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Vie des entreprises

Conférence de presse annuelle




 

Coopération, adaptation, vision et ambitions au menu de cette année 2024 !

Dijon Céréales a tenu ce matin sa conférence de presse annuelle de présentation du bilan du dernier exercice et des objectifs de l’année à venir. En toile de fond, Dijon Céréales poursuit son chantier d’évolution et d’adaptation aux enjeux de l’agriculture et des transitions (agricole, alimentaire, énergétique) sur de nombreux fronts. Aux côtés d’Alliance BFC, elle tient à innover et à s’engager sur de nouveaux enjeux : méthanisation toujours, agrivoltaïsme, R&D, ainsi que liens entre agriculture, alimentation et bien-être, ...

Chiffres clés annuels et management participatif au service de la proximité

S’agissant des chiffres clés, dont vous trouverez le détail dans la présentation jointe à cet envoi, 2022-2023 fut un exercice de bonne tenue en termes de résultats : 435,5 M€ de C.A. pour la coopérative, 578,4 M€ pour le groupe, malgré une collecte en baisse de 12%.

Le conseil d’administration se renouvelle et se féminise avec la titularisation d’une administratrice stagiaire Mélanie BORNOT (Scea de la Boisserotte à Buncey) et l’entrée de deux nouveaux jeunes administrateurs : Charles PAUTET (Scea de l’Oucherotte à Rouvres-en-Plaine, Jérémy VALLOT (Earl Carreaux Blances à Gergueil).

En 2023, le Pôle Agricole a entamé sa mue avec les « Ateliers de la Performance », portant l’ambition d’une coopérative toujours plus efficace proposant des services de proximité (terrain ou digital) à travers son réseau de Conseillers Performance (dont certains prennent des casquettes d’experts) pour accompagner au mieux ses adhérents agriculteurs.

« Ce chantier des « Ateliers de la Performance » illustre une coopérative collaborative et participative, dans lesquels les différents métiers, s’ils ont chacun leur spécialité, travaillent dans une approche transversale au service de l’adhérent mais aussi de l’avenir de la coopérative, une coopérative agile face au changement. », souligne Christophe Richardot, Directeur Général.

« Nous avons engagé une démarche au service de l’intelligence collective et de la participation des collaborateurs aux décisions du Groupe. Chacun amène ses idées et cela nous permet d’aller plus loin, et mieux. C’est comme cela que nous voulons impulser le changement », ajoute-t-il.

Transversalité et développement vont de pair dans « Les Ateliers de la Performance », à tous les niveaux de la coopérative, pour une réflexion partagée sur l’évolution des métiers agricoles. 4 axes de travail ont été définis :

  • Une animation de proximité autour des agriculteurs et des services de proximité ; • Un développement des infrastructures pour répondre aux filières des clients ;
  • Le développement du digital pour aller vers davantage de services aux parties prenantes ;
  • La mise en place de groupes d’experts au service de la diversification des exploitations.

La R&D au cœur de la stratégie avec l’Alliance BFC

Avec l’Alliance BFC, le travail de R&D se concentre autour du triptyque « vie des sols – gestion de l’eau – empreinte carbone » mais aussi des nouvelles cultures s’inscrivant dans des filières de diversification et la réponse au changement climatique. Là aussi, avec l’expertise data déployée par la R&D, il s’agit d’accompagner la transition des exploitations agricoles avec pragmatisme et ambition.

« Nous avons mis en place une équipe compétente et une constellation de partenariats performantes avec les acteurs agri / agro et de recherche du territoire. Nous disposons d’installations pertinentes, de matériels spécialisés et de 67 sites expérimentaux en BFC en 2023, sans compter les plateformes nouvelles cultures & bio. Notre expertise data, avec 6 data scientists intégrés – probablement une dimension unique en France accordée à cette approche au sein d’une coopérative - nous permet d’accompagner les agriculteurs et d’agir pour aider à la décision ; c’est une différence importante et qui compte pour nos agriculteurs. La force de frappe que nous avons constitué avec cette R&D qui dispose de 25 collaborateurs (dont la moitié d’ingénieurs), avec un vrai écosystème de partenaires (Inrae, Agronov, Chambres d’Agriculture...) est un vrai atout pour l’adaptation et la pérennité de notre agriculture en Bourgogne-Franche- Comté. », souligne Didier Lenoir, Président de Dijon Céréales.

