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Actualités de la filière

Forum Blé Tendre Saône Rhône



Des solutions pour renforcer la filière au sein des territoires

Organisé par ARVALIS, en collaboration avec INTERCEREALES, l’Association Générale des Producteurs de Blé (AGPB) et le Comité Régional des Céréales (CRC), le premier colloque Forum Blé tendre Saône Rhône s’est tenu le 21 septembre 2023 à Beaune (21). Les riches échanges entre les acteurs de la filière Blé tendre de la région Bourgogne – Franche-Comté ont porté sur les solutions pour renforcer la filière et mettre en adéquation l’offre de production et la demande des marchés, au profit de l’ensemble des maillons de la filière régionale, et de leurs clients.

« La filière Blé tendre représente un potentiel économique important dans le bassin Saône Rhône, renforcé par la proximité de grands pays européens et la voie naturelle pour l’exportation que représente ce couloir fluvial », annonce Jacques de Loisy, producteur et président du forum Blé tendre Saône Rhône. « Voilà pourquoi il est primordial de réunir tous les acteurs régionaux de notre filière afin de réaliser un diagnostic approfondi autour d’une thématique majeure pour nous : l’adéquation entre l’offre et la demande en blé tendre », explique-t-il. Les échanges entre les acteurs de l’amont et de l’aval de la filière sont la clé pour identifier les voies d’amélioration permettant à la filière répondre aux attentes diversifiées des marchés ainsi qu’aux évolutions règlementaires, sociétales et environnementales.

Pour atteindre ces objectifs, plusieurs pistes d’innovation ont été présentées durant la journée :

  • Encourager une sélection variétale qui répond aux besoins des marchés et des préoccupations des producteurs.
  • Évaluer l’opportunité de renforcer la part de Blé améliorant ou de force (BAF) à l’échelle régionale.
  • Intégrer les cahiers des charges des clients en ajustant l’usage des produits phytosanitaires et des insecticides au stockage au besoin de chacun.
  • Accélérer le plan de décarbonation de la filière.
  • S’adapter aux nouveaux seuils réglementaires, notamment sanitaires (ergot).

Le colloque a été ouvert par Christian Morel, vice-président en charge de l’agriculture, de la viticulture et de l’agroalimentaire de la Région Bourgogne – Franche-Comté et clôturé par Marie-Jeanne Fotré-Muller, directrice de la DRAAF de la région. Riches d’enseignements, les échanges directs entre les intervenants et les participants, durant la journée, vont permettre d’alimenter le programme de travail du forum à l’avenir.

Qu'est-ce que le forum Blé tendre Saône Rhône ?

Le forum Blé tendre Saône Rhône réunit les acteurs régionaux de la filière : producteurs, organismes de collecte, acteurs de la première et de la deuxième transformation du blé tendre comme la meunerie française (panification, biscuiterie) et d’exportation, les fabricants d’alimentation animale…

Il est animé par ARVALIS, en collaboration avec Intercéréales – à l’origine du plan d’action de transformation de la filière – l’AGPB et le CRC. En outre, il profite de l’expertise des différents partenaires qui le compose ainsi que du soutien financier de la région Bourgogne Franche-Comté et du Crédit Agricole.

Les chiffres clés de la filière régionale

  • 23 400 emplois dont 11 000 directs
  • Environ 11 700 exploitations agricoles produisent des céréales
  • 32 % des céréales cultivées dans la région sont exportées
  • 34 moulins
  • Production moyenne de blé tendre en Bourgogne – Franche-Comté : 2,375 Mt, principalement en Côte-d’Or et dans l’Yonne sur 381 800 ha.
  • Usages du blé tendre en Bourgogne – Franche-Comté (données 2014-2019) :
    - Pour la meunerie française (1/3 des récoltes)
    - Pour l’export de farine : vers l’Europe (principalement Italie) et le Maghreb (Algérie, Maroc) (1/3 des récoltes)
    - Pour les fabricants d’alimentation animale, les amidonniers et les producteurs de semences (1/3 des récoltes)

salon agricole Tech&Bio



Gros succès pour la 9e édition du salon agricole Tech&Bio, qui s’est tenue les 20 & 21 septembre dernier à Bourg-lès-Valence, dans la Drôme.

