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Vie des entreprises

Techniday 2023




L’expertise technique d’Unéal, meilleure alliée pour répondre aux enjeux actuels, engager les transitions et pérenniser les exploitations des adhérents.

Mise au cœur du projet d’Unéal depuis plusieurs années, l’expertise technique en productions végétales et animales est plus que jamais une priorité pour accompagner les adhérents dans un quotidien fortement impacté par le dérèglement climatique et géopolitique. En plaçant la 9ème édition du

Techniday sous le signe du « Bien nourrir pour bien produire », Unéal place les enjeux technico- économiques de la fertilisation et de l’efficacité alimentaire au centre de ses préoccupations. Vitrine du savoir-faire de la coopérative, le Techniday sera aussi l’occasion pour les adhérents de découvrir les innovations pour consolider notre agriculture régionale.

La recherche et l’innovation pour répondre aux enjeux de l’agriculture régionale

Pour répondre aux injonctions sociétales et environnementales, les pratiques agricoles évoluent notamment grâce à l’innovation et à la recherche. Ainsi, le service agronomique d’Unéal mène chaque année des travaux d’expérimentation (160 protocoles d’essais sur 40 sites) autour du stockage carbone, du progrès génétique, de la réduction d’IFT (indice de fréquence de traitement), du pilotage des apports d’azote, de la gestion de la ressource en eau, de la régénération des sols...

L’ensemble de ces travaux permettent, en outre, de répondre à la demande des adhérents en technique à travers un accompagnement terrain sur une multitudes d’espèces végétales et animales qui font la richesse du territoire de la coopérative.

« Notre terroir bénéficie d’un fort potentiel en agriculture et en élevage, c’est pourquoi il est primordial de préserver nos ressources et nos sols pour pérenniser nos exploitations. Pour faire face au changement climatique, aux contraintes réglementaires et aux marchés fluctuants, il y a un vrai besoin d’accompagnement et de services, et il est de notre rôle de coopérative d’y répondre. Le Techniday est une vitrine des solutions que nous pouvons apporter à nos adhérents.» assure Armel Lesaffre, président de la Coopérative Unéal et du Groupe Advitam.

A travers le Techniday, la coopérative Unéal souhaite donner un cap à ses adhérents en présentant ses différents travaux et solutions permettant de faire évoluer leurs pratiques tout en préservant leur revenu agricole.

« Bien nourrir pour bien produire » : enjeu technico-économique clé en 2023

Géopolitique, coût de l’énergie, climat... Ces facteurs influencent fortement la volatilité des marchés agricoles et impactent la performance des exploitations, en élevage comme en productions végétales. Après des mois de hausse, les cours renouent avec une tendance baissière et l’effet ciseau est arrivé. Pour Unéal, l’accompagnement technique et commercial des adhérents sont capitales pour couvrir les coûts de production.

Dans ce contexte, Unéal a choisi d’axer l’édition 2023 du Techniday sous le signe du « Bien nourrir pour bien produire », une thématique éprouvée sur le terrain tout au long de l’année pour accompagner les adhérents sur les enjeux clés en fertilisation et en efficacité alimentaire de l’année :

« Pour préserver le revenu de nos adhérents et faire face à l’effet ciseau, nos technico- commerciaux et le service agronomique ont concentré leurs efforts sur le pilotage de la fertilisation, ainsi que sur des leviers d’amélioration de la fertilité des sols sur le long terme comme les couverts végétaux ou encore la régénération des sols. La stratégie de commercialisation joue un rôle complémentaire de la technique, et la coopérative accompagne aussi sur ce sujet. Pour rappel, notre prix de campagne (286€/t) a atteint un record en 2022, dépassant le prix ferme moyen. » précise Antoine Lepoint, Directeur opérationnel productions végétales de la coopérative Unéal.