La méthanisation : mise en route du méthaniseur de Cérilly en 2024 !

En mars 2024, le méthaniseur coopératif Sécalia injectera dans le réseau ses premiers m3 de biogaz issus de cultures intermédiaires à vocation énergétique. Pour mémoire, ce projet fournira 15% des besoins des habitants de la Côte-d’Or. « Il prouve que l’innovation créé de la valeur pour tous. Nous avons en cela 3 autres projets sur le territoire avec des partenaires différents. Les grands énergéticiens entrent dans le giron de la coopérative et c’est une bonne nouvelle ; cela correspond aux attentes sociétales, sur la relocalisation des énergies, comme en termes de diversification des projets agricoles. De fait, ce sont des projets vertueux, et nous nous en réjouissons. Ce projet va en effet permettre de créer des engrais verts (les digestats), des emplois directs et indirects, et bénéficie d’un bilan carbone positif », souligne Christophe Richardot.

Un nouveau démonstrateur TSE en agrivoltaïsme est construit et opérationnel à Verdonnet (Nord Côte-d’Or), dont l’Alliance BFC est partenaire, démontrant l’implication de Dijon Céréales et de l’Alliance BFC dans l’axe de la transition agricole et énergétique via l’agroénergie. L’objectif à terme de l’ensemble des projets au service de la transition énergétique : accéder à 15% des besoins régionaux en électricité.

D’autres axes de diversification sont à l’étude en partenariats avec des acteurs régionaux, voire au-delà, sur le volet nouvelles productions notamment.

« Nous nous inscrivons au cœur des enjeux de notre territoire. En 2024, un nouveau Gamm vert ouvrira à Saint-Seine l’Abbaye à côté de la station-service que nous avons ouverte il y a 10 ans, c’est un plus pour la dynamique de l’économie en zone rurale. Sécalia vient apporter, grâce à la production de biogaz et la diversification des exploitations agricoles, une nouvelle énergie économique au cœur du Châtillonnais tout en répondant à la transition énergétique ! », souligne Didier Lenoir.

Marques et débouchés

La marque Nous Autrement confirme son intérêt auprès des consommateurs. « 80 entreprises (agriculteurs, producteurs, transformateurs) sont fédérées aujourd’hui, 3500 produits et nous avons surtout créé un écosystème de déploiement avec des partenaires qui pensent comme nous, qui réfléchissent comme nous et qui nous permettent de mieux prendre en compte les attentes des consommateurs », souligne Christophe Richardot. Elle fait résonner les métiers de la coopérative jusqu’aux consommateurs, puisqu’elle regroupe pour mémoire des produits qui sont fabriqués, transformés en BFC, et bien entendu équitables et justes pour le consommateur comme pour le producteur.

2023 a aussi vu l’entrée dans le groupe Dijon Céréales de la biscuiterie Mistral. L’objectif est de conforter le développement de cette belle entreprise régionale, à travers l’innovation produit mais aussi les réseaux de distribution (nouvelle boutique à Beaune en 2024).

Avec nos réseaux de boulangeries et nos magasins Gamm Vert, l’arrivée de Mistral dans le groupe conforte la proximité avec le consommateur dans une approche très locale en lien avec la transition alimentaire, portée par ailleurs par la marque régionale « Nous Autrement » de l’Alliance BFC. « Une glace Mistral est notamment en cours de réflexion et de développement ainsi qu’une gamme Mistral dédiée aux sportifs, un milieu dont nous partageons les valeurs (voir ci-après). Mistral sera un porte-étendard de la qualité des produits en BFC. Ce sont nos céréales, et nous nous attachons à employer des produits essentiellement locaux dans la composition de nos biscuits. Nous voulons montrer que le bon est là, en proximité », souligne Christophe Richardot.

