Anciens numéros

S'abonner à l'hebdo

Pour vous abonner à l'hebdo des coops métiers du grain, dont la diffusion est réservée aux adhérents de Coop de France et à son réseau, merci de remplir et de valider le formulaire ci-dessous.

obligatoire




Valider

Déclaration CNIL
Coop de France met en place un traitement de données à caractère personnel dans le cadre de ses missions d'assistance et d'information aux coopératives adhérentes. Ces données sont collectées lors de votre adhésion, des missions de conseil que nous réalisons ou lorsque vous remplissez ce formulaire et sont destinées aux employés de Coop de France exclusivement. Elles sont par ailleurs contrôlées annuellement. Conformément à l'article 32 de la loi du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et de suppression des données vous concernant. Ce droit peut être exercé auprès de Nicolas Gremont, au service informatique à l'adresse suivante : nicolas.gremont@coopdefrance.coop.

Partager la page

Vie des entreprises

nouvelles techniques

génomiques



Les 10 et 11 décembre 2023, le Conseil européen « Agriculture & Pêche » s'est prononcé sur les nouvelles techniques génomiques. Limagrain, coopérative et pur semencier, livre, pour la première fois, sa position grâce à une tribune signée par son président, Sébastien VIDAL.

En tant que groupe pur semencier, Limagrain est en première ligne des défis qui s’imposent à l’agriculture : satisfaire des besoins alimentaires en augmentation, s’adapter aux effets du changement climatique, composer avec des ressources naturelles qui se raréfient, intégrer les évolutions réglementaires, disposer de ressources génétiques diversifiées pour pouvoir créer de nouvelles variétés de semences - et donc des plantes – plus performantes.

Les nouvelles techniques de sélection telles que l’Édition du Génome sont une solution pour répondre à cet enjeu.

Tribune signée par Sébastien VIDAL, président de Limagrain.

C’est le moment ou jamais pour la France de répondre présente au rendez- vous avec l’innovation en agriculture !

L’agriculture a connu plusieurs révolutions successives au cours de son histoire récente. Les deux premières qui ont eu lieu sous l’ère industrielle aux XVIII et XIXe siècles ont conduit à la mécanisation et à la motorisation des outils permettant ainsi de répondre aux défis alimentaires engendrés par la croissance démographique. Nous vivons actuellement la troisième révolution agricole. Celle qui doit permettre à travers l’agronomie, le numérique, la robotique et la génétique de relever les défis alimentaires et climatiques qui s’imposent à nous.

L’agriculture française et européenne a toujours su mettre en place de nouveaux outils destinés à répondre aux défis de son temps. Il en va ainsi de la génétique, pratiquée depuis des siècles, en sélectionnant et en croisant des plantes aux propriétés intéressantes pour obtenir les variétés de fruits, de légumes, de céréales ou d’oléagineux qui paraissent tant communes dans nos assiettes aujourd’hui.

La sélection végétale doit pouvoir avoir accès aux outils permettant de garantir à la fois la souveraineté alimentaire et la baisse de la dépendance aux intrants

La sélection végétale et la production agricole doivent garantir une production alimentaire durable et la préservation des sols par une baisse de la dépendance aux intrants pourtant essentiels tels que les engrais et les produits de protection des plantes.

Si les plantes issues de techniques d’édition du génome (NGT) ne résoudront pas à elles-seules ces enjeux, elles restent une solution dont l’Europe ne peut se passer pour rester compétitive. Car, si son ambition est notamment la réduction de l’usage des produits de protection des plantes, alors elle doit se doter des outils permettant d’atteindre cet objectif.

Bien loin des épouvantails que l’on tente de nous dresser, les plantes issues des NGT n’ont rien d’« OGM cachés » comme certains le prétendent : il n’y a aucune introduction d’ADN étranger ! Cette technique permet l’élaboration rapide de nouvelles variétés végétales aux propriétés recherchées, comme la résistance aux maladies, l’adaptation à la sécheresse, ou encore la qualité nutritive.

La France doit se donner les moyens de ses ambitions en termes de recherche et d’innovation

La France est appelée à se positionner très prochainement en faveur ou non de l’initiative législative européenne sur les nouvelles techniques génomiques. Alors qu’un « Conseil présidentiel de la science » vient tout juste d’être annoncé, la France se doit d’être au rendez- vous de ses ambitions pour faire de la recherche et des sciences une priorité du pays. L’accès aux nouvelles techniques d’édition du génome dans la sélection végétale adresse cette ambition pour garantir la souveraineté alimentaire.

Outils indispensables pour soutenir la transition vers une économie résiliente et un système alimentaire durable, les NGT doivent bénéficier d’une réglementation adaptée qui ne crée pas d’obstacle à leur mise en œuvre mais au contraire les encourage à se développer pour assurer le leadership de la France et de l’Europe en matière d’innovation dans la sélection végétale et préserver la sécurité des semences de haute qualité.

L’innovation donne rendez-vous à la France. Elle ne doit pas le manquer !

Site internet : www.limagrain.com

eureden-1077

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2023



Serge Le Bartz et le Conseil d'Administration ont eu le plaisir d'accueillir vendredi dernier les élus et élues de la coopérative Eureden au Palais des Congrès de Saint-Brieuc.