« Reconnue pour son expertise zootechnique, la coopérative Unéal a pris le parti du zéro- impasse sur la ration et nos technico-commerciaux ont été formés à l’ensemble de nos outils permettant d’évaluer le stock et la qualité des fourrages pour une efficacité alimentaire optimale. En complément, Unéal bénéficie d’un outil industriel de pointe en fabrication d’alimentation animale qui permet de maîtriser les coûts et l’approvisionnement de nos éleveurs. » ajoute François Ryckebusch, Directeur opérationnel productions animales de la coopérative Unéal.

Si bien produire ne réside pas uniquement dans la nutrition des sols et des cheptels, le Techniday proposera également des temps forts autour de la gestion de la ressource en eau pour préserver la compétitivité de la filière pomme de terre, le stockage carbone comme levier de rémunération à travers la commercialisation de colza bas GES, la couverture des sols ou encore les alternatives à la lutte chimique contre les adventices et ravageurs.

Une nouvelle application de vente des céréales pour améliorer la compétitivité des adhérents sur le marché des céréales

Le Techniday permet de retrouver toute l’expertise qui caractérise la coopérative et ses équipes ainsi que les dernières innovations en produits et services. Ainsi, Unéal profite de cette 9ème du Techniday pour annoncer le lancement de son application de vente de céréales : MarCo. Après le déploiement de sa plateforme digitale uneal.com en 2022, cette nouvelle application vient compléter l’offre de service visant à améliorer la compétitivité des exploitations. Grâce à MarCo, Unéal accompagne les adhérents dans la commercialisation de leurs céréales en leur permettant de suivre en direct les actualités et les cours pour saisir les meilleures opportunités commerciales – un pas de plus vers l’optimisation de la gestion des exploitations.
 



TECHNIDAY 2023

  • 2 000 micro-parcelles d’essai constituant la plus grande vitrine variétale de la région.
  • 44 partenaires exposant sur le parcours et le village du Techniday.

Des temps forts à ne pas manquer :

  1. Optimiser la fertilisation azotée pour limiter la hausse des charges opérationnelles.
  2. Mettre l’agronomie au service de la qualité des fourrages et de la rentabilité des troupeaux.
  3. Anticiper un contexte de ressource en eau limitée pour préserver la compétitivité de la filière pomme de terre.
  4. Stocker du carbone, un contrat gagnant-gagnant pour le climat et l’adhérent.
  5. Améliorer la compétitivité des productions céréalières grâce à un nouvel outil digital de commercialisation des céréales.

Ainsi que de nombreuses démonstrations et services clé en main à découvrir !

Site internet : https://uneal.com/

offre en agrivoltaïsme



Dans le cadre de sa stratégie de développement, Euralis propose de nouvelles filières aux agriculteurs. Parmi elles, la production de kiwis rouges et d’énergies renouvelables via des ombrières photovoltaïques. Cette offre en agrivoltaïsme, développée en partenariat avec la SCAAP Kiwifruits de France, est désormais accessible aux producteurs qui souhaiteraient se lancer dans un projet innovant et prometteur. 

En partenariat avec la SCAAP Kiwifruits de France, Euralis propose pour la première fois aux agriculteurs un projet d’agrivoltaïsme. « Notre ambition est de développer et sécuriser un nouveau marché à forte valeur ajoutée pour nos agriculteurs. Sur nos territoires, l’agrivoltaïsme permet de produire simultanément de l’énergie renouvelable et une alimentation saine, et ce, conformément aux enjeux stratégiques fixés par le Conseil d’Administration d’Euralis » précise Stéphane Boué, vice-président de la coopérative Euralis et président du Pôle Agricole. « Cette filière est le résultat d’expérimentations menées par SOFRUILEG (Société R&D de la SCAAP Kiwifruits de France) pendant plus de 5 ans, sur plusieurs sites de production. Elle nous a demandé d’être innovants, agiles et inventifs pour réconcilier les contraintes techniques de chaque domaine d’expertise : agronomique, photovoltaïque et structure ». Les ambitions de ce projet sont atteintes : sous serre, les conditions de production d’un verger de plein air ont été reproduites avec succès, grâce à un toit qui permet d’optimiser le passage de la lumière pour une production d’électricité maximisée.

