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Vie des entreprises

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Canopée agrivoltaïque




TSE – Alliance BFC à Verdonnet (21) « Nous allons accélérer sur l’agrivoltaïsme » Agnès Pannier Runacher

Ce jeudi 21 mars, les acteurs et parties prenantes du projet de canopée agrivoltaïque, qui sera inaugurée ce printemps 2024 à Verdonnet (Côte-d’Or) sur l’exploitation agricole de MM. Cortot et Lallemand, ont accueilli Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée au ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, afin de lui présenter les enjeux de ce projet aussi innovant qu’appelé à se développer en Bourgogne-Franche-Comté.

Une table-ronde, en présence de responsables agricoles, agriculteurs, scientifiques et élus locaux a également permis d’échanger autour des enjeux de diversification des productions agricoles et du partage de la valeur, au service d’une agriculture forte, autonome et innovante sur les territoires. A Verdonnet, les synergies entre la production alimentaire et la production d'une énergie verte sont au cœur de la dynamique du projet.

Un projet régional impactant et exemplaire, alliant productions agricole, électrique et agriculture durable

A l’origine du projet, Jean-François Cortot, cherche à innover et à adapter son métier aux nouvelles contraintes environnementales et climatiques. Les cultures de l’exploitant ont particulièrement souffert du stress thermique et hydrique ces dernières années. Les fortesvariations de températures et surtout les longues périodes sans eau ont eu un impact significatif sur les rendements et la croissance végétale notamment dans la culture de blé, avançant ainsi la date des moissons.

Conçue par TSE, dans le cadre d’un partenariat de co-développement noué il y a deux ans avec l’union de coopératives Alliance BFC (Dijon Céréales, Bourgogne du Sud et Terre Comtoise), la canopée agrivoltaïque mise en place sur ce site est un système autoporté de panneaux photovoltaïques qui, tout en produisant de l’électricité, protège les cultures du stress thermique et hydrique, comme des épisodes climatiques destructeurs.

Les premiers résultats sont des plus qu’encourageants, avec, pour la variété de maïs Rubisco, une levée en hausse de +14% !

L’installation de Verdonnet fera l’objet d’un suivi permanent au niveau de la performance de la canopée, mais aussi des cultures menées sous les panneaux. Cette évaluation agronomique rigoureuse sera menée sur neuf ans par les équipes R&D Alliance BFC en lien avec l’Inrae BFC. Ce suivi permettra de dégager des références techniques robustes et d’alimenter ainsi les travaux du Programme National de Recherche et Innovation (PNRI) sur l’agrivoltaïsme.

La canopée agrivoltaïque de Verdonnet fait partie du programme agrivoltaïque de démonstrateurs de TSE, le premier en culture Bio . Ce démonstrateur est d’ailleurs amené à être déployé dans d’autres exploitations agricoles en Bourgogne Franche-Comté.

Un partenariat gagnant-gagnant au service du monde agricole

Ce projet, retenu par la ministre pour une visite dédiée, est un exemple type d’une coconstruction menée grâce au partenariat gagnant-gagnant entre acteurs des nouvelles énergies et acteurs agricoles, des producteurs jusqu’au volet coopératif régional.

Cette rencontre de l’ensemble des acteurs avec la Ministre Agnès Pannier-Runacher illustre la concrétisation des ambitions de la loi du 10 mars 2023 pour faire émerger un agrivoltaïsme vertueux et répondre au double défi de la production d’énergie décarbonée de l’adaptation des systèmes agricoles aux changements climatiques. Cette loi a créé des bases robustes pour le développement de la filière agrivoltaïque française, encourageant son essor tout en fixant un haut niveau d’exigence sur la qualité des projets et le service rendu à l’agriculture.
Alliance BFC et TSE s’inscrivent pleinement dans cette dynamique.

Leurs points de vue sur le projet

Agnès PANNIER-RUNACHER, ministre déléguée au ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire : « Nous allons accélérer sur l’agrivoltaïsme. Je vous annonce que le décret qui avait été présenté au Conseil d’État fin décembre sera examiné dans les prochaines semaines. Il sera publié dans les jours qui suivront et il nous permettra de travailler département par département, de faire du « cousu-main » sur le territoire, les enjeux ne sont pas partout les mêmes. Il faut donc piloter cela, mesurer les effets à travers des stratégies d’expérimentation et de construction scientifique, de retour d’expérience sur les différentes technologies. Je trouve que votre projet à Verdonnet illustre la démarche que nous visons, en permettant à un groupe d’agriculteurs d’avoir, dans une stratégie de partage de la valeur qui bénéficie au revenu de l’exploitation, la possibilité de produire de l’électricité bas carbone tout en maintenant la production alimentaire. On est pas dans une martingale sortie par un acteur individuel mais bien dans un projet collectif qui peut éclairer une stratégie agricole à l’échelle d’un territoire. C’est ce que nous voulons pousser ».