Lors de cette Assemblée Générale, le Conseil d’Administration et la direction d’Eureden ont fait le point sur les activités, le rapport financier et la vie de la coopérative. Les élues et élus ont pu poser leurs questions lors d’un temps d’échange et valider les propositions notamment celle concernant la redistribution de 8 M€ aux adhérents Eureden.

Lors de la réunion stratégique qui a suivi l’AG, l’ensemble des élues et élus de la coopérative, des collaborateurs, et des parties prenantes externes se sont réunis pour faire le point sur l’activité du Groupe.

Sylvie Brunel, géographe, ancienne présidente d’Action contre la Faim et autrice, a introduit la réunion en nous donnant sa vision sur une agriculture à la fois résiliente, innovante et en capacité de pouvoir relever tous les nouveaux défis.

L’après-midi a été ponctuée par de nombreux témoignages de salariés et d’agriculteurs sur des sujets variés tels que le renouvellement des générations, les innovations des marques, la politique RSE, les résultats des branches, le résultat du Groupe Eureden….

Nous remercions tous les intervenants, les adhérents, les parties prenantes externes et les collaborateurs présents lors de cette journée.

Site internet : https://www.eureden.com

sacael1077

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2023



Au cœur du principe coopératif

Le jeudi 7 décembre dernier s’est déroulée l’Assemblée Générale de la coopérative SCAEL. Cette réunion a pour but de réunir les adhérents délégués de section afin de voter les résolutions et d’élire une partie des membres du Conseil d’Administration.

Un rendez-vous attendu

Pour faire suite à l’Assemblée Statutaire, le Président du Conseil d’Administration, Éric BRAULT, et le Directeur Général, Jean-Sébastien LOYER, convient les adhérents et collaborateurs de la coopérative ainsi que les partenaires à participer à la traditionnelle réunion annuelle d’information. Ce rendez-vous est l’occasion pour le Groupe de revenir sur les projets et travaux réalisés sur l’exercice écoulé et de présenter les projets à venir.

Pour débuter cet après-midi, Jean-Sébastien LOYER est revenu sur les faits marquants de l’année 2023 en mettant en perspective les résultats du Groupe.

Nous retiendrons un contexte complexe :

  • Une guerre Russo-Ukrainienne qui s’installe dans la durée avec un impact significatif sur la fluctuation du prix des céréales ainsi que sur les exportations.
  • Une inflation galopante marquant les activités du Groupe au travers de la hausse des coûts d’entretien, de l’énergie et surtout des taux d’intérêts.
  • Une nouvelle PAC à la mise en route difficile.

Mais également des résultats satisfaisants avec un chiffre d’affaires Groupe en progression de 20% sur un an et s’établissant à 1 796 millions d’euros. Il s’explique évidemment par l’augmentation du prix des matières premières, mais pas seulement. En effet, l’activité des filiales a été satisfaisante notamment pour Cereapro.com qui a réalisé +14% de collecte ou encore le pôle Laboratoires et Services qui a réalisé 10% de croissance.

Un plan stratégique touchant à sa fin

Lors de l’Assemblée Générale de 2019, le Conseil d’Administration et la Direction avaient présenté aux adhérents le plan stratégique SCAEL2025. Jeudi, ils ont dressé un 1er bilan de ces 4 dernières années. Ces projets ont été abordés au travers de 3 tables rondes :

  • Agricole : Le cœur battant de la coopérative
  • RSE : Intrinsèque à nos actions
  • Diversifications : Les activités consolidant et renforçant le Groupe

Des projets agricoles s’adaptant aux besoins de chaque agriculteur

C’est Dorian Duteilleur, trésorier du Conseil d’Administration, qui a fait le point sur le développement des filières à destination des agriculteurs. Il évoque notamment l’outil de distillation mis en place pour la filière lavandin il y a deux ans, qui, depuis cette année, a été valorisé avec le début de la filière fenouil (permettant de faire de l’anis pour Pernod Ricard). Dorian a également évoqué le projet piscicole du Groupe qui est une filière en devenir.

Une démarche RSE au cœur de nos actions

C’est Hugues Robert, Secrétaire au sein du Conseil d’Administration, qui a présenté les sujets liés à la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Cette démarche RSE a permis au Groupe de se questionner sur son rôle vis-à-vis des adhérents, collaborateurs, mais aussi vis-à-vis du territoire. Les volets traités par ces démarches sont aussi bien économiques, écologiques, que sociétaux. Hugues a illustré ces propos avec des actions concrètes sur le territoire comme les projets mis en place autour de la « Culture et l’Agriculture » tel que l’exposition photo itinérante sur les portraits des agriculteurs, le festival Jazz In Lavandin ou encore l’ouverture au public d’un silo dans le cadre des journées Européennes du Patrimoine.

Une stratégie de diversification au service de la performance du Groupe

Philippe Schmit, Vice-Président du Conseil d’Administration, a été le porte-parole de cette stratégie de diversification. Il a rappelé que ces filiales de diversification se doivent d’être contributives aussi bien aux résultats financiers, qu’en synergies opérationnelles. Le Conseil d’Administration travaille pour gérer ces activités de plus en plus comme des actifs avec un rendement attendu.