L’Agrivoltaïsme : une innovation au service de la production agricole

La production de kiwis rouges sous ombrières photovoltaïques permet de maîtriser l’environnement climatique et l’écosystème du verger, de sécuriser le potentiel agronomique de l’arbre – il faut savoir que le kiwi rouge est un fruit fragile qui nécessite obligatoirement d’être abrité – et de trouver un nouvel équilibre économique puisqu’il s’agit aussi de produire de l’énergie renouvelable. « La vente d’électricité produite par les ombrières permet de sécuriser le business plan du projet (prix électricité garanti pendant 20 ans) » précise Cédric Brana, responsable de la filière kiwis chez Euralis. « Ainsi, le producteur qui se lance dégage une trésorerie positive dès la première année. La mise à fruits arrive au terme de la 4ème année et maximise la rentabilité de l’outil pour atteindre l’équivalent de 33 000 euros pour 3 000 m2. Il conserve ainsi 100% de la valeur générée. Les aspects financiers et techniques du photovoltaïque sont calculés par Eurasolis, la filière photovoltaïque d’Euralis créée début 2022. Les spécialistes du solaire proposent les meilleurs choix techniques aux agriculteurs qui se lancent dans la production d’énergie photovoltaïque sur ombrière et sont les interlocuteurs d’Enedis pour le raccordement. PRIMLAND (Bureau de vente de la SCAAP Kiwifruits de France) œuvre quant à elle à la structuration du marché des fruits » 

Autres atouts, et pas des moindres, la production de kiwis rouges consomme très peu d’intrants avec des besoins en eau limités. Afin de sécuriser son projet – qui dure en moyenne 18 mois – le producteur bénéficie d’un accompagnement personnalisé, de l’ingénierie à la mise en place de son verger.

« Se lancer dans l’agrivoltaïsme et la production de kiwis rouges, un fruit nouveau, c’est un choix audacieux et fort du producteur, une façon pour lui de sécuriser la stratégie long terme de son exploitation » conclut Cédric Brana. 

Euralis invite ainsi les porteurs de projet à se lancer sur un marché aussi nouveau que prometteur en France, en commercialisant un fruit premium en devenir, apprécié par les consommateurs pour son goût sucré et doux, aux connotations de mangue.

Site internet : https://www.euralis.fr

Inauguration




 

Moulins Soufflet inaugure son nouveau moulin à Corbeil-Essonnes Un moulin 4.0 pour des farines durables de haute qualité

Précurseur et pionnier des filières durables en France, Moulins Soufflet confirme sa position de meunier innovant et engagé avec l’inauguration ce jour de son nouveau moulin à Corbeil-Essonnes. Après cinq ans de travaux de construction, ce moulin ultra moderne a démarré sa production il y a quelques mois. Il incarne la volonté de Moulins Soufflet de continuer à investir pour innover et moderniser ses outils de production ainsi que l’ambition d’Episens, pôle blé du groupe InVivo, de valoriser la chaîne de valeur du blé avec une approche filière durable.

Un moulin ultra moderne pour une empreinte carbone réduite et une traçabilité renforcée

Construit sur 5 étages au sein d’un bâtiment entièrement neuf et équipé des dernières technologies, ce nouveau moulin réunit les dernières innovations possibles en meunerie en étant à la fois automatisé, informatisé, connecté et digitalisé (4.0). Ce nouvel outil, doté d’un process meunier de pointe, plus écologique, permet de répondre aux nouvelles attentes des clients de Moulins Soufflet : une offre de farine plus diversifiée, de la T38 à la T65 et la garantie de nouveaux standards de management de la qualité, de l’énergie et de la sécurité alimentaire.

Les infrastructures du site de Corbeil-Essonnes bénéficient d’une importante capacité de stockage de blé et de farine (68 cellules de stockage pour le blé et 46 cellules pour la farine) ce qui permet en effet d’isoler chaque lot de blé et de farine, et ainsi de garantir une traçabilité parfaite des produits du champ au fournil, notamment par le biais de la technologie blockchain.