Salon unique en France, qui rassemble agriculteurs bio et conventionnels autour de conférences, ateliers, démonstrations et exposants, Tech&Bio a renoué avec ses visiteurs, après une édition 2021 plus timide en raison du Covid. Ainsi, cette nouvelle édition a réuni plus de 19800 agriculteurs et techniciens, venus du monde entier pour découvrir les dernières innovations techniques pour toutes les filières.

Tech&Bio, le salon qui ne connaît pas la crise ! Avec une augmentation de la fréquentation du salon et près d’un tiers de primo-exposants, Tech&Bio montre qu’il sait se renouveler pour attirer toujours plus de visiteurs et d’exposants. 

En effet, il est bon de rappeler quelques chiffres ! 

Tech&Bio, c’est plus de 70 conférences et 300 ateliers et démonstrations en deux jours, le tout sur 18 hectares en plein air. Un événement d’ampleur unique en France, 
co-organisé par la Chambre d’agriculture de la Drôme et Chambres d’agriculture France, avec plus de 60 partenaires ! Ce à quoi il faut rajouter près de 375 exposants et des visiteurs venus de plus de 20 pays : Allemagne, Belgique, Italie, mais aussi Maroc, Canada...

« Ces chiffres confirment que Tech&Bio occupe une place incontestable dans l’accompagnement de tous les agriculteurs et de toutes les agricultures dans la transition. C’est le salon du dernier kilomètre, jusque dans les cours de fermes. C’est tout l’ADN des Chambres d’être au plus près des exploitations agricoles », précise 
Sébastien Windsor, Président de Chambres d’agriculture 
France.

« Le salon Tech&Bio a ainsi su faire sa place et devenir un carrefour incontournable pour les agriculteurs et agricultrices en quête de solutions et de pratiques 
durables et performantes,
» confirme Bertrand Chareyron, 
Directeur du salon Tech&Bio.

Et ce n’est pas le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire M. Marc Fesneau, qui dira le contraire. Ce dernier, présent à l’événement, a longuement échangé avec les exposants, les partenaires et les organisateurs du salon, auprès desquels il a bien insisté : la filière bio souffre mais ne craque pas, comme en atteste la mobilisation autour de Tech&Bio. Par ailleurs, le ministre en a profité pour annoncer le déploiement d’un budget de communication de 5 millions d’euros par an de 2024 à 2026 pour promouvoir la consommation de produits biologiques, ainsi qu’une augmentation, à partir de 2024, de 5 millions d’euros des crédits alloués au Fonds Avenir Bio, afin de consolider et développer la structuration des filières bio.

Outre sa fréquentation repartie à la hausse, cette 9e édition de Tech&Bio se caractérise par un important intérêt porté par les visiteurs aux conférences.

Les conférences ont toujours été au coeur de Tech&Bio depuis la création du salon en 2007. Mais jamais les organisateurs n’avaient constaté un tel engouement : « La plupart des conférences ont fait salle comble, se réjouit Mélanie Béranger, en charge de la coordination du programme technique du salon à Chambres d’agriculture France. Je pense que, plus que jamais, nous avons sû capter les attentes des agriculteurs lorsque nous avons élaboré le programme, et cela fait plaisir de voir qu’ils ont été au rendez-vous. »

Jean-Pierre Royannez, Président de la Chambre d’agriculture de la Drôme, ajoute : « Si je devais résumer ce salon en un seul mot, ça serait RICHESSE ! J’ai été 
frappé par les très nombreux échanges qui avaient lieu partout sur le salon : sur les stands, durant les conférences, dans les allées ! Et comme l’échange est le mot d’ordre du salon Tech&Bio, dont l’objectif principal est, rappelons-le, le transfert de connaissances... je crois qu’on peut dire que l’objectif a été largement atteint !
»

Rendez-vous en septembre 2025 pour la prochaine édition !

