S'abonner à l'hebdo

Hebdo N°12 - Vendredi 23 mars 2018

Anciens numéros

S'abonner à l'hebdo

Pour vous abonner à l'hebdo des coops métiers du grain, dont la diffusion est réservée aux adhérents de Coop de France et à son réseau, merci de remplir et de valider le formulaire ci-dessous.

obligatoire




Valider

Déclaration CNIL
Coop de France met en place un traitement de données à caractère personnel dans le cadre de ses missions d'assistance et d'information aux coopératives adhérentes. Ces données sont collectées lors de votre adhésion, des missions de conseil que nous réalisons ou lorsque vous remplissez ce formulaire et sont destinées aux employés de Coop de France exclusivement. Elles sont par ailleurs contrôlées annuellement. Conformément à l'article 32 de la loi du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et de suppression des données vous concernant. Ce droit peut être exercé auprès de Nicolas Gremont, au service informatique à l'adresse suivante : nicolas.gremont@coopdefrance.coop.

Partager la page

Actualités de la filière

Rubriques

Conseil spécialisé céréales





Points‐clés du conseil spécialisé
pour la filière céréalière du 14 mars 2018

Le conseil spécialisé pour la filière céréalière s’est réuni le 14 mars 2018, sous la présidence de Rémi Haquin pour valider les nouvelles prévisions de FranceAgriMer pour la campagne commerciale en cours, examiner l’état des cultures pour la récolte 2018 à la sortie de l’hiver et débattre du projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et agroalimentaire et une alimentation saine et durable.

Nouvelles prévisions pour la campagne commerciale française 2017/18

Blé tendre : nouvelle baisse des prévisions d’exportation françaises de blé à destination des pays tiers

Sur le marché intérieur français, les prévisions de débouchés sont ajustées sans modification fondamentale des utilisations globales (‐50 000 tonnes pour la biscotterie, + 50 000 tonnes pour les fabricants d’aliments du bétail). Les prévisions de ventes de blé français vers l’Union européenne sont légèrement révisées à la hausse à plus de 8,5 Mt (+ 80 000 tonnes par rapport au mois dernier). Principales destinations : la Belgique, les Pays‐Bas, l’Espagne, l’Italie et le Portugal. En revanche, les prévisions d’exportations vers les pays tiers sont une nouvelle fois revues en nette baisse à 8,5 Mt (‐500 000 tonnes par rapport aux prévisions de février) face à la suprématie des origines mer Noire sur le marché mondial qui perdure. Au 12 mars, la France avait embarqué 5,2 Mt à destination des pays tiers, principalement vers l’Algérie (2,9 Mt), l’Afrique subsaharienne (1 Mt), le Maroc (0,5 Mt), l’Arabie saoudite et Cuba (0,3 Mt chacun). Malgré tout le stock final de blé tendre pourrait s’alléger sous l’effet d’une révision substantielle à la baisse des prévisions de collecte à moins de 3,2 Mt (‐500 000 tonnes).

Les prévisions de ventes de maïs vers l’Union européenne sont également ajustées à la hausse à 4,85 Mt (+ 50 000 tonnes par rapport au mois dernier) pour revenir au niveau des prévisions de début janvier. Le stock final s’allège de 80 000 tonnes à 2,7 Mt en dépit d’une hausse des prévisions de collecte de 120 000 tonnes. En effet, FranceAgriMer a réduit ses prévisions d’importations de maïs de 150 000 tonnes par rapport au mois dernier. Côté orges, FranceAgriMer a ajusté à la baisse ses prévisions de vente vers l’Union européenne à 3,15 Mt (‐130 000 tonnes par rapport au mois dernier).

