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Actualités de la filière

coquelicots

OGM en Bio,

c'est encore et toujours non !



L’industrie des OGM tente de contourner la réglementation pour toucher le marché européen

Alors que les consommateurs européens résistent depuis 30 ans à l’invasion massive des OGM dans leurs assiettes, les industries veulent aujourd’hui pouvoir vendre leurs semences sans dire qu’il s’agit d’OGM.

Depuis les années 2000 l’Europe encadre strictement la culture de plantes OGM sur le sol européen. Pour contourner cette réglementation, les entreprises vendant des OGM ont développé de nouvelles techniques de modification génétique qu’elles qualifient de NON-OGM

En 2018, la cour de justice de l’union européenne[1] confirme que les produits obtenus avec ces nouvelles techniques sont bien des OGM et doivent obéir aux mêmes réglementations : évaluation, traçabilité, étiquetage.

Nouveaux OGM / anciens OGM : quelle différence ?

Dans les anciens OGM le principe était d’ajouter un gène extérieur à la plante (issu d’une plante totalement différente voire issue d’un animal). Le gros des OGM visait à rendre les plantes résistantes aux herbicides ou à permettre aux plantes de produire leur propre insecticide (exemple : le maïs Mons 810)

Dans les nouveaux OGM le principe est de modifier un gène déjà présent dans la plante. En 2021, environ 40% des demandes d’autorisations de nouveaux OGM visaient à rendre les plantes plus résistantes aux herbicides.

Nouvelles techniques = mêmes risques

Le ministère de l’écologie français liste les risques associés aux OGM, anciens et nouveaux[1] :

  • Le risque sanitaire est aujourd’hui maîtrisé notamment grâce à un processus d’évaluation strict et une surveillance à long terme. Le ministère de l’environnement considère que ce risque peut-être amplifié avec les nouveaux OGM
  • La culture non contrôlée d’OGM comporte aussi des risques environnementaux significatifs :
  • Dissémination des gènes modifiés dans la nature
  • Les plantes produisant des insecticides risquent d’être nocives pour des insectes non cibles
  • Les plantes tolérantes aux herbicides risquent de générer un usage accru de ces herbicides, donc une pollution accrue des milieux et un risque de résistance aux herbicides
  • Le ministère de l’écologie estime aussi qu’avec les nouveaux OGM il y a un risque de destabilisation des écosystèmes en raison de la rapidité accrue de sélection des plantes
  • Par ailleurs les OGM encouragent des systèmes agricoles non durables avec des monocultures et des rotations courtes.
  • Enfin le risque socio-économique principal c’est la privatisation du vivant. La seule façon de pouvoir breveter le vivant c’est de l’avoir modifié génétiquement. Les OGM sont aussi un prétexte à l’accaparement du vivant.

Evaluation, traçabilité, étiquetage : nous voulons une réglementation stricte qui encadre les OGM

Ce triptyque réglementaire permet aujourd’hui de garantir :

  • Des évaluations des risques stricts, afin d’assurer qu’ils n’ont pas d’effets négatifs sur la santé et l’environnement
  • Traçabilité : pour que tout le monde sache s’il utilise des OGM dans sa chaîne de production, de l’agriculteur au distributeur en passant par le transformateur
  • Etiquetage: pour que le consommateur final sache s’il consomme ou non des OGM

[1] https://www.ecologie.gouv.fr/organismes-genetiquement-modifies-ogm-0

[1] Arrêt du 25 juillet 2018 de la Cour de justice. C 528-16 – https://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf;jsessionid=CCE55A3625CB0177678D5C81C2DD7039?text=&docid=204387&pageIndex=0&doclang=FR&mode=lst&dir=&occ=first&part=1&cid=3148875

Réforme

de la sécurité sanitaire des aliments



La police sanitaire unique de l’alimentation pleinement effective au 1er janvier 2024

Après une mise en œuvre progressive de la réforme en 2023, le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire sera à compter du 1er janvier 2024 seul compétent sur l'ensemble de la réglementation et des contrôles relatifs à la sécurité sanitaire de l’alimentation humaine et animale. Cette réforme vise également le renforcement des contrôles pour la protection des consommateurs, avec dès 2024 un accroissement de 80% du nombre d’inspections dans les établissements de remise directe et de 10% dans les établissements de fabrication de produits alimentaires.