Une année sportive !

Enfin, pour faire le lien entre agriculture, alimentation et bien-être, Dijon Céréales et l’Alliance BFC ont lancé un nouveau challenge sportif destiné à la fois à rassembler, partager des valeurs et des engagements et agir : le WACC, un championnat du monde de cyclisme en agriculture. Il se déroulera les 7, 8 et 9 juin prochains, en partenariat avec le SCO Dijon et le Crédit agricole, dans le vignoble de la Côte-de-Nuits. « A ce stade, aucun événement sportif ne fédère tous les partenaires agricoles ; en France comme à l’international ! », souligne Christophe Richardot. Chacun est appelé à s’engager et à participer, pour mieux véhiculer les valeurs qui vont de la fourche... à la roue ! N’hésitez pas à visiter le site web dédié : www.wacc.coop !

financement



Agriconomie et RiverBank lancent une solution de financement spécialement pensée pour les agriculteurs

Avec une communauté de plus de 150 000 clients, Agriconomie, leader du e-procurement agricole, s’associe à RiverBank S.A., banque digitale spécialiste des solutions de crédit instantané en ligne, pour un partenariat inédit.

Objectif : développer tout le potentiel des agriculteurs avec une solution de financement dédiée aux besoins et à la temporalité des exploitations agricoles.

« Chez RiverBank, nous proposons des solutions de financement simples, rapides et fiables aux PME et TPE. Connectés et confrontés à des besoins de trésorerie renforcés à certaines périodes de l’année, les agriculteurs sont des entrepreneurs auxquels nous pouvons apporter un financement adéquat » affirme Jean-Laurent Girard, fondateur et CEO de RiverBank S.A.

« Nous sommes constamment à la recherche de solutions qui permettent aux agriculteurs de retrouver une véritable autonomie et de la sérénité dans la conduite de leur entreprise. En combinant notre connaissance des besoins des agriculteurs et l’expertise d’un pure player de la fintech, nous avons imaginé une solution parfaitement adaptée aux besoins et contraintes des agriculteurs », ajoute Paolin Pascot, co-fondateur et CEO d’Agriconomie.

Accompagner tous les agriculteurs

Depuis près de 10 ans, l’entreprise accompagne tous les profils d’agriculteurs : cultivateurs, éleveurs, horticulteurs, viticulteurs ou encore maraîchers partout en Europe.

Conscient des contraintes et des aléas rencontrés sur une exploitation agricole (fluctuation des prix des intrants, réchauffement climatique ou encore difficultés de paiement avant la récolte), Agriconomie déploie toute son énergie dans la recherche de solutions innovantes pour soutenir l’activité des agriculteurs.

Une solution de financement simple et digitale

Dans ce contexte, Agriconomie s’associe à RiverBank pour lancer une solution de financement des achats agricoles inédite pour ses clients, directement intégrée dans leur parcours au sein de la plateforme d’Agriconomie. Les agriculteurs bénéficiant de cette solution peuvent obtenir, dès leur commande, la garantie d’un financement qui démarrera à la date de facturation, avec :

  • Un prêt jusqu’à 50 000 euros ;
  • Un taux préférentiel ;
  • Un délai de remboursement de 6 à 9 mois.

Le parcours de souscription à l’offre de financement est complètement simplifié et dématérialisé : simulation du financement, enregistrement des données en 10 minutes et la décision est rendue sous 48 heures.

Sites internet. : www.agriconomie.com ; www.riverbank.eu

Assemblées Générales



Le 12 janvier 2024, Sénalia, qui exploite les terminaux portuaires céréaliers et agro industriels sur le port de Rouen, a rassemblé, pour sa Réunion d’Information, plus de 330 partenaires, au musée du quai Branly à Paris. Cet évènement a été précédé, le 8 décembre 2023, des Assemblées Générales de Sénalia Union et de Sénalia Sica.