Didier LENOIR, président d’Alliance BFC et de Dijon Céréales:  « Nous sommes ravis que ce projet soit aujourd’hui mis en lumière par une visite ministérielle car au-delà du symbole, cela traduit la dynamique d’anticipation et d’innovation dans laquelle s’inscrit collectivement Alliance BFC avec des partenaires comme TSE. Verdonnet incarne parfaitement l’exemple d’une installation durable, mais aussi duplicable, dont on pourra mesurer j’en suis sûr les effets concrets sur l’économie agricole comme sur l’économie d’un territoire. C’est du terrain et des régions que doit partir la définition de l’agriculture de demain : celle qui respecte les agriculteurs et les productions, celle qui contribue à la décarbonation, à la souveraineté alimentaire et énergétique, qui sait oser et garder une longueur d’avance. C’est le cas ici, en Bourgogne-Franche-Comté ».

Mathieu DEBONNET, fondateur et président de TSE : « Le projet de canopée agrivoltaïque de Verdonnet concrétise une nouvelle avancée dans la réalisation des enjeux de souveraineté alimentaire et de partage de la valeur à l'échelle locale, bien compris et mis en lumière par la visite de la ministre, Agnès Pannier-Runacher. Il s’inscrit directement dans l’engagement collectif de TSE de participer aux transitions énergétiques, agricoles et climatiques. Nos solutions agrivoltaïques comme cette canopée permettent aux agriculteurs, et plus largement au monde rural, de bénéficier d'un impact économique et financier positif, tout en contribuant à produire une énergie locale et décarbonée, l’électricité la moins chère. Les agriculteurs produisent dès aujourd’hui l’énergie durable de tous, ce qui est un changement de paradigme important, qui se fait sans changement notable de leur travail ni perte de production. Ainsi, avec notre partenaire, nous permettons à un territoire de garder la maitrise de son destin. Il faut vraiment saluer la capacité d’anticipation de l’Alliance BFC pour penser et construire le futur de l’agriculture et de l’agroalimentaire sur son territoire régional ».

Jean-François CORTOT (SCEA des Tours) : « Cette canopée s’inscrit parfaitement dans la philosophie de notre exploitation, c’est-à-dire la construction d’un système agricole durable, qui répond aux enjeux de diversification des productions, de performance économique de l’exploitation dans le respect de l’environnement. C’est l’opportunité de développer une nouvelle activité de production énergétique, en lien avec l’installation de la nouvelle génération de nos enfants sur l’exploitation ».

Site internet : www.alliance-bfc.fr

Les vollailles et canards

du sud-ouest retrouvent le plein air



Les mesures de biosécurité et la campagne vaccinale contre l’Influenza Aviaire de l’hiver 2023 semblent porter leurs fruits. Le niveau de risque sanitaire a ainsi été abaissé à « modéré » ce dimanche 17 mars. Une situation encourageante qui permet aux éleveurs de déconfiner leurs animaux et leur faire retrouver une vie de plein air comme ils en ont l’habitude dans le Sud-Ouest.

« Nos éleveurs sont soulagés en ce mois de mars, car la biosécurité et la vaccination semblent avoir bien fonctionné. Une vraie collaboration s’est opérée tout cet hiver entre les équipes de Maïsadour, les vétérinaires et les agriculteurs pour protéger au maximum les animaux et préserver les revenus des éleveurs. Les premiers résultats sont encourageants même si nous restons vigilants. Le risque sanitaire étant passé au niveau modéré, les animaux retrouvent le plein air, marque de fabrique des élevages du Sud-Ouest.
Il nous faut désormais réfléchir à l’organisation de la prochaine campagne hivernale pour sécuriser nos élevages avec des procédures moins lourdes pour les agriculteurs.
» Daniel Peyraube, agriculteur et Président de Maïsadour

Une saison qui s’annonce prometteuse pour les éleveurs

La situation sanitaire encourageante de ces derniers mois donne une bouffée d’air aux éleveurs qui ont connu depuis cinq ans une succession de crises aviaires. Maïsadour salue une collaboration étroite de tous les métiers concernés (agriculteurs, vétérinaires, techniciens au sein de la coopérative) sans oublier les services de l’Etat et les différents interlocuteurs de ses filières. Tous se sont mobilisés pour la réussite de la campagne de vaccination contre l’Influenza aviaire. Il faut noter aussi la solidification des connaissances et des pratiques des éleveurs en matière de biosécurité.