Afrique, Russie, Politiques Européennes, l’Agriculture Française Chahutée

Avant de clôturer cette annuelle réunion informative, Jean-Sébastien LOYER a eu le plaisir de recevoir Pascal PERRI, économiste, géographe et éditorialiste ainsi que Frédéric ENCEL, géopolitologue pour une table ronde sur la thématique « Afrique, Russie, Politiques Européennes, l’Agriculture Française Chahutée ». Pour conclure, Éric Brault a assuré un bilan positif aux résultats économiques encourageants avec une majorité des objectifs SCAEL2025 validés et une nécessité impérieuse de poursuivre ces efforts.

Site internet : https://www.groupe-scael.com

euralis1077bando

exercice 2022-2023



Euralis confirme sa performance économique et ses choix stratégiques

Sur l’exercice 2022-2023, le Groupe Euralis fait progresser sa performance économique. L’EBITDA atteint 91 millions d’euros, soit une hausse de 9 millions par rapport à l’exercice précédent. Il réaffirme ses choix stratégiques au service d’une agriculture responsable et d’une alimentation saine et durable. Il développe des solutions et des produits innovants soutenus par de forts investissements en Recherche et Développement : 42 millions d’euros sur l’exercice.

Euralis a opéré dans un contexte très instable marqué par une sécheresse exceptionnelle, une inflation persistante, deux épisodes successifs d’Influenza Aviaire (novembre 2022 et mai 2023) et un conflit en Ukraine qui modifie les grands  équilibres internationaux (inflation, matières premières, export…). Ainsi, le chiffre d’affaires du Groupe s’élève à 1,58 milliard d’euros, en baisse de 3,6 % par rapport au dernier exercice.

Chiffres clés

Les activités agricoles maintiennent leur cap stratégique

Au cours d’une année marquée par la sécheresse et l’Influenza Aviaire, les activités agricoles maintiennent leurs niveaux de rentabilité et le déploiement de leurs axes stratégiques. Le développement des filières se poursuit avec une croissance des productions végétales contractuelles (légumes, semences, maïs spéciaux, kiwis) de + 9 %. La collecte d’automne 2022, en recul de 26 %, et les filières animales sont respectivement impactées par la sécheresse et l’Influenza Aviaire. Le virage vers les énergies renouvelables se confirme. Plus de 100 contrats représentant 18,5 mégawatt-crêtes ont déjà été signés par Eurasolis, la filière photovoltaïque d’Euralis à destination des agriculteurs. Par ailleurs, la filière méthanisation se structure et se développe dans le cadre de BioBéarn en partenariat avec TotalEnergies. Le conseil et les services aux agriculteurs continuent de progresser avec un chiffre d’affaires en croissance de 21 %. 2 300 prestations de conseil agronomique ou stratégique ont ainsi été réalisées auprès des agriculteurs cette année. Par ailleurs, 730 agriculteurs ont engagé une démarche environnementale (Hve, Bio, Agriculture régénératrice…). Les magasins Point Vert enregistrent une croissance de leur chiffre d’affaires de 5 %. L’activité « La Table des Producteurs » augmente de 6 %. Elle permet de valoriser les productions en circuit court de nos adhérents dans nos points de vente. Toujours soucieuses d’adapter leur organisation et leurs compétences à leurs marchés, les activités agricoles continuent d’investir dans la formation et le développement de leurs équipes. Dans un souci d’adaptation et de développement continus des compétences, 301 collaborateurs ont suivi des parcours de formation liés à la transformation des métiers des activités agricoles.

Lidea confirme ses résultats, portés par une génétique performante

Cet exercice est marqué une nouvelle fois par l’impact de la guerre en Ukraine, une inflation significative et un marché européen de la semence orienté à la baisse pour le maïs. Dans ce contexte, Lidea a maintenu ses positions sur le marché français en maïs grain aidé en cela par les bons résultats de la génétique précoce particulièrement adaptée au changement climatique. Le plan de production semé cette année en France s’élève à 24 000 hectares, ce qui représente une vraie valeur ajoutée pour les producteurs du Sud-Ouest. Pour l’ensemble de Lidea sur le continent européen, le plan de production s’élève à 57 000 hectares, en hausse de 20% par rapport à l’an passé, principalement du fait d’un plan ambitieux en tournesol. L’activité en Ukraine reste perturbée par la guerre. L’activité commerciale est en recul de 40 % pour le maïs. Lidea poursuit cependant son développement sur les différents marchés d’Europe de l’Est. Lors de l’exercice, Lidea a investi plus de 10 % de son chiffre d’affaires dans la recherche et le développement sur ses 19 stations de recherche en Europe. Les équipes garantissent un flux constant d’innovations génétiques et proposent des solutions aux agriculteurs qui souhaitent développer des pratiques agricoles à la fois rentables et positives pour l’environnement : adaptation au climat, valorisation des ressources en eau, préservation des sols, amélioration de la biodiversité, réduction des intrants, etc…

Euralis Gastronomie maintient ses positions

L’Ebitda d’Euralis Gastronomie progresse dans un exercice marqué une nouvelle fois par l’impact de l’Influenza Aviaire (- 22 millions d’euros pour Euralis) et l’inflation (aliments pour animaux, énergie, emballages). Le chiffre d’affaires est en recul de 10 % du fait du manque de canards disponibles entraînant de nouvelles mesures d’activité partielle pour les sites de transformation. La marque Maison Montfort confirme sa position de n°2 en GMS. Elle a su adapter son organisation pour accompagner au plus près les acteurs de la filière, de l’agriculteur au client final. La marque Rougié poursuit sa diversification. Après le homard bleu de Bretagne lancé il y a dix ans, la marque des chefs propose la commercialisation de noix de Saint-Jacques sauvage en surgélation. Malgré les épisodes de grippe aviaire qui ont limité les disponibles à la vente, les investissements industriels et marketing ont été maintenus. Par ailleurs, durant cet exercice, le projet de rapprochement de l’activité aval de la filière canards avec Maïsadour a été retiré auprès de l’Autorité de la concurrence au mois d’août 2023. Il reste néanmoins indispensable de relever collectivement les défis structurels auxquels la filière est confrontée.

