et les 1500 produits à la marque U Bio. La campagne # BIO RÉFLEXE se prolongera dans les points de vente jusqu’aux Journées Nationales de l’Agriculture (JNA), temps fort pour l’enseigne dont elle est partenaire avec l’Agence BIO, les 7, 8 et 9 juin. Ce sera alors l’occasion pour les consommateurs d’aller à la rencontre des producteurs locaux, et notamment ceux de la filière Bio.

« Au travers de cette action avec l’Agence BIO, nous souhaitons réaffirmer notre attachement et notre souhait de différenciation avec le Bio. Notre coopérative soutient l’agriculture biologique et s’engage à éclairer les choix des consommateurs en déployant cette campagne qui valorise les producteurs locaux. L’origine France pour notre marque U Bio est en effet prioritaire, tout comme rendre accessible l’offre de produits bio. Par exemple, nous proposons actuellement notre jambon U Bio à prix coûtant, qui est issu du partenariat filière avec les Porcs Bio de France qui assure une juste rémunération aux éleveurs en plus de garantir le bien-être animal avec des animaux élevés sur paille et ayant accès à l’extérieur. Cette campagne de communication nous permettra de valoriser l’implication des agriculteurs bio et de les rendre visibles auprès de nos clients. » Sébastien Laurent, Associé des Super U de Belberaud et de Gagnac sur Garonne, en charge de la Marque et de la Communication pour les Magasins U.

En mettant l'accent sur la provenance locale des produits bio, la campagne rappelle que 72% des produits bio consommés en France sont issus de l'agriculture nationale, ce chiffre atteignant 80% si l'on exclut les produits tropicaux. Sous le slogan « Pour nous, pour nos producteurs locaux, pour la planète - # BIO RÉFLEXE » et incarné par le chef étoilé Thibaut Spiwack et la handballeuse olympique Cléopâtre Darleux, la campagne vise à encourager la consommation de produits bio comme un acte d'achat réfléchi bénéficiant à l'ensemble de la filière biologique.