Ces dispositifs conjugués ont entraîné un renforcement de la protection des animaux et des élevages. La situation sanitaire étant stable depuis plusieurs mois, le niveau de risque a été abaissé à « modéré ».

Une campagne de vaccination 2023 réussie et une réflexion nécessaire sur le coût des prochaines

La campagne de vaccination 2023 représente une première étape positive, mais l’effort doit être poursuivi pour permettre aux éleveurs de se projeter sereinement dans l’avenir.

Une expérimentation sur une première dose de vaccin administrée au couvoir est en cours sur celui d’Aignan. Cette solution allègerait le dispositif actuel : il n’y aurait plus qu’une seule dose de vaccin à réaliser en élevage (deux doses resteraient à administrer dans les zones à risque). Les premiers essais, en collaboration avec la DGAL, des vétérinaires sanitaires et les équipes du couvoir, s’avèrent satisfaisants.

L’Etat s’est engagé à prendre 85 % des coûts du vaccin pour la première année (période octobre 2023 à septembre 2024) en annonçant un désengagement progressif pour les prochaines années, sans donner le cadre de ce dernier. Des discussions devront donc avoir lieu dans les prochains mois pour la prochaine campagne de vaccination.

Maïsadour se joint aux acteurs des filières palmipèdes et volailles pour demander la pérennisation de l’engagement de l’État dans le financement des campagnes de vaccination, ce qui permettrait aux éleveurs d’alléger les coûts de cette dernière et d’anticiper les prochains protocoles qui nécessitent une mobilisation importante pour les producteurs.

Site internet : https://www.maisadour.com

Veaux sur paille « L’Authentique » 



Une filière locale, de la production à la commercialisation

Lancée en 2021, l’activité de veaux sur paille de Juviveau Productions, filiale bovine du groupe coopératif Vivadour poursuit son déploiement. C’est ainsi que la semaine dernière, Juviveau Productions a inauguré un nouveau bâtiment chez un éleveur des Hautes-Pyrénées, Sébastien Trotta. Au fil des années, cette filière locale s’est consolidée au travers de différents partenariats. 

Agriculteur à Bazordan, Sébastien Trotta est installé sur la ferme familiale depuis janvier 2018 avec un atelier de 70 vaches allaitantes Blonde d’Aquitaine. L’exploitation dispose également de 110 ha de SAU cultivées essentiellement pour assurer l’alimentation du troupeau. Aujourd’hui, Sébastien a choisi de se lancer dans la filière de qualité veau sur paille. Cette diversification sur son exploitation lui permet de bénéficier d’une production rémunératrice et sécurisée tout en offrant une viande de qualité premium pour les consommateurs. 

Une production résolument tournée vers le bien-être animal

Ce bâtiment flambant neuf intègre à la fois des aspects relatifs au bien-être animal, à l’amélioration des conditions de travail de l’éleveur tout en étant acteur de la transition énergétique. Les veaux élevés sur paille en liberté, dans des box, disposent d’une surface disponible par animal plus importante et bénéficient d’une lumière naturelle dans le bâtiment. L’éleveur recourt à des outils adaptés et modernes pour nourrir et superviser son cheptel. Enfin la structure du bâtiment recevra dans les prochaines semaines des panneaux photovoltaïques.

Une filière locale de la production à la commercialisation 

Sébastien Trotta élève ainsi 200 veaux provenant de la société Servadour. Servadour a été créée par Vivadour et son partenaire Serval, spécialiste français dans les veaux de boucherie pour sécuriser l’approvisionnement en veaux et maitriser la traçabilité d’origine. Les veaux sont nourris durant 21 semaines avec un lait haut de gamme français. Abattus à Auch, ils sont ensuite commercialisés sous la marque dédiée « L’Authentique » dans les boucheries traditionnelles de la région toulousaine, par notre partenaire Maison Jucla.  