L’activité traiteur s’adapte à des marchés sous pression

Comme pour la majorité des acteurs de l’activité charcuterie et traiteur, l’inflation a impacté les coûts de production d’un marché lui-même sous la contrainte de consommateurs à la recherche d’économie sur leurs dépenses alimentaires (27% des clients disent se rendre moins souvent dans un commerce alimentaire de proximité). Face à ces marchés en recul en volume, l’activité traiteur réalise une performance économique qui reste positive mais en recul par rapport à l’exercice précédent. Elle a redoublé d’efforts pour concilier supériorité produit, flexibilité et maîtrise des coûts. L’exercice est marqué par des innovations produits (cakes tranchés, soufflés…) et des lancements réussis (tomates à la provençale, mini-saucissons apéritifs…). Les marques de salaisons Teyssier, et Perpezac le Noir restent des références pour les professionnels avec des médailles et des prix lors du Concours Général Agricole et le Mondial Rabelais. Cette année se caractérise aussi par des d’investissements industriels significatifs notamment sur l’atelier pâtisserie salée (feuilletés, cakes, croques, soufflés et quiches) à Yffiniac. Ils doivent permettre de renforcer l’activité traiteur sur ce marché.

Christophe Congues, Agriculteur et Président d’Euralis « Pour les agriculteurs, l’exercice 2022-2023 a été une nouvelle fois incertain. Effets du changement climatique, inflation, hausse du coût de l’énergie, épisodes de grippe aviaire… Les sujets d’inquiétude ont été nombreux. Dans ce contexte, notre coopérative s’est largement mobilisée afin d’accompagner les exploitants agricoles au mieux. Nous proposons à nos agriculteurs de nouvelles productions contractuelles, en partenariat avec nos clients industriels aval. Nous travaillons à la création de débouchés, parmi lesquels la production d’énergie photovoltaïque. Enfin, nous soutenons et accompagnons le déploiement des campagnes de vaccination contre la grippe aviaire pour les palmipèdes, ce qui permet aux éleveurs de la filière de gagner en sérénité ».

Philippe Saux, Directeur Général d’Euralis « Nous évoluons dans un contexte instable et nous nous adaptons en permanence en transformant nos organisations pour être le plus agiles possible face aux crises exogènes. La performance économique du Groupe est satisfaisante, grâce à la mobilisation exceptionnelle de nos équipes qui ont su prendre des mesures réactives et efficaces durant cet exercice. Le déploiement de nos stratégies se poursuit avec une ambition qui reste la même : renforcer une agriculture responsable sur nos territoires et proposer une alimentation saine et durable. Dans le même temps nous restons à l’écoute d’opportunités et de partenariats susceptibles de renforcer nos activités qui connaissent de profondes mutations. La signature récente de notre accord avec Bonduelle pour la création de la filière légumes secs ou encore l’intégration d’IntHy au capital d’Eurasolis sont deux exemples qui illustrent bien cette volonté ».

 

filières agricoles

et agroalimentaires



Lur Berri capitalise sur la diversité de ses filières agricoles et sur l’adaptation de ses filiales agroalimentaires

EXERCICE 2022/2023

Des aléas climatiques, économiques et sanitaires ont perturbé le dernier exercice et la fin d’été 2023

Des conditions climatiques extrêmes

Pendant l’été 2022, le territoire a été touché par des épisodes caniculaires suivis d’une sécheresse inédite par sa durée et son intensité, pénalisant fortement les rendements de l’ensemble des productions végétales.

Une inflation continue

Sur cet exercice, la poursuite en continue de l’inflation a impacté les charges de la plupart des activités du Groupe : financement du stock de céréales et de fertilisants, coût des énergies, du transport et de la masse salariale.

Notre filiale Labeyrie Fine Foods a été fortement impactée par la hausse des coûts de revient et notamment l’augmentation des prix de matières premières, de l’électricité, ce qui a eu comme conséquence la hausse de ses prix de vente.

La poursuite de la grippe aviaire

Dans le Sud-Ouest, la 5ème épizootie d’influenza aviaire pendant l’hiver et le printemps, a été relativement maîtrisée grâce à la mise en place du Plan Adour, du maintien des mesures de biosécurité et le confinement des animaux. L’Ouest de la France a connu sa seconde crise d’influenza aviaire en septembre entraînant un arrêt des sites de production et une diminution des volumes de palmipèdes.

La filière Lur Berri - Labeyrie a fait preuve de résilience, pour pallier le manque de canetons et sécuriser ses volumes, elle s’est à nouveau orientée vers la production de canes. La vaccination obligatoire depuis le 1er octobre 2023 offre de nouvelles perspectives à la filière.