Après des années de gestion partagée entre le ministère en charge de l'agriculture – via la direction générale de l’alimentation (DGAL) – et le ministère en charge de l'économie – via la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) –, le gouvernement a choisi de rassembler sous un pilotage unique la police en charge de la sécurité sanitaire des aliments, sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

Cette réforme permet de rendre plus lisible et plus efficiente l’action de l’État avec, d’une part, une chaîne de commandement unique entre le ministre en charge de la sécurité sanitaire des aliments et les préfets, et d’autre part, le regroupement des agents exerçant les contrôles sanitaires des aliments sous une même tutelle ministérielle. Cette nouvelle organisation doit faciliter la gestion de crises sanitaires et doit également permettre le renforcement, quantitatif et qualitatif, des contrôles au travers d’un dispositif de programmation, d’une méthodologie de contrôle et d’un processus de gestion des suites des contrôles uniformisés.

La réforme s’inscrit dans une approche intégrée « une seule santé » prenant en compte les divers facteurs de risques (pratiques agricoles, technologies de la transformation agroalimentaires, contaminants du milieu naturel) susceptibles d’avoir un impact sur la qualité sanitaire des aliments.

Il en résultera une action de l’État plus lisible pour le citoyen et les opérateurs professionnels, mais également pour les partenaires européens et internationaux pour qui la confiance dans l’organisation du dispositif de contrôles officiels est essentielle pour le développement et le maintien des marchés de produits agricoles et agroalimentaires.

Ce qui change au 1er janvier 2024

Le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire est désormais seul compétent sur l'ensemble de la réglementation et des contrôles relatifs à la sécurité sanitaire de l’alimentation pour l'intégralité du champ de l'alimentation humaine et animale.

Par ailleurs, certains contrôles et prélèvements dans le cadre des plans de surveillance et de contrôle seront délégués à des opérateurs publics et privés afin d’accroître l’action de l’État en matière de protection des consommateurs :

  • dans les établissements effectuant de la remise directe au consommateur (distribution, métiers de bouche, restauration commerciale, marchés...) ;
  • pour les contrôles de l’effectivité de la mise en œuvre des retraits et des rappels dans les points de vente à la suite d’alertes sanitaires ;
  • pour une partie des prélèvements dans le cadre des plans de surveillance et plans de contrôle.

Le périmètre d’action du ministère en charge de l'agriculture

Le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, via la DGAL, est responsable de l’ensemble des missions relatives à la sécurité sanitaire des aliments, en particulier :

  • le contrôle des filières de production de denrées animales ou d’origine animale ;
  • le contrôle des filières de production de denrées végétales ou d’origine végétale ;
  • le contrôle des établissements du secteur de la remise directe qui inclut la distribution (commerces de détail, moyenne et grande distribution…), la restauration commerciale (restaurants…) et la restauration collective (cantines scolaires, restaurants d’entreprise…).

La DGAL assure également le suivi et l’application des réglementations relatives à la sécurité sanitaire des produits spécifiques tels que les OGM (organismes génétiquements modifiés), les compléments alimentaires, les denrées alimentaires enrichies, les améliorants (additifs, arômes, enzymes…), les nouveaux aliments, les allergènes ainsi que le suivi et l’application des réglementations relatives aux aliments pour animaux.

La DGCCRF reste pour sa part en charge des contrôles sur la qualité et la loyauté des produits alimentaires à l’égard des consommateurs et des professionnels : respect des règles d’étiquetage, de composition et de dénomination des marchandises, lutte contre les pratiques trompeuses sur l’origine, la qualité, les allégations relatives aux produits, comme par exemple les contrôles des signes officiels de qualité (appellation d’origine protégée [AOP], indication géographique protégée [IGP]… ou des produits issus de l'agriculture biologique [AB]). Elle reste par ailleurs compétente pour les contrôles des matériaux en contact avec les aliments.

Élections européennes 2024



L’Union Française des Semenciers appelle à une politique volontariste pour sécuriser la production de semences et soutenir la capacité d’innovation des entreprises

Alors que les débats européens sur la réglementation européenne des NGT sont d’actualité, l’Union Française des Semenciers présente ses propositions à l’attention des candidats aux européennes de 2024. Avec 13% de CA investis dans la R&D en moyenne (soit près de 500 millions d’euros par an), la capacité d’innovation des entreprises semencières est un levier indispensable pour relever les défis agricoles et alimentaires. Adaptation au changement climatique, évolution des pratiques agricoles, alimentation de qualité au juste prix et compétitivité agricole européenne sont autant de sujets majeurs en période d’inflation et de guerre. L’UFS appelle donc à un nouveau projet politique européen de long terme notamment au regard de deux enjeux réglementaires spécifiques qui conditionneront la capacité de production et commercialisation de semences dans les prochaines années en France.