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Robotique agricole



Lancement du Grand défi « Robotique agricole » et 1re pierre de l’AgroTechnoPôle

Ce vendredi 22 septembre, Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, et Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement, ont lancé le Grand défi « Robotique Agricole », opéré par l’Agence nationale de la recherche (ANR), confié à l’association RobAgri pour le pilotage global, avec l’appui scientifique d’INRAE, en présence de Philippe Mauguin, PDG d’INRAE, et de Christophe Aubé, président de RobAgri. Financé par l’État à hauteur de 21 millions d’euros dans le cadre de France 2030, le Grand défi Robotique agricole doit permettre de consolider la filière robotique agricole pour accélérer la transition agroécologique, en apportant aux agriculteurs des solutions pour le pilotage de leur exploitation. L’accent est mis sur la levée des verrous technologiques et réglementaires au déploiement de la robotique agricole. Le lancement du Grand défi a été l’occasion pour les ministres et le PDG d’INRAE de poser la première pierre de l’AgroTechnoPôle sur le site d’INRAE à Montoldre (Allier), qui sera le cœur de recherches et d’expérimentations robotiques, en présence de Catherine Staron, vice-présidente déléguée à l’Enseignement supérieur, Recherche et Innovation de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de Claude Riboulet, président du Conseil départemental de l’Allier.

FORT RECRUTEMENT

dans les métiers liés à la transition écologique




Un potentiel de 236 000 EMPLOIS à l’horizon 2028 pour les seules énergies renouvelables selon l’APECITA, association paritaire, spécialiste de l’emploi en agriculture, agroalimentaire et environnement. Les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire intègrent de plus en plus les enjeux environnementaux dans les postes proposés.

Alors que le président de la République doit présenter ce lundi 25 septembre 2023 "la vision et le cap de la France" de la planification écologique, la réussite de ce plan passe par le recrutement de talents. Selon les observations de l’APECITA, la transition écologique crée de nouveaux emplois et les entreprises recrutent des professionnels ayant intégré les enjeux environnementaux dans leur fonction.

Pour le seul secteur des énergies renouvelables, le nombre d’équivalent temps plein (ETP) total devrait passer à 236 000 en 2028 alors qu’ils étaient de 152 000 en 2019. Il faut en effet répondre aux grands objectifs d’un nouveau modèle énergétique français qui vise notamment à encourager une « croissance verte » en réduisant la facture énergétique de la France et en favorisant des énergies dites « nouvelles », propres et sûres. La part des énergies renouvelables doit monter à 32 % de la consommation énergétique finale en 2030.

Des métiers très variés

Les énergies renouvelables étant elles même très diversifiées en raison de leurs sources (l’eau, le soleil, le vent, la méthanisation…) et parfois liées aux entreprises agricoles ou à l’éco-construction, les « terrains de jeux » sont nombreux : 42 % des emplois correspondent à des missions exploitation (maintenance ou Des métiers porteurs de sens vente des énergies), 20 % à la construction et l’installation des exploitations et 2 % aux montages de projet selon l’Ademe.

La planification écologique est intégrée dans les métiers de l’agroalimentaire

La transition écologique touche bien évidemment le secteur agroalimentaire et ce, de la production à la consommation. Avec ses 427 000 salariés et plus de 170 milliards d’euros de chiffre d’affaires, l’agroalimentaire est le 1er secteur industriel français. Une très grande diversité de missions sont proposées. Les métiers de la production représentent environ 60 % des postes, de l’agent de production au directeur d’usine, en passant par le conducteur de lignes, le chef de fabrication, le responsable de planning/ordonnancement, le responsable de production... Des postes qui font appel à des niveaux de formation allant du CAP jusqu’au bac+8. La question environnementale est bien évidemment au cœur des enjeux. Les entreprises doivent pouvoir répondre aux exigences de la réglementation, de la législation comme aux cahiers des charges de leurs clients qui ne cessent d’évoluer en matière de respect de l’environnement. On observe ainsi un élargissement des champs de compétences demandés aux candidats. C’est notamment le cas dans les PME où on leur demandera d’être polycompétent. Ainsi, le responsable qualité ne se limitera pas à des missions liées à la qualité́, mais pourra et devra également intervenir non seulement sur des questions liées à la R & D, à la production mais aussi à l’environnement.