La valorisation des cuirs 

Les cuirs des veaux issus de cette production sont depuis le début de l’année 2023, valorisés par les tanneries pour le luxe via notre société Coriome. Cette société a été créée à parité avecentre Vivadour et Domaine des Massifs, un partenaire acteur de la maroquinerie de luxe français. 

Basée à St Gaudens (31), Coriome assure ainsi le triage des peaux et leur marquage au laser, technique innovante garantissant une traçabilité unique avant de les commercialiser auprès des tanneurs français et italiens. 

Les engagements de la filière de Vivadour 

Avec cette filière veau sur paille, le groupe coopératif Vivadour affirme sa volonté de développer des productions au plus près des attentes des consommateurs tout en apportant aux éleveurs une production rémunératrice et sécurisée. Pour cela, le groupe a établi des engagements clairement définis : 

  • un ancrage géographique local avec des fermes d’élevage et un abattage situés dans le Sud-Ouest 
  • un mode d’élevage traditionnel et dans le respect du bien-être animal 
  • un collectif d’éleveurs dont la qualité de travail et de vie est assurée 
  • une qualité gustative supérieure de la viande avec des animaux issus uniquement de race à viande, bien élevés et alimentés au lait

Site internet : https://www.vivadour.coop

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Tour de Bretagne

57ème édition



Eureden, groupe agroalimentaire coopératif breton, est fier d’annoncer sa participation à la 57ème édition du Tour de Bretagne qui se déroulera du 25 avril au 1er mai. Par ce partenariat, le Groupe souhaite affirmer son ancrage territorial et soutenir l’équipe cycliste “Philippe Wagner - Bazin”, menée par sa filiale André Bazin, spécialiste des produits de charcuteries et salaisons.

Eureden poursuit sa dynamique de sponsoring en Bretagne

Le Groupe agroalimentaire coopératif Eureden est fortement engagé sur le territoire breton, notamment à travers ses sponsoring sportifs de haut niveau, via le Rugby Club de Vannes, le Brest Bretagne Handball et le Landerneau Bretagne Basket. En 2024, le Groupe souhaite aller plus loin, en s’engageant auprès du Tour de Bretagne, et en mettant en avant la marque Philippe Wagner de sa société franc-comtoise André Bazin.

Une équipe forte de ses valeurs et de sa marque

Créée en 2021, l’équipe cycliste “Philippe Wagner – Bazin” (ex. Philippe Wagner Cycling) devient professionnelle en 2024 en se propulsant au niveau continental, troisième division du circuit mondial.

Sa progression fulgurante est due à de belles performances obtenues grâce aux valeurs humanistes impulsées par Philippe Wagner dès le début de l’aventure. Le respect, la persévérance, la sportivité sont des valeurs partagées avec l’ensemble des collaborateurs de la société André Bazin.

Les cyclistes portent ainsi fièrement les couleurs de la marque “Philippe Wagner”. Une marque qui propose une gamme de produits savoureux et 100 % naturels : saucisses, knacks, jambons…

Le cyclisme, pour gagner en notoriété et fédérer 

Ce nouveau partenariat pour Eureden et cette nouvelle étape sportive pour l’équipe “Philippe Wagner – Bazin” interviennent dans le cadre d’une stratégie de développement et de notoriété pour la marque mais aussi pour le Groupe agroalimentaire breton. 

De plus, cet événement populaire sera suivi avec engouement par les 8 500 collaborateurs du Groupe et par les 18 500 adhérents bretons. 

L’équipe viendra fédérer l’est et l’ouest de la France avec l’objectif de faire la course en tête et de savourer le goût de la performance !

Un partenariat synonyme de fierté pour le Tour de Bretagne

Pour le Tour de Bretagne, le partenariat noué avec Eureden est avant tout une fierté. Le Groupe breton et ses différentes marques défendent des valeurs en adéquation avec celles de l’épreuve et du cyclisme en général. « Accueillir Eureden parmi nos sponsors officiels fait sens en tous points. D’abord, pour son ancrage et son engagement territorial très important. Eureden est un groupe qui représente le fleuron de l’agroalimentaire coopératif breton. », souligne Christophe Fossani, Président du Tour de Bretagne. C’est également dans la signature du groupe breton, « Bien nourrir les hommes », et dans son attachement à défendre le bien-manger pour tous que le Tour de Bretagne se retrouve. Des valeurs de partage et de proximité, défendues par l’épreuve et ses bénévoles chaque année.

Site internet : https://www.eureden.com