L’arrivée de la MHE

La Maladie Hémorragique Épizootique (MHE) s’est propagée dès septembre 2023 dans le Sud-Ouest, affectant la filière bovine. De nombreux élevages ont été impactés sur le territoire et les échanges nationaux et internationaux d’animaux se sont complexifiés. Face à cette nouvelle maladie, Lur Berri accompagne ses adhérents dans la prévention avec des méthodes de biosécurité renforcée.

Les activités du Groupe se consolident et s’adaptent au contexte

Les surfaces de multiplication de semences de maïs ont progressé de +2,5% avec 5 199 hectares cultivés, répondant aux besoins de notre partenaire Corteva Agriscience. Les revenus des agriculteurs ont été sécurisés par la contractualisation, l’accompagnement de notre partenaire et par la couverture assurantielle. L’usine semences d’Aïcirits a enregistré un bon niveau de performance, malgré la difficulté à recruter des saisonniers.

Dans un marché baissier de -7% à -8%, la marque de semences LBS Seeds a réussi à stabiliser le niveau de ses ventes en maïs avec 115 000 doses vendues. Afin de renforcer son origine territoriale, les sacheries de maïs arborent un nouveau logo : « Production française Maize in France 100% Sud-Ouest ».

La filière légumes affiche une belle progression avec +11,7% de surfaces de production de haricots et pommes de terre, totalisant à 1 430 hectares cultivés. Le volume récolté de 22 370 tonnes répond ainsi à la demande croissante de notre partenaire Congelados de Navarra.

L’activité collecte de céréales continue son développement de productions contractuelles et en filières : maïs waxy, soja et pois chiche. Dans le cadre de la filière pois chiche pour la marque Blini, Lur Berri adhère à l’association « Un Pacte Positif » : collectif d’acteurs engagés dans la transition agroécologique, créé par Labeyrie Fine Foods.

La filière poulets représente un axe de croissance important par la conversion de bâtiment label en production poulets du quotidien, viande de plus en plus plébiscitée par les consommateurs. Les volumes ont notamment progressé de +18,6% pour la filière engagée Nature d’Éleveurs, en partenariat avec LDC Aquitaine.

En décembre 2022, Lur Berri a acquis le négoce de bétail Alliance Occitane basé dans le Gers et les Hautes-Pyrénées. L’objectif est de structurer la filière locale et pérenniser les exploitations bovines du territoire en y apportant de la valeur ajoutée. D’autre part, l’activité a mis en place une filière Jeunes Bovins contractualisée de l’amont à l’aval. Pour développer cette filière, la coopérative accompagne l’installation de nouveaux ateliers.

La filière ovine affiche des volumes en hausse avec +27%, grâce notamment à de nouveaux éleveurs apporteurs. Cette augmentation d’animaux collectés a permis de répondre au marché export, facilité par l’agrément du centre d’allotement de Saint-Jean-Le-Vieux.

L’activité nutrition animale Lurali est en hausse de +8,6%. Le développement des volumes de poulets du quotidien et fermiers participe fortement à cette croissance. De plus, les volumes de l’activité Pédefer augmentent de +22% en ovins et bovins lait. La gamme d’aliments mash bovins viande connaît un fort développement (+54%).

Notre filiale en équipements d’élevage Ax’El a réalisé 5 000 m2 de jardins d’hiver sur les bâtiments Armonia 5S pour la production de canards, permettant une mise à l’abri des animaux. Parallèlement, l’activité s’est développée en bovins, ovins et porcins.

Orizio : société de conseil & formation, présente un suivi PAC (Politique Agricole Commune) en augmentation de +73% répondant aux évolutions PAC 2023-2027 et au volet technique. D’autre part, les solutions digitales proposées par Orizio sont en progression de +37%. L’activité formation créée sur l’exercice représente 8% du chiffre d’affaires. 950 agriculteurs ont travaillé avec Orizio, soit +5%.

Le réseau des 16 magasins Gamm Vert et Mr. Bricolage enregistre une augmentation de chiffre d’affaires de +5% représentant 37,4 M€. Pour dynamiser leur attractivité, 2 magasins ont été modernisés et réaménagés : Gamm Vert - Mr.Bricolage de Cambo-les-Bains et Gamm Vert de Saint- Jean-de-Luz. Les plans d’investissements se poursuivent et participent à la croissance de l’activité. L’inflation a réduit le panier d’achats moyen de la clientèle. Face à ce contexte et pour chacune des enseignes, les marques de distributeurs continuent leur progression, afin de proposer des gammes avec le meilleur rapport qualité / prix du marché. La digitalisation de l’offre renforce cette stratégie.

ADAPTATION DES FILIALES AGROALIMENTAIRES

Labeyrie Fine Foods : résilience et réorganisation

Dans un contexte difficile, le chiffre d’affaires de Labeyrie Fine Foods se stabilise à 1,01 milliard d’euros.

Les épisodes de grippe aviaire ont pénalisé les approvisionnements des unités de production. Toutefois, le statut de leader de la marque premium Labeyrie sur le foie gras est plus que jamais avéré. Une large offre de produits innovants a cette année encore, permis de répondre à toutes les envies gourmandes des consommateurs. La position des marques de LFF se maintient, voire progresse sur leurs marchés, malgré le recul de certains de ces débouchés.