Les métiers liés aux éco-activités ont le vent en poupe

Plus largement, en France, 610 100 équivalents plein temps travaillent au sein d’éco-activités. C’est-à-dire dans des secteurs qui produisent des biens et des services ayant pour finalité la protection de l’environnement ou la gestion durable des ressources naturelles.

« Les métiers de la transition écologique sont porteurs de sens. Ils répondent à une demande forte de la société. Si l’on constate un fort développement de ce type de métier, les entreprises des secteurs agricoles et agroalimentaires ont intégré l’écologie dans leurs exigences lors des recrutements » commente Mickaël Jacquemin, président de l’APECITA.

L’APECITA - Agriculture, agroalimentaire, environnement : des métiers porteurs de sens

L’APECITA est une association paritaire, spécialiste de l’emploi pour les cadres, techniciens et ingénieurs de l’agriculture, l’agroalimentaire et l’environnement. Sa mission principale est la mise en relation des employeurs et des candidats à la recherche d’un emploi. A ce titre, elle conseille, oriente et accompagne employeurs, candidats, étudiants, jeunes diplômés et publics en reconversion, dans l’objectif de favoriser le plein emploi.

Planification écologique



La FNSEA demande un exercice sérieux, basé sur la science

A l’issue de l’intervention du Chef de l’Etat venant conclure le conseil de planification écologique, la FNSEA tient à rappeler sa volonté de permettre à l’agriculture de prendre toute sa place dans l’atteinte des objectifs de décarbonation, de préservation de la biodiversité et de production d’énergies renouvelables. Elle rappelle l’engagement quotidien du monde agricole dans la transition écologique.

Dans un contexte de changement climatique de plus en plus impactant pour les agricultrices et les agriculteurs, la FNSEA demande depuis des années des politiques publiques qui donnent de la visibilité aux chefs d’exploitations en place et aux futures générations d’agriculteurs. La planification est une opportunité de répondre à cette exigence. Les objectifs affichés sont ambitieux. Ils vont nécessiter d’engager un travail sérieux et scientifique sur les politiques publiques et privées à mettre en œuvre et ne s’accommoderont pas des effets de manches d’annonces politiques ou dogmatiques comme cela est trop souvent le cas dans notre pays.  

La FNSEA propose au Gouvernement un travail sur les indicateurs qui tiennent compte de l’environnement économique des entreprises agricoles. Il serait contreproductif de raisonner à une échelle franco-française et de ne pas tenir compte de l’impact du carbone importé. A titre d’exemple, la décarbonation du secteur de l’élevage ne saurait passer par une réduction de la production sur notre territoire alors même que la consommation imposerait une augmentation parallèle des importations de viandes issues de pays n’appliquant pas les mêmes règles de production que les nôtres. D’autant plus, que la filière est en mesure de poursuivre et d’accélérer la voie de la décarbonation pour atteindre les objectifs de baisse d’émission de gaz à effet de serres (- 5 Mt eq CO2) sans diminution du cheptel.

La FNSEA a enfin entendu le Président de la République s’exprimer sur le glyphosate et attend maintenant une position favorable de la France pour sa réhomologation au niveau européen, le glyphosate étant la seule solution permettant une agriculture de conservation des sols, pratique agro-écologique, qui s’inscrit parfaitement dans la démarche de planification écologique.

La FNSEA est convaincue que la planification écologique est une opportunité pour le secteur agricole de démontrer que la production agricole est une réponse stratégique pour le pays. A condition que l’exercice soit sérieux et basé sur la science.