Afin de réduire la consommation énergétique et l’empreinte carbone du process, le moulin est érigé sur 5 étages afin de bénéficier de la force gravitationnelle pour travailler les produits. Aussi, l’outil est doté d’une motorisation innovante permettant de redistribuer l’énergie électrique non consommée, pour une économie d’énergie électrique de 30% par rapport à un moulin traditionnel. Par ailleurs, son implantation à une cinquantaine de kilomètres du silo Soufflet Agriculture de Pézarches (site de collecte et de stockage sans traitement des blés après récolte) optimise l’approvisionnement du moulin, avec des blés destinés à la fabrication des farines Baguépi Farine Responsable notamment. Enfin, 15% des blés du site sont acheminés via des péniches.

900 tonnes de blés écrasées par jour, soit l’équivalent de 5 millions de baguettes

Le moulin de Corbeil a une capacité totale d’écrasement de 900 tonnes par jour (270 000 tonnes sur l’année en 7/7), ce qui représente environ 5 millions de baguettes. Il permet de réaliser toutes les farines pâtissières et boulangères usuelles (T45, T55, T65) et des farines plus techniques, comme la T38 pour les pâtes à dérouler.

L’expertise unique du grain au produit fini, propre à Episens, porte une ambition forte sur les filières agricoles durables en amont (blés) et les productions responsables en aval (farines courantes et spéciales, ingrédients de panification, levains et produits de boulangerie surgelés).

Sur les 1000 tonnes de blés réceptionnées chaque jour, plus de 50 % sont issues des filières durables Semons du Sens pour produire notamment, les références de la gamme Baguépi Farine Responsable - l’Authentique, la Tradition Artisan, la Sélection d’Antan, la Sélection Ambrée, la Tradition Prestige Label Rouge et Terre de Sens Label Rouge.

Moulins Soufflet pionnier des filières tracées et durables avec Semons du Sens

Moulins Soufflet enregistre une croissance continue depuis 18 ans sur le segment des farines durables. Les volumes de farines issues de filières durables ont été multipliés par 12 en 12 ans pour atteindre 300 000 tonnes, avec des blés cultivés en filière responsable par 3200 agriculteurs partenaires.

Inscrite au cœur des ambitions du groupe InVivo, la vocation de la démarche Semons du Sens est d’accompagner et de valoriser les changements des pratiques agricoles afin d’offrir une alimentation plus durable et responsable aux consommateurs. La démarche rassemble plus de 8500 agriculteurs engagés dans de multiples filières, en blé, en orge et en vigne.

Sur la filière blé, il existe plusieurs cahiers des charges élaborés selon les attentes des clients. La filière responsable, filière durable référente de Moulins Soufflet repose sur un cahier des charges reconnu niveau 2 de la certification environnementale avec les engagements suivants :

  • l’origine, avec des blés tracés 100 % français ;
  • l’environnement, avec de bonnes pratiques agricoles qui le préservent et favorisent la biodiversité ;
  • la naturalité des blés, sans traitement après récolte ;
  • la répartition de la valeur, avec une prime filière versée aux agriculteurs ;
  • la qualité, avec des variétés de blés soigneusement sélectionnées pour leurs vertus panifiables et organoleptiques.

Une nouvelle vie pour les Grands Moulins de Corbeil

L’ancien moulin, manufacture de la fin du XIXème siècle va être réhabilité en logements tout en préservant son caractère historique. La proposition de Cogedim (promoteur de logements neufs) et Histoire & Patrimoine (expert de la rénovation de bâtiments historiques) a été retenue pour sa pertinence et sa cohérence avec les enjeux urbains, patrimoniaux et industriels. Des logements neufs vont donc être aménagés tout en assurant la valorisation du bâti. La livraison est prévue en 2026.

Site internet : invivo-group.com

eureden1056

autodiagnostic carbone



Eureden lance une démarche de sensibilisation aux projets bas carbone auprès de ses adhérents

Depuis le mois de mai, Eureden a mis à disposition de ses adhérents agriculteurs un outil d'autodiagnostic carbone simplifié permettant de mesurer le bilan carbone de l’exploitation et de proposer des pistes concrètes pour limiter les émissions et favoriser la séquestration du carbone dans les sols.