Le Groupe Labeyrie Fine Foods actualise sa stratégie afin de s'inscrire durablement en tant que 1er groupe fléxitarien. Pour soutenir efficacement cette évolution, LFF met en place une nouvelle organisation par filières, s’appuyant sur sa raison d’être « Partager un hédonisme engagé » et sur le socle stratégique de sa politique RSE.

Pour gagner encore plus en compétitivité et en efficacité, 4 entités business vont piloter toute la chaîne de valeur verticale, en regroupant l’ensemble des activités de son secteur : pilotage des sites de production, direction commerciale, marketing et R&D.

  • Pôle Premium : foie gras et saumon fumé aux marques Labeyrie et Alain François.
  • Pôle Trendy : produits apéritifs et végétaux aux marques : Blini, L’Atelier Blini et Père Olive. ▪ Pôle Océan : produits de la mer à la marque Delpierre.
  • Pôle UK : produits de la mer aux marques Lyons Seafood, Farne, Real Seafood Co.

Arcadie Viandes : un programme d’investissements à venir

Arcadie Viandes est la structure commune entre Lur Berri (30%) et le Groupe Bigard (70%). Elle est spécialisée dans l’abattage, la découpe, la transformation ainsi que la commercialisation de viandes sous signes de qualité des filières bovine, ovine et porcine. Arcadie Viandes totalise 208 salariés avec un chiffre d’affaires de 79 M€.

Après plus de trois ans d’activité, le Groupe Bigard a réaffirmé son intérêt et son positionnement au Pays basque. Le Groupe Bigard prévoit ainsi un programme d’investissements pour l’outil d’abattage et de transformation du site Arcadie Viandes d’Anglet.

PÔLE PERFORMANCE & INNOVATION

Le digital, au cœur de l’organisation

Dans un monde en pleine mutation, l’enjeu de Lur Berri est d’accompagner les agriculteurs ainsi que ses clients et ses partenaires dans la mise en place du meilleur modèle d’affaires durable. Il se concrétise par une transition digitale initiée depuis deux ans, alliant visibilité, agilité et transversalité.

Un Pôle Performance & Innovation a été créé et dimensionné au sein de la coopérative. Sa vocation est de mutualiser et valoriser les données pour développer de nouveaux outils et services, personnaliser l’offre et favoriser la collaboration entre la coopérative et ses coopérateurs.

Thomas Jesson, fondateur de Bokken Consulting, interviendra lors de l’Assemblée Générale de Lur Berri et apportera son expertise sur les nouvelles technologies, dont notamment l’Intelligence Artificielle applicable en agriculture.

ExtraBerri : une nouvelle étape dans l’innovation digitale

Pour accompagner les agriculteurs du territoire au quotidien, Lur Berri a lancé le 2 novembre 2023 sa nouvelle plateforme digitale : ExtraBerri. Ce nouvel outil évolutif est disponible sur mobile, tablette ou ordinateur. L’objectif principal de l’application ExtraBerri est de favoriser les échanges entre les agriculteurs et Lur Berri en leur apportant une vision complète de leurs activités, des services proposés par la coopérative, mais aussi des informations utiles et stratégiques, comme les prévisions météorologiques ou encore l’état des marchés.

Site internet : https://www.lurberri.fr/

Acquisition

de La Débauche



Acquisition de La Débauche par notre Groupe Coopératif Océalia : un passage de relais naturel entre partenaires de confiance, garant de la pérennité et du développement de la brasserie angoumoisine

La Débauche : un acteur incontournable du monde brassicole artisanal

Depuis 2013, la brasserie La Débauche est devenue un acteur incontournable du monde brassicole en Charente et bien au-delà, écoulant plus de 80% de ses volumes hors du territoire local.

Rapidement limitée dans sa capacité de production, la brasserie a investi tous les ans depuis sa création pour améliorer ses process et accompagner sa croissance. Loin des 120 HL produits dans le premier local du Boulevard Besson-Bey à Angoulême, c’est aujourd’hui près de 20.000 HL qui peuvent être produits dans l’actuel bâtiment de la rue des Lignes, lequel abrite aussi un lieu de dégustation et de vente à emporter ouvert à tous.

Ce développement intense et rapide, mené par Eglantine et Aurélien Camandone les deux gérants, a permis de créer et de stabiliser l’identité d’une marque forte sur le marchés des bières craft et a participé à l’essor de la filière brassicole en France.

Aujourd’hui, avec 27 salariés et un nombre de recettes de bières dépassant largement les 250 références, La Débauche est une entreprise charentaise innovante et prometteuse.

Un partenariat déjà réussi au sein Salem Brewing Co

Forts d’un savoir-faire brassicole et de leur expérience entrepreneuriale, Eglantine et Aurélien Camandone ont créé en 2021 Salem Brewing Co., une brasserie spécialisée dans la production de moûts à distiller pour les
producteurs de whisky, en collaboration avec Océalia.

Océalia est un Groupe Coopératif d’envergure régionale, collecteur de céréales de Nouvelle Aquitaine, référent en viticulture et producteur de vins et spiritueux, et très impliqué dans le domaine de l’élevage, trois domaines complémentaires pour contribuer à la réussite de ce projet, avec les matières premières (orge, céréales), les capacités de distillation et les réseaux de commercialisation et enfin la possibilité d’utiliser des drèches pour les éleveurs adhérents.