État des cultures pour la récolte 2018 : la dégradation des conditions de culture en raison de l’excès de pluie cet hiver reste réversible

Après un mois de janvier très doux (3°C au‐dessus des normales saisonnières) et particulièrement pluvieux avec des précipitations de 40 % supérieures à la normale, l’hiver s’est installé tardivement en février avec un pic de froid à la fin du mois. Si la fraicheur des dernières semaines a ralenti le développement des cultures, l’impact du gel survenu fin février est resté très limité et localisé. L’excès d’eau dû aux pluies très abondantes cet hiver a causé dans certaines zones hydromorphes, des pertes de pieds par asphyxie racinaire. Dans les parcelles correctement drainées, le phénomène reste cependant réversible. Au 11 mars 2018, le stade 1 cm des épis est atteint pour 10 % des surfaces en blé tendre, 13 % des surfaces en blé dur et 7 % des surfaces en orge. Les semis d’orge de printemps, réalisés à 35 %, ont également pris du retard.

Pour en savoir plus, consulter le dernier rapport Céré’Obs sur l’état des cultures :

https://cereobs.franceagrimer.fr/Pages/publications.aspx

Projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et agroalimentaire et une alimentation saine et durable

Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a présenté au conseil spécialisé les volets du projet de loi pour l'équilibre des relations commerciales et une alimentation saine et durable, suite aux conclusions des États généraux de l’alimentation. Ce projet de loi devrait être examiné par le Parlement avant la fin du premier semestre 2018. Il vise notamment à rénover le cadre de la contractualisation entre producteurs et acheteurs, en faisant évoluer le code rural et de la pêche maritime ainsi que diverses dispositions du code de commerce. Il prévoit que la proposition de contrat écrit devra désormais émaner de l’exploitant agricole ou de son organisation de producteurs qui dispose d'un mandat de négociation collective, et non de l’acheteur. La mesure est destinée à faire évoluer la construction du prix en partant de l'amont agricole. En cas de contrat écrit, qu’il soit obligatoire ou volontaire, et quand le contrat comprend une clause de prix basée sur une formule de détermination du prix et non un prix fixe, des indicateurs basés sur les coûts pertinents de production ou l’évolution de ces coûts et les prix des marchés sur lesquels les acheteurs opèrent devront être pris en compte dans la formule. Ces indicateurs pourront être établis avec l’aide des interprofessions et, en tant que de besoin, de l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires. La clause de renégociation et la médiation seront renforcées ainsi que les sanctions en cas de non‐respect des règles prévues. Les mesures concernant le seuil de revente à perte, l'encadrement des promotions et l'élargissement de la disposition relative au prix de cession abusivement bas sont renvoyées à des ordonnances. Le conseil a rappelé que la filière céréalière était en prise directe avec le marché mondial. Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a confirmé que la référence aux prix de marché sur lesquels les acheteurs opèrent devra être prise en compte dans la formule de calcul des prix.

Les documents diffusés au conseil spécialisé du 14 mars 2018 sont disponibles sur le site internet de FranceAgriMer : http://www.franceagrimer.fr/filiere‐grandes‐cultures/Cereales

REFORME DE LA PAC



Lettre aux producteurs de grandes cultures !

En cette période de crise qui affecte tous les producteurs de grandes cultures, toutes les productions, toutes les régions et tous les départements, nous voulons aujourd’hui vous assurer que nous agissons de façon résolue et déterminée auprès des Pouvoirs publics, en lien avec la FNSEA, pour défendre la valorisation de nos productions, la pérennité de nos exploitations et notre revenu.

Nombreux sont les sujets qui nous préoccupent, qu’il s’agisse des plans de filière, des Etats Généraux de l’Alimentation, de la compétitivité, des biocarburants, des facteurs de production (produits de protection des plantes, sélection variétale, irrigation...), de la recherche et de l’innovation, des marchés intérieurs et internationaux, des politiques fiscales, environnementales, sociales ou territoriales. Nous tenons toutefois ici à nous focaliser sur les discussions autour de la prochaine Politique Agricole Commune.

En cette période de débats et alors que la Commission européenne annonce pour juin prochain sa proposition pour la future PAC, nous tenons à réaffirmer avec force la nécessité d’une politique agricole forte, commune et qui préserve la dimension économique de l’agriculture.