Pour Olivier PAUL, Président de l’UFS : « Notre cœur de métier, c’est d’innover en permanence pour proposer aux agriculteurs des semences qui répondent à leurs besoins. Notre secteur doit être mieux identifié et reconnu par les décideurs européens comme un levier stratégique de premier plan pour contribuer aux défis de transition agroalimentaires en Europe ! Les échéances à venir seront cruciales pour notre agriculture, et nous espérons que nos propositions seront favorablement accueillies au cours d'un dialogue ouvert et constructif avec toutes les parties prenantes ».

Alors que le secteur semencier fait face à des enjeux d’attractivité de la production de semences ou d’accès à l’eau, l’UFS sera fortement mobilisée pour faire reconnaître la spécificité et le caractère stratégique de ses activités dans l’agenda européen, où deux dossiers importants sont déjà en cours de discussions : le cadre de la production et de la commercialisation des semences ainsi que le statut juridique des NGT.

Dans cette perspective, l’UFS va partager ses propositions avec les candidats aux élections européennes, pour répondre à deux grandes attentes : sécuriser la production de semences et maintenir la dynamique d’innovation.

  • Sécuriser la production et la commercialisation de semences pour garantir la performance économique et environnementale des filières agricoles.
    Cet objectif ne pourra être atteint que par un cadre réglementaire européen cohérent et harmonisé dans tous les États Membres. Le premier chantier prioritaire est la révision de la « réglementation semences », actuellement couverte par 10 directives. Cette révision redéfinira le cadre des activités semencières pour la décennie à venir en revoyant les règles d’inscription des nouvelles variétés, de la production et de la certification des semences. L’UFS est globalement satisfaite des travaux menés par la Commission car le projet de texte  publié début juillet conserve plusieurs fondements qui ont permis de faire de la filière semencière française, une filière d’excellence et de progrès pour l’agriculture : un cadre réglementaire permettant d’apporter une information fiable sur les variétés et des garanties sur la qualité des semences avec l’inscription au catalogue, la certification pour les semences de grandes cultures et le contrôle de qualité. Ce garantit une concurrence loyale, l’accès à un marché équitable et le maintien d’une diversité d’opérateurs économiques. Enfin, cette règlementation prend en compte les objectifs de durabilité fixés par les politiques agricoles européennes, et qui sont en parfaite cohérence avec les axes de sélection déjà mis en œuvre par les semenciers depuis de nombreuses années. Toutefois, l’UFS sera attentive à ce que ces nouvelles mesures d’évaluation ne génèrent des délais, des surcoûts et une complexité qui freineraient l’innovation ou pénaliseraient les sociétés de petites et moyennes taille..
  • Soutenir l’innovation pour fournir des variétés adaptées et résilientes permettant d’assurer la souveraineté alimentaire et l’adaptation au changement climatique.
    Ce soutien à l’innovation implique un accès aux nouvelles techniques de sélection développées par la R&D. Le projet de règlement publié également début juillet pour encadrer ces nouvelles techniques génomiques (NGT), est une initiative importante pour enrichir le panel d’outils du sélectionneur. L’UFS souhaite une mise en place rapide d’une réglementation opérationnelle afin de garantir une sécurité juridique aux entreprises qui ont besoin d’anticiper leurs programmes de recherche. Favorable à une traçabilité de l’utilisation de ces techniques, avec une mention dédiée au sein du catalogue d’inscription des variétés pour permettre à chaque agriculteur de faire des choix éclairés, l’UFS espère que le cadre règlementaire reposera sur des critères scientifiques et objectifs.

« L’Union européenne doit réaffirmer à tous les Européens le droit de bien se nourrir en période d’inflation et à tous les agriculteurs le droit de produire et de vivre de leur activité. L’UFS attend des orientations européennes qui favorisent l’émergence et la disponibilité de solutions innovantes et durables pour notre agriculture, accessibles pour notre alimentation et rémunératrices pour nos agriculteurs » conclut Olivier PAUL.

L’ensemble des propositions des entreprises semencières à l’attention des candidats aux élections européennes est disponible sur le site de l’UFS.

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Un Label Rouge

pour la « Semoule de blé dur » (n°LA 04/22)



La « Semoule de blé dur » LA 04/22 vient d’être reconnue en Label Rouge suite à la publication de son arrêté d’homologation par le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et celui de l’Économie, le 20 décembre 2023. C’est la première semoule et le premier produit à base de blé dur à obtenir le Label Rouge. Ce dernier garantit un produit de qualité supérieure comparé à un produit standard.

