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Actualités de la filière

lcamgformation

Marchés à terme

Formation


« Métiers du Grain est ravi de vous présenter sa formation « Marchés à terme Niveau I » en collaboration avec Solution+.
 
Cette formation originale a été créée pour permettre au plus grand nombre, administrateurs comme salariés de vos coopératives, d’acquérir les connaissances de base nécessaires pour comprendre ces marchés qui sont au cœur de l’activités de vos entreprises.
Elle se compose de 8 vidéos, avec des quizz et des ressources complémentaires pour acquérir en 2 heures un socle de culture générale et les bases de compréhension de la gestion du risque prix, en toute autonomie. 

Inscription et détail du programme

« PROTEINEW »

Résultats du programme



Structuration des filières protéiques : des projections sur 2030, des actions et des perspectives dont une nouvelle norme internationale

Engagé sur le développement du secteur des protéines, Protéines France et Terres Univia annoncent des résultats significatifs pour le programme ProteiNEW 2021-2023, articulé autour de quatre piliers stratégiques : biomasse, start-up, normalisation et communication. Ce programme ambitieux visait à positionner la France en tant que leader dans le domaine des protéines durables, en alignant les objectifs de production nationale avec les futurs besoins en protéines pour l’alimentation humaine et animale. ProteiNEW permet à Protéines France une avancée significative dans son rôle de catalyseur et d’animateur transversal du domaine des protéines végétales, d’algues, d’insectes et issues de procédés fermentaires, en fédérant et en soutenant les acteurs sur l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière en France.

Pilier 1 – Biomasse : formulation des projections à horizon 2030

Une avancée majeure pour la connaissance du secteur a été atteinte avec la réalisation de 13 fiches filières protéiques françaises détaillées (soja, colza, pois, insectes, gluten de blé…) offrant une vision à 360° de chaque filière en France : chiffres clés, processus de transformation et tendances de production. Ce travail d’envergure a permis de projeter les besoins futurs en protéines à horizon 2030 et de formuler des recommandations stratégiques pour une production française alignée sur ces perspectives. Les dynamiques de développement de ces 13 filières sont variées et montrent une expansion notable des filières luzerne et chanvre, tandis que d’autres, comme le gluten de blé, tendent à se stabiliser. Les débouchés clés pour ces protéines, moteurs de la demande à venir, varient : de l'alimentation humaine avec le pois chiche à l'alimentation animale avec la luzerne, parmi d'autres exemples notables. Découvrez la synthèse de ce travail ici.

Pilier 2 – L’accompagnement des start-ups

Dans leur démarche d’accompagnement des start-ups, les partenaires du projet ont organisé 8 ateliers thématiques qui ont attiré plus de 250 participants. Plusieurs sujets cruciaux ont été abordés : l’industrialisation, la levée de fonds, la stratégie RH, les allégations nutritionnelles, la distribution et le financement des protéines durables. Par ailleurs, deux sessions collectives sur la réglementation Novel Food ont été mises en place afin de permettre aux acteurs de la filière de mieux comprendre le cadre applicatif de la réglementation et les enjeux associés. En parallèle, Protéines France a accompagné BPI France dans le développement de son diagnostic Novel Food visant à accompagner les acteurs de la filière dans leur développement produit. Cet outil a été utile à 12 acteurs de la filière dont 9 start-ups.

Pilier 3 – La structuration de la filière des protéines végétales, algues et microalgues par la normalisation

Pour assurer son bon développement, il est important de normaliser la filière des protéines végétales, algues et microalgue. C’est dans cet objectif que Protéines France a initié en collaboration avec l’AFNOR une commission dédiée au sujet. Ces travaux soutenus par l’expertise technique de Protéines France et de Terres Univia ont mené à l’adoption d’une première norme volontaire en septembre 2023 permettant de définir les différents types de protéines végétales et de réguler leur usage commercial. Ce travail se prolonge à travers le portage du projet de norme à l’échelle internationale, afin de garantir une démarche d'harmonisation au niveau global, soulignant l'importance d'un cadre réglementaire clair et uniforme pour le secteur. Pour en savoir plus, consultez le projet de norme NFV54-1 ici.