Nous voulons un budget préservé, maintenant un niveau fort d’aides directes. C’est un impératif face à des contraintes européennes pesant de plus en plus sur nos coûts de production et face à des concurrents soumis à des normes moins strictes, voire quasiment inexistantes et bénéficiant souvent d’aides publiques croissantes.

De plus, alors que la Commission européenne propose un « nouveau modèle de programmation » qui encouragerait les Etats membres à mener des politiques agricoles divergentes, nous alertons sur les distorsions de concurrence qui en découleraient : elles seraient un véritable poison pour l’Europe.

Nous estimons que les soutiens à l’hectare doivent être homogènes. Quant aux mécanismes légitimes mais distorsifs que sont les aides couplées, les prélèvements redistributifs et les compensations pour handicaps naturels, ils doivent être unifiés ou encadrés dans tous les pays d’Europe.

Enfin, pour permettre aux agriculteurs d’accélérer leur transition économique et environnementale, nous demandons que la PAC évolue dans trois directions complémentaires.

La première vise la résilience économique de nos exploitations face aux aléas du climat et du marché. Cela suppose une panoplie d’instruments de gestion des risques, centrée autour d’une épargne de précaution efficace et simple d’utilisation, d’outils de type assurantiel performants intégrant assurances climatiques et fonds mutuels, ainsi qu’une réserve européenne de crise indépendante du budget annuel.
La seconde vise notre capacité à produire plus pour la sécurité alimentaire et produire mieux pour répondre aux attentes sociétales. Ce sont deux impératifs. Ils passent par un verdissement de la PAC plus axé sur la performance environnementale et par un accès à l’eau et aux intrants harmonisé en Europe. La PAC doit encourager l’investissement dans le stockage de l’eau, l’agriculture de précision et les technologies numériques tout en favorisant la recherche et l’innovation.
La troisième vise le soutien renforcé à nos exploitations en encourageant des modèles d’organisation économiques durables et le développement de filières créatrices de valeur pour tous et en particulier pour les producteurs. A ce titre, l’organisation des filières doit permettre une juste répartition de la valeur. Au-delà, la PAC doit s’inscrire au cœur d’une stratégie globale européenne cohérente et conquérante pour son agriculture. Elle doit ainsi favoriser l’investissement dans la logistique et l’accès aux marchés. Elle doit enfin consolider et accompagner l’émergence de nouveaux marchés comme l’énergie, la bioéconomie ou la protéine au travers de plans ambitieux.

C’est ainsi que la PAC sera et restera un des piliers de la construction européenne. La France doit rester le moteur d’une véritable ambition pour l’agriculture européenne.

Philippe Pinta, Président de l’AGPB
Daniel Peyraube, Président de l’AGPM
Éric Lainé, Président de la CGB
Arnaud Rousseau, Président de la FOP
 
Lien : Contribution des grandes cultures à la réflexion sur l’avenir de la PAC (link is external)

Qualités meunières des blés



En 2018, 19 nouvelles variétés complètent la liste des Blés
pour la Meunerie Française (BPMF) et 9 accèdent au statut de Variété Recommandée
par la Meunerie (VRM).

L’ANMF vient de sélectionner, pour sa fiche blés meuniers 2018, de nouvelles variétés pour leur qualité meunière. Désormais 154 variétés sont référencées au titre des BPMF dont 79 VRM. Cette liste réalisée à l’attention des meuniers, des producteurs et organismes collecteurs vise à répondre aux exigences qualitatives de la meunerie française. Elle permet aussi d’orienter les assolements de blé dont 70 % sont en BPMF et ainsi de disposer de variétés répondant aux débouchés en panification et biscuiterie.

2018 : quelles évolutions ?

VRM : 9 variétés accèdent au statut de VRM dont la liste publiée en comprend désormais 79 (36 panifiables, 16 de force, 6 biscuitiers et 21 pour l’agriculture biologique).