Un passage de relais naturel au sein de La Débauche, source de pérennité et de nouvel essor

C’est donc assez naturellement qu’Océalia et les deux gérants de La Débauche ont souhaité étendre leur champ d’action commun. La Débauche est aujourd’hui une structure saine et dynamique, avec une croissance toujours forte qu’il convient d’accompagner habilement. C’est dans cet objectif que le capital de la brasserie sera cédé en deux temps au Groupe Coopératif Océalia.

Cette intégration dans le Groupe Coopératif permettra de conforter son pôle boisson, d’élargir ses savoir faire et sa gamme de produits autour des bières.

Une première initiative, démarrée modestement autour de sa marque Santonia, pourra être largement développée et enrichie. L’objectif pourra être de créer de nouvelles filières de production, du champ de ses adhérents jusqu’aux consommateurs, ramenant ainsi de la valeur ajoutée vers ses adhérents, confortant le tissu économique local et renforçant la notoriété de ses produits, issus d’une démarche
durable, Le Sillon Responsable.

L’entrée de La Débauche dans le Groupe Océalia lui ouvre ainsi de nouvelles perspectives de développement et lui garantit les moyens de son évolution, tant sur le plan financier que sur le plan humain, en assurant la pérennité du savoir-faire des personnes actuellement en poste, gardiennes des
compétences et de l’esprit de La Débauche.

Un nouveau directeur expérimenté issu de La Débauche

Eglantine et Aurélien Camandone ainsi que l’équipe Océalia, se félicitent aujourd’hui de ce partenariat et de la nomination de Jean Carrère, visage bien connu de la brasserie, à la direction de l’entreprise. Après avoir passé plus de 6 ans dans l’entreprise et en avoir pris la direction commerciale il y 3 ans, c’est tout naturellement qu’il reprendra la tête de la brasserie, accompagné et formé dans cette nouvelle mission par les gérants historiques et Océalia.

La brasserie poursuit ainsi son essor et les planètes s’alignent aujourd’hui dans cette direction dans la confiance et l’enthousiasme.

Site internet : https://www.ocealia-groupe.fr

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2023



L’Assemblée Générale du Groupe CAC s’est tenue vendredi 08 décembre 2023, au cours de laquelle les valeurs de la Coopérative ont été mises en exergue par les différentes actions menées par le Conseil d’Administration et les équipes opérationnelles. A l’issue de l’Assemblée Générale, le Conseil d’Administration de la CAC 68 a choisi de confier à l’unanimité la fonction de Président à M. Jean-Michel HABIG pour son 7ième mandat consécutif.

Le Bureau, présenté par le Président, a également été réélu à l’unanimité et se compose comme suit :
M. Christophe KETTERER, 1° Vice-Président, M. Rémi HATSTATT, 2° Vice-Président, M. Pierre MEYER, Trésorier et M. Philippe THIEBAUT, Secrétaire.

Monsieur Jean-Michel HABIG a rappelé que la Coopérative, fidèle à ses valeurs, a garanti les meilleures conditions d’approvisionnements et la rémunération des productions de ses associés coopérateurs, malgré un exercice mouvementé, tout en continuant à préparer l’avenir.

Site internet : https://www.cac68.fr/

performance économique

en progression



Résultats consolidés et faits marquants du Groupe VIVESCIA au 30 juin 2023

Une performance économique en progression malgré une conjoncture marquée par une inflation intense et une consommation morose : chiffre d’affaires + 20% et EBITDA + 18%

Poursuite active de la démarche RSE LINK autour des enjeux climat, décarbonation et biodiversité sur notre chaine de valeur et nos filières : nouvelle feuille de route SBTi1 climat fixée à horizon 2030 et lancement du programme agriculture régénérative TRANSITIONS

Dans un environnement toujours très volatile et instable, le Groupe VIVESCIA a maintenu son cap de développement tout en pilotant avec maîtrise les effets de l’inflation et du ralentissement de la consommation mondiale. L’exercice 2022-2023 a été marqué par la mise en place de sa nouvelle feuille de route climat avec un engagement de réduction de son empreinte carbone de 29% sur sa chaine de valeur, à horizon 2030. De nombreux projets majeurs se sont concrétisés comme l’ouverture d’une 23ème malterie, située au Mexique ou comme le lancement de TRANSITIONS, un programme novateur d’agriculture régénérative visant à accompagner 1000 agriculteurs des territoires de la Coopérative d’ici à 2026.

  • Le chiffre d’affaires consolidé s’élève à 4,6 milliards d’euros, en progression de 20% portée pour l’essentiel par des effets prix.
  • Un plan d’investissements soutenu, à hauteur de 122 millions d’euros, s’est poursuivi sur l’exercice pour accompagner le développement et la transformation du Groupe.
  • La performance économique du Groupe, mesurée par l’EBITDA, s’établit à 195 millions d’euros, en progression de 18% par rapport à l’exercice précédent, et au-dessus des prévisions budgétaires.
  • La dette nette, à hauteur de 596 millions d’euros, est en repli par rapport à l’an dernier.

