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Actualités de la filière

accord ue-mercosur




 

Le Sénat se prononce à son tour contre

Après l’Assemblée nationale en juin dernier, le Sénat a adopté ce mardi 16 janvier une position ferme contre la conclusion de l’accord de libre-échange, toujours en négociation, entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. Les filières agricoles françaises saluent unanimement ce vote qui vient sceller le net refus que la France doit, enfin, réussir à imposer à Bruxelles.

La position du Sénat a le mérite d’être claire. Selon la résolution adoptée ce 16 janvier, les trois conditions à la signature de l’accord entre l’Union européenne et le Mercosur, posées par le Gouvernement français, n’ont en aucun cas été remplies. Spécifiquement dans le domaine agricole, aucune avancée n’a été obtenue depuis l’accord conclu en 2019, pour protéger les agriculteurs et leurs filières de la concurrence déloyale des produits importés depuis l’Amérique du Sud.

Au contraire, tel qu’il est encore et toujours négocié, l’accord faciliterait l’arrivée sur le marché européen, chaque année, de plusieurs centaines de milliers de tonnes de viandes, de sucre et de céréales produites selon des pratiques agricoles strictement interdites au sein de l’Union européenne. Et traitées avec des substances bannies depuis parfois plus de vingt ans en France et en Europe.

C’est la raison pour laquelle les sénateurs invitent officiellement le Gouvernement à refuser tout accord commercial avec le Mercosur, en l’état de ces distorsions de concurrence.

Dans sa résolution, le Sénat exige également que tout accord éventuellement conclu soit obligatoirement soumis à un vote à l’unanimité au Conseil de l’Union européenne ainsi qu’à un vote dans chaque Parlement national en plus du vote au Parlement européen, comme l’impose la procédure relative aux accords commerciaux « mixtes » tel que celui négocié avec le Mercosur.

ANVOL, l’AIBS, INTERBEV, et INTERCEREALES se félicitent de ce vote et appellent le Gouvernement à suivre strictement cette position désormais unanime du Parlement français.

Remaniement ministériel



Monsieur le Ministre de l’Agriculture, les agriculteurs attendent une vision claire pour « reprendre leur destin en main »

La FNSEA adresse ses félicitations à Marc Fesneau, reconduit dans ses fonctions de Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire dans l’équipe gouvernementale nommée par le Premier Ministre Gabriel Attal. Nous saluons le maintien de l’intitulé « Souveraineté Alimentaire », qui a toute sa place dans la mission le réarmement et la régénération de la France voulue par le Président de la République et confiée à ce nouveau gouvernement.

L’agriculture française est engagée dans la reconquête de sa compétitivité, essentielle pour relever les défis de souveraineté alimentaire et de planification écologique, en France comme en Europe, et qui sont au cœur de ses objectifs de développement.

A l’heure où elle est confrontée à un renouvellement des générations inédit, l’agriculture française a besoin de longueur de vue et de continuité de décision, pour projeter et faire connaître son modèle vertueux, tourné vers le progrès et, ainsi, gagner en résilience face au changement climatique pour poursuivre sa mission nourricière et en attractivité pour attirer de nouvelles forces vives dans les métiers agricoles.

La FNSEA a entendu la volonté du Premier Ministre de poser les conditions permettant à la France de « reprendre [son] destin en main » et engage Marc Fesneau à faire sienne cette ambition pour le secteur agricole : l’enjeu stratégique de l’alimentation doit se construire avec les agriculteurs, en les dotant des outils et moyens de production adaptés, en leur garantissant une juste rémunération et en limitant les distorsions de concurrence européennes et extra-européennes.

La FNSEA assure au Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire qu’elle poursuivra ses actions avec l’esprit constructif qui a toujours été le sien. La FNSEA sera tout aussi volontaire dans ses propositions qu’exigeante sur les résultats attendus pour les agricultrices et les agriculteurs français.