Sénalia se renforce

Gilles Kindelberger1 a présenté l’activité du groupe. Au 30 juin 2023, plus de 4Mt de céréales ont été chargées ! Le Directeur Général s’est aussi félicité de la progression des modes d’apports massifiés : les péniches et les trains qui représentent 42% des flux. Cette évolution traduit l’engagement du groupe à promouvoir une logistique durable. Il a insisté sur la nécessité impérieuse de promouvoir la qualité des céréales à toutes les étapes, pour satisfaire bien sûr les clients mais aussi pour optimiser les chaines logistiques.

Le Directeur Général a rappelé les données écono- miques satisfaisantes du groupe Sénalia pour l’exercice 2022/23. « A plus de 39M€, le chiffre d’affaires progresse fortement. Deux éléments marquent la performance et la solidité du groupe. D’abord, le ratio EBE/CA qui est de 26%. Il progresse de 3 points. Le second élément est la solidité de nos fonds propres qui s’élèvent à 93 millions d’euros en progression de 2%. »

Le Directeur Général a montré l’engagement de Sénalia pour la formation et la sécurité de ses collaborateurs qu’il a chaleureusement remerciés. Il a rappelé l’engagement constant de Sénalia dans les certifications qualité. Puis, Gilles Kindelberger s’est réjoui de la très bonne contribution de l’activité de GQ Logistics à la performance du groupe. Cette filiale, spécialisée dans la logisique conditionnée, qui en seulement deux ans, a pris sa bonne place dans le groupe Sénalia.

Cyrille Poirier Coutansais2, fin observateur de la géopolitique, a mis en évidence les mouvements historiques de relocalisation poussés récemment par la COVID et les conflits armés. Il a ensuite expliqué comment concilier la mondialisation avec les réalités locales. Jean-Baptiste Gastinne3 a témoigné de l’importance de l’axe Seine et de l’implication forte de Sénalia dans le développement normand local.

Une ambition logistique clairement affichée

Les ambitions de Sénalia dans le domaine de l’en- treposage ont ensuite été dévoilées au cours d’une table ronde. En 2024, Sénalia investit de façon très importante, pour devenir, dans ce domaine, un acteur significatif à Rouen.

D’ici le 31 décembre, 3 entrepôts (HUB1, HUB2, HUB3) seront opérationnels. « Ainsi, la force de frappe de Séna- lia en logistique conditionnée sera multipliée par 5 » précise Thierry Dupont4. Thomas Desjonquères5 ajoute que ces entrepôts (75 000 m2) représentent une capacité de stockage de plus 80 000 palettes sur des racks, en vertical. Sénalia y offrira des services logistiques très complets.

Les Présidents, Thierry Dupont et Didier Verbeke6 ont conclu cette Réunion d’Information en soulignant la richesse de ces échanges. Thierry Dupont s’est félicité « que le travail du Conseil d’Administration, grâce à l’ingéniosité des équipes, a permis de lancer ces développements très significatifs dans de nouveaux domaines de la logistique ». L’année 2024, s’ouvre donc avec une nouvelle orientation stratégique forte pour Sénalia.

1. Directeur Général de Sénalia
2. Directeur de recherches au Centre d’Études Stratégiques de la Marine (CESM) – auteur de « La (re)localisation du monde ». 3 Vice-Président du conseil régional de Normandie

4. Président de Sénalia Union
5. Directeur Logistique Industrielle de Sénalia
6. Président de Sénalia Sica

Site internet : https://www.senalia.com

financement




 

Le groupe TERRES DU SUD annonce un apport complémentaire en quasi-fonds propres de Sofiprotéol et Unigrains à son projet « Développeur de terroirs »

Terres du Sud annonce la souscription le 9 janvier 2024, de Sofiprotéol et Unigrains, à un instrument de quasi-fonds propres de long terme. Cet accord s’inscrit dans le prolongement du refinancement du groupe finalisé en mars 2022, et marque le renouvellement de la confiance des investisseurs dans le projet coopératif du groupe “Développeur de terroirs”.