« Malgré les chocs exogènes successifs subis depuis quatre ans, nos résultats sont encore en progression cette année. Nos initiatives comme TRANSITIONS, nos engagements RSE, montrent un Groupe en pleine dynamique, prêt à ouvrir un nouveau cycle de développement et de création de valeur économique et environnementale, pour les agriculteurs que nous servons, pour les territoires, pour nos clients et partenaires, pour les consommateurs et les citoyens. VIVESCIA met le cap sur 2030, c’est une responsabilité collective que je porte avec le Conseil d’administration. Nous avons des atouts, par notre place au cœur de l’écosystème des filières végétales et céréalières, par nos expertises et savoir-faire, pour conquérir notre avenir. » Christoph Büren, Président

DEVELOPPEMENT : VIVESCIA investit en capacités industrielles et se digitalise

Avec un investissement de 112 millions€ au total, cette année a vu l’aboutissement du chantier de construction de la nouvelle malterie de Meoqui au Mexique : mis en route à l’été, le site a produit avec succès les premières tonnes de malt. Avec une capacité de 120 000 tonnes de malt par an, Malteurop, l’un des principaux acteurs mondiaux du malt, part à la conquête de nouveaux marchés au Mexique, dans une démarche vertueuse du champ au malt. Ce projet de construction, en partenariat avec 500 agriculteurs, s’est accompagné, depuis trois ans, de la mise en place d’un approvisionnement 100% local pour la production d’orges brassicoles.
De nombreux autres projets de développement se sont concrétisés : le nouvel entrepôt frigorifique du site de fabrication de viennoiseries de Délifrance à Romans-sur-Isère (12 millions€), la nouvelle plateforme de production d’aliments humides de Pauvres dans les Ardennes pour Néalia (4,4 millions€), la nouvelle ligne de production pour les activités de biotechnologies d’ARD à Pomacle-Bazancourt dans la Marne (8 millions€). L’exercice 2022-2023 s’est illustré aussi par une politique d’investissements dynamique autour de projets d’innovation et de digitalisation comme la création d’une application mobile Arterre ou le lancement d’un site e-commerce – ArterreShop –, le premier du secteur coopératif, pour toujours mieux faciliter la vie des chefs d’entreprise / agriculteurs. De leur côté, les Grands Moulins de Paris ont lancé la première marketplace en France dédiée aux boulangers artisans.

CLIMAT : VIVESCIA s’engage

Alignée avec l’Initiative Science Based Target (SBTi), la feuille de route du Groupe fixe un engagement long terme de contribution à la neutralité carbone en 2050, avec une première étape, à horizon 2030, de réduction de 29% de son empreinte carbone sur sa chaine de valeur (scope, 1, 2 et 3 – année de référence 2021), dont 42% d’émissions de gaz à effet de serre sur son périmètre directe (scope 1 et 2).

Des objectifs que le Groupe VIVESCIA, engagé auprès du SBTi depuis le 1er février 2023, souhaite faire certifier par ce dernier d’ici le premier trimestre 2024.
Parallèlement à cette feuille de route d’atténuation et face aux impacts déjà visibles du réchauffement climatique, le Groupe VIVESCIA avance sur l’enjeu fondamental de l’adaptation. Des stratégies d’adaptation doivent être anticipées, pour que les activités agricoles et industrielles de VIVESCIA continuent d’exister demain. Les équipes agronomiques et RSE ont démarré avec un partenaire, depuis octobre 2022, des premiers travaux sur le périmètre de la Coopérative. L’étude vise à comprendre et à mesurer l’impact de l’évolution de trois facteurs cruciaux (la température, la pluviométrie, le rayonnement) sur 17 cultures et 20 zones pédoclimatiques pour tenir compte des disparités locales des territoires de la Coopérative.

TRANSITIONS : VIVESCIA, avec ses partenaires, change la donne en lançant le premier programme à impact à une aussi grande échelle en France.

Réduire les émissions, adapter les cultures, nourrir les puits de carbone... Les enjeux du climat, de la décarbonation et de la préservation de la biodiversité sont systémiques et appellent à renouveler les schémas de pensée, à innover et à penser de nouvelles formes de coopération au sein de nos chaines agricoles, agroalimentaires et énergétiques.

Parler de transition agricole, c’est avant tout trouver des solutions pour dérisquer l’agriculteur. Faire évoluer ses pratiques à l’échelle de toutes ses rotations tout en maintenant un bon niveau de production agricole doit passer par une double sécurité, économique et technique.
De ces constats, et après deux années de travail intense, VIVESCIA a lancé en septembre 2023, avec ses partenaires, TRANSITIONS, une démarche de progrès collective qui unit les filières végétales et céréalières entre l’amont et l’aval, dans un programme ambitieux, concret et novateur dans son approche agronomique systémique comme économique.

L’objectif est d’accompagner d’ici à 2026 près de 1000 agriculteurs du nord-est de la France vers une agriculture régénérative, productive, favorable aux sols et à la biodiversité et bonne pour la planète et le climat. 200 agriculteurs-coopérateurs VIVESCIA se sont engagés dès la récolte 2024 et pour trois ans. Le programme TRANSITIONS fait ainsi ses premiers pas concrètement avec une coalition d’acteurs économiques et institutionnels engagés, portant une vision proactive et positive de l’agriculture.

Pour découvrir GRAINS, le premier rapport annuel intégré du Groupe VIVESCIA 2022- 2023
Rendez-vous sur le site web vivescia.com ou cliquez ici

et son Cahier des actionnaires VIVESCIA Industries
Rendez-vous sur le site web vivescia.com ou cliquez ici

Pour découvrir le programme TRANSITIONS https://www.vivescia.com/transitions