Les variétés HYPODROM, LG ARMSTRONG, MAORI et SEPIA complètent la liste des variétés recommandées pour les blés panifiables. De même, GEO et METROPOLIS sont ajoutés à la liste des blés de force et COSMIC rejoint celle des blés biscuitiers. EHOGOLD et TENGRI rejoignent la liste des blés biologiques.

En revanche, les variétés panifiables ALHAMBRA, AUBUSSON, LAVOISIER, PAKITO et SHERLOCK ont été retirées des listes VRM publiées en raison de l’absence ou de la faible multiplication de semences. Les variétés AUBUSSON et PAKITO restent néanmoins VRM pour les utilisateurs.

Les listes de VRM sont prescrites à l’attention des producteurs en vue des prochains semis. Toutefois les variétés de ces listes peuvent également être considérées VRM par les utilisateurs dès la récolte 2018. Les BPMF rassemblent les VRM et d’autres variétés utilisables en mélange par la meunerie.

BPMF : 19 variétés sont ajoutées dans cette catégorie composée désormais 154 variétés (81 panifiables, 24 de force, 12 biscuitiers et 37 pour l’agriculture biologique).

  • Pour les panifiables : CHEVIGNON, FILON, HYPODROM, LG ARMSTRONG, LG ASCONA, LIPARI, MAORI, MUTIC (<15%), ORLOGE, PASTORAL, RGT FORZANO, RGT MONTECARLO, SANREMO, SEPIA
  • Pour les biscuitiers : ADRIATIC
  • Pour les biologiques : ACTIVUS, ANNIE, ARNOLD, FORCALI

En raison de leur faible emblavement ou non disponibilité sur le marché, ont été retirées des listes : ALHAMBRA, AUBUSSON, COMILFO, GOTIK, HYCLICK, OXEBO et PAKITO pour les blés panifiables et CH CLARO pour les blés de force.

L’ANMF rappelle que les variétés ALTIGO et EXPERT ainsi que les blés panifiables supérieurs (BPS) et blés panifiables (BP) ne figurant pas sur la liste BPMF panifiables sont exclues des mélanges BPMF panifiables. De plus, les variétés CELLULE, HYFI, MUTIC et RUBISKO ne doivent pas dépasser 15 %, en cumul, dans les mélanges BPMF panifiables.

Les listes BPMF sont prescrites pour les allotements des organismes collecteurs pour la récolte 2018 et sont destinées à être utilisées dans le cadre des contrats d’approvisionnement des moulins sauf spécifications contractuelles différentes. Il est rappelé que la présence, dans un lot de BPMF panifiables, de variétés BPMF biscuitières ou de variétés non inscrites dans une des listes BPMF, entraîne le déclassement du lot complet.

2018 : quelles variétés mises en observation ?

Avant d’être inscrites parmi les VRM les variétés sont d’abord évaluées sur la base de 2 années d’études avant inscription au catalogue officiel. Puis elles sont mises en observation, pendant 2 ans au maximum, afin d’être évaluées sur le moulin pilote de l’Enilia-Ensmic et de permettre aux meuniers de les tester.

VO : 16 nouvelles variétés sont mises en observation (VO)

Pour les blés panifiables : FANTOMAS, HYNVICTUS, KWS EXTASE, ORLOGE, PILIER, RGT PULKO, RGT TALISKO, TARASCON, UNIK

  • Pour les blés de force : ACTIVUS et ALESSIO
  • Pour les blés biscuitiers : ADRIATIC
  • Pour les blés biologiques : ACTIVUS, ANNIE, ARNOLD, FORCALI

RGT VENEZIO reste pour la deuxième année consécutive en observation pour les blés biologiques.

Les variétés retirées des listes des VO sont CECYBON, GIMMICK, KYLIAN et RGT VELASKO pour les blés panifiables.