DES RÉSULTATS POSITIFS POUR UNE CONFIANCE RENOUVELÉE

Le groupe Terres du Sud poursuit sa trajectoire pour une croissance durable et responsable. Fort de la progression significative de ses résultats et de sa structure financière, Terres du Sud souhaite accélérer ses investissements stratégiques au service de son projet « Développeur de terroirs ». Les investisseurs, spécialistes du secteur agroalimentaire, Sofiprotéol et Unigrains ont décidé d’accompagner cette ambition en souscrivant, en exclusivité et à parité, à un complément de l’instrument de quasi-fonds propres déjà émis par Terres du Sud en 2022. Cette confiance renouvelée soutient les enjeux stratégiques de Terres du Sud en matière de transition agricole, alimentaire et énergétique, et l’ambition du Groupe de réinventer son offre coopérative et ses relations avec ses adhérents. En particulier, cela permettra au groupe d'accélérer son développement notamment au moyen d’opérations de croissance externe. Cet instrument prend en compte par ailleurs des critères sociaux et environnementaux, soutenant les ambitions du groupe Terres du Sud en matière de solutions alternatives pour la protection des plantes, d’optimisation énergétique, de bien-être animal et de sécurité au travail.

Patrick Grizou, Président et Sylvain Théon, Directeur Général, Groupe Terres du Sud
« Nous concrétisons nos ambitions définies dans notre projet d'entreprise « Développeur de terroirs » : les orientations stratégiques menées depuis trois ans portent leurs fruits et nous incitent à accélérer. Dans un secteur en profonde mutation, Terres du Sud apporte une offre diversifiée et qualitative à ses clients et partenaires industriels ou distributeurs, qui valorise la polyvalence du territoire. Nos savoir-faire en relation omnicanale, en digitalisation des opérations et en gestion des données, sont autant d’atouts au service de la valorisation des produits de nos filières animales et végétales. Ils font écho aux attentes sociétales d'une part et à la volonté de développer la durabilité des exploitations, des pratiques agricoles et industrielles d'autre part. Nous sommes très heureux du renforcement de notre partenariat de long terme noué avec Sofiprotéol et Unigrains, et sommes convaincus qu’il va continuer d'accélérer la réalisation de notre projet. »

Cyril Melin, Directeur associé Sofiprotéol
« Soutenir Terres du Sud dans ses projets de développement fait partie de notre histoire partenariale et nous sommes heureux de cette confiance renouvelée. Notre accompagnement s’inscrit dans la durée et vise à accélérer les investissements dans les installations industrielles de transformation, à optimiser la valorisation des productions des adhérents et à offrir à ces derniers des services à forte valeur ajoutée. L’intégration de critères ESG dans l’instrument de financement démontre la volonté conjointe du Groupe Terres du Sud et des investisseurs d’accompagner les transitions agricoles et environnementales, en ligne avec la raison d’être du Groupe Avril et de Sofiprotéol : « Servir la Terre ».

Florence Alin, Directrice de Participations, Unigrains
« Terres du Sud démontre le rôle essentiel qu’ont les coopératives agricoles en faveur des transitions agroécologiques, environnementales, énergétiques et numériques. Cette nouvelle opération témoigne de l’engagement long terme, actif et responsable d’Unigrains ainsi que de notre volonté de contribuer positivement à ces transitions au travers de notre expertise sectorielle, de notre plateforme d’études et de valeur ajoutée ainsi que de notre politique RSE. La poursuite de notre accompagnement illustre également la confiance dans les orientations stratégiques et financières d’un groupe dynamique, résolument tourné vers l’avenir et en capacité de saisir de nouvelles opportunités de développement. »

Le groupe Terres du Sud (Sylvain Théon, Patrick Darricau, Emilie Jouen, Youri Lebeau) a été conseillé et accompagné sur toute l’opération par la société AuxinéA (Catherine Requier).