La décarbonation des exploitations, un sujet de préoccupation majeur pour Eureden

Dès la création du groupe Eureden, une politique RSE reposant sur 25 domaines d’actions, dont la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la lutte contre le réchauffement climatique, a été mise en place.
Dans ce cadre, Eureden a réalisé en 2020 le Bilan Carbone Scope 1, 2 et 3 sur l’ensemble des activités du groupe (agriculture, transformation, distribution). Il en est ressorti que 80 % des émissions sont liées aux matières premières provenant de l’amont agricole (productions végétales et animales). Il s’agit donc d’un sujet de préoccupation majeur pour les adhérents qui souhaitent trouver des solutions pragmatiques pour participer à l’effort de réduction des impacts et de la séquestration du carbone dans les sols.

Ainsi, Eureden a mis en place depuis 1 an un groupe de travail transversal sur le carbone au sein de sa branche Agriculture afin de mutualiser les ressources et connaissances sur le sujet et d’avoir une vision globale des projets déjà initiés.

Eureden propose à ses adhérents un outil, permettant une première évaluation de l’impact carbone des exploitations

En 2021, le Ministère de la Transition Écologique a lancé le Label Bas Carbone en grandes cultures pour mettre en exergue la contribution positive des grandes cultures dans la lutte contre le réchauffement climatique par la réduction des émissions de gaz à effet de serre et le stockage du carbone dans le sol. Ainsi, Eureden a décidé de mettre gratuitement à disposition de ses adhérents en grandes cultures une solution appelée “Autodiagnostic Carbone Simplifié” proposée par la start-up française “MyEasyFarm” dont l’outil MyEasyCarbon est certifié conforme à la méthode grandes cultures des Label Bas Carbone. L’objectif est d’inciter le maximum d’adhérents à réaliser ce diagnostic carbone simplifié au niveau de son exploitation (calcul des émissions des gaz à effet de serre et du potentiel de stockage du carbone dans les sols) afin de leur donner une vision de l’ensemble des leviers techniques disponibles pour limiter leur empreinte carbone. Il s’agit aussi de regarder ce que l’exploitation pourrait générer en crédit carbone et donc en rémunération potentielle. Enfin, pour Eureden, ce dispositif permet d’avoir une vue d’ensemble du sujet au niveau de la coopérative grâce aux données collectées, et ainsi tenter de dessiner les contours de ce que pourrait être le business model carbone de demain en Bretagne.

Un autodiagnostic gratuit réalisé en 20 minutes et accessible depuis l’extranet adhérents Mon Eureden !

L’outil est disponible gratuitement depuis le mois de mai auprès de l’ensemble des adhérents Eureden en grandes cultures via l’extranet Mon Eureden.

En seulement 20 minutes, il permet aux agriculteurs de :

  • évaluer les émissions de gaz à effet de serre et le stockage carbone dans le sol de leur exploitation
  • estimer leur gain potentiel de crédits “carbone”
  • connaître les pratiques culturales liées aux projets Bas Carbone
  • se projeter concrètement sur un projet Bas Carbone
  • anticiper les opportunités du marché des crédits carbone et des primes filières.

Site internet : www.eureden.com

Cultivons l'avenir



Moulins Pyrénéens s'affirme comme le partenaire privilégié des boulangeries artisanales avec une nouvelle identité et une ambition renforcée

Malgré un contexte externe difficile, Moulins Pyrénéens, acteur majeur de l'industrie meunière en Occitanie, marque commerciale de la coopérative Arterris, est fier d'annoncer la création de sa nouvelle identité et de dévoiler son ambition stratégique pour se développer sur le segment des boulangeries artisanales. Dans le cadre de cette initiative visant à valoriser les circuits courts, le groupe se réorganise sous l’entité Arterris Meunerie qui regroupe le Moulin Mercier Capla (09) et la Toulousaine des farines (11). Présentation.