Evaluation de la valeur technologique et de la valeur meunière des blés

La valeur technologique de toutes les variétés de blé tendre inscrites au catalogue est évaluée par l’ANMF selon les critères “protéines”, “comportement en panification ou biscuiterie” et “caractéristiques rhéologiques” (alvéographe et farinographe), en fonction de leur classes technologique CTPS* :

  • BPS et BP pour les VRM et BPMF panifiables,
  • BAF pour les VRM et BPMF de force
  • et BB pour les VRM et BPMF biscuitiers

L’étude de la valeur meunière, réalisée par le moulin pilote de l’Enilia-Ensmic dans des conditions semi-industrielles, complète l’évaluation des VRM* panifiables. En 2018, 9 seront étudiées sur la base d’échantillons de 400 kg fournis par les obtenteurs : FANTOMAS, HYNVICTUS, KWS EXTASE, ORLOGE, PILIER, RGT PULKO, RGT TALISKO, TARASCON et UNIK

Les nouvelles inscriptions au catalogue n’apparaissent pas dans les listes BPMF* la première année. Comme pour les variétés en observation, ceci permet aux meuniers de les tester.

Les variétés adaptées à l’agriculture biologique sont sélectionnées sur proposition d’experts sur la base d’un réseau d’évaluation variétale conduit selon le mode de production biologique et animé par l’Institut technique de l’agriculture biologique (Itab).

Les variétés de blé tendre destinées à la meunerie ont été étudiées par la Commission matières premières de l’ANMF en partenariat avec Arvalis, le CTPS1, l’Enilia-Ensmic, l’Itab2, le Geves3 et le groupe Qualtech sur la base des résultats d’analyses technologiques et de valeur meunière.


RAPPEL
(extrait fiche blés meuniers 2016)

Recommandations pour la conduite culturale des blés tendres

• Suivre la Norme V30-001 : 2016 « Bonnes pratiques de culture et de stockage à la ferme ».
• Pour les blés panifiables et de force, fractionner les apports d'azote pour assurer un taux de protéines adapté.

  • Le 1er apport ne doit pas dépasser 60 kg/ha ;
  • Le 2ème apport s’effectue au stade « Epi à 1 cm » ;
  • Le 3ème apport, dont la quantité doit être décidée de préférence avec un outil de pilotage, s’applique entre la fin de montaison et le gonflement. C’est le stade le plus efficace pour améliorer la teneur en protéines sans préjudice sur le rendement ;
  • Un 4ème apport est envisageable et peut être conseillé.

• Ne pas moissonner avant complète maturité pour assurer une bonne qualité.

Le « Plan protéines blé tendre », porté par Intercéréales et FranceAgriMer, mis en place en 2014 afin d’améliorer la teneur en protéines des blés français, grâce aux leviers contractuels, génétiques et agronomiques, conforte les recommandations de l’ANMF en la matière précisées sur le document Blés Meuniers depuis de nombreuses années.

Recommandations pour la qualité sanitaire des blés tendres

Les acteurs de la filière sont vivement encouragés à :

  • être attentifs à la qualité sanitaire des blés, notamment vis-à-vis de la réglementation relative aux toxines de Fusarium,
  • adhérer à Hypérion, l’Observatoire de la qualité sanitaire des céréales et produits céréaliers
  • utiliser des outils de prédiction du risque mycotoxine à la parcelle et sur la zone de collecte.
  • nettoyer les blés avant livraison à la meunerie (grille de 2 mm).

La meunerie française utilise plus de 5 millions de tonnes de blé dont la majorité des achats se fait sur des mélanges de variétés « BPMF ». L’ANMF, par la publication des « Blés Meuniers », contribue à la grande qualité des blés français pour l’ensemble des utilisateurs sur le marché intérieur et à l’exportation.

* Nomenclature CTPS : BP : Blé panifiable, BPS : Blé panifiable supérieur, BAF : Blé améliorant ou de force, BB : blé biscuitier
(Rappel nomenclature ANMF : VRM : Variété recommandée par la meunerie, VO : Variété en observation, BPMF : Blé pour la meunerie française),

1 CTPS : Comité Technique Permanent de la Sélection
2 Itab : Institut Technique de l’Agriculture Biologique
3 Geves : Groupe d’Etude et de contrôle des Variétés Et des Semences