Intervenants sur l’investissement en quasi-fonds propres :

  • Pour Sofiprotéol : Cyril Melin, Martin Mézières, Anne-Sophie Dubourg
  • Pour Unigrains : Florence Alin, Mehdi Billaud, Aline Picaut

Sites internet : www.groupe-terresdusud.fr ; www.sofiproteol.com ; www.unigrains.fr

malt durable en France




 

1664 Blonde, la bière pionnière des pratiques culturales agroécologiques, poursuit sa transformation. En 2026, 1 bière sur 10 sera brassée à partir de malt durable en France

Depuis le début de l’année, la bière 1664 Blonde est brassée avec 50 % de malts durables issus de la filière Orge Responsable Tracée, cocréée en 2022 par Brasseries Kronenbourg, Malteries Soufflet et Soufflet Agriculture (Groupe InVivo). Prochaine étape en 2026 avec une 1664 Blonde brassée avec 100 % de malt issu de cette filière, soit 1 bière sur 10 consommée en France. Une trajectoire ambitieuse et véritablement transformante pour 1664 et pour Brasseries Kronenbourg, puisqu’elle représente 40 % de ses volumes.

155 000 consommateurs se sont déjà connectés par QR code à l’application digitale pour connaitre l’origine de leur 1664 Blonde

La traçabilité est plébiscitée par les consommateurs qui sont curieux d’explorer le parcours de la 1664 Blonde, du champ d'orge jusqu’à la bouteille. Grâce à un système blockchain sur mesure développé spécifiquement pour la bière 1664 Blonde, les consommateurs peuvent accéder via le QR code présent sur les bouteilles à une plateforme digitale retraçant le parcours de la bière, du champ d’orge jusqu’à la bouteille. Aucune autre bière sur le marché n’a poussé aussi loin son engagement dans la transition agricole et alimentaire avec autant de transparence.

Avec son mobile, le consommateur scanne le QR code accessible sur le packaging, entre le numéro de lot indiqué et accède directement à l’application digitale et à ses différentes rubriques. Il peut y retrouver l’origine et les dates de récolte de l’orge cultivée, en savoir plus sur la fabrication du malt, découvrir les facettes du brassage et les engagements portés par la marque.

« Pour le consommateur de 1664, c’est une occasion unique et moderne de découvrir le process de production, les savoir-faire des acteurs de cette filière durable et responsable (agriculteurs, malteur, brasseur) via des informations et des témoignages qui incarnent cette démarche aux ambitions fortes », se félicite Anders Røed, PDG Brasseries Kronenbourg.

Le top 3 des rubriques qui suscitent le plus l’intérêt des consommateurs

  • Les engagements pour la culture responsable de l’orge, la préservation de l’eau, et le transport durable.
  • La récolte des céréales
  • Le brassage : non seulement le consommateur découvre les diverses étapes du brassage, mais il prend aussi

connaissance d’éléments précis sur la bière qu’il tient entre ses mains, comme les dates de brassage, de maltage ainsi que le jour de mise en bouteille.

Cette solution digitale de traçabilité propose ainsi aux consommateurs une nouvelle manière de communiquer sur les engagements de la marque, de manière visible, pour une meilleure expérience client.

Le temps de consultation moyen des consommateurs s’élève à 2 minutes. Le moment de prédilection pour consulter et parcourir la plateforme digitale est le week-end (taux de scan plus élevé les samedi et dimanche, plutôt en début de soirée).

Un projet d’envergure qui réunit déjà 120 agriculteurs sur une surface totale cultivée équivalente à 3 750 stades de rugby

Cette démarche pionnière, menée en partenariat avec Malteries Soufflet et Soufflet Agriculture et qui inscrit Brasseries Kronenbourg dans un parcours de transformation massif et engageant de ses approvisionnements en malt, est déployée avec 1664 Blonde qui représente environ 40 % des volumes du brasseur et pèse 10 % du marché de la bière en France.