Une production exigeante et respectueuse de l’environnement

La semoule de blé dur Label Rouge est obtenue à partir de variétés de blés durs sélectionnées, certifiées sans OGM. C’est une semoule d'un jaune éclatant avec une granulométrie homogène. Destinée aux pastiers, elle permet la fabrication de pâtes ayant une parfaite tenue à la cuisson et une texture plus ferme.
Aucun additif n'est autorisé.

Le cahier des charges comprend des disposition agro-écologiques pour la production du blé dur

  • L’intégration de dispositions du référentiel de la Certification Environnementale de niveau 2 ;
  • L’engagement de l’ensemble de la filière dans une démarche vertueuse de réduction des intrants. Par exemple, l'apport de fertilisants azotés est strictement encadré et les doses apportées sont plafonnées, les indicateurs de fréquence de traitements phytosanitaires pour les traitements phytosanitaires sont également plafonnés ;
  • L’obligation, pour les producteurs, de justifier tout traitement (phytosanitaire des blés ou de fertilisation des sols) au moyen d’Outils d‘Aide à la Décision (OAD).

La procédure de fabrication de la semoule mise au point est exigeante

  • Les grains de blé passent au minimum 2 fois au trieur optique pour un nettoyage optimal.
  • Un polissage du grain est effectué. Il permet de réduire le risque de fragments d’enveloppe dans la semoule et facilite le travail de tri. Ainsi le cisaillement progressif de l’amande est facilité pour l’obtention d’éclats qui donneront les grains de semoule.

La production en France

  • 1 an après habilitation : 1 500 tonnes de semoule de blé dur Label Rouge. Soit 2 000 tonnes de blé dur, produites par 50 agriculteurs.
  • D’ici 5 ans : 8 400 tonnes de semoule de blé par an (5% des volumes produits par la semoulerie en France). Soit 14 000 tonnes de blé dur, produites par 210 agriculteurs.

Renouvellement

des générations en agriculture



Pacte d’orientation pour le renouvellement des générations en agriculture : des annonces qui vont dans le bon sens !

A l’occasion d’un déplacement en Seine-Maritime le 15 décembre, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Marc Fesneau a présenté le Pacte d’orientation pour le renouvellement des générations en agriculture.
Les Chambres d’agriculture saluent les annonces de ce Pacte qui comprend 35 mesures majeures sur l'installation et la transmission, sur l'orientation et la formation et sur les transitions du secteur agricole.

Elles se félicitent tout particulièrement de :

  • la création du réseau France Services Agriculture (FSA) avec un point accueil
  • unique, dans chaque département. La responsabilité de l’organisation de ce guichet unique sera confiée à la Chambre d'agriculture, établissement public qui saura accompagner tous les candidats à l’installation et à la transmission.
  • la mise en place d’un module d’évaluation rapide de l’adaptation et de la viabilité des exploitations face au changement climatique qui sera proposé aux agriculteurs dès 2025. Les Chambres d’agriculture contribueront à l'élaboration des modules de ces diagnostics et à leur déploiement. Un programme test « Climaterra » est d'ores et déjà engagé en 2023, pour tester sur 1000 exploitations.
  • la mise en place dès 2024 d’un fonds en faveur de la souveraineté alimentaire et des transitions : 180 M€ en 2024, puis de 200 M€ par an en 2025 et 2026, ce qui permettra de construire des filières décarbonées et relocalisées. Les Chambres d’agriculture accompagneront l'émergence et de la structuration de ces filières.
  • la création du programme découverte de l’agriculture qui fera connaitre l’activité agricole aux enfants dès l’école élémentaire. Collégiens et lycéens auront aussi l’opportunité de découvrir ces métiers lors d’un stage immersif. Les Chambres d’agriculture assureront l’interface entre les exploitants et les établissements scolaires pour favoriser le déploiement du programme.

« Les Chambres d’agriculture, qui ont largement contribué aux débats préparatoires tant au niveau national que dans les territoires, sont prêtes à s’engager pour la réussite du Pacte et dans la mise en œuvre des missions qui leur sont confiées. Restent des attentes de moyens !

Très impliquées dans la mise en œuvre des transitions des exploitations, en particulier dans un contexte d’adaptation au changement climatique, elles accompagneront tous les profils d’agriculteurs et de porteurs de projet, partout dans les territoires, en métropole comme dans les DOM. » Sébastien Windsor, président de Chambres d’agriculture France