Pilier 4 – La dissémination et la communication des résultats aux acteurs de la filière

Plusieurs outils ont été mis en place afin d’assurer une communication active et une bonne valorisation des travaux. Le site internet dédié à ProteiNEW, a permis de sensibiliser près de 15000 acteurs du secteur en réunissant en un même lieu, les informations sur l’avancée et les livrables du projet. Une attention particulière a été portée à la diffusion des outils à l’ensemble des acteurs de la filière et à l’implication des parties prenantes dans la construction de ceux-ci.

ProteiNEW a atteint son point d’orgue avec l'organisation d'un événement majeur le 18 janvier 2024, réunissant les acteurs clés du secteur pour une journée de débats et d'ateliers pédagogiques afin de conclure les 30 mois du projet.

Vous retrouverez la vidéo de présentation de l’évènement via ce post LinkedIn de Protéines France.

Projet de loi

d'orientation agricole


Le projet de loi d'orientation agricole ne répond pas aux besoins des Entrepreneurs Des Territoires

Revu suite à la crise agricole, le Projet de loi d'orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture (PLOA 2024) sera débattu à l’Assemblée nationale à partir du 13 mai. La FNEDT et son réseau, qui ont activement participé aux groupes de travail pour la rédaction de ce texte au premier semestre 2023, se sentent laissés-pour-compte.

« Les défis des transitions imposées par le changement climatique et le renouvellement des actifs du monde agricole et forestier ne pourront être relevés qu’avec l’implication de tous les acteurs. Centrer les politiques publiques essentiellement sur les agriculteurs ne permettra pas de conjuguer les forces des filières », regrette Philippe Largeau, Président de la FNEDT. Les Entreprises de Travaux Agricoles Ruraux et Forestiers (ETARF) réalisent des prestations de services pour 60 % des agriculteurs, 70 % à 80 % des travaux de sylviculture-reboisement et d’exploitation forestière. Sans les ETARF, les acteurs des secteurs agricoles et forestiers, ne pourront pas assurer la souveraineté attendue.

À ce jour, le PLOA ne reflète pas les mesures proposées par la FNEDT et son réseau EDT. Il ne contient pas en particulier les aspects concernant la sécurisation des travaux agricoles et forestiers, qui constituent un point central, tout comme la révision du calendrier de travaux compte tenu du changement climatique, concernant la taille des haies par exemple.

Initialement axé sur l'installation des jeunes agriculteurs et l'adaptation au changement climatique, le texte a été enrichi pour répondre aux préoccupations du monde agricole, élevant l’agriculture au niveau d’intérêt général majeur pour assurer la souveraineté alimentaire « et la défense des intérêts fondamentaux de la Nation ». Les besoins des ETARF, qui contribuent tout autant à assurer la souveraineté alimentaire, doivent être entendus au même titre que ceux des agriculteurs dont ils constituent des partenaires historiques et indispensables. « Nous proposons des amendements qui permettront de garantir une législation bénéfique pour l'ensemble du secteur agricole et de soutenir la compétitivité des ETARF dans un contexte d’accélération du changement climatique », insiste Philippe Largeau, soulignant les principales lacunes du projet.

Sur le volet du renouvellement des générations, la FNEDT plaidait pour une ouverture volontariste vers d’autres publics, en particulier les reconversions professionnelles des plus de 40 ans. Répondant aux nouvelles attentes en matière d’organisation du travail et de modèles agricoles et forestiers, la FNEDT continue de porter la liberté de choix des candidats à l’installation à recourir à la délégation de travaux sans être pénalisés.

Enfin, pour soutenir l’emploi et la compétitivité de la production, la FNEDT appelle à une exonération des charges patronales sur les TO-DE (travailleurs occasionnels agricoles), au même titre que les agriculteurs pour une activité similaire, et sur les heures supplémentaires.