En 2023, un nombre d’agriculteurs qui a presque triplé versus 2022
Pour la collecte 2023, la filière Orge Responsable Tracée, co-construite pour la bière 1664, a fédéré 120 agriculteurs (vs 45 en 2022 - l’objectif étant d’atteindre le nombre de 250 agriculteurs en 2026), répartis dans les régions Grand Est et Bourgogne (en particulier en Champagne et en Barrois-Côte d’Or) et en Brie-Picardie, pour un total de 20 000 tonnes d’orges collectées sur une surface de culture de 2 765 ha (vs 900 ha en 2022).

La filière Orge Responsable Tracée s’inscrit dans la démarche de filières durables “Semons du Sens”, portée par le groupe InVivo
Cette démarche valorise les productions des agriculteurs partenaires, dont les cultures respectent un cahier des charges agronomique et environnemental exigeant. « Le partenariat noué avec Brasseries Kronenbourg pour une filière orge-malt- bière responsable, tracée et durable s’inscrit parfaitement dans notre volonté de développer des offres à impact positif, qui impulsent une véritable transition agroécologique. Nous sommes très fiers, avec l’ensemble des équipes partenaires, de partager ces valeurs et ces engagements forts avec Brasseries Kronenbourg », se réjouit Guillaume Couture, DG EMEA et Grands Comptes Monde Malteries Soufflet.

Un cahier des charges ambitieux pour garantir la durabilité et la traçabilité de cette filière d’Orge Responsable

Le cahier des charges garantit les bonnes pratiques agroécologiques mises en place par les agriculteurs et assure le respect d’une qualité brassicole et aromatique optimale, par la sélection des meilleures variétés d’orges. Il permet de :

  • Préserver l’environnement et en particulier favoriser la biodiversité, notamment via la bonne gestion des zones agroécologiques qui concourt au maintien d’une faune et d’une flore riches et variées.
  • Favoriser la réduction de l’empreinte carbone grâce à une fertilisation raisonnée (basée sur des analyses de sol annuelles), ou encore en favorisant la captation de carbone et la production de biomasse, grâce à des couverts végétaux.

Les bonnes pratiques agricoles et environnementales mises en œuvre dans cette filière Orge Responsable Tracée font l’objet d’un contrôle externe et indépendant. Les agriculteurs partenaires de la filière Orge Responsable Tracée enregistrent toutes les interventions culturales qui sont ensuite consolidées dans un fichier centralisé. Le recueil de ces informations de traçabilité permet de :

  • Calculer et suivre des indicateurs agroenvironnementaux de la filière sur les exploitations des agriculteurs partenaires, en particulier :
    - La diversité d’espèces végétales cultivées sur les exploitations : on compte en moyenne 5 espèces végétales différentes cultivées pour la récolte 2023. Cette diversité, associée à la mise en place de rotations plus longues, apporte de nombreux bénéfices comme l’amélioration de la santé des sols et de la biodiversité.
    - Les surfaces dédiées aux réserves de biodiversité : 6 % de la Surface Agricole Utilisée (SAU) avec près de 53 km de haies, 236 ruches et 23 nichoirs.
    - La valeur des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) : environ 357 kg CO2/T d’orge d’émissions de GES selon les régions et les rendements (pour la récolte 2023), leur réduction étant favorisée au champ par les pratiques mises en place : la fertilisation raisonnée ou l’utilisation de couverts végétaux multi- espèces...

Les données de traçabilité issues de la filière Orge Responsable Tracée permettent d’identifier des axes de progrès, avec l’objectif de réduire plus fortement l’empreinte carbone de l’amont agricole qui représente aujourd’hui, en moyenne, 20 à 25 % de l’empreinte carbone d’une bière en bouteille de verre.

Ce processus de traçabilité ne s’arrête pas à la sortie du champ ! Il se poursuit jusqu’aux silos de stockage de Soufflet Agriculture, qui livrent ensuite le site de Malteries Soufflet à Strasbourg, pour l’élaboration d’un malt durable qui approvisionne enfin Brasseries Kronenbourg à Obernai en Alsace.

Site internet : invivo-group.com