Une nouvelle structure pour moderniser la filière et atteindre de nouvelles ambitions

Produire de la farine localement avec des blés cultivés par les agriculteurs de la région : telle est la vocation des Moulins Pyrénéens, marque commerciale du groupe coopératif régional Arterris, leader de l’agriculture et de l’alimentation. L’activité meunerie du groupe, qui affiche un chiffre d’affaires de 44 millions d’euros et une production de près de 85 000 tonnes de farine, est répartie entre deux sites, le Moulin Mercier Capla à Saverdun (09) et La Toulousaine des farines à Sallèles d'Aude (11). Si l’essentiel de la production est aujourd’hui dirigée vers l’industrie des grands comptes sur les segments de la panification, des viennoiseries, de la biscuiterie ainsi que de la GMS, Arterris annonce une refonte de la marque Moulins Pyrénéens pour renforcer la commercialisation de farines auprès des boulangeries artisanales, et la création d’Arterris Meunerie, une entité qui regroupera ses deux moulins.

Les objectifs stratégiques d'Arterris Meunerie sont multiples. Tout d'abord, en tant que 1er producteur de blé dur en France, la coopérative souhaite renforcer la logique amont-aval en favorisant l'utilisation du blé provenant de ses agriculteurs, jusqu'à la vente des produits finis dans les boulangeries. Ainsi, 80% du blé transformé par les deux moulins provient d’adhérents Arterris. Cette approche garantit aux producteurs que les blés produits localement en Occitanie trouvent des débouchés, tout en mettant en avant la qualité des farines issues de filières vertueuses (blé CRC, biologique, label rouge).

Par ailleurs, la marque Moulins Pyrénéens s’affiche sous une nouvelle identité graphique afin de moderniser l’image de la filière et d’attirer des boulangeries artisanales dans l’ère du temps.

Moulins Pyrénéens souhaite fidéliser sa clientèle existante, présente dans l'Aude, les Pyrénées-Orientales et le Tarn-et-Garonne, et étendre sa couverture à l’ensemble du territoire d’Arterris, de l’Occitanie à la région Sud (ex PACA). L'ambition est d'atteindre une production de 4000 tonnes de farine, correspondant à environ 1000 boulangeries artisanales d'ici les deux prochaines années.

« Nous étions déjà leaders auprès de la clientèle industrielle en Occitanie, grâce à des farines très propres et qualitatives, mais nous voulons aller plus loin et viser l’excellence dans le développement de l’axe artisanal afin de valoriser notre savoir-faire auprès du consommateur final directement », affirme Antoine Bernabé, Directeur opérationnel d’Arterris Meunerie.

Arterris Meunerie propose un accompagnement dédié aux boulangeries artisanales

Soucieuse de favoriser la proximité géographique mais aussi humaine avec les boulangeries artisanales, Arterris Meunerie, via sa marque Moulins Pyrénéens, souhaite non seulement leur fournir des farines de qualité issues de circuits courts, mais aussi offrir un véritable accompagnement aux boulangers artisans. Il s’agit de proposer des services de conseil pour la mise en place d’un pain signature ou encore un soutien à la stratégie de vente.

Cet accompagnement terrain vise également à répondre aux difficultés actuelles auxquelles font face les boulangeries artisanales, tels que les enjeux énergétiques et les difficultés de recrutement, en imaginant de nouvelles méthodes de production.

« Je suis fier de collaborer avec Arterris Meunerie et de pouvoir travailler un produit qui provient en quelque sorte directement du champ d’à côté. On est dans une démarche du “champ au pétrin” qui plaît aux clients qui sont en demande de produits qualitatifs, et veulent soutenir les circuits-courts. », explique Anthony Parolin-Maurette, boulanger.

Jean-François Naudi, Président d’Arterris, conclut : « Ce projet de se renforcer sur le marché des boulangeries artisanales indépendantes s’inscrit pleinement dans la stratégie de la coopérative Arterris, et plus largement dans la démarche de souveraineté alimentaire. Ceci consiste, pour notre coopérative d’agriculteurs à produire localement pour nourrir localement, avec des produits de qualité. ».

Site internet